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  [Topic unique] Soul music

 


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Auteur Sujet :

[Topic unique] Soul music

n°16831702
Borabora
Dilettante
Posté le 26-11-2008 à 00:39:03  profilanswer
 

http://i213.photobucket.com/albums/cc138/cnorich/sam20cooke5432.jpg
Oui, il y a déjà un topic soul. Mais le post d'intro était vide, il a tourné à la poubelle très vite et il n'a jamais dépassé les 2 pages. Donc on repart à zéro. :o
 
CE TOPIC EST DEDIE A :
 
 
- La soul du milieu des 50's au milieu des 70's avec Ray Charles, Sam Cooke, Solomon Burke, James Brown, Jackie Wilson, Little Willie John, Otis Redding, Clarence Carter, Wilson Pickett, les Staple Singers, Aretha Franklin, Irma Thomas, Stevie Wonder, Billy Stewart, Marvin Gaye, Al Green, Ann Peebles etc.
 
La soul en tant que scène est morte au milieu des 70's, supplantée en partie par le funk, puis presque totalement par la disco et enfin achevée par le rap. En tant que style musical, par contre, elle a survécu (comme n'importe quel autre style). On évoquera donc aussi dans ce topic :
 
- La soul jusqu'à nos jours, quand elle émane d'artistes "historiques", dont la carrière a commencé avant le milieu des 70's (même aujourd'hui, il en reste encore quelques-uns).
 
- La "retro-soul" ou je ne sais quelle appellation, bref celle des artistes contemporains faisant de la soul "à l'ancienne", tant dans le style que dans la production (James Hunter, Sharon Jones & the Dap-Kings, Amy Winehouse etc.)
 
 
 
CE TOPIC N'A PAS VOCATION A PARLER DE :
 
 
- Funk. Il y a déjà un Topic unique dédié au funk. On va me dire que la frontière entre funk et soul n'est pas forcément évidente à tracer. Et on aura raison. De plus, une grosse proportion de soul(wo)men ont fait aussi du funk, et parfois un même disque oscille entre les deux genres. Mais d'un autre côté, il faut savoir s'arrêter à un thème. On discutera peut-être étiquetage et catégories dans ce topic, mais vu que ce n'est pas le plus intéressant, je vais déjà essayer de dégager une limite arbitraire et simpliste et on verra plus tard :
 
* La soul a toujours un composant "churchy". Elle découle directement du gospel, n'en est même qu'une simple copie laïque. Elle ne fait pas forcément danser (nombreuses balades), elle comporte très peu d'instrumentaux (église = prêcheur = chanteur/chanteuse obligatoire, ne fût-ce qu'un choeur), les paroles sont rarement frivoles, humoristiques ou délirantes, la mélodie a autant sinon plus d'importance que les rythmes, qui restent eux-mêmes assez simples. Et c'est un genre musical multi-culturel, où les auteurs/compositeurs sont souvent blancs, les chanteurs presque toujours noirs et les musiciens souvent mélangés.
 
* Le funk garde le côté "transe" festive du gospel mais en évacue presque tout le reste. Il est toujours dansant (ou au moins fait taper du pied pour les handicapés de la danse  :D ), est presque toujours rapide, comporte beaucoup d'instrumentaux ou de morceaux ou le chant n'est plus envisagé que comme une ponctuation rythmique, les paroles ont rarement de l'importance et sont plus choisies pour leur consonnance, l'emphase est mise sur les rythmes, qui peuvent être extrêmement complexes, au détriment de la mélodie, qui peut être réduite à presque rien. Et c'est un genre majoritairement et presque exclusivement noir, qui met l'accent sur les racines polyrythmiques africaines.
 
Pour situer avec deux morceaux de James Brown qu'à peu près tout le monde connaît : "It's a Man's Man's World", c'est de la soul. "Sex Machine", c'est du funk. En gros.
 
- La "neo-soul" (aussi appelée de manière péjorative "Soul MTV" ). Elle découle du style soul "smooth" relativement sophistiqué de la première moitié des 70's : les balades d'Isaac Hayes, de Marvin Gaye, Curtis Mayfield, etc. Cette soul des 70's partageait encore la majeure partie de son style avec celle qui avait précédé. Puis à l'époque de la disco vont arriver de nouveaux artistes qui vont prendre l'aspect "smooth" mais évacuer en grande partie ce qui en faisait de la soul. Le premier artiste qui cartonnera dans les charts en bâtardisant la soul avec la variété est sans doute Barry White. On verra ensuite la génération des Anita Baker, Whitney Houston etc. Puis on arrive à ce qu'on appelle aujourd'hui la soul MTV. Elle a pour caractéristique d'être surproduite, très léchée, trop maniérée. Bref, chacun ses goûts, mais cette "neo-soul", sur ce topic, OSEF, c'est pas le sujet.
 
Sinon, je signale aux trolls que ce topic leur tend les bras : [Polémique] Mon groupe est plus fort que le tien. [:aras qui rit]
 
Pour démarrer ce soir, deux courts textes qui situent le contexte et l'étendue de ce qu'on appelait "soul" dans les années 50 et 60. Le premier est extrait de "l'Encyclopédie du Rythm & Blues et de la Soul" de Sébastien Danchin (Ed. Fayard) :
 

Citation :

(...)
Avec l'arrivée de créateurs comme Ray Charles et Sam Cooke, une nouvelle tendance se dessine. Très fortement marqués par l'atmosphère des églises noires, ces pionniers proposent au Rhythm & Blues une voie nouvelle en calquant les structures harmoniques du gospel sur un répertoire profane. Cette mutation ne se fait pas sans heurt, car la bourgeoisie noire s'offusque de cette musique qui parodie ouvertement les hymnes à l'amour divin pour évoquer des relations nettement plus terrestres.
(...)
Il existe un lien étroit entre ce R&B nouvelle formule et la prise de conscience politique de la communauté afro-américaine. Après les heures sombres de l'ère McCarthy, l'Amerique d'Eisenhower devient le théâtre de la lutte pour les droits civiques des noirs.


