Plutôt le sonnet IV
Depuis qu'Amour cruel empoisonna
Premierement de son feu ma poitrine,
Tousjours brulay de sa fureur divine,
Qui un seul jour mon coeur n'abandonna.
ou alors le XVIII
Baise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.
.............................
Tiens et j'édite parce que sinon, j'aime bien ronsard aussi :
Amour me tue, et si je ne veux dire
Le plaisant mal que ce m'est de mourir :
Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir
Le mal, par qui doucement je soupire.
Dans tous les cas, le sonnet dans son ensemble fait trop long comme texte sur un avant bras.
Peut être que je reviens à l'art nouveau pour l'avant bras et que je me garde labbé pour les jambes.