Le groupe français de vins et spiritueux Pernod Ricard a annoncé jeudi un chiffre d'affaires de 1,75 milliard d'euros pour le 1er trimestre de son exercice décalé 2008/09, en hausse de 13%.

Le Dow Jones s'est affaissé dans les dernières minutes de cotation au moment de la parution d'une information sur les perspectives de General Electric. Selon Dow Jones, son président a déclaré que les résultats 2009 du groupe pourraient être maintenus au même niveau qu'en 2008, même en cas de baisse des ventes de 10% à 15%.

L'analyse technique du CAC 40
 
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau d'études DayByDay observe que le CAC 40 a dessiné hier un morubozu (grande bougie blanche) de 133 points, précédé d'un gap haussier. L'analyse japonaise des chandeliers indique que les intérêts acheteurs ont repris le contrôle du marché, mais la situation graphique du CAC 40 dévoile que la tendance majeure reste orientée à la baisse : l'indice demeure donc sous l'influence de deux forces contraires. Lors des précédentes analyses, DayByDay évoquait la sortie baissière du triangle : le bureau abandonne cette configuration et renoue avec une lecture plus classique en supports/résistances. A ce titre, il faudra observer la réaction de l'indice sur le seuil à 3430 points pour émettre un avis plus tranché. Dans cette optique, le bureau d'études DayByDay maintient son avis neutre sur le CAC 40.

"Chaque personne qui aura un crédit refusé doit pouvoir s'adresser soit au trésorier payeur-général soit au préfet pour faire en sorte qu'on regarde pourquoi ça a été refusé", a-t-il insisté.

Pour moi la seule explication valable de la hausse actuelle du dollar réside dans l’illusion que les grands investisseurs ont à l égard des bons de trésor américains à court terme, les T. Bills. Ils croient dur comme fer que ces derniers sont les produits les plus sûrs de la planète. Et comme les investisseurs étrangers ont besoin d’abord de convertir leur devise locale (euro, yen, franc suisse etc.) en dollar américain, pour acheter ces bons, on assiste à une véritable panique à l’achat. En effet, pour la première fois, depuis une dizaine d’années, je vois défiler sur le Forex des ordres d’achat très lourds …au prix du marché !  On achète à tout va, à tout prix. La motivation est uniquement le gain à très court terme. Ou plus précisément  on cherche à ne pas perdre. Cela amène à un gag : la demande de T Bills est si forte que le rendement est passé de 1% il y a un mois à un rendement pratiquement négatif aujourd’hui! Voilà une situation ironique où l’investisseur est disposé à payer de sa poche pour se réfugier dans un produit financier ! Lorsqu’on arrive à cette extrémité, quelque chose ne va pas. La bulle ne peut qu’exploser, comme on l’a vu par le passé.  
 
Par conséquent, le dollar monte pour une seule raison : les investisseurs américains et internationaux ont peur et cherchent la sécurité. Que pensez-vous que le dollar va subir lorsque cette peur se dissipera ?  
 
La clé de ce film réside dans le concept suivant : les investisseurs ont acheté le dollar non pas parce qu’ils font confiance dans l’économie américaine mais parce qu’ils jugent que, sur le court terme, c’est la meilleure solution pour ne pas perdre de l’argent. Et l’histoire des marchés financiers nous apprend qu’à chaque fois que des décisions ont dû être prises dans l’urgence, basées sur le court terme, le produit sous-jacent finit par s’effondrer.
 
Cette explication fondamentale confirme l’analyse technique ci-dessus. Le dollar américain est voué à perdre au moins 30% sur les 3 prochaines années.

Zone euro: le sentiment économique plonge en octobre.
(CercleFinance.com) - L'indicateur du sentiment économique (ESI) a continué de reculer en octobre dans l'Union européenne, baissant de 7,4 point, à 77,5 points, et dans la zone euro, de 7,1 point à 80,4, selon les chiffres publiés par la Commission européenne.
 