 
Et "Talkin' That Talk" de Jean-Pierre Levet (Kargo) :
 

Citation :

La soul music se caractérise par l'abandon de la forme blues au profit soit de balades à 32 mesures avec pont, soit de chants écrits sur la structure des gospel songs (8 ou 16 mesures). Née en même temps que le free jazz, avec le début du démantellement de l'appareil ségrégatif, elle est porteuse des mêmes refus et de la même volonté de retour aux sources.
 
La soul music incarne l'affirmation du peuple noir, exprime la fierté d'être noir, physiquement et culturellement, ou la réussite et l'optimisme face à l'avenir. Elle porte en elle la revendication du pouvoir, la rébellion, et l'espéranbce du changement.
 
Elle a eu un immense impact sur la jeunesse de couleur. Elle a dans le même temps ravalé au second plan le blues, porteur des anciennes valeurs et incapable de refléter les nouvelles aspirations des classes populaires noires.
 
La soul music fut très rapidement récupérée, banalisée et standardisée, ce qui ne fut pas sans incidence sur l'évolution sémantique du mot "soul".


 
Et puisque je ne peux pas décemment commencer ce topic sans citer au moins un album, on va commencer par un coffret, pas moins. Un coffret de 8 CDs qui couvrent la période 1947-1974 du plus important des labels pour la soul : Atlantic.
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51208dcPmsL._SL500_AA240_.jpg
 
On le trouve à environ 35 €, ce qui pour 8 CDs bourrés à craquer et très bien masterisés est vraiment une affaire. Commençant en 1947, on n'y trouve pas que de la soul, mais aussi du R&B et du doo-wop. Mais le plus gros est de la soul, et de la bonne. Outre ses propres artistes (Ray Charles, LaVern Baker, les Drifters, Aretha Franklin, Solomon Burke, Clarence Carter etc.), Atlantic avait les droits de distribution sur les albums Stax jusqu'en 1969. On trouvera donc aussi sur ce coffret Sam & Dave, Otis Redding, Eddie Floyd, Arthur Conley, Booker T. & the MG'S etc.
 
Le 1er CD est encore du pur R&B d'après-guerre, avec Joe Turner, les Clovers, Ruth Brown, Professor Longhair etc. Le dernier CD marque les dernières années de la soul, avec Donny Hathaway, Roberta Flack, les Persuaders, les Spinners. Entre les deux défile un véritable who's who de la soul music.
 
Ce coffret a eu deux éditions en CD. La première en 1985 en 7 CDs et 174 morceaux. La deuxième, remasterisée en 1991 en 8 CDs et 203 morceaux. La meilleure des deux est celle actuellement en vente, la plus récente (la 1ère comportait non seulement moins de morceaux, mais aussi plusieurs erreurs dans le choix des bandes pour le mastering).

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 17-12-2010 à 10:37:30

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Qui peut le moins peut le moins.
mood
Publicité
Posté le 26-11-2008 à 00:39:03  profilanswer
 

n°16831719
Borabora
Dilettante
Posté le 26-11-2008 à 00:40:19  profilanswer
 

Réservé.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16831727
Borabora
Dilettante
Posté le 26-11-2008 à 00:40:37  profilanswer
 

Réservé aussi. Si si.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16831753
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 26-11-2008 à 00:44:37  profilanswer
 

Réservé, puisque c'est comme ça. (je te le revendrai si besoin :o)
 
 
Tu conseillerais d'écouter quoi à une personne qui à priori aime la soul, mais qui ne connait que ce qu'il y a de plus populaire/mediatisé ?

n°16831812
Borabora
Dilettante
Posté le 26-11-2008 à 01:00:10  profilanswer
 

potemkin a écrit :

Tu conseillerais d'écouter quoi à une personne qui à priori aime la soul, mais qui ne connait que ce qu'il y a de plus populaire/mediatisé ?


Ca dépend de l'étendue de ce que tu connais. Si ça se limite à la BO des Blues Brothers et quelques morceaux qui passent en boucle ou sont utilisés dans les pubs (genre "When a Man Loves a Woman", "Stand by Me", "Respect" et autres), alors le coffret ci-dessus te tend les bras. :p
 
Je vais enrichir ce topic dans les jours à venir, en commençant par Sam Cooke, Al Green et Etta James (une demande par MP). Je compte passer en revue à peu près tous les acteurs essentiels de la soul. Mais en détaillant, pas en faisant simplement des playlists pour faire ses courses sur Deezer/eMule. On a le temps. Demain, ce sera Sam Cooke.  :love:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16831831
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 26-11-2008 à 01:06:59  profilanswer
 

:jap:
 
Le coffret est dispo sur Amazon, pour les interessés.

n°16832069
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 26-11-2008 à 02:54:43  profilanswer
 

Faudrait pas trop me pousser à la dépense en ce moment.  :whistle:


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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°16838389
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 26-11-2008 à 20:20:55  profilanswer
 

Tiens, une sortie récente, coffret 4 CD:
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51WKW4vkxlL._SS500_.jpg
 

Love Train: The Sound of Philadelphia includes 71 songs on 4 CDs. These are the American standards that defined an era, featuring such legendary artists as The Jacksons, The O'Jays, Teddy Pendergrass, Patti LaBelle, The Spinners, The Stylistics, Harold Melvin & The Blue Notes, Billy Paul, Wilson Pickett and McFadden & Whitehead. This deluxe package contains some of the most recognized and enduring hits of our time PLUS a lavish booklet with unpublished photos, historical essays and intimate conversations with the architects of the Philly Sound, Kenneth Gamble, Leon Huff, Thom Bell and more.


