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Auteur | Sujet : ╚╤╤[POGNON] Topic Bourse : TRUMP = PUMP ? ╤╤╝ |
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vonfleck oculos habent sed non vident | Reprise du message précédent : |
Publicité | Posté le 06-11-2020 à 11:21:59 |
Ill Nino Love | Art, Softbank n'a plus de cash à injecter en masse ? --------------- Faut qu'on court comme des lions, des tigres et des ours! |
Plymouth Expert des marchés financiers |
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nicolaki |
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Coucousalutin |
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Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 11:51:14
En économie comme en investissement, la persistance peut faire des miracles. Historiquement, une inflation suffisamment élevée (mais pas au point de perturber le fonctionnement de l'économie), sur plusieurs décennies, a été un moyen très efficace de faire baisser l'endettement public, après des crises majeures (guerres, par exemple). L'endettement public du Royaume-Uni est un bon exemple de ce point de vue : il avait dépassé 200% du PIB après les guerres napoléoniennes et WW2. L'inflation pendant les décennies suivantes a permis de le faire baisser très efficacement. La complication, actuellement, c'est qu'on est dans un monde fondamentalement déflationniste (pour des raisons technologiques, démographiques et économiques), contrairement aux 30 Glorieuses, donc c'est difficile de trouver l'inflation dont on aurait besoin pour lisser la dette. Mais les mesures anti-déflationnistes des banques centrales (taux négatifs, QE) ont un effet favorable sur la soutenabilité de la dette, même si cela n'en est pas l'objectif. Perso, évidemment je souhaite bcp plus de rigueur budgétaire en France, ce qui, compte tenu du niveau déjà très élevé des prélèvements obligatoires et leur poids sur l'activité économique, ne peut que passer par une réduction significative de la dépense publique. On finira bien par y arriver, par la force des choses, même si les électeurs n'en veulent pas pour le moment. Ceux qui proposent un haircut ou un grand "reset" à la place n'ont pas compris que c'est précisément dans ce scénario que l'austérité est la plus sévère, puisqu'on ne peut plus alors financer le moindre déficit sur les marchés obligataires. Les Grecs, eux, l'ont bien compris - dans la douleur. Donc on ne va pas y couper : il faut gérer les deniers publics de façon plus responsable en France. AMF : prochainement résident fiscal américain, bon courage. Message cité 2 fois Message édité par Profil supprimé le 06-11-2020 à 11:52:21 |
Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 11:54:36
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Publicité | Posté le 06-11-2020 à 11:54:36 |
clem3nt Maitre GIFologue et sarcasmes |
Message cité 1 fois Message édité par clem3nt le 06-11-2020 à 11:55:48 |
Threal |
Arrête le défaitisme s'il te plaît. Même les bulls les plus fervents savent qu'on est ni sorti du marais ni a l'abri de quenelles qui peuvent nous amener à la cave à CT ou MT. |
Setlel |
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Biroute j'aime les andouillettes !:op |
MSTR, j'ai un biais ex-employé. J'espère que cette boite se fera ramasser et que son grand chef, Michel le Marin, perde toute sa fortune. Message édité par Biroute le 06-11-2020 à 12:07:24 |
Gosferayn |
Message cité 3 fois Message édité par Gosferayn le 06-11-2020 à 12:17:54 |
Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 12:12:48
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Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 12:12:55
Oui, je vois les commentaires des Républicains sur SeekingAlpha, qualifiant les villes des côtes est et ouest de "fiscal hellholes". Mon statut fiscal n'est pas très clair : Selon ma compréhension, je serai redevable d'imposition : En tout cas, je ne serai pas un gros contribuable. Et 400k$ de revenus je n'y serai jamais, c'est le secteur public hein, il faudrait que j'arrive tout en haut de la pyramide et clairement ce n'est pas le projet. Là je serai à 157k$ de base + les primes, peut-être 200k$ max au total (plutôt 180k$, je pense), et je devrais plafonner à 250k$ en fin de carrière. (Et mes revenus du patrimoine fiscalisables vont rester modestes de par mon style de gestion growth et B&H.) Message cité 4 fois Message édité par Profil supprimé le 06-11-2020 à 12:41:44 |
chienBlanc |
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-Patrick- CEO RisitInvest |
Message cité 2 fois Message édité par -Patrick- le 06-11-2020 à 12:44:55 --------------- RisitInvest : Epargnez simplement avec Risitas / Ma Chaine YouTobe |
Gosferayn |
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4lkaline | Messieurs bonjour,
--------------- "Qu'est-ce que je vais devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire !" Saluste (la Folie des Grandeurs) |
Slynox | Pourquoi il a été mis en place un tel système de non fiscalisation des revenus ? |
SD Plissken Greed is good |
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sooy moa Crétin Fumiste Déboulantoire |
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evildeus | Pendant que la team liquide rate encore les +8% de la semaine, la a pu se payer cette affiche:
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needless | Non, les fonctionnaires européens sont résidents fiscaux du pays où ils sont en poste (donc l'essentiel en Belgique et au Luxembourg), ce qui par rapport à leurs avoirs et successions en France présente des avantages et des inconvénients.
