Reprise du message précédent :

Je suis content si ça aide    
 

Et si tu gardes ton généraliste et que t'essaies un autre spécialiste pour la thérapie comportementale ? Un qui ne te demande pas de lire son bouquin avant de commencer (si c'est pas trop sinistré vers chez toi) ?
 
 
Pour les dents je ne suis pas non plus un spécialiste
 
De ce que j'ai compris chez moi : je serrais trop les dents, et à force je les serrais "mal" (avec la mâchoire pas alignée, ce qui provoque des tensions dans les muscles du visages, la mâchoire qui "craque" quand j'ouvre la bouche, ...)
La solution ça a été une gouttière sur du court terme la nuit (mais ça se fait plus trop il parait), et des onlays sur les dents qui permettent de bien réaligner la mâchoire et de la décrisper. Et ça fonctionne (encore mieux quand on n'est plus stressé, mais c'est une autre histoire )
 
 

 
Il parait que ça fonctionn pas chez tout le monde. Tu t'endors plus vite en écoutant une vidéo que j'ai postée (celle là par ex) ?
 

J'ai souvent remarqué le 1er point chez moi, j'en suis arrivé à la conclusion que c'est ni négatif... ni positif
 
Le 2ème par contre c'est tout bon
 
PS : le lexomil c'est pas un AD, ça ne combat pas la dépression, ça t'aide "juste" à supporter / faire des choses qui t'angoissent

 
 
https://www.futura-sciences.com/san [...] ces-70314/

Salut, je lurk depuis un moment mais ton message m'a convaincu de m'inscrire parce que ton problème ressemble drôlement au mien  
 
Ca fait deux ans que je suis constamment épuisé et que j'ai le cerveau embrumé presque en permanence (l'équivalent de ta "tete dans le gaz" j'imagine), et bien le sûr le tout est accompagné d'une bonne dépression. Presque plus rien ne m'apporte le moindre plaisir dans la vie, du coup aucune motivation non plus. Il faut aussi ajouter à ça que je supporte plus le moindre effort physique alors que j'étais en parfaite santé avant et que je suis pas en surpoids. Je suis essoufflé à la montée de deux étages pour atteindre mon appart, à 27 ans quoi, c'est horrible.
 
Par contre pendant ces deux ans j'ai surtout recherché une cause physique plutôt qu'une cause psychologique, principalement du fait de cet essoufflement à l'effort (à ma connaissance la dépression ça fait pas ça) et de l'arrivée soudaine du truc (quasiment du jour au lendemain). J'ai jamais testé les antidépresseurs parce que pour moi la dépression est une conséquence et pas la cause. Mais peut-être que c'est une erreur, je sais pas, je sais plus rien à vrai dire.
 
J'ai vu plein de médecins, fait plein d'analyses de sang, à chaque fois tout est normal. Le dernier généraliste que j'ai vu m'a simplement dit "je sais pas". Aujourd'hui je sais vraiment plus quoi faire. Comme toi j'ai passé un test d'apnée du sommeil, et a priori tout était ok. D'ailleurs ça a donné quoi pour toi ?

 
Bonjour
 
En ce qui me concerne, la "dépression" que je subis en ce moment est - selon moi - due à ce symptôme permanent de tête dans le gaz puisque ça me mine le moral de savoir que je vais garder cet état ( qui m'empêche de faire beaucoup de choses)  le reste de ma vie, étant donné que je ne vois aucune amélioration dans le temps.  
 
Cependant, certains me disent qu'au contraire, j'avais peut être une forme de dépression masquée auparavant, qui s'est déclenchée d'abord par une(des) manifestation physique -> tête dans le gaz et vertiges, puis plus récemment par des crises d'angoisses généralisées, et une dépression plus réelle ( en tout cas en octobre dernier ). Etant d'un naturel anxieux et pessimiste depuis le début des années 2000, ca n'a pas arrangé les choses
 
Mais il n'y a pas que ça, c'est multifactoriel en réalité. J'ai aussi un gros problème avec mon boulot que je ne peux/sais pas résoudre ( cercle vicieux, serpent qui se mord la queue, etc.. ) et je commence à avoir le sentiment étrange de ne plus être capable de rien faire, et rien que d'imaginer faire des choses ça m'effraie ( alors qu'avant non, bien au contraire ).
 
