Abou Hamza : L’Occident n’atteindra jamais le niveau de l’islam ; la seule solution est d’exhorter les occidentaux à intégrer l’islam

Al-Qaïda n’y est pas mêlé : un ingénieur ne peut pas croire que ces bâtiments se soient écroulés comme ça, à cause d’un simple incendie… Ceux qui connaissent les propriétés de ces immeubles savent qu’Al-Qaida n’est pas coupable. L’explosion est venue de l’intérieur…  

Avant-hier, Tony Blair a haussé le ton affirmant que son pays ne tolérerait plus qu’il serve de lieu de repli pour des groupes islamistes qui revendiquent des attentats à partir de Londres. Mais rien ne dit que ces derniers vont mettre définitivement une sourdine à leur activisme. Omar Bakri, encore lui, a averti : il ne restera pas sans réagir si le gouvernement venait à interdire ces groupes ou certaines associations de bienfaisance qui collecte des fonds. En attendant, les groupes visés par Blair ont pris les devants. Leurs militants ne se montrent plus. La vente de brochures et la distribution de tracts glorifiant et revendiquant le djihad en Algérie, en Égypte, au Cachemire ou appuyant le régime des taliban, a subitement disparu ou circule sous le manteau. Les collectes à la sortie des mosquées de Finsbury Park et de Regent Park (la plus grande de Londres) n’ont plus cours. Et les sites Internet islamistes se font désormais prudents. Conjoncture oblige, les islamistes radicaux sont peut-être en situation de quasi-clandestinité. Cela va sans doute compliquer le travail des services de police. Ces derniers avouent que la lutte antiterroriste sera difficile dans un pays où les islamistes, affirme Scotland Yard, circulent sous de multiples fausses identités. De plus l’évocation du rétablissement des contrôles de cartes d’identité - qui est interdit aujourd’hui en Grande-Bretagne - a soulevé un tollé au sein d’une population déjà passablement échaudée par les mesures ultra sécuritaires prises par ailleurs par Tony Blair, qui craint du coup de nouvelles restrictions pour les libertés.
 

'opération de lundi intervient au moment où Omar Bakri, chef du groupe Al-Mouhadjiroun à Londres, a affirmé à un journal portugais que différents groupes partisans d'al-Qaïda préparent des attentats de grande ampleur à Londres. M. Bakri, sorte de leader spirituel, est soupçonné d'être lié au chef présumé d'al-Qaïda en Europe, Abou Qatada.
 
"Il y a beaucoup de jeunes qui rêvent d'entrer dans al-Qaïda. Et pire, il y a beaucoup d'indépendants qui sont prêts à lancer des opérations similaires à celles d'al-Qaïda. Les attentats de Madrid ont été faits par un de ces groupes", a-t-il déclaré au quotidien Publico.
 
"Ici à Londres, il y a un groupe très bien organisé, qui se nomme lui-même al-Qaïda-Europe. Je sais qu'ils sont sur le point de lancer une grosse opération", a-t-il ajouté.

Toutefois, Omar Bakri a affirmé dans un entretien publié dimanche par un journal grec, que la ville d'Athènes n'était pas actuellement considérée comme une cible pour Al-Qaïda.

C'est du moins ce qu'affirme le cheik Omar Bakri Muhammad, porte-parole du "Front islamique international pour le jihad contre les Juifs et les Croisés", dans une entrevue avec Computerworld dans laquelle on entendait pour la première fois un représentant en vue du clergé musulman lié à Oussama ben Laden qui déclarait publiquement des intentions d'attaquer l'Occident via Internet.  
 
"Ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne puissiez voir des attaques des marchés boursiers" affirme le fondateur du groupe islamiste Jama'at Al-Muhajirun, basé à Londres, qui a des liens connus avec ben Laden et son organisation Al-Qaida. Selon lui, un certain nombre de groupes musulmans fondamentalistes considère l'utilisation d'Internet comme une arme "défensive" dans la guerre sainte contre l'Ouest et le capitalisme.