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Auteur Sujet :

╚╤╤[POGNON] Topic Bourse : TRUMP = PUMP ? ╤╤╝

n°70891108
free-rider​s
CEO - Topik Épargne
Posté le 22-06-2024 à 11:50:07  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Karimspace a écrit :

Bonjour, qui a déjà essayé le virement sortant Bourse Direct svp ?


Fait il y a 1 semaine
très bien marché
 
par contre ils te prélèvent 6€


---------------
Team POGNON : Synthèse année Q3 2024
mood
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Posté le 22-06-2024 à 11:50:07  profilanswer
 

n°70891111
n0b0dy
Posté le 22-06-2024 à 11:50:18  profilanswer
 

Cheval 2 3 a écrit :


Il s'agirait si j'ai bien compris non pas de devenir actionnaire majoritaire mais d'obtenir une « action privilégiée » (golden share) qui permettrait à l'État de bloquer ce type de projet (quand bien même Pouyanné n'a jamais mentionné de déménagement du siège aux États-Unis, mais bon...).
 
Je viens de lire que ça aurait déjà existé dans les années 1990 chez Elf.


Décision difficile a imposer pour l’état.
Nous ne sommes pas encore en dictature.
D’ici la qu’ils aillent se faire foutre avec leurs idées à la con.
 
 [:t_faz:1]


---------------
(Tu) vas faire comme quelques autres énergumènes dans le passé: Faire comme si c'était moi qui était celui qui avait des "problèmes"
n°70891113
evildeus
Posté le 22-06-2024 à 11:51:36  profilanswer
 

Cheval 2 3 a écrit :


Il s'agirait si j'ai bien compris non pas de devenir actionnaire majoritaire mais d'obtenir une « action privilégiée » (golden share) qui permettrait à l'État de bloquer ce type de projet (quand bien même Pouyanné n'a jamais mentionné de déménagement du siège aux États-Unis, mais bon...).
 
Je viens de lire que ça aurait déjà existé dans les années 1990 chez Elf.


Mais pour avoir une golden share il faut que tu soit majoritaire pour pouvoir l’imposer donc tu dois avoir 50% + 1 vote de l’entreprise, d’ailleurs c’est comme ça que ça existait pour Elf :o CQFD.  :hello:

Message cité 1 fois
Message édité par evildeus le 22-06-2024 à 11:52:25
n°70891147
Cheval 2 3
Posté le 22-06-2024 à 11:59:53  profilanswer
 

evildeus a écrit :


Mais pour avoir une golden share il faut que tu soit majoritaire pour pouvoir l’imposer donc tu dois avoir 50% + 1 vote de l’entreprise, d’ailleurs c’est comme ça que ça existait pour Elf :o CQFD.  :hello:


Pourtant je lis (https://www.zonebourse.com/cours/ac [...] -47003337/) :
 
« En vertu de la législation française, le gouvernement peut acheter une seule action dans des entreprises nationales jugées stratégiques et la convertir en une "action privilégiée", ce qui lui permet de bloquer certaines actions, telles que le rachat ou la vente d'une unité commerciale clé, si elles sont jugées préjudiciables à l'intérêt national.
[…]
M. Jadot a déclaré que la Commission avait rejeté l'idée d'un achat de 5 % du capital de TotalEnergies par le gouvernement, pour un coût d'environ 7 milliards d'euros (7,52 milliards de dollars), parce que la France n'en avait pas les moyens et pour éviter que les investisseurs actuels ne craignent que l'État ne cherche à augmenter sa participation à l'avenir. »
 
 
Voir également : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Action_sp%C3%A9cifique : « Selon le think tank libéral IFRAP, “l’action spécifique représente un outil puissant qui pourrait efficacement remplacer la présence massive de la puissance publique au capital d’entreprises stratégiques” »

Message cité 1 fois
Message édité par Cheval 2 3 le 22-06-2024 à 12:05:14
n°70891174
Pzu
Posté le 22-06-2024 à 12:06:16  profilanswer
 

Mais dans quel monde non-communiste c'est possible un truc pareil ? C'est lunaire  [:siluro]  [:siluro]  [:siluro]

n°70891193
zeroz
ㅤㅤ ✭┈ nil volentibus arduum ┈✭
Posté le 22-06-2024 à 12:12:27  profilanswer
 

Pouvoir > Pognon

 

Vrais savent.