 
Reviews chez Pitchfork et Popmatters.
 
Parce qu'il n'y a pas que Stax et la Motown dans la vie.
(Bon il y a certains trucs qui tendent vers la disco, je sais  :o )
 
Ne sont-il pas beaux?
http://themusicsover.files.wordpress.com/2008/03/haroldmelvinandthebluenotes.jpg
Harold Melvin & The Blue Notes


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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°16839415
higlander
Posté le 26-11-2008 à 21:55:41  profilanswer
 

Ç'a l'air bien tout ça, je m'installe.

n°16839479
Maverick
Child in time§§
Posté le 26-11-2008 à 22:01:10  profilanswer
 

Je trouve ça soulant comme musique  :o  
 [:tang]


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!!Go Pens Go!!  Le hockey c'est bien!
mood
Publicité
Posté le 26-11-2008 à 22:01:10  profilanswer
 

n°16840682
Borabora
Dilettante
Posté le 27-11-2008 à 00:22:00  profilanswer
 

hpl-nyarlathotep a écrit :

Tiens, une sortie récente, coffret 4 CD:
 
Parce qu'il n'y a pas que Stax et la Motown dans la vie.
(Bon il y a certains trucs qui tendent vers la disco, je sais  :o )


 
Excellent coffret, au mastering inégal (morceaux de provenances diverses) mais globalement correct, avec un très très beau livret et un packaging dont tout le monde se plaint parce que les CDs se détachent tout seuls  :D .
 
Oui, on parlera aussi de Philly. :o D'ailleurs, je commence ce topic ni par Motown ni par Stax, mais par Chess, avec Etta James (Sam Cooke passera après, ça va me prendre trop de temps pour un soir de semaine).
 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c0/Etta_James04.JPG/287px-Etta_James04.JPG
 
ETTA JAMES
 
Née Jamesetta Hawkins en 1938 d'une ado de 14 ans un peu simplette et d'un caïd du billard de passage. Sa mère meurt dans ses bras quand elle a 12 ans, la laissant seule avec un beau-père alcoolique et une tante prostituée, spécialisée dans les marins. On ne s'étonnera pas que le blues l'attire assez vite. Remarquée très jeune à l'église pour ses dons vocaux, elle auditionne en 1954 pour le bandleader Johnny Otis, qui avait déjà révélé Esther Phillips et Little Willie John. Johnny Otis lui propose de l'enregistrer et de partir avec son band en tournée, à condition d'avoir l'autorisation de sa mère puisqu'elle n'a que 16 ans. Jamesetta fait semblant d'appeler sa tante (qui couche en taule ce soir-là) et revient le lendemain avec une autorisation bidonnée qu'elle a signée elle-même. Elle prend comme nom de scène Etta James et, comme on dit, the rest is history.
 
Dans cette seconde moitié des 50's, Etta va enregistrer chez Modern et Kent, avoir son premier hit avec "The Wallflower", découvrir l'amour avec le leader des Moonglows, Harvey Fuqua (non, il n'est pas chiant) (oui, il fallait que je la fasse, sinon quelqu'un d'autre s'en serait chargé) et accessoirement la drogue, comme tout(e) musicien(ne) sur la route à l'époque. Les faces qu'elle enregistra chez Modern et Kent ont été rassemblées par Ace sur ce double CD :
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51229P5VZ8L._SL500_AA240_.jpg
 
C'est encore du pur R&B, pas de la soul. Le dilettante pourra passer et se contenter des quelques hits dispersés sur des coffrets ou anthologies.
 
En 1960, Harvey Fuqua la plaque pour aller épouser une des soeurs de Berry Gordy (le fondateur de Motown). Elle n'a pas tout perdu : il venait de la présenter à Leonard Chess, le boss du célèbre label de blues. Or en 1960, Leonard cherche à se diversifier. Il a cartonné dans le rock 'n' Roll avec Chuck Berry et Bo Diddley, et il est le maître incontesté (jusqu'à ces jours) du blues électrique d'après-guerre. Mais les goûts du public changent et Etta James va être la première d'une série d'artistes Chess à occuper le terrain de la soul encore naissante.
 
Le truc, c'est que Leonard Chess cherche le crossover, c'est-à-dire à plaire aussi bien au public blanc que noir. Pour se faire, il va souvent surcharger ses productions soul de violons et orchestrations diverses. Parfois c'est sublime, comme dans la reprise du standard "At Last", qui deviendra et restera la chanson "signature" d'Etta, reprise dans d'innombrables films, pubs, séries télé. De Scorcese aux Simpsons, "At Last" est devenue une chanson emblématique d'une époque, où le sentimentalisme de l'orchestration est transcendé par la force émotionnelle de la chanteuse. Et puis parfois, c'est juste un peu kitsch, malgré les efforts d'Etta, et ça a aujourd'hui atrocement vieilli.
 
Etta aura bien d'autres succès chez Chess, avant de décliner au milieu des 60's. Les goûts ont encore une fois changé, et la soul authentique et brute de décoffrage issue de Memphis a pris le pas. Leonard, qui n'est tout de même pas la moitié d'un con et a compris que la carrière d'Etta va dans le mur, laisse tomber les violons et l'envoie en 1967 au mythique studio Fame à côté de Memphis, sous l'égide de Rick Hall. Entourée des requins de Muscle Shoals, elle y enregistrera "Tell Mama" son plus brillant album, celui qui doit figurer dans toute discothèque soul qui se respecte. Churchy, bluesy, à la fois brutal et plaintif, c'est un concentré de southern soul.
 
