|
Auteur | Sujet : [POGNON] ═╗ Topic Bourse : Faut-il trader ? ╔═ |
---|
manuches What the fuck did I do ?! | Reprise du message précédent :
Analyse sémantique de qualité alliant le "V" et le Rally. |
Publicité | Posté le 30-10-2020 à 13:46:08 |
lapin | n'acheter plus les titres qui ont beaucoup baisser: !!!!!!
|
Profil supprimé | Posté le 30-10-2020 à 13:47:15
C'est possible de devenir indirectement propriétaire de la BCE en devenant actionnaire de la Banque Nationale de Belgique, qui en est co-actionnaire. Le cours de l'action BNB est actuellement au plus bas depuis 20 ans, le rendement dépasse 5%. L'accumulation d'actifs via le QE et les taux négatifs sur les liquidités excédentaires des banques devraient durablement alimenter le P&L de la BNB, donc sa capacité à verser un dividende, à mon avis. J'envisage de devenir actionnaire BNB pour le fun, mais c'est probablement une valeur (sur les niveaux de cours actuels) plus intéressante pour un épargnant résident fiscal belge en phase de consommation du capital. EDIT : Si l'on considérait que la capitalisation boursière de la BNB représente uniquement sa participation au capital de la BCE, ça valoriserait la BCE à seulement 18 milliards €. Dans la réalité, la BNB détient, outre sa participation à la BCE, d'autres actifs (or, réserves de change etc.), donc la valeur de marché théorique de la BCE, sur cette base, est nettement inférieure à 18 milliards €. Message cité 2 fois Message édité par Profil supprimé le 30-10-2020 à 13:51:48 |
Profil supprimé | Posté le 30-10-2020 à 13:48:29 |
LOL POLARISE cadre en trading |
|
Kibasafam Où qu'elle est mon armée ? | MEDIANTECHNOLOGIES (ALMDT) +11% ce jour. Truc de dingue !!! To the sky !!!
--------------- SC2 : Kiba#235 (EU) -- GGTracker -- Blizzard : Kibasafam#2117 -- Collection Manga |
Oms7 Soupeur Administrator |
evildeus |
zad38 | Ca y est j'ai accompli mon devoir d'actionnaire pour URW. Honnêtement si les nominations se font je m'en fous un peu que l'AK passe, mon POGNON sera en de meilleures mains. Vivement le 10 novembre Message cité 1 fois Message édité par zad38 le 30-10-2020 à 14:18:57 |
Macnigore |
|
Publicité | Posté le 30-10-2020 à 14:17:31 |
cascayunga |
|
requiem666 For a Fuck | On a trouvé le nom du topic pour novembre ? |
SirConstance |
--------------- "If Musk can show me that the car will be profitable at that price, I will copy the formula, add the Italian design flair and get it to the market within 12 months." |
ov3rflow Overrage |
|
PierreQuiRouIe |
--------------- Mon portefeuille |
Profil supprimé | Posté le 30-10-2020 à 14:43:36
Bon, il faut déjà bien comprendre tout le circuit État - banque centrale : quand la banque centrale achète des obligations d’État via le QE, les coupons reçus alimentent son P&L, dont elle distribue une partie (fixée par la loi ou par l'Etat) à l’État, sous forme de dividendes. Donc il y a un côté "poche droite / poche gauche" : l'argent circule d'une poche à l'autre, mais les 2 poches appartiennent en fin de compte à la même puissance publique. La différence entre ces 2 poches, c'est que : - la dette publique (en % PIB) peut potentiellement augmenter le risque de crédit de l’État emprunteur, donc son coût de financement sur les marchés. A terme, si la dette publique devient insoutenable aux yeux des investisseurs, l’État peut perdre son accès aux marchés, avec des conséquences économiques, politiques et sociales destructrices (austérité forcée, coupes forcées dans les services sociaux, perte temporaire de souveraineté via l'appel aux prêteurs internationaux etc.). - a contrario, une banque centrale peut, en théorie, fonctionner indéfiniment avec un capital négatif. Elle pourrait donc théoriquement encaisser