Dans chaque cas, l'indice ESI a enregistré sa chute la plus rapide de son histoire pour atteindre son plus bas niveau depuis 1993.
 
L'institution explique que la dégradation concerne tous les secteurs. Le sous-indice de confiance des ménages a ainsi atteint son plus faible niveau depuis près de 15 ans.
 
Parmi les principaux Etats membres de l'UE, le sentiment économique connu ses plus forts reculs aux Pays-Bas (-11,3), en France (-6,5), en Italie (-6,1) et au Royaume Uni (-5,7).

P. Leguil : "le FMI pourrait délivrer un rating supranational"
 
(Newsmanagers.com) - Pour le président de la SFAF, les analystes crédit figureront au top des métiers gagnants dans les 5 prochaines années et le dossier de la certification professionnelle, traité par l’AMF, devrait déboucher d’ici à quelques semaines.  
 
 
Newsmanagers : le marché change. Quel avenir voyez-vous pour les analystes sell-side ?  
 
Patrick Leguil : la SFAF compte actuellement 1.600 membres et les analystes sell-side représentent à peu près de 11,4 % de l’effectif.  
 
Dans la mesure où la population des petits stocks brokers se contracte, je pense que cette population est assez menacée.  
 
NM : quels sont les métiers qui montent actuellement à la SFAF ?  
 
PL : je pense que les contrôleurs et les déontologues, qui représentent environ 1 % du stock, vont progresser.  
 
De même, les économistes et les stratégistes, qui représentent respectivement 1 % et 0,7 % de l’effectif, sont amenés à se développer.  
 
On a assiste actuellement à une montée du private equity et je pense que les métiers afférents vont prendre de l’ampleur.  
 
Le corporate, qui représente 13 % du stock, voit avec la crise certaines sociétés quitter la cote. Je pense que cette activité va croître.  
 
En revanche, les métiers de l’ingénierie financière, de l’ordre de 6,5 %, quoique très hétérogènes, risquent de souffrir quelque peu.  
 
NM : quels seront les métiers gagnants d’ici 4 à 5 ans ?  
 
PL : de nouveaux métiers émergent et vont s’affirmer.  
 
Je pense notamment aux analystes crédit, ceux qui regardent notamment le bas de bilan, là où on découvre souvent des choses intéressantes que l’analyse traditionnelle a trop négligé.  
 
NM : quels sont vos dossiers prioritaires ?  
 
PL : je pense, et c’est une vieille croisade, qu’il faut se pencher sur les conditions d’attribution de la carte professionnelle, qui à mon sens gagnerait à être délivrée sur des critères objectifs, professionnels et par une instance pluripartite, une sorte de commission de la carte des analystes financiers, plutôt que par le seul employeur.  
 
Sur ce thème, le dossier de la certification professionnelle me semble exemplaire dans l’approche menée par l’AMF et je pense qu’il débouchera d’ici à quelques semaines.  
 
NM : pensez-vous que les agences de notation sont en partie responsables de la situation actuelle ?  
 
PL : je note que les agences de rating, en tout cas les trois plus grandes, sont toutes américaines et qu’elles sont payées par les clients qu’elles notent. C’est malsain. Je pense qu’un organisme comme le FMI pourrait pouvoir réaliser ce rating supranational.
 
NM : le haro actuel sur les paradis fiscaux est-il justifié ?  
 
PL : il est justifié. Dans un premier temps, je pense qu’il faudrait une extrême pression sur les banques, ce dans un cadre international, pour qu’elles s’interdisent cette pratique, mais ces pays demeureront toujours, ne soyons pas naïfs.  
 
En termes de crédibilité, il serait aussi souhaitable de pratiquer la valeur de l’exemple et que, peut-être, le Président de la République se souvienne aussi qu’il est coprésident d’un paradis fiscal : l’Andorre !

La date du 31 octobre va marquer l’épilogue de la baisse.
 
C’est, en effet à cette date que les hedge funds vont devoir dénouer leurs positions à effet de levier aux Etats-Unis.