En sortira en particulier le single "Tell Mama", qui va relancer sa carrière, tandis que la face B, "I'd Rather Go Blind", deviendra son autre chanson "signature", avec "At Last". "I'd Rather Go Blind" sera repris d'innombrables fois, entre autres par B.B. King, Paul Weller, Rod Stewart ou... Clarence Carter (qui est réellement aveugle :D ).
 
Leonard Chess meurt en 1969, et l'ambiance se dégradera progressivement chez Chess, qu'Etta quittera au milieu des 70's. De cette période Chess, on peut retenir 2 albums et un choix énorme de compilations :
 
Dans la période pré-1967, je conseille le live de 1963 "Etta James Rocks The House". Un live sans tricherie, enregistré en club, parfaitement représentatif de la dame, loin des orchestrations studio.
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41DTEC5TBHL._SL500_AA240_.jpg
 
L'album "Tell Mama" est indispensable. L'édition actuelle s'intitule "Tell Mama: The Complete Muscle Shoals Sessions" et comporte 10 morceaux de plus que le LP d'origine. L'ennui, c'est qu'il est masterisé par Labson d'une part (bof-bof), et que certains morceaux ont été remixés en stéréo à partir des bandes master. Et que pour le coup, ces nouveaux mixes ne valent pas ceux d'origine. En clair : il est très conseillé, mais si vous trouvez le CD mono MCA de 1990, jetez-vous dessus.
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41BSX9JYXVL._SL500_AA240_.jpg
 
Pour l'ensemble de la période Chess, donc les 2 disques ci-dessus plus tout le reste, deux choix : The Essential Etta James, 2 Cds, 44 morceaux. Une très bonne anthologie, signée aussi Labson, mais on fait avec ce qu'on a.
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41G0QQJ20AL._SL500_AA240_.jpg
 
Ou The Chess Box, un coffret 3 CDs, 72 morceaux. Toujours Labson, mais plus copieux et Etta le mérite.
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/314NDH5232L._SL500_AA240_.jpg
 
Du milieu des 70's à nos jours, Etta a continué d'enregistrer et tourner. Sa discographie est impressionante. En 1978, Jerry Wexler produira "Deep in The Night" (que j'aime bien sans plus), puis sa vie partira en lambeaux à cause de la drogue. Elle se ressaisira au milieu des 80's (elle sera invitée à chanter pour l'inauguration des JO de Los Angeles en 1984). L'album "Seven Year Itch" en 1988, produit par Barry Beckett, est excellent et la remettra "sur la carte". Depuis, elle a enregistré du blues, de la soul, du jazz, et à 70 ans se produit toujours sur scène. J'aime spécialement son album de 1999 "Heart of a Woman", où elle reprend des standards, y compris le sien, "At Last". "Matriarch of the Blues", en 2000, est aussi très bon. Mais pour toute cette période qui va de 1978 à nos jours, je préfère en rester à une seule sélection, car d'une part je n'ai pas tous ses disques, et d'autre part on s'éloigne parfois de la soul, l'objet de ce topic. Donc "Seven Year Itch" :
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/4118A0MD9DL._SL500_AA240_.jpg
 
Etta est l'incarnation même de la résilience. Malgré tout ce qui lui est tombé dessus, elle a réussi à survivre et à connaître tant le succès que la reconnaissance (sur le tard, mais de son vivant, ce qui n'est pas rien). Elle a été intronisée dans le Rock 'N 'Roll Hall of Fame en 1993, a son étoile sur Hollywood Bld., a reçu d'innombrables prix, et "At last" et "I'd Rather Go Blind" font définitivement partie du patrimoine musical du 20ème siècle. R-E-S-P-E-C-T, comme dirait l'autre.


Message édité par Borabora le 27-11-2008 à 00:30:19

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Qui peut le moins peut le moins.
n°16840902
Borabora
Dilettante
Posté le 27-11-2008 à 01:12:00  profilanswer
 

Rajout d'un sondage.  [:azylum]


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°16840958
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 27-11-2008 à 01:22:00  profilanswer
 

"J'aime toute la soul, point barre" entre autre. [:mycrub]


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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°16852372
muzah
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 28-11-2008 à 11:54:23  profilanswer
 

Je ne trouve pas le coffret Atlantic sur amazon :cry:


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un instant monsieur ça-va-chier
n°16852696
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 28-11-2008 à 12:33:43  profilanswer
 

muzah a écrit :

Je ne trouve pas le coffret Atlantic sur amazon :cry:


http://www.amazon.fr/gp/offer-list [...] dition=new

n°16853753
Lugz
Posté le 28-11-2008 à 14:50:50  profilanswer
 
n°16854093
Guigui
Posté le 28-11-2008 à 15:29:48  profilanswer
 

:hello:  je m'installe. En fait le coffret que tu presente c'est exactement ce que je cherchais, mais j'avais renonce devant le nombre de "compils" douteuses. Ca y est il est dans la liste du papa noel  :D

n°16854829
Pierre2312
Objectiviste subjectivé
Posté le 28-11-2008 à 16:55:32  profilanswer
 

Borabora a écrit :

http://i213.photobucket.com/albums [...] ke5432.jpg
Oui, il y a déjà un topic soul. Mais le post d'intro était vide, il a tourné à la poubelle très vite et il n'a jamais dépassé les 2 pages. Donc on repart à zéro. :o


Le double Bora est décidément prolixe ces temps-ci  :D  
 
Il y a la compil. Motown Chartbusters (probablement éditée en 12 CD, j'ai les 6 premiers, chez Spectrum music, ref. 554 1442, 554 1452, etc.) qui me paraît très intéressante pour ceux qui veulent découvrir, dans l'ordre chronologique, la production de ce label pendant toute leur période de gloire.
 