une perte massive, par exemple sur son portefeuille de QE, entraînant un capital négatif, tout en continuant à appliquer correctement son mandat de stabilité des prix et de stabilité financière. Cette différence entre les 2 poches de la puissance publique explique que certains proposent l'effacement partiel ou total de la dette publique achetée par la banque centrale via le QE. En théorie, cela permettrait d'alléger la dette publique et de faciliter l'accès de l’État emprunteur aux marchés, sans menacer la stabilité des prix. Comptablement, un effacement de cette dette se traduirait par une perte massive pour la BCE et les banques centrales nationales de l'Eurosystème, qui se traduirait par une sous-capitalisation, voire un capital négatif, pour certaines d'entre elles. Pour plusieurs années, ces banques centrales ne pourraient plus verser de dividendes aux États : leur P&L serait entièrement orienté vers la restauration d'un niveau de capital suffisant. Les États perdraient temporairement cette manne, mais bénéficieraient de ratios d'endettement public plus bas, donc éventuellement d'un accès moins coûteux aux marchés obligataires. Tu vois ainsi que l'équation coûts / bénéfices de cette opération serait très différente selon les pays (selon, notamment, leurs ratios d'endettement public, leurs conditions de financement obligataire et les risques inflationnistes). Mais, au-delà des aspects juridiques (prohibition du financement monétaire des États dans la zone euro), cette proposition d'un effacement des dettes publiques acquises par les banques centrales via leurs QE néglige des points cruciaux et les effets de long-terme d'une telle mesure : 1) il faut être bien conscient que ces idées que (a) les marchés obligataires sont surtout influencés, pour déterminer le risque de crédit souverain, par le niveau d'endettement public (en % PIB) et (b) la capacité d'une banque centrale de maintenir la stabilité des prix ne dépend pas de son niveau de capital, sont avant tout le reflet de perceptions psychologiques, et ne sont pas des vérités factuelles, permanentes et universelles. Le fait que ces assertions soient vraies ou fausses dépend de la psychologie et des perceptions des agents économiques. Par exemple, quelqu'un de rationnel comme moi va se considérer comme co-propriétaire (comme citoyen-contribuable) à la fois de l’État et de la banque centrale : OK, je "dois" (indirectement) ma portion de la dette publique de l'Etat (x% du PIB), mais d'un autre côté je suis co-propriétaire (indirectement) d'une portion de cette dette (y% du PIB) via la banque centrale. Donc la "vraie" dette publique dont je suis redevable (comme contribuable), c'est (x-y)% du PIB et non x% du PIB ! Idem pour le capital de la banque centrale : ma conviction personnelle (c'est un débat permanent avec mes collègues), c'est que le niveau de capital de la banque centrale n'est pas déterminant pour sa capacité à faire son job si le contexte institutionnel est solide et sain (= indépendance réelle de la banque centrale). En revanche, s'il n'y a pas de vraie indépendance de la banque centrale, je pense qu'une lourde perte / une sous-capitalisation de la banque centrale est néfaste à sa capacité à maintenir la stabilité des prix. J'ai des collègues spécialisés sur ce sujet, qui évaluent tout cela à l'aune des expériences nationales. 2) les taux négatifs sur la dette publique changent (en termes nominaux) l'équation théorique d'un effacement de la dette publique achetée par la banque centrale : quand un État arrive à émettre à taux négatifs, en termes nominaux il se désendette. De ce point de vue, l'idée d'un effacement de la dette détenue par la banque centrale est sans doute une fausse bonne idée pour les pays, comme la France, qui émettent à taux négatifs... 