Reprise du message précédent :

Tu as essayé le faire des exercices de cohérence cardiaque ?
Premier résultat de la recherche :
https://www.youtube.com/watch?reloa [...] -TjY_Uq1oM
Si celle-là ne te plait pas, il y en a plein d'autres.

Le sucre, c'est une vraie addiction sinon ! Essaye de manger plutôt des trucs genre noix, amandes si tu as besoin de grignoter un truc.

Alors tu vas faire plein d'efforts pour diminuer ton médoc, mais tu ne sais pas ce qu'ils vont vouloir te donner à la clinique ! L'idéal serait de faire ça pendant l'hospitalisation en fait, non ? Ou d'avoir un premier RV avec leur psy pour en parler et établir un programme avant ton hospitalisation (en espérant qu'ils ne sont pas du genre à bourrer les gens de médocs).

La cohérence cardiaque, c'est bien en prévention et donc à long terme, mais il va lui falloir quelques semaines à mois de pratique pour vaincre les crises d'angoisses (ce qui ne veut pas dire que c'est une solution à envisager en parallèle).

Il y a plusieurs stratégies possibles pour lutter contre les crises d'angoisses à court terme :
- Se laisser aller totalement, embrasser la sensation de mort soudaine : la crise devient plus intense mais beaucoup plus brève et le cerveau reboot tout seul. Personnellement je n'ai jamais essayé mais il parait que cela permet une lente désensibilisation.
- Trouver un rituel qui permet de calmer la crise. Quelque-chose que l'on sait bien faire et qui détend. A défaut de maitriser la méditation ou la cohérence cardiaque, manger très lentement un yaourt par exemple marche bien pour ma femme.
- Prendre du magnésium en voie sublinguale (ampoule) : le magnésium est massivement consommé par le cerveau lors d'un stress intense, une prise pendant la crise peut la réduire considérablement.

Il faut aussi évaluer son régime alimentaire et assurer les apports en tryptophane, vitamines B et magnésium : sans eux, le cerveau peut se trouver limité dans son activité sérotoninergique normale et est donc handicapé dans ses fonctions modératrices (permettant de lutter contre l'anxiété ou l'épilepsie, par exemple).

La carence en sérotonine à parmi les effets visibles une forte augmentation de l'appétence pour le sucré, ou plus largement l'apparition de fringales sans faim. Cela va dans le sens de cette hypothèse.

Ce qu'ils vont me proposer

Ce que mon médecin m'a dit, c'est qu'à mon dosage actuel de venlafaxine (150/jour), une modification du traitement sera difficile.

Ce que je sais, c'est que je ne veux plus de cette molécule, qui à cause de sa demi-vie courte me fait vivre l'enfer au moindre écart (et une chiasse de gastro compte comme un gros écart).
C'est aussi ce qui a contribué le plus à l'échec de ma première tentative il y a 2 mois, décidée avec mon psychiatre en ville.

J'ai dans mon placard de quoi amortir la chute (escitalopram, et au besoin au moins 4 paquets d'alprazolam), et je me suis décidé à reprendre depuis une semaine la rhodiola 2x par jour et ça m'aide beaucoup aussi.

Bref, je préfère arriver à la clinique en ayant démontré ma motivation et surtout avoir un accompagnement pendant la période la plus critique (la fin du sevrage), puisque la période d'essai est de 1 mois.

Si à mon arrivée on me propose un traitement qui va dans le sens que j'attend (fluoxétine, méthylphénidate, amisulpride à faible dose ou tout autre traitement dopaminergique pertinent), je considérerai la chose.

ca m'inquiète ton histoire d'arrêt d'AD
 
Moi j'ai que 25mg de sertraline ( et 50mg de quetiapine ) mais ca m'arrive de louper 1 jour de sertraline, je ne vois pas la différence.

Nan mais ce qu'il prend, l'Effexor, c'est une horreur pour l'arrêter, y a des gens qui le prennent à vie tellement ils souffrent en diminuant les doses, c'est dire la merde que c'est  

Un jour de venlafaxine loupée, c'est 4 ou 5 jours de loupé chez toi

Avec la setraline sur 24 heures la quantité de molécules actives n'a diminué que de moitié.
Avec la venlafaxine, c'est en 5 heures. Au bout de 10 heures il n'en reste donc qu'un quart, 20 heures un huitième, etc.

Attention, il y a plein de gens qui parviennent à l'arrêter sans rencontrer de grande difficultés. Si c'était vraiment le diable les praticiens s'en détourneraient.
Les témoignages spontanés proviennent le plus souvent de la minorité des personnes qui rencontrent le plus de difficultés.