Pour ceux que ça intéresse, voir :
http://www.discogs.com/release/550660
http://www.discogs.com/release/551187
http://www.discogs.com/release/669949
http://www.discogs.com/release/551674
http://www.discogs.com/release/685105
http://www.discogs.com/release/551912
 
Attention, il ne faut pas confondre Motown Chartbusters avec un clône du même nom (Motown Chart busters), qui est une compilation australienne que je n'ai jamais écoutée.
 

Borabora a écrit :

Sinon, je signale aux trolls que ce topic leur tend les bras : [Polémique] Mon groupe est plus fort que le tien. [:aras qui rit]


Ah bon ! La chasse aux trolls est ouverte [:gusbeef]

n°16856874
Massinho
Padawan d'Esculape
Posté le 28-11-2008 à 21:31:15  profilanswer
 

Répondu "Je connais pas grand chose mais ça m'intéresse"
 
Ca va faire noob mais le peu que j'ai entendu de Sam Cooke m'a vraiment plu, disons que je découvre vraiment, donc topic d'utilité publique.
 
Autant j'ai pas accroché au Jazz, autant la soul me touche bien plus.
 


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"I dont know half of you half as well as I should like, and I like less than half of you, half as well as you deserve" Bilbo Baggins
n°16857548
Borabora
Dilettante
Posté le 28-11-2008 à 22:36:51  profilanswer
 

Guigui a écrit :

:hello:  je m'installe. En fait le coffret que tu presente c'est exactement ce que je cherchais, mais j'avais renonce devant le nombre de "compils" douteuses. Ca y est il est dans la liste du papa noel  :D


 :jap:  

Pierre2312 a écrit :

Il y a la compil. Motown Chartbusters (probablement éditée en 12 CD, j'ai les 6 premiers, chez Spectrum music, ref. 554 1442, 554 1452, etc.) qui me paraît très intéressante pour ceux qui veulent découvrir, dans l'ordre chronologique, la production de ce label pendant toute leur période de gloire.


Très bonne série d'un très bon label anglais, qui a malheureusement perdu les droits de licence Motown, récupérés par Universal.
 
Ceci dit, attention tout de même : une écrasante majorité des morceaux sont présentés dans leur version album stéréo. Or à l'époque où mono et stéréo sont en compétition (la 2ème moitié des 60's, en très gros), les mixes Motown mono faits pour les singles avaient bien plus de patate.  :o  

Massinho a écrit :

Répondu "Je connais pas grand chose mais ça m'intéresse"
 
Ca va faire noob mais le peu que j'ai entendu de Sam Cooke m'a vraiment plu, disons que je découvre vraiment, donc topic d'utilité publique.
 
Autant j'ai pas accroché au Jazz, autant la soul me touche bien plus.
 


Si tu as déjà entendu du Sam Cooke, tu n'es plus un n00b. :D
 
Sam Cooke est certainement le géant musical américain le plus méconnu en France.
 


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16857815
Lugz
Posté le 28-11-2008 à 23:06:09  profilanswer
 
n°16858718
Borabora
Dilettante
Posté le 29-11-2008 à 00:54:08  profilanswer
 

Un quickie, ce soir, parce que je veux pas me coucher trop tard. :o Ca va être rapide parce que l'étendue de la discographie du bonhomme est inversement proportionnelle à son talent. Ladies & gentlemen, I give you..........
 
 
http://www.bbc.co.uk/music/static/i/content/souldeep/gallery/23.jpg
 
JAMES CARR
 
James Carr est un peu le joyau caché de la soul. Tous les amateurs le connaissent, le portent aux nues jusqu'à le considérer souvent comme le plus grand chanteur de southern soul qui ait vécu, mais sa carrière fut brisée très vite et sa renommée s'est à peu près éteinte en dehors du cercle de connaisseurs.
 
Il naît en 1942 dans une famille miséreuse. Et quand on dit miséreuse, il faut s'imaginer une famille noire dans le sud rural pendant la seconde guerre mondiale (il n'apprendra jamais à lire et écrire, pour situer). A la fin de la guerre, sa famille s'intalle à Memphis. Il s'initie très jeune au chant à l'église (passage obligé et point commun d'à peu près 99,99% des soul(wo)men) et rentre dans un groupe, les "Southern Wonder Juniors"... à 9 ans. A l'adolescence, il se marie, cumule des tas de ptits boulots tout en continuant à chanter le week-end.
 
En 1962, il va rencontrer Roosevelt Jamison, un blanc passionné de musique, qui à défaut de pouvoir chanter lui-même écrit, compose et s'occupe de talents locaux. Il a déjà O.V. Wright sous son aile, et va prendre Carr en charge. En 1964, ils démarchent un petit label qui vient de se créer : Goldwax. Les 2 premiers singles font forte impression, mais leur diffusion reste confinée au mid-south. Deux ans plus tard, en 1966, Carr sort son 3ème single, "You've Got My Mind Messed Up", et monte à la 23ème place des charts R&B. C'est le début d'une renommée météoritique chez Goldwax, chez qui il publiera en tout, de 1964 à 1969, 17 singles et 2 albums.
 
Comment décrire la voix et le chant de James Carr ? Il condense toutes les qualités d'un southern soulman : chaleur, mélisme, puissance. Otis Redding le considérait comme son seul vrai rival, Aretha Franklin le vénérait (pas autant que Sam Cooke, certes, mais tout de même :D ), les musiciens de Memphis se bousculaient pour enregistrer avec lui. Au point que Goldwax réussit à débaucher pour plusieurs sessions les cuivres de Stax ou la section ryhtmique de Fame à Muscle Shoals. Un décollage de carrière exemplaire, donc, après les années de misère et de galères. Sauf que...
 
... sauf que James Carr n'était pas seulement analphabète et globalement non éduqué : il était aussi atteint de ce qu'on appelle maintenant un "trouble bipolaire" et qu'on appelait autrefois "psychose maniaco-dépressive". Avec le succès, ces troubles vont empirer et Carr va avoir un comportement de plus en plus erratique, quittant parfois la scène en plein milieu d'un concert, ou restant figé comme un autiste pendant une heure en studio. Quand le label Goldwax ferme ses portes en 1969, c'est le début d'une longue fin pour Carr. Sa santé mentale va empirer toujours plus. Il ira se souvent se réfugier chez sa soeur, et sera occasionnellement ramené sur scène ou en studio par le fidèle Jamison, qui restera son manager, ami et soutien toute sa vie (un manager qui se comporte en être humain, c'est tellement rare que ça mérite d'être signalé). Mais jamais il ne retrouvera ce qu'il était capable d'exprimer sur ses enregistrements Goldwax. Il mourra en 2001, usé et ravagé par les médicaments et une vie d'excès, et après de nombreux internements en hôpital psychiatrique.
 
On a parfois fait un parallèle entre Carr et Syd Barrett. D'une certaine manière, leurs trajectoires personnelles sont assez semblables, même si leur musique n'a évidemment rien à voir.
 
James Carr est un bon test : si ce qu'il fait ne vous émeut pas, alors la southern soul n'est pas pour vous (au moins pour l'instant, parce qu'on peut aussi changer de goûts avec l'âge). Sa discographie d'avant la déchéance est disponible en intégralité chez Ace, l'excellent label anglais. Tour d'horizon :
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/4195BKF1NNL._SL500_AA240_.jpg
 
The Complete Goldwax Singles
 
Comme son nom l'indique : les 28 morceaux sortis en single par Carr chez Goldwax, faces A ou B. Pour qui veut se limiter à un seul CD, c'est celui-ci qu'il faut. Une pierre angulaire de discothèque soul. Tous les plus grands morceaux sont là, en mix single. Y compris certains que l'on ne trouve nulle part ailleurs, comme sa reprise de "To Love Somebody" des Bee Gees (oui, vous avez bien lu, des Bee Gees :D ), et qui est peut-être mon morceau préféré de Carr. Son "I'm a maaaaaan" du 2ème refrain, à 1'40'' me file toujours le frisson, même après 500 écoutes.
 
On y trouve aussi "The Dark End of The Street", qui sera reprise maintes fois par beaucoup de gens, mais une fois seulement dans une version qui peut prétendre rivaliser en intensité avec la version originale : celle de Clarence Carter. Ecrite par Chips Moman et Dan Penn, les deux surdoués de la blue-eyed soul (la soul blanche, quoi), "The Dark End" est un bijou soul, aux paroles ambigues (amours interdites, certes, mais amours d'un noir et d'une blanche ou simple adultère ?), une sorte de version tragique d'Under The Boardwalk. Teintée de country et gorgée de gospel, c'est l'archétype de la balade southern soul.
 
Et puis il y a "Pouring Water on a Drowning Man", et puis "A Man Needs a Woman" et puis.. et puis tout le reste.
 
Pour ceux qui veulent aller plus loin, 2 autres CDs sont indispensables. Ses deux albums Goldwax, sortis en 1967 et 1968, et réédités, toujours chez Ace, avec moult bonus tracks : "You Got My Mind Messed Up" et "A Man Needs a Woman".
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41G8ZK2ZV8L._SL500_AA240_.jpg
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41KERSYH3DL._SL500_AA240_.jpg
 
Beaucoup de doublons avec l'intégrale singles, forcément. Mais sur le 1er CD, on a les mixes la plupart mono et quelques morceaux exclusifs. Tandis que les 2 albums (avec chacun 12 bonus tracks) ont de nombreux mixes différents et morceaux exclusifs eux aussi. Bref, l'amateur voudra les 3.
 
Enfin, Ace a complété le tout avec un CD rassemblant toutes les faces éparses qui restaient, y compris des inédits et des enregistrements avec le groupe gospel les Jubilee Hummingbirds : "My Soul is Satisfied: The Rest of James Carr".
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/319SJ6W4HBL._SL500_AA240_.jpg
 
Celui-ci est à acheter en dernier. Non qu'il soit moyen, loin de là. Mais il est le moins essentiel des 4.

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 29-11-2008 à 01:04:20

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Qui peut le moins peut le moins.
n°16858853
Borabora
Dilettante
Posté le 29-11-2008 à 01:13:12  profilanswer
 


Rétro-soul gentillette. Sympa, mais ça casse pas trois pattes à un canard.  :p  


Là, on est assez loin de la soul, au moins sur ce morceau. Entre jazz et funk, avec proto-rap en prime. Un morceau énorme par un artiste qui ne l'est pas moins et qui a eu une influence tout aussi énorme. Mais on change de sphère.
 
On pourra d'ailleurs discuter d'une certaine forme de "récupération" de la soul, musique populaire dans le vrai sens du terme, par les intellectuels noirs et les acteurs majeurs de musique plus "respectable" (les jazz(wo)men, en particulier, de Nina Simone à Miles Davis). Mais pas à cette heure.  :D


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16860227
muzah
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 29-11-2008 à 13:18:57  profilanswer
 

[:capitalist haha]


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un instant monsieur ça-va-chier
n°16860310
moonboots
Posté le 29-11-2008 à 13:35:52  profilanswer
 

J'aime quelques morceaux de Marvin Gaye, Curtis Mayfield, Al Green, Roy Ayers, Minnie Riperton... mais Stevie Wonder a largement ma préférence, je dirais même que c'est un des plus grands artistes du XXème siècle. On s'en rendra compte quand il mourra, bien sûr. Alors que la musique de Ray Charles, le soit-disant king de la soul ne me fait ni chaud ni froid. Je n'y peux rien désolé    :/

n°16864250
- Mandrill​ -
Posté le 30-11-2008 à 02:41:36  profilanswer
 

[:eponge]

n°16864508
moonboots
Posté le 30-11-2008 à 07:05:23  profilanswer
 

si tu t'appelles Mandrill je comprends que tu drapalises

n°16864534
174flo
Posté le 30-11-2008 à 08:17:30  profilanswer
 
n°16868292
FRandon
Citation personnelle associée
Posté le 30-11-2008 à 21:53:26  profilanswer
 

j'écoute le live Sam Cooke - Live At Harlem Square Club en ce moment même
l'ambiance y est torride, le son plutôt bon pour un live de 63 :O
sa voix semble un poil éraillée (ça me rappelle Toots And The Maytals :D)
 
 [:spaydar]


---------------
Cdlt,
n°16868444
Borabora
Dilettante
Posté le 30-11-2008 à 22:10:37  profilanswer
 

FRandon a écrit :

sa voix semble un poil éraillée (ça me rappelle Toots And The Maytals :D)
 
 [:spaydar]


Ce live est un miracle, puisque les bandes n'ont été trouvées qu'en 1985, 22 ans après le concert et 21 ans après la mort de Cooke. Le seul live que l'on avait de Cooke avant 1985, c'était le live At The Copa, qui reflète son versant "pop" (dans le sens générique du terme), dans une ambiance club blanc chicos.
 
Il y a une filiation directe avec Toots, puisque l'idole et influence principale de ce dernier était Otis Redding. Et l'idole et principale influence d'Otis, c'était... Sam Cooke.  :whistle:


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°16868849
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 30-11-2008 à 22:48:37  profilanswer
 

J'ai cru comprendre qu'entre l'ancienne version et la version remasterisée, il y avait une différence de mix assez sensible qu'on aimera ou pas; comparativement, sur le remaster on aurait:
 
- voix plus mise en avant  
- les cris des spectateurs en retrait (ça fait un peu moins messe)
- les cuivres et dans une moindre mesure le reste des musiciens en retrait également
 
Dîtes moi si c'est n'importe quoi ce que j'ai lu. Ou peut-être que ce sont des différences à la base plutôt subtiles mais qu'un coupeur de cheveux en quatre n'a pas manqué d'exagérer?  
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/417CCWV47VL._SL500_AA240_.jpg     http://ecx.images-amazon.com/images/I/516X8AK5YWL._SL500_AA240_.jpg

Message cité 2 fois
Message édité par hpl-nyarlathotep le 30-11-2008 à 22:49:14

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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°16869265
Borabora
Dilettante
Posté le 30-11-2008 à 23:36:23  profilanswer
 

hpl-nyarlathotep a écrit :

J'ai cru comprendre qu'entre l'ancienne version et la version remasterisée, il y avait une différence de mix assez sensible qu'on aimera ou pas; comparativement, sur le remaster on aurait:
 
- voix plus mise en avant  
- les cris des spectateurs en retrait (ça fait un peu moins messe)
- les cuivres et dans une moindre mesure le reste des musiciens en retrait également
 
Dîtes moi si c'est n'importe quoi ce que j'ai lu. Ou peut-être que ce sont des différences à la base plutôt subtiles mais qu'un coupeur de cheveux en quatre n'a pas manqué d'exagérer?


Non, les différences sont vraiment nettes, en tout cas entre les deux mixes que je possède, c'est-à-dire le CD original et la version du coffret "The Man Who Invented Soul", qui reprend en totalité ce live. Le CD actuel est un 3ème mix (en 20 ans :pt1cable: ).
 
Le CD original est en stéréo assez étroite, avec une ambiance "club" très marquée. On a la sensation que Sam est au milieu de la foule (ce qui est quasiment le cas).
 
Le remix du coffret est en stéréo élargie, avec en outre les caractéristiques que tu énumères dans ton post. J'aime moins ce mix, je le trouve un peu artificiel, moins péchu.
 
Le remix du digipack actuel (dont la pochette est splendide, par ailleurs) revient selon ce que j'ai lu à une stéréo plus étroite, avec les basses boostées et les musiciens et le public en retrait. Ceux qui préfèrent ce mix y apprécient en général les basses plus présentes. Mais la plupart préfèrent encore le 1er mix, malgré la pochette moins sexy. Le tout est de le trouver, après. :sweat:
 
Attention à un détail sur la dernière version : il y a eu une grosse erreur de mastering sur le 1er pressage, un edit non voulu sur "Twisting the Night Away" où il manque un vers entier. L'edit intempestif est censé avoir été corrigé sur le 2ème pressage.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16869767
Handsome d​evil
Posté le 01-12-2008 à 01:42:14  profilanswer
 

Merci pour ce topic. Pour ma part j'adore découvrir des pépites 60's et 70's, notamment dans ce que les Anglo-Saxons appellent joliment la "deep soul" pour ses ambiances tragiques et le chant souvent déchirant. James Carr en est sans doute le meilleur exemple, bravo pour la description ; son "Dark end of the street" figure à jamais dans mon top 10 toutes catégories confondues.
 
A noter qu'on assiste actuellement à l'émergence d'excellents artistes rétro dotés d'un talent à toutes épreuves. Entre autres :
 
Ruthie Foster (son dernier album pulvérise à peu près toute la concurrence)
http://www.myspace.com/ruthiefosterband
 
The New Mastersounds
http://www.myspace.com/newmastersounds
 
Elie "paperboy" Reed
http://www.myspace.com/elipaperboyreed
 
The Dansettes (séparées hélas, quel beau girl group ! Leur "forty days" est une merveille)
http://www.myspace.com/thedansettes


---------------
Zvarri !
n°16896857
muzah
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 04-12-2008 à 15:57:24  profilanswer
 

FRandon a écrit :

j'écoute le live Sam Cooke - Live At Harlem Square Club en ce moment même
l'ambiance y est torride, le son plutôt bon pour un live de 63 :O
sa voix semble un poil éraillée (ça me rappelle Toots And The Maytals :D)

 

[:spaydar]

J'écoute aussi, ça laisse pantois. Et cet enchainement ininterrompu de titres du genre : "et allaÿe! Encore une autre on continue, hall tougayzeur !" ou "J'en encore une petite dans ma musette, on la fait ? Et allaÿe !"

 

[:rofl] Géant!

 
Borabora a écrit :


Ce live est un miracle, puisque les bandes n'ont été trouvées qu'en 1985, 22 ans après le concert et 21 ans après la mort de Cooke. Le seul live que l'on avait de Cooke avant 1985, c'était le live At The Copa, qui reflète son versant "pop" (dans le sens générique du terme), dans une ambiance club blanc chicos.

 

Il y a une filiation directe avec Toots, puisque l'idole et influence principale de ce dernier était Otis Redding. Et l'idole et principale influence d'Otis, c'était... Sam Cooke.  :whistle:

Mouais enfin on sait bien que les copies de copies, il y a toujours des pertes :o


Message édité par muzah le 04-12-2008 à 16:01:20

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un instant monsieur ça-va-chier
n°16896888
muzah
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 04-12-2008 à 16:02:50  profilanswer
 

Handsome devil a écrit :

Merci pour ce topic. Pour ma part j'adore découvrir des pépites 60's et 70's, notamment dans ce que les Anglo-Saxons appellent joliment la "deep soul" pour ses ambiances tragiques et le chant souvent déchirant. James Carr en est sans doute le meilleur exemple, bravo pour la description ; son "Dark end of the street" figure à jamais dans mon top 10 toutes catégories confondues.

 

A noter qu'on assiste actuellement à l'émergence d'excellents artistes rétro dotés d'un talent à toutes épreuves. Entre autres :

 

Ruthie Foster (son dernier album pulvérise à peu près toute la concurrence)
http://www.myspace.com/ruthiefosterband

 

The New Mastersounds
http://www.myspace.com/newmastersounds

 

Elie "paperboy" Reed
http://www.myspace.com/elipaperboyreed

 

The Dansettes (séparées hélas, quel beau girl group ! Leur "forty days" est une merveille)
http://www.myspace.com/thedansettes

The New Mastersounds --> funk.

 

Elie "paperboy" Reed --> the new godfather of soul ?


Message édité par muzah le 04-12-2008 à 16:03:59

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un instant monsieur ça-va-chier
n°16897015
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 04-12-2008 à 16:18:24  profilanswer
 

J'ai une théorie.  [:mrdoug]  
 
Selon elle, le reggae (plus exactement le ska jamaïquain et par extension le reggae) est une version transposée (et "tropicalisée" ) de la soul et du rhythm & blues américain. D'ailleurs on y retrouve (du moins au début) la structure classique boys band / girls band. Même le Bob a commencé dans un boys band.
 
Quand je raconte ça, cela agace certains amateurs de reggae et aussi certains amateurs de soul / rhythm & blues. Mais bon, je ne peux pas m'en empêcher.  [:spamafote]

Message cité 1 fois
Message édité par hpl-nyarlathotep le 04-12-2008 à 16:22:38

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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°16898134
Borabora
Dilettante
Posté le 04-12-2008 à 18:29:26  profilanswer
 

hpl-nyarlathotep a écrit :

J'ai une théorie.  [:mrdoug]  
 
Selon elle, le reggae (plus exactement le ska jamaïquain et par extension le reggae) est une version transposée (et "tropicalisée" ) de la soul et du rhythm & blues américain. D'ailleurs on y retrouve (du moins au début) la structure classique boys band / girls band. Même le Bob a commencé dans un boys band.
 
Quand je raconte ça, cela agace certains amateurs de reggae et aussi certains amateurs de soul / rhythm & blues. Mais bon, je ne peux pas m'en empêcher.  [:spamafote]


Toutafé. Les premiers enregistrements de Marley sont directement inspirés de la northern soul, en particulier des Impressions. Le ska et le reggae sont nés d'un mélange de R&B, de soul et de calypso.
 
Toots a fini un jour par réaliser son rêve : enregistrer un album de reprises d'Otis à Memphis avec la bande Stax/Muscle Shoals.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16900759
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 05-12-2008 à 00:13:38  profilanswer
 

Tiens, je viens d'apprendre la mort d'Odetta (Odetta Holmes).
Je sais bien que ce n'est pas vraiment de la Soul (mais du Folk) - mais comme il n'y a pas de topic dédié et qu'ici on est en bonne compagnie je me permets. Je me souviens de quelques morceaux du temps où j'explorais la musique Folk et j'étais tombé sur elle (sans trop lui apporter d'attention à l'époque).  
 
http://image.allmusic.com/56/amg/pic200/drP000/P025/P02585HT951.jpg
 
edit:
Grit, guts and glory
She inspired Dylan, was pals with Ella, and was due to play at Obama's inauguration. Jude Rogers on Odetta Holmes
http://www.guardian.co.uk/music/2008/dec/04/folk-jazz


Message édité par hpl-nyarlathotep le 05-12-2008 à 00:16:43

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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°16900835
Borabora
Dilettante
Posté le 05-12-2008 à 00:22:02  profilanswer
 

Oui, j'ai vu aussi. :(


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16920024
higlander
Posté le 07-12-2008 à 20:53:50  profilanswer
 

Des avis éclairés sur ce CD qui m'a fait de l'oeil cet après-midi ? http://ecx.images-amazon.com/images/I/41kO%2BSjF6tL._SL500_AA240_.jpg
 
Avec le site qui va bien : http://www.motown50.com/#/home

mood
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