3) enfin et surtout, il faut bien comprendre que les perceptions des agents économiques (notamment des investisseurs obligataires) sont le résultat d'expériences passées : c'est ce qui explique que les marchés seront impitoyables avec tel État et bcp plus tolérants avec tel autre, en réaction à des mesures pourtant identiques. C'est pourquoi l'idée d'un "reset", d'une remise à zéro "propre" sans conséquence pour l'avenir, est totalement illusoire : si l'Etat décidait d'imposer à sa banque centrale un effacement de la dette publique qu'elle détient, qu'est-ce qui protègerait les banques commerciales d'un tel décret ? Quid des autres investisseurs ? La réponse, c'est rien : aucune protection : à partir du moment où un État se comporte ainsi avec une catégorie d'investisseurs (en l'occurrence la banque centrale), les autres investisseurs vont à raison prendre peur. Cela entraînerait donc une forte hausse des coûts de financement de l’État = l'exact contraire de l'effet recherché. Idem pour la banque centrale : le QE de la BCE revient à échanger des € contre des actifs (en l'occurrence surtout des obligations d’État). Si demain on effaçait ces obligations d’État, cela ne signifierait-il pas que l'€ ne vaut rien ? Et si on l'a fait une fois, qu'est-ce qui garantirait qu'on ne le referait pas, encore et encore ? La réponse, à nouveau, c'est rien : aucune garantie. Et la conséquence ce serait une perte de crédibilité de l'euro et une hyper-inflation très destructrice à tous les niveaux. La prohibition légale du financement monétaire des États dans la zone euro n'est que la mise en forme juridique de ce simple raisonnement économique : il n'y a pas de "baguette magique" monétaire qui serait un substitut à la discipline budgétaire. Au contraire, c'est avec des idées de ce genre qu'on détruit des monnaies, des États, et au bout du compte des sociétés : il y a en qui ont essayé, ils ont eu des problèmes. Perso je crois que faire du QE en achetant des obligations d’État à taux négatifs, comme c'est le cas actuellement, est une solution bien avantageuse pour les États. (Il y a eu un débat juridique et économique à la BCE pour savoir si c'était du financement monétaire ou pas, la réponse est non.) Donc la BCE est très sympa, il reste aux États à faire les efforts minimaux de maîtrise de la dépense publique. Message cité 4 fois Message édité par Profil supprimé le 30-10-2020 à 15:00:18 |
PierreQuiRouIe | Twitter -16%, qu'est ce qui m'a pris d'investir dans le moins hype des réseaux sociaux Message cité 3 fois Message édité par PierreQuiRouIe le 30-10-2020 à 14:44:39 --------------- Mon portefeuille |
La classe @ dallas eZploZZé |
--------------- AYAYAAA Un coup de fil on est laaaaaaaa. Oué oué oué zaharwa. On a les clé de la kma. Si Si. Le bonheur dure 10 heures !! - Nobody rules these streets at night like me |
Felire |
|
Plymouth Expert des marchés financiers |
|
chienBlanc |
|
Sim Jimons Artisan Market Timer |
|
Setlel |
|
ironpanda |
|
Voxinat High Frequency Trolling |
--------------- Sah Quel Plaisir |
rambuteau |
Message édité par rambuteau le 30-10-2020 à 15:17:16 |
Trotamundos |
|
evildeus |
|
Profil supprimé | Posté le 30-10-2020 à 15:19:00
J'avais déjà sorti précédemment, "November Rain, sortez couverts" Mais ça n'a visiblement pas marqué les esprits Message cité 1 fois Message édité par Profil supprimé le 30-10-2020 à 15:19:16 |
evildeus |
|
Profil supprimé | Posté le 30-10-2020 à 15:20:35
|
Setlel |
|
cascayunga |
Setlel |
|
ironpanda |
Trotamundos |
|
Setlel |
|
PierreQuiRouIe |
--------------- Mon portefeuille |
LOL POLARISE cadre en trading |
|
Publicité | Posté le |