Moi par exemple je pense métaboliser la molécule assez rapidement, parce que je n'ai jamais pu passer à une prise par jour comme c'est indiqué et que ça m'a été indiqué par le pharmacien.
Quasi tous les patients qui en prennent dans les officines que j'ai visité prennent en une fois cette dose et le vivent bien, et je crois mon psychiatre quand il me dit la même chose, ou que les sevrages se passent souvent assez bien.

D'ailleurs, je ne serais pas étonné de voir que la majorité des traitements AD sont abandonnés par les patients eux-mêmes, sans accompagnement médical.

 
et la sertraline à 25mg , ca va ? Et la quetiapine 50mg ? Ca fait un an que j'en prends, j'ai peur que le corps se soit habitué de facon irréversible ( peur irrationnelle ,j'en conviens ).
 
J'ai pris du seroplex pendant 9 mois il y a 2 ans, j'ai pas eu de mal à arreter , sauf que 3 jours apres l arret complet ( par paliers ) j'ai eu comme des brain zap (j'ai découvert le terme beaucoup plus tard). Ca a duré 15 jours.
 
J'ai eu ces mêmes brain zap quand je prenais au tout début des mes symptomes de la buspirone , ca me faisait ca entre 15 et 45mn après la prise, c'était trop bizarre. C'est pas douloureux mais flippant.

Les seuls pour lesquels la réputation est mauvaise sont la paroxétine et la venlafaxine. Pour les autres, l'arrêt n'est pas sans efforts ni douleur mais cela se passe généralement bien. À ma connaissance la setraline n'est pas plus dure à arrêter que l'escitalopram.

Les brain zaps tu risque d'en avoir, c'est un symptôme +/- commun à l'arrêt de tous les traitements qui augmentent l'activité gaba-ergique, de façon directe ou non.  

Ces brain-zaps sont des décharges de paquets de neurones surexcités, des sortes de micro-crises d'épilepsie très localisées. On sait qu'un déficit d'activité des neurotransmetteurs gaba, qui a pour principale fonction d'abaisser l'activité des neurones, abaisse le seuil épileptique.

Il est probable que la prise d'antidépresseurs au long court crée une forme d'accoutumance des neurones GABA à la hausse d'activité sérotoninergique (qui par répercussion augmente celle des neurones GABA), et donc à une plus faible sensibilité des neurones gaba à cette stimulation. Ils jouent alors un petit peu moins leur rôle et cela conduit à ces petites surcharges.

Pour en revenir à ton traitement, s'il n'est pas impossible que certains symptômes de discontinuation persistent plusieurs mois à années après l'arrêt d'un AD, je n'ai jamais entendu parler de cas où cela traine pendant toute une vie.

Ce qui est dommage, c'est que les traitements AD actuels sont déjà difficiles à commencer, si bien que cela n'encourage pas les médecins à sensibiliser sur la difficulté de l'arrêt. J'avoue que quand j'ai découvert tout ça, je me suis dit "merde, j'ai été piégé". Mais si j'avais du gérer mon anxiété avec des benzo seules, je serais un véritable camé à l'heure qu'il est, donc...

Je prendrai aucun médoc même si je dois en crever

Ça au moins ça ne manque pas de couilles

 
Peut-être parce que la fluoxetine n’est pas très efficace pour l’anxiété si ça fait partie de tes problèmes.

 
perso je préfère prendre des médocs et vivre.
 
Mais bon, bossant dans le médical, je vois les progrès tout les jours, dans tout les domaines. Chimie, chirurgie, et le reste je suis pour (de toute façon, sans soit je marchais plus, soit j"étais mort, combo possible).

On en reparlera quand tu auras chopé une angine bactérienne  

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

T'as raison, c'est comme les vaccins et les compteurs linky  

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Y a quand même un problème sur la façon d'en administrer.

voilà.

 
Tu sais, les médecins ne sont pas très open concernant les effets indésirables et encore moins concernant le sevrage... Ils sont beaucoup dans le déni !  
(je le sais d'expérience et pas avec un seul médecin)
 

 
Pourtant le Seroplex, moi je l'ai arrêté comme une lettre à la poste après des années de prise, pareil pour le Prozac.  
Le Deroxat par contre, mais quelle galère alors que je l'ai pris seulement un mois !
 
 
 
Pareil, plus jamais ça, ça m'a fait trop de mal

Moi ça m'a juste sauvé la vie.

Dites, j'ai plus trop l'habitude des benzos, j'avais 11h d'avion et je me suis enfilé 3 barrettes de Lexomil pour pouvoir dormir (et ça a plutôt pas mal marché). Ca fait 36h là, vous pensez que je vais me taper un rebond d'anxiété ou ça devrait aller ?