Le test d'apnée du sommeil a un peu échoué, car comme je l'imaginais ( ce qui est stupide mais c'est plus fort que moi ), je me suis foutu la pression de dormir absolument "normalement" pour que la mesure soit le plus proche possible de la réalité... résultat j'ai fait monter l'angoisse ,impossible de dormir, j'ai  tourné dans le lit jusque 3h du mat environ, et comme la mesure a été déclenchée de 22h30 à 7h30, ben ça n'a pas mesuré grand chose ,et je suppose également que le reste de la nuit n'était pas un sommeil de qualité. Toutefois, le peu qui a été mesuré n'a pas relevé d'apnée du sommeil.  
En même temps, la pneumologue m'a fait remplir un questionnaire avant, et en le remplissant, j'ai quand même vite compris que ce n'était pas exactement mes symptomes as (plus) de maux de tête le matin, pas de somnolence dans des conditions précises, etc...
 
Les analyses de sang et tout le reste, je n'en ai plus fait depuis plusieurs années, puisque les premières n'ont rien révélées ( pas de diabète, pas de cholestérol, pas d'hypertension, rien ).
 
Une dernière piste pour moi comme je le disais sont les dents de sagesse. Il faut que je reprenne rdv chez un nouveau dentiste ou autre car évidemment mon dentiste est aussi parti en retraite.
 

les dents de sagesse ?

 
le cheminement est un peu compliqué mais les dents de sagesse peuvent provoquer des dérèglements de la mâchoire ( j'ai la mâchoire qui saute, qui se coince, et qui me fait mal ). Et les conséquences sont également des maux de tête, des étourdissement , de la fatigue etc... Il y a des témoignages de gens qui ont eu leurs problèmes réglés du jour au lendemain ( c'est une image ) à partir du moment où ils se sont faits retirer les dents de sagesse.  
 

Héhé même chose pour moi pour le test du sommeil, au début je l'ai fait en hôpital, je me suis tellement stressé tout seul à l'idée qu'il FALLAIT que je m'endorme qu'au final j'ai dormi.. 1 heure  
Du coup deuxième test mais à domicile cette fois ci, j'ai mieux dormi (mais pas super non plus) et au final ils ont rien détecté d'anormal.
 
Je te rejoints pour le brouillard mental et les vertiges. Quand ça va vraiment pas je peux à peine travailler et j'ose même pas conduire tellement je suis pas alerte. C'est le pire symptôme je pense. Quelle merde.
 
J'ai encore toutes mes dents de sagesse mais je suis un peu sceptique que ça puisse être la cause j'avoue

 
la tête dans le gaz ne me gêne pas(plus) trop , disons que c'est la combinaison de tout qui est gênant : c'est accompagné d'instabilités( qui se manifestent dans des situations précises : la station debout sans bouger m'est très pénible, à la machine à café par exemple )et aussi une sensation de loucher, mais sans loucher( ça tire dans les yeux ). Et plus c'est fort, plus tous ces symptômes sont accentués. Et la combinaison des 3 provoque chez moi une impossibilité de me concentrer, de réfléchir. Ce qui me pose problème puis que j'ai un métier "intellectuel" ( programmeur pour simplifier ), je sors toujours l'analogie suivante: ça ne viendrait pas à l'idée de dire à quelqu'un qui s'est cassé la jambe de courir un marathon. Ben moi c'est pareil, je n'arrive plus à réfléchir, sauf qu'à la différence du coureur, ca ne se voit pas, ca ne se mesure pas, on est juste obligé de me croire. Là est toute la difficulté, de convaincre les gens que j'ai un problème, car souvent on me dit "mais ca ne se voit pas". Rien de plus agaçant...
 
Par contre, si ces instabilités sont très gênantes au quotidien, ca ne m'a jamais gêné pour conduire, ni pour faire du vélo ... sauf que si je pose le pied à terre pour boire ou faire une pause, les vertiges reviennent. Une autre manifestation assez frappante est quand je suis arrêté dans une voiture , et que le véhicule de droite (ou gauche ) - un camion généralement - se met à avancer : j'ai une perte de référentiel, et j'ai la sensation que c'est mon véhicule qui recule, ça provoque chez moi instantanément une sensation très désagréable de vertige, puis je me reprends et ça va mieux.
 
Pour ça, j'ai tout fait : scanner , IRM, prise de sang, ORL , rééducation vestibulaire ... la conclusion c'est que c'est psy / phobique. J'ai du mal à y croire car je ne vois pas comment une phobie ( de quoi ) puisse me filer la tête dans le gaz, c'est insensé. Et surtout, ça ne se soigne pas, malgré les tentatives "psy" : hypnose éricsonnienne, psychologue, y a que le psychiatre que je n'ose pas reprendre.
 
Au final, cet état permanent durant maintenant près de 4 ans ( 21 juin 2014 ), ça a conduit inexorablement à une forme de dépression accompagnée d'angoisses. Et l'effet de bord supplémentaire est que je ne me sens plus capable de rien faire, la moindre tâche intellectuelle (ou pas ) m'effraie.