n°70891221
evildeus
Posté le 22-06-2024 à 12:18:11  profilanswer
 

Cheval 2 3 a écrit :


Pourtant je lis (https://www.zonebourse.com/cours/ac [...] -47003337/) :
 
« En vertu de la législation française, le gouvernement peut acheter une seule action dans des entreprises nationales jugées stratégiques et la convertir en une "action privilégiée", ce qui lui permet de bloquer certaines actions, telles que le rachat ou la vente d'une unité commerciale clé, si elles sont jugées préjudiciables à l'intérêt national.
[…]
M. Jadot a déclaré que la Commission avait rejeté l'idée d'un achat de 5 % du capital de TotalEnergies par le gouvernement, pour un coût d'environ 7 milliards d'euros (7,52 milliards de dollars), parce que la France n'en avait pas les moyens et pour éviter que les investisseurs actuels ne craignent que l'État ne cherche à augmenter sa participation à l'avenir. »
 
 
Voir également : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Action_sp%C3%A9cifique : « Selon le think tank libéral IFRAP, “l’action spécifique représente un outil puissant qui pourrait efficacement remplacer la présence massive de la puissance publique au capital d’entreprises stratégiques” »


Lis ton 2nd lien en entier :o
Le golden share a été introduit lors des …. Privatisation en France :o
Et la Cour Européenne de Justice l’a remis en cause . Dans le même lien.  

n°70891239
sardhaukar
Posté le 22-06-2024 à 12:23:14  profilanswer
 

C'est un cri de souveraineté pas un râle trostkiste. Indice ça vient du Sénat.

n°70891250
la classe ​@ dallas
eZploZZé
Posté le 22-06-2024 à 12:26:59  profilanswer
 

Et le goldene gueune ?  [:zoukoufxxx:5]


---------------
AYAYAAA Un coup de fil on est laaaaaaaa. Oué oué oué zaharwa. On a les clé de la kma. Si Si. Le bonheur dure 10 heures !! - Nobody rules these streets at night like me
n°70891269
Cheval 2 3
Posté le 22-06-2024 à 12:31:05  profilanswer
 

evildeus a écrit :


Lis ton 2nd lien en entier :o
Le golden share a été introduit lors des …. Privatisation en France :o
Et la Cour Européenne de Justice l’a remis en cause . Dans le même lien.  


J'ai lu tout le lien, bien sûr. Et donc aussi : « Le principe même n’est pas censurée, ce sont les conditions qui le sont ».
 
Il faudrait lire en détail la censure de la Cour de justice, là j'avoue que j'ai pas le courage. :o

mood
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Posté le 22-06-2024 à 12:31:05  profilanswer
 

n°70891290
ironpanda
Posté le 22-06-2024 à 12:37:34  profilanswer
 

Non mais les golden shares ça existe dans plein d'entreprises et pas nécessairement avec l'Etat impliqué. C'est jamais qu'une action qui offre des droits de vote démultipliés par rapport à son poids économique dans le capital.
 
C'est comme ça que Zuck contrôle FB depuis 20 ans. Plein d'entreprises privées y ont recours aussi. Bref c'est juste de le négociation de gouvernance.
 
0 doute cela étant et cependant que l'Etat puisse forcer sa voie au sein de TTE s'il le voulait vraiment. Pour rappel quand même une loi peut nationaliser une entreprise.


---------------
T'as tjrs pas compris que le humble brag n'existe pas dans mon neuroatypisme.
n°70891348
evildeus
Posté le 22-06-2024 à 12:48:40  profilanswer
 

Cheval 2 3 a écrit :


J'ai lu tout le lien, bien sûr. Et donc aussi : « Le principe même n’est pas censurée, ce sont les conditions qui le sont ».
 
Il faudrait lire en détail la censure de la Cour de justice, là j'avoue que j'ai pas le courage. :o


Ben oui ça dépend quel était l’objet du procès et sur quel point. Mais tu as ignoré la partie privatisation :o
 

Citation :

Ces réglementations nationales sont par principe dérogatoires à la liberté de circulation des capitaux et par voie de conséquence à la liberté d'établissement, et ne peuvent être justifiées, selon la Cour, que si l'objectif poursuivi relève d'un intérêt général ou stratégique et que si les mesures instituées sont fondées sur des critères précis, connus à l'avance, susceptibles d'un contrôle juridictionnel et qu'il ne peut leur être substitué des mesures moins contraignantes.


Message cité 1 fois
Message édité par evildeus le 22-06-2024 à 12:50:42
n°70891439
Cheval 2 3
Posté le 22-06-2024 à 13:07:13  profilanswer
 

evildeus a écrit :


Ben oui ça dépend quel était l’objet du procès et sur quel point. Mais tu as ignoré la partie privatisation :o
 

Citation :

Ces réglementations nationales sont par principe dérogatoires à la liberté de circulation des capitaux et par voie de conséquence à la liberté d'établissement, et ne peuvent être justifiées, selon la Cour, que si l'objectif poursuivi relève d'un intérêt général ou stratégique et que si les mesures instituées sont fondées sur des critères précis, connus à l'avance, susceptibles d'un contrôle juridictionnel et qu'il ne peut leur être substitué des mesures moins contraignantes.




Je ne vois pas en quoi la partie citée empêcherait ou interdirait l'acquisition par l'État d'une action privilégiée. Mais je ne suis pas juriste.

n°70891478
ramsesmeu
Phénomène mondial
Posté le 22-06-2024 à 13:17:39  profilanswer
 

zeroz a écrit :

Pouvoir > Pognon
 
Vrais savent.


 
Vrai sur le court terme
Mais à plus long terme le pognon se charge de remettre en place les décisions incohérentes [:gingerspirit:3]

n°70891539
evildeus
Posté le 22-06-2024 à 13:32:24  profilanswer
 

Ben oui ça fait parti des lois de privatisation de toutes ces entreprises de mettre en place des goldens shares

n°70891551
Pzu
Posté le 22-06-2024 à 13:35:26  profilanswer
 

Cette sensation de se faire exproprier sans compensation, quand même [:blackballoon:3]
Je pense que le vivrai en premier avec BABA :o


Message édité par Pzu le 22-06-2024 à 13:36:11
n°70891671
sardhaukar
Posté le 22-06-2024 à 14:02:16  profilanswer
 

Pouyanné a envoyé un signal le 29 avril https://www.radiofrance.fr/francein [...] 24-4892311

Citation :

Le groupe pétrolier envisage de déplacer sa cotation boursière principale de Paris à New York.
Attention, on parle bien de cotation boursière, pas de délocalisation du siège du groupe hors de France. Cela ne changerait donc rien pour les salariés et l’activité.
Mais cela serait un coup de tonnerre pour la Bourse de Paris, dont TotalEnergies représente la deuxième capitalisation (170 milliards d’euros) après LVMH.
L’annonce de cette réflexion, c’est Patrick Pouyanné qui l’a faite vendredi. La décision n’est pas prise, si elle l’était, cela se pourrait se passer, selon ce que l’on peut révéler, d’ici la fin 2025.


 
Il s'est pris un retour. Est-ce qu'il est anormal qu'un état protège ses intérêts stratégiques ? Il me semble que les USA ne sont pas les derniers à le faire quand c'est nécessaire.

Message cité 1 fois
Message édité par sardhaukar le 22-06-2024 à 14:04:13
n°70891736
gugusg
Posté le 22-06-2024 à 14:13:12  profilanswer
 

sardhaukar a écrit :

Pouyanné a envoyé un signal le 29 avril https://www.radiofrance.fr/francein [...] 24-4892311

Citation :

Le groupe pétrolier envisage de déplacer sa cotation boursière principale de Paris à New York.
Attention, on parle bien de cotation boursière, pas de délocalisation du siège du groupe hors de France. Cela ne changerait donc rien pour les salariés et l’activité.
Mais cela serait un coup de tonnerre pour la Bourse de Paris, dont TotalEnergies représente la deuxième capitalisation (170 milliards d’euros) après LVMH.
L’annonce de cette réflexion, c’est Patrick Pouyanné qui l’a faite vendredi. La décision n’est pas prise, si elle l’était, cela se pourrait se passer, selon ce que l’on peut révéler, d’ici la fin 2025.


 
Il s'est pris un retour. Est-ce qu'il est anormal qu'un état protège ses intérêts stratégiques ? Il me semble que les USA ne sont pas les derniers à le faire quand c'est nécessaire.


 
Quels interets stratégiques de TTE pour la France ? Quasiment rien. Quelques dépôts, quelques raffinerie, un pouillème de TTE.
 
Je voit bien Poupou menacer de faire un spinoff des activités stratégique de TTE sur la France et laisser l'état rentrer dedans - spinoff qui sera probablement déficitaire d'ailleurs - et de les envoyer se faire paitre pour le reste :D

n°70891783
sardhaukar
Posté le 22-06-2024 à 14:21:50  profilanswer
 

gugusg a écrit :


 
Quels interets stratégiques de TTE pour la France ? Quasiment rien. Quelques dépôts, quelques raffinerie, un pouillème de TTE.
 
Je voit bien Poupou menacer de faire un spinoff des activités stratégique de TTE sur la France et laisser l'état rentrer dedans - spinoff qui sera probablement déficitaire d'ailleurs - et de les envoyer se faire paitre pour le reste :D


Si besoin en temps de guerre l'armée fera des réquisitions. Poupou ne va rien faire il a compris le message.

n°70891837
clem3nt
Maitre GIFologue et sarcasmes
Posté le 22-06-2024 à 14:35:18  profilanswer
 

free-riders a écrit :

OUBLIEZ VOS NVIDIA PUTAIN LE VOILÀ LE FUTUR  

https://x.com/TalesFromClick/status/1804072999965851798  
 
ALL-IN


 
L'accent, l'ambiance, tout ca pour présenter un plat invraisemblable...

n°70893721
buscape30
Posté le 22-06-2024 à 20:59:39  profilanswer
 


Pourquoi LVMH rachete le restau Chez L'Ami Louis ?  les restos ne font pas des marges incroyables (surtout en france). Dans le 3eme arr. meme pas un lieu de pouvoir :??:


---------------
 
n°70893836
free-rider​s
CEO - Topik Épargne
Posté le 22-06-2024 à 21:12:55  profilanswer
 

buscape30 a écrit :


Pourquoi LVMH rachete le restau Chez L'Ami Louis ?  les restos ne font pas des marges incroyables (surtout en france). Dans le 3eme arr. meme pas un lieu de pouvoir :??:


Je confirme, c'est plus de la symbolique qu'une grande manœuvre capitalistique. Cela aura le mérite de montrer que LVMH suit sa philosophie de luxe quelque soit les montants.
 
La société rachetée : https://www.pappers.fr/entreprise/l [...] -338894637
 
https://zupimages.net/up/24/25/2r4h.png


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Team POGNON : Synthèse année Q3 2024
n°70893845
gugusg
Posté le 22-06-2024 à 21:13:56  profilanswer
 

sardhaukar a écrit :


Si besoin en temps de guerre l'armée fera des réquisitions. Poupou ne va rien faire il a compris le message.


 
rien compris  :??:  
 
Quelle réquisition ? quelle armée ? C'est quoi le rapport avec la golden share ?  :??:

n°70893874
free-rider​s
CEO - Topik Épargne
Posté le 22-06-2024 à 21:18:56  profilanswer
 

Dix questions pour comprendre les effets durables de la dissolution sur les marchés

 

https://www.lesechos.fr/finance-mar [...] es-2103201

 
Spoiler :

 

Deux semaines après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, les marchés auraient-ils déjà retrouvé leurs esprits ? La semaine dernière, la Bourse de Paris a rebondi (+1,67 %), la prime de risque sur les taux français s'est quasiment stabilisée, et le Trésor a réussi à placer plus de 12 milliards d'euros de dette sur le marché. Mais il s'agit d'une accalmie en trompe-l'oeil. Tant qu'ils n'auront pas le résultat des élections législatives et qu'ils ne pourront pas en évaluer l'impact sur les finances publiques, les investisseurs resteront nerveux. Pour preuve, les taux français sont plus que jamais sous pression.
Vendredi, ils n'ont pas profité du mouvement de détente sur les marchés obligataires européens, lorsqu'il est apparu que l'activité du secteur privé avait ralenti en juin en Allemagne et en France. Au contraire, après l'annonce du chiffrage du programme du Nouveau Front Populaire, ils ont quasiment retrouvé le niveau auquel ils étaient grimpés juste après la dissolution (3,21 %). Résultat, le « spread » (écart) de taux à 10 ans entre la France et l'Allemagne a terminé la semaine à 80 points de base. Il n'avait pas atteint un niveau aussi élevé en fin de séance depuis novembre 2012.

 

1 - La dégradation de la signature de la France est-elle durable ?

 

Au lendemain de l'annonce de la dissolution, la perception par les marchés de la qualité de la signature de la France s'est dégradée à une vitesse inédite depuis la crise de la zone euro. Et, signe que la défiance perdure, le spread demandé par les investisseurs pour prêter à la France plutôt qu'à l'Allemagne, véritable baromètre du risque « France », s'est ensuite stabilisé à un niveau élevé, avant de remonter encore un peu. La hiérarchie des emprunteurs est en train de changer. Les taux français à 10 ans ont dépassé les taux portugais de même échéance et ils se rapprochent des espagnols. Ce qui donne une idée du pessimisme des investisseurs. La France, dans le bas de la catégorie double A, est toujours mieux notée que l'Espagne et le Portugal, tous deux en catégorie simple A.
Un certain nombre de professionnels des marchés estiment que la signature de la France est durablement dégradée. Le responsable de la stratégie taux de Société Générale, Adam Kurpiel, évoque un « changement de régime » pour la dette française. Même dans le scénario où le parti présidentiel sortirait vainqueur du scrutin législatif, « la prime de risque idiosyncratique sur les obligations françaises se réduirait mais ne disparaîtrait pas » et le spread ne reviendrait pas, selon lui, sous 50 à 55 points de base.

 

2 - Jusqu'où peut monter le spread ?

 

Longtemps, la France a bénéficié d'un statut un peu hybride aux yeux des investisseurs. Sans être - et de loin - aussi vertueuse que les pays du Nord, Allemagne et Pays-Bas en tête, elle disposait d'un meilleur traitement que les pays d'Europe du Sud. Il faut dire que les agences de notation ont longtemps eu un traitement plutôt favorable de la France, en raison de sa grande stabilité politique. Mais cette vision est en train de changer. Depuis l'annonce de la dissolution, le taux français à 10 ans a évolué dans la même direction et au même rythme que son équivalent italien. Il a terminé la semaine à 3,21 %, contre 3,10 % avant les élections européennes.
Quant au spread, actuellement à 80 points de base (pb), pourrait-il aller jusqu'à 150 pb comme le spread italien ? La France a déjà dépassé ce niveau pendant la crise de la zone euro. Son taux à 10 ans pourrait encore progresser après les élections. « Il n'est pas impossible qu'un jour, et cela peut paraître fou, le rendement français soit l'équivalent du rendement italien », a déclaré Nicolas Forest, directeur des investissements chez Candriam, jeudi sur Bloomberg TV, tandis qu'Adam Kurpiel estime, lui, que le spread français pourrait trouver un point d'équilibre entre 75 et 90 pb en cas de victoire du RN.

 

3 - Le coût de financement de l'Etat français va-t-il exploser ?

 

La question se pose avec d'autant plus d'acuité que ce renchérissement du coût d'emprunt arrive à un mauvais moment pour la France. Bercy affiche pour 2024 un programme d'émission record de 285 milliards d'euros. Et de tous les pays européens, c'est elle qui a encore le plus gros volume de dette - un peu plus de 100 milliards - à lever d'ici la fin de l'année.

 

Mais l'impact des turbulences de marché pour les finances publiques reste pour l'instant limité. D'abord parce que le taux français à 10 ans a progressé de 0,6 point de pourcentage depuis le début de l'année, ce qui est significatif mais pas dramatique. Et à 3,21 %, il reste inférieur ou égal aux niveaux moyens où il évoluait avant que la Banque centrale européenne ne lance ses programmes d'achats massifs d'obligations en 2015. Pour l'instant, la France s'endette un peu moins cher que l'an dernier, à 2,86 % en moyenne depuis janvier (toutes échéances confondues), contre 3,15 % en 2023, son record depuis 2008.
Ensuite, les 285 milliards d'euros d'émissions de cette année ne représentent que 11 % de l'encours total de la dette de marché de l'Etat, qui s'élève à 2.508 milliards d'euros. Les hausses de taux n'ont donc pour l'instant qu'un effet marginal sur le coût global de la dette.

 

4 - La Bourse de Paris peut-elle remonter la pente ?