Ah quand même. Pour aller à La Réunion ?
 
J'en aurais pris qu'un personnellement. Tu ressens un manque ou un mal-être pour le moment ?

Pour revenir de Las Vegas (avec une escale à LA et 8h d'attente). J'en avais pris 1 à l'aller et je n'avais pas dormi (même en picolant 3 mini bouteilles de champagne dans l'avion).
 
Pour l'instant ça va, je suis surtout éclaté, je pense que ça fait encore effet mais j'ai pas envie d'avoir un retour de bâton dans les jours qui viennent.

Ca va aller, tu vas être dans le coltard le temps de le metaboliser et puis ça ira mieux

Sur une prise isolée aucun risque.

+1 aucun risque

 
La prochaine fois, prends un inducteur de sommeil, pas un anxiolytique triple dose si tu veux dormir  
(Donormyl en vente libre, Stilnox sur ordonnance ou même de la mélatonine)

Ascenseur émotionnel hier avec mon ex. ça m'impacte dans tout alors que je ne la connais que depuis un mois. Pffff dormi 2h avec ces conneries

Tu connais ton ex depuis 1 mois?    
J'ai pas suivi l'histoire je dois louper un truc

Yes pour l'instant ça va, rien de notable.

Moi j'ai un sommeil pourri depuis quelques semaines, malgré le zopiclone je me réveille toujours tôt le matin  

Même avec la machine pour l'apnée ?
 
Je me pose la question car j'ai des problèmes pour dormir.
 
Je pense que c'est majoritairement du à mon travail qui est toupourri mais bon.

 
Problème par là aussi, j'ai demandé d'essayer la ptite machine, la suite sera la grosse machine si ça donne rien  

ascenseur émotionnel aussi aujourd'hui.  
Depuis un bon moment (genre deux ans) je fais encore plus d'efforts pour être aimable avec tout mon entourage professionnel et depuis le temps ça paye, les journées me sont cool, les gens reconnaissent le changement (même le boss), bref tout mes efforts ne sont pas vains.  
En ce moment j'ai une patate d'enfer, j'ai repris gout à aller au taff et à la vie en général mais aujourd'hui mon fdp de patron à sorti sa tête de *** et s'en ai pris à la quasi-totalité du personnel, provoquant un dégoût profond pour tous. On ne sais pas les tenants et aboutissants de son principal soucis qui a enclenché cette attitude de merde (et on s'en fout), mais perso, même si je ne l'ai pas pris personnellement, je sent que je vais retomber dans les limbes de la dépression. J'ai envie d'appeler ma thérapeute en urgence avant de faire une connerie. Je suis sur les nerfs et je ne souhaite pas recommencer à faire payer ma sale humeur à mon entourage. Mais j'ai tellement la rage que j'ai envie de faire une connerie (pas de ts), genre règlement de compte... A cause de cette journée, je vais reprendre les médocs et espérer tenir jusqu'à que ça agisse. J'ai appelé un collègue qui a bien compris le blème (et qui a lui aussi survolé l'orage) et qui connait mon passé trouble, il me dit de patienter, bref de courber l'échine, une fois de plus... j'en ai marre, raz-le-bol... subir les sales humeurs des autres, et après c'est moi qui en suis malade... alors que c'est lui qui devrait être soigné... putain de merde... marre

oui parfois il suffit d'un evenement pour faire replonger. Moi j'ai paumé quelques mois d'efforts (et de régime, c'est con !)

J'étais pas au top de ma forme hier et j'ai des maux de gorge, je sens que je vais être malade comme l'an dernier avec les fêtes qui arrivent

Pour les maux de gorge, Enzan avait donné un jour sa recette : gargarisme à l'aspirine (je prends un sachet d'aspegic 1000). J'ai testé, ça marche bien et j'ai rajouté du miel + HE de tea tree pour plus d'efficacité, ça m'a sauvé bien souvent !

Et dormir avec une écharpe  

De ce côté là, je suis chanceux. Autant, je suis dépressif/anxieux, et j'ai la tête dans le gaz en permanence depuis 4 ans, dont l'origine est inconnue et impossible à soigner, autant les petites maladies saisonnières, je ne les ai jamais : mal de gorge, rhume, gastro, etc... j'évite toujours. Peut être parce que je suis assez attentif à ça, lavage de main régulier, hygiène de vie à peu près correcte ( nourriture et sport ). Pourtant j'ai 2 enfants, qui n'ont jamais rien non plus, alors qu'ils pourraient ramener des trucs de l'école ( école de 15 élèves chacun, ceci explique peut être cela ).

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur