Bon je vais essayer de faire un résumé de ma lose. Je l’aurais bien fait avant, mais je me suis pris un TT dans la gueule.    
 
J’ai eu 19ans y’a 3jours, et 1/3 de ma propre famille a oublié.  Je ne parle pas des potes, puisque je n’en ai pas.
(Ouais bah famille de merde ça existe. Moi mes soeurs sont considerées comme morte pour ma part, faut pas s'en faire et aller de l'avant)
 
Ma seule copine est à l’étranger depuis des mois, et elle m’acarrément zappé, me laissant seule comme un rat mort chez moi à rienfoutre.
(Lâche l'affaire, même si c'est une meilleure amie, si elle te lâche avec zéro nouvelles, elle ne t'aimait pas tant que ça)
 
 Depuis bientôt un an je me couche vers 5h, me lève vers 15h, etne fous rien de mes journées. Les rares personnes qui me proposaient desortir au départ ont arrêté de prendre de mes nouvelles devant mesrefus systématiques. Tant mieux, je les déteste.
(Oui, bon je me lève à 15h, et me couche à 5h en ce moment, mais je me forçe a sortir, même pour rien foutre, de temps en temps, mais vraiment une deux fois toutes les deux semaines puis j'ai un ami, , sinon c'est sur qu'on s'embourbe de plus en plus, c'est comme si t'as une roue de bagnole dans de la merde, en la laissant là, elle va pas s'enlever toute seule)
 
Sinon j’ai jamais eu de mec... Et ça ne risque pas de m’arriverpuisque non seulement je refuse systématiquement de me retrouver seuleavec un garçon… Mais en plus quand –par miracle- ça arrive, je tremblede tout mon corps et j’ai qu’une envie --> m’enfuir. Et ils le ressentent.
(ça c'est spécial.. Les mecs c'est toujours les mecs qui n'ont pas de copines, mais pas les filles..)
La dernière fois qu’un mec s’est penché pour m’embrasser, je l’airepoussé de toutes mes forces et je me suis mise à pleurer. C’estridicule.    7
 
(je soupconne un truc choquant et psycho dans ton enfance, pour avoir une réaction comme ça, je ne rentrerais pas dans les détails.)
 
Je suis également phobique sociale, c'est-à-dire que même alleracheter le pain toute seule me donne des sueurs froides. Heureusementmes antidépresseurs me calment un peu, au moins j’y arrive maintenant,même si je tremble. Ah oui, et j’ai la phobie de parler au téléphoneaussi, et personne ne me croit tellement c’est débile.  
Et j’ai lahantise du sport. A chaque trimestre (du collège jusqu’en terminale)j’ai été obligée d’aller voir mon médecin traitant (en pleurant) pourl’implorer de me dispenser. Les quelques fois où il n’a pas voulu,pensant m’aider en combattant ma peur, j’ai séché tous les cours etobtenu 0 de moyenne.  
 
(Peur du contact avec les autres ? Ou peur de l'inconnu ? j'aime pas le sport, je me faisais dispensé chaque mois, et j'adorais ça )
 
L’année dernière, inscription en L1 depsycho. Je me fais une copine, qui me lâche pour aller avec une bandede pouffs, qui ne sont même pas dans notre classe. D’ailleurs elles nem’adressent pas la parole, ni bonjour, ni rien. L’autre me parle pardépit, ça se sent. D’ailleurs elle va vers ses copines le midi, jemange toute seule. Ou plutôt je ne mange pas parce que j’ai honte, cequi est pire. Je la hais. 2mois plus tard, dépression, je quitte lafac. Ma copine de fac m’engueule, non pas parce que je vais luimanquer, mais parce qu’on avait un exposé à faire toute les 2 etqu’elle se retrouve toute seule. C****** !!    
 
(lâche l'affaire une fois de plus, une sale pute qui veut aller avec d'autres catins, juste parce que le physique c'est trop mieux, et se faire culbuter a 4 dans la cage d'escaliers ou le local poubelle, lache l'affaire, elle ne valent rien, et ne voudront rien jusqu'a quelle claques. Au pire tu te rabaisse pas a leurs nivals.)
 
Mesparents et ma sœur qui ne me comprennent pas et veulent me forcer àtrouver un travail. Je vais poser quelques CV, puis, trop dur…  Je lesjette tous et fait semblant de les avoir déposés. Évidemment personnene m’a rappelé sauf Carrefour pour un poste de caissière : je vais àl’entretien la mort dans l’âme, j’ai été refusée.    
 
(Hum, j'étais dans le même cas a un moment, là je veux travailler, sortir de chez moi, bouger pour ne plus etre dans une routine de se lever a des heures impossible, avoir un semblant de vie, et emmerder bien comme il faut les autres connards qui ne m'aiment pas. mais bon, c'est un travail a se faire.)
Ah oui, et mes années de lycée ont été invivables, j’ai toujours été victimisée. C’est ça d’être timide et asociale.    
(bienvenue au club.)
 
Mesparents me demandent régulièrement si je suis lesbienne, me disant quece n’est pas une honte, qu’ils m’aimeront quand même. (Tiens elle estjolie la présentatrice ma puce, non ? hinhin.)  
(Ah les parents qui croyent bien faire en se demandant les etâts d'âmes de leur fille, alors qu'il sont plus maladroits qu'autre chose..)
 
Cette année jem’inscris en L1 de socio, chose qui ne m’attire pas du tout, parce queje n’ai pas été prise à la fac que je visais : inscription hors délais.En clair je fais cette année pour rien, pour me réinscrire dans l’autrel’année prochaine ; dans les délais cette fois ci. Je les hais.
Ah oui, et je suce encore mon pouce la nuit.    
 
(sucer son pouce la nuit, mon ex le faisait, beaucoup de filles le faisait, c'pas une tare et puis dis toi que cette inscription ratée, sera encore mieux pour te donner du cran pour t'inscrire l'année prochaine, et t'accrocher)
 
Alors, fille et lose, ça rime?