Danke schon!

Et ton médecin spé générale ou psy, il en pense quoi ?

Idem, je ne vois pas trop comment on peut te répondre, avoir envie d'arrêter et arrêter sont deux choses différentes, parles-en à ton médecin. Garde à l'esprit -et c'est très important- que beaucoup de patients veulent arrêter leur traitement parce qu'ils vont mieux, et qui pensent qu'ils n'en ont plus besoin... Sauf qu'une fois le traitement arrêté, rebelotte...
Donc sois prudent, et crois moi, j'ai fait cette erreur plusieurs fois moi même en fait...

Hello,
 
Je ne sais pas si c'est le topic le plus approprié pour aborder mon sujet, merci de m'indiquer si ce n'est pas le cas, en tout cas j'ai pensé que ça me ferait du bien d'écrire quelques mots.
 
J'ai un "problème" qui me plombe depuis bien 2-3 ans maintenant.  
 
Pour faire simple, j'ai une vie sans problèmes particuliers. J'ai un boulot correct, une copine aimante et que j'aime, matériellement je ne manque de rien (même si on peut toujours avoir plus), quelques conflits familiaux mais d'une ampleur assez "mineure" rien de grave, quelques très bons amis, je suis en bonne santé, enfin bref rien qui selon moi ne justifie de ne pas se sentir bien.
 
Pour autant, j'ai le sentiment de ne plus être capable de me réjouir des petites choses de la vie, quand j'accomplis un truc sympa le sentiment de satisfaction apparait, mais de façon très faible et très courte, puis je passe à autre chose très rapidement.  
 
A l'inverse, quand j'échoue dans quelque chose ou que j'ai un problème, aussi mineur qu'il puisse être, il va me polluer mentalement, de plus en plus fort et de plus en plus longtemps.
 
En clair, j'ai le sentiment que plus le temps passe, plus je deviens "pessimiste". Il y a des périodes de mieux, mais cycliquement je replonge.
 
J'aurais aimé savoir si cette situation évoque quelque chose qui vous est connu et familier, et si vous aviez trouvé des moyens de lutter face à ça.
 
Merci de m'avoir lu et encore désolé si ce n'est pas le bon topic
 

C'est une déprime, c'est pas con d'aller voir quelqu'un pour en parler, je me dirigerai plus vers un/e psychologue. Rien de grave faut juste que tu trouves le pourquoi.

 
Salut
 
J'ai ressenti exactement la même chose que toi avant que je n'aie mes problèmes plus sérieux ( c'est à dire avant 2014 ). Je ne sais pas si c'est lié, ou si ça n'a rien à voir, mais toujours est-il que comme la réponse précédente, je dirais qu'il ne faut pas se laisser envahir et tenter de trouver d'où ça vient, car il ne faudrait pas que ça s'amplifie avec le temps.
 
Ce que j'essaie de faire, c'est de me trouver des centres d'intérêts réels, pour être constamment occupé ( mais ça en est fatiguant du coup ), chez moi ça passe par les jeux de société ( voir topic idoine ) et le VTT.

Merci pour vos retours
 

 
Effectivement ça serait pas mal que quelqu'un me tire un peu les vers du nez, pour voir ce qui peut se cacher derrière ça.
Jusqu'ici j'avais pas trop envie de le faire, mais je pense que je ne perds pas grand chose à essayer.
 

 
Ah, ces problèmes sont liés au fait d'avoir laissé traîner ça? Ou tien à voir?
Effectivement, c'est en train de s'amplifier de mon côté j'ai l'impression. En fait c'est comme si c'était un bruit de fond continu, mais qu'il devient de plus en plus fort D'ou le fait que je commence à envisager d'en parler à quelqu'un, alors qu'avant je ne le jugeais pas nécessaire.
 
Etre occupé et ne rien laisser paraître c'est un peu mon quotidien malheureusement! En fait, je ne souhaite pas inquiéter mes proches du coup je n'en parle pas à mon entourage, ou alors seulement par petites bribes...
Je pense que c'est un pansement sur une jambe de bois, on essaie de dissimuler son mal être sans en traiter, ni même comprendre les causes ...
 

Laisser trainer que ce soit un rhume qui dure ou tes impôts ce n'est jamais une bonne idée. Je te laisse en tirer la conclusion.

Que ce soit pour un rhume ou un souci psychologique, il faut tirer les vers du nez
 
J'ai bon?

Voila

Ça ressemble à une déprime, tu es sur le bon sujet.
Ça a commencé comme ça chez moi avant d'empirer... Mieux vaut pas laisser trainer

 
Merde  
 
Comment ça se fait que ça ait glissé vers plus grave de ton côté?

Bon j'ai une question con   Ca vous est déjà arrivé l'impression de se faire manipuler par un psy ?

Elle m'a juste demandé de me poser une certaine question par rapport à un de mes parents. Mais elle l'a posé comme si c'était suspicieux, ou alors c'est juste moi qui ait cette impression. Je sais pas trop, d'habitude j'évite le sujet parent/enfance, je fais juste un tableau général, parce que déjà j'ai aucun souvenir avant mes 8/9 ans et puis ça va, c'était pas des tortionnaires non plus et je vois pas l'intérêt de ressasser le passé. J'ai déjà consulté 3 psy avant mais j'arrêtais au bout de quelques séances parce qu'à chaque fois je tournais en rond et ils voulaient que je parle de ma famille.  
 
Cette psy là, globalement, j'ai l'impression qu'elle veut me faire voir ma famille comme des monstres alors que c'pas le cas    
 
Je suis pas revenue sur le sujet, j'ai parlé d'un autre truc, je sais pas comment aborder le sujet avec elle mais ça m'obsède un peu. J'ai l'impression de jouer au détective, je pose la question qu'elle m'a demandé à tout le monde (sans dire que ça me concerne), "vous trouvez ça chelou tel truc ?"    Surtout le truc qui m'inquiète c'est que ça fait remonter des souvenirs, genre flashback (j'avais aucun souvenir avant mes 8/9 ans) et je me demande si tel ou tel truc est normal ou non et comme j'y pense tout le temps bah je fais plus rien, je glande sur les internets au boulot et je picole le soir pour arriver à dormir la nuit. Une thérapie t'es pas censée aller mieux ?

Oui mais je me méfie de la mémoire, t'as vite fait de tirer des conclusions douteuses et hâtives à partir de 2/3 bribes de souvenirs.

Harley, le problème comme l'a souligné lanceslow c'est que d'un côté tu peux avoir un aspect positif par tes souvenirs "dont tu te souviens", mais tu peux aussi avoir l'aspect négatif par d'autres souvenirs qui ne viennent pas directement.
C'est comme si tu faisais un portrait de toi-même, en situation normale tu mettrais que tes points positifs en omettant les points négatifs.

Suite au rdv avec ma psychologue, je reste perplexe.
 
Je lui ai dit que j'aimerai biens un enfant, elle a rigolé en me disant faut déjà aimer la vie avant de la donner, mais de si loin que je me rappelle, vers mon enfance je me sentais pas désiré, je trouver pas ma place, je l'ai toujours pas trouvé, après ya genre 4 ou 5 ans de ça mon père ma confirmée que je n'étais pas une enfant désirée.
 
C'est quoi aime la vie réellement ? avoir des projets, ce levé le matin heureux.
 
Quant à mes 17 ans je gardais les enfants de la soeur de mon ex, j'avais le sourire c'était pour moi la plus belle chose.
J'ai 33 ans si je dois attendre d'aimer la vie s'est mort, je serais déjà ménopausée et là c'est sure que je me tue, ça sera un échec total de ma vie.
 
Je trouve pas le sens de cette vie, me sens en trop, qui je suis moi, je dois devenir quoi bordel y'a aucun sens.
 
J'envie la mort puissance 1000 être libre.
 
La seule chose qui me ferais oublier le suicide/mort c'est d'avoir un enfant.

 
Je trouve assez moyen que ta psy te dise ce genre de chose.
Quand j'étais suicidaire, je me disais souvent que je serai peut-être heureuse avec un enfant.
Quand je suis tombée enceinte, j'ai su que je pourrais jamais me suicider si j'avais un enfant. Mais ce n'est pas une bonne raison pour faire un enfant si c'est la seule.

Chez moi c'est surtout d'avoir trop attendu. Je savais qu'il fallait faire quelque chose mais au départ j'étais fauché (je savais pas que je pouvais consulter des psychiatres), après je me disais que ça allait s'arranger tout seul.
Donc si tu as réalisé que quelque chose cloche, ne perds pas de temps pour consulter

Je pourrais pas me suicider non plus si j'ai un enfant, je trouve ça trop horrible, j'ai ce but là d'avoir un enfant, et d'essayé d'avoir un boulot, et retourner en Bretagne surtout.
 
Parce que là je sers à rien

Tu es avec quelqu'un qui soutient ton projet bébé ?

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Parce que, comme je l'ai écrit, je ne me souviens de rien avant 8/9 ans.

C'est très léger ce que t'as dit ta psy, par contre, elle aurait pu faire te comprendre qu'on ne fait pas un enfant uniquement pour donner un sens à sa vie.

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Quelle responsabilité terrible pour un enfant de savoir qu'on est la seule raison de vivre de ses parents

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