Pas la taxe foncière en tout cas. Message cité 1 fois Message édité par needless le 06-11-2020 à 13:46:19 |
Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 13:49:17
1) Effectivement, c'est intéressant. Chaque peuple a un niveau différent (i) d'aversion à l'impôt, (ii) de préférence pour l'égalité, (iii) de préférence pour les services publics, (iv) de mentalité ricardienne (conscience que les dépenses publiques d'aujourd'hui sont les impôts de demain), et (v) d'aversion à l'inflation. (Et on pourrait sans doute ajouter d'autres biais psychologiques importants - par exemple les niveaux d'aversion à l'impôt peuvent être très différents selon qu'ils sont directs ou indirects, selon que l'assiette est étroite ou large, selon que l'impôt est exceptionnel ou permanent etc.) En France, nous avons une forte aversion à l'impôt, une forte préférence pour l'égalité et pour les services publics, une très faible mentalité ricardienne et une faible aversion à l'inflation. Ces différences psychologiques entre les peuples, héritées de l'histoire, des cultures, des religions etc., se retrouvent dans les choix politiques et dans le mix entre politique budgétaire et politique monétaire. Avec la zone euro, on a agrégé au niveau monétaire des peuples dont les préférences économiques/sociales sont différentes, tout en laissant libre cours à ces préférences nationales au niveau fiscal et budgétaire. La BCE est une arène où s'affrontent ces préférences différentes, parfois de façon assez violente (sur des dossiers sensibles comme le QE ou la Grèce, par exemple). Les "fédéralistes" européens essaient de dégager un "consensus", un point moyen qui réconcilierait tout le monde, mais pour l'instant on en est loin. Le destin monétaire et budgétaire de l'Europe va être le résultat de cette confrontation politique, bien sûr dans un environnement contraint car on ne peut plus aussi librement qu'avant jouer sur la monnaie pour compenser notre irresponsabilité budgétaire. Mon pari, et la seule solution, à mon avis, c'est une politique monétaire un peu plus française (QE ad infinitum, contre les préférences allemandes) et une politique budgétaire un peu plus allemande (austérité, contre les préférences françaises). Mais ça ne se fera pas sans mal et des accidents de parcours (cf. Brexit, Gilets Jaunes etc.) sont possibles voire probables. 2) Oui, les ménages français se sont massivement enrichis ces dernières décennies, il faut garder ça à l'esprit quand on s'inquiète (à raison) de la hausse de la dette publique : en 20 ans le patrimoine net des ménages est passé de 5 à 8 années de revenus disponibles nets - conséquence d'un effort d'épargne soutenu, de la performance (internationale) de la bourse, de la montée des prix de l'immo etc. Donc oui, la base taxable en France est potentiellement très riche. En Italie aussi, d'ailleurs, et c'est une différence cruciale avec la situation de la Grèce ou du Portugal. Au Portugal en 2011 (avant le programme UE-FMI), un endettement excessif débordait partout : État, entreprises, ménages ; ça a évidemment bcp compliqué le redressement du pays. En France et en Italie, l'endettement excessif est spécifiquement un problème des administrations publiques, mais les ménages et les entreprises sont riches, donc taxables. Tant que l’État français peut se refinancer sur les marchés à taux faibles, il n'y a pas d'urgence à taxer fortement les entreprises et les ménages pour rééquilibrer les comptes. Certains pensent peut-être même que la situation actuelle est éventuellement l'optimum pour la France, puisque l’État se refinance à taux... négatifs ! (donc il s'enrichit quand il émet de la dette) Cela est rendu possible par un environnement monétaire particulier (risque déflationniste) - mais il est possible qu'il se prolonge indéfiniment. Mais on n'est pas l'abri d'un changement soudain de l'environnement monétaire, se traduisant par un resserrement de la politique monétaire et une soudaine "italianisation" de la France, avec des tensions sur le coût du refinancement de l’État. La façon raisonnable de s'y préparer, c'est de réduire la voilure sur les dépenses publiques, pour lesquelles la France est championne du monde. Si on ne le fait pas maintenant, ce n'est pas grave, on le fera plus tard, sous la contrainte des marchés, dans l'urgence et dans la douleur. 3) S'agissant de la forme de la fiscalité, je ne suis pas expert mais enfin le système actuel me semble complètement dépassé. Cette année je me suis enrichi (simplement par la performance de mon portefeuille, i.e. hors effort d'épargne) de 140k€ (and counting) sans que cela ne soit imposable, puisque je ne vends jamais (pas de PV) et j'investis dans des actions de croissance (pas de dividendes). Avec les GAFAM, la généralisation des rachats d'actions comme forme privilégiée de retour de cash aux actionnaires (plutôt que les dividendes), la montée en puissance de la gestion passive, cela devient rapidement la forme dominante de l'enrichissement boursier (à raison, évidemment). C'est super pour moi (je paie très peu d'impôts), mais sur le plan social je ne trouve pas normal que tout ça ne soit pas fiscalisé (et cette remarque ne vient pas d'un gauchiste). Perso je serais favorable à une fiscalité sur le patrimoine avec une assiette large (i.e. bien plus large que l'ISF ou l'IFI) et un taux progressif. Mais en France, le centre-gauche fait des choses que même la droite n'oserait pas, c'est comme ça. En 2017, les Français ont voté pour la suppression de l'ISF et pour une fiscalité plus avantageuse sur les revenus du patrimoine - ce qui, dans un contexte d'aggravation (assez faible, toutefois) des inégalités de patrimoine, ne me semblait pas approprié (mais bon je ne me plains pas, j'en profite pleinement). Sur le long-terme, l'émergence probable des CBDC, i.e. les euros digitaux, va tout changer à mon avis. Je pense que leur généralisation rendrait possible ce type de fiscalité du patrimoine, idéalement au niveau européen pour éviter les effets de fuite. Mais pour moi, comme citoyen-contribuable, une fiscalité nouvelle ne serait acceptable que si un effort significatif est fait dans la réduction des dépenses publiques, idéalement avec un plafonnement à un niveau de 10 points de PIB ou plus de moins que le niveau record actuel. Si cet effort n'est pas fait, mon consentement à l'impôt manquerait d'enthousiasme. C'est l'équilibre politique que j'appelle de mes vœux, mais bon je suis ultra-minoritaire aujourd'hui en France, donc en toute probabilité rien ne va changer jusqu'à ce qu'un problème majeur survienne (qui me ferait peut-être revenir en France, à titre professionnel, d'ailleurs ). Message cité 2 fois Message édité par Profil supprimé le 06-11-2020 à 13:49:46 |
6uigu1 |
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patrick_la_mangouste |
Message cité 3 fois Message édité par patrick_la_mangouste le 06-11-2020 à 14:16:49 |
toji i am disappoint | https://twitter.com/RodolpheSteffan [...] 1432222720
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Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 14:22:23
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PierreQuiRouIe |
Le problème des taxes sur l'immobilier, c'est qu'elles ne visent ni un flux ni des biens liquides et divisibles. Difficile de prendre 20% de la valeur des biens sans faire s'écrouler le marché. Je suis aussi en désaccord avec l'idée que l'immobilier ne produit pas de richesse. Au contraire, le tissu de gens que ça fait vivre est énorme. Dans certaines régions, c'est presque le seul secteur économique dynamique : des entreprises du bâtiment aux agents immobiliers en passant par les architectes. Et ça ne crée pas que des emplois bassement qualifiés, mes Sika et Nemetschek en témoignent C'est pas pour ça que je suis d'accord avec les APL, les aides ANAH et autres Scellier. Ces dispositifs ont tous des effets pervers j'en suis bien conscient, mais ça ne condamne pas tout le secteur. Message cité 1 fois Message édité par PierreQuiRouIe le 06-11-2020 à 14:42:29 --------------- Mon portefeuille |
Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 14:47:47
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Profil supprimé | Posté le 06-11-2020 à 15:02:08 Exceptionnellement, Thinkerview interviewe quelqu'un de compétent en ce moment même, Anne-Laure Kiechel, une ancienne de Rothschild qui vient de créer sa propre boutique de sovereign advisory.
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gimly the knight |
Message édité par gimly the knight le 06-11-2020 à 15:05:38 |
Ashkaran Vive la Liberté, bordel ! |
--------------- Perf Bourse des Frers POGNON|| Le Topic Bourse | Bijoux personnalisés |
zeroz ㅤㅤ ✭┈ nil volentibus arduum ┈✭ |
Et la Pensylvanie a basculé aussi chez Biden. C'est fini pour Trump, rdv le 20 janvier pour rendre les clés de la WH |
nicotchtch |
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