 

Après avoir vécu sa pire semaine en deux ans dans la foulée de la dissolution, le CAC 40 a repris ses esprits ces derniers jours, signant même jeudi sa meilleure performance depuis le 26 janvier (+1,34 %). Sans l'écarter, analystes et investisseurs jugent moins probable le scénario d'une majorité absolue pour le RN ou le Front populaire. L'hypothèse la plus attendue, celle d'une France paralysée par une Assemblée nationale sans majorité claire, n'est toutefois pas de nature à rassurer. La volatilité devrait rester forte au cours des prochaines semaines et la Bourse de Paris sans direction claire le temps que se dessine l'issue de la crise politique.
L'heure est donc à la prudence, mais plus à l'émoi démesuré. « Les investisseurs continuent d'évaluer les conséquences potentielles du scrutin [mais] ne semblent pas trop inquiets », pointent les analystes de Barclays. Leurs homologues d'UBS et de JP Morgan s'accordaient aussi, la semaine dernière, pour dire que cette période de volatilité et de repli pourrait offrir des « opportunités ».
La bonne santé des champions boursiers français explique cet optimisme - même s'il reste mesuré. Les trois années de profits record enregistrées en sortie de crise du Covid les ont renforcés et la très forte internationalisation de leurs activités rend une bonne partie d'entre eux moins vulnérables aux remous politiques français.

 

5 - Pourquoi toute l'Europe boursière souffre-t-elle de la crise politique en France ?

 

La Bourse de Paris n'est pas la seule à avoir souffert depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale. L'indice paneuropéen Stoxx 600 a perdu près de 2 % ces deux dernières semaines, quand Wall Street se hissait dans le même temps à des sommets inédits, avec une hausse de plus de 2 % de l'indice S&P 500 sur la période. Les introductions en Bourse qui avaient entamé une nette reprise en Europe depuis le début de l'année sont désormais à l'arrêt. L'italien Golden Goose a renoncé cette semaine à son IPO à la Bourse de Milan , tandis que l'espagnol Tendam, propriétaire de la marque Springfield, a repoussé son introduction à la Bourse de Milan après l'été. Dans les deux cas, ils ont justifié leur décision par l'instabilité des marchés.
Un changement de gouvernement à Paris pourrait par ailleurs avoir des conséquences lourdes à Bruxelles. Paris est une force de proposition importante en Europe, notamment sur des dossiers clés pour les investisseurs, comme par exemple l'Union des marchés de capitaux. Rien ne dit que le prochain locataire de Bercy reprenne à son compte les conclusions du récent rapport Noyer , qu'il s'agisse de la création d'un produit d'épargne européen ou de la mise en place d'une véritable supervision unique des marchés de capitaux sous l'égide de l'Esma, le gendarme européen, qui n'a aujourd'hui que des pouvoirs limités.

 

6 - L'euro est-il menacé ?

 

Depuis l'annonce de la dissolution en France, l'euro a fait preuve de résistance. Il a seulement perdu 1 %, face au dollar, évoluant entre 1,07, son niveau actuel, et 1,0850 dollar. Les banques interrogées par l'agence Bloomberg n'anticipent pas de violentes secousses cet été. Pour elles, l'euro s'établira autour de 1,08 dollar en septembre, avec un écart de prévisions de 1,04 à 1,12 dollar. Le « risque de crédit » de l'euro (lié à la cohérence budgétaire de la zone euro) est réparti et dilué sur les 20 pays qui ont opté pour la monnaie commune. Cette dernière a ainsi bien résisté à l'augmentation de la prime de risque sur la France , matérialisée par l'écart de rendement (« spread ») entre la dette d'Etat à 10 ans française et son homologue allemande. Même si la deuxième économie de la zone euro, la France, traverse des turbulences politiques, la crise actuelle n'est pas existentielle et systémique comme en 2010-2012. A cette époque, un risque de contagion et de déstabilisation menaçait l'avenir de la monnaie européenne. Le Rassemblement National, en tête des sondages aux législatives, a renoncé à sa volonté de sortir de l'euro, ce qui apaise en partie les craintes des marchés. La monnaie européenne pourrait connaître un regain de volatilité à mesure que l'échéance des législatives françaises approche. Toutefois, « ce risque électoral pour l'euro est bien moins important qu'il ne l'est pour le dollar avec les élections présidentielles de novembre aux Etats-Unis », constate le stratège changes d'une banque.

 

7 - Les entreprises et les banques françaises vont-elles avoir plus de mal à se financer sur le marché ?

 

Les tensions sur la dette française ont eu des répercussions sur le marché du crédit. En Europe, peu de grandes entreprises, et encore moins de banques, se sont risquées à émettre de nouvelles obligations la semaine dernière. Bloomberg chiffre le volume hebdomadaire d'émissions « corporate » à 10,5 milliards d'euros, le montant le plus faible depuis le début de l'année. Les banques, d'ordinaire très actives, ont placé moins de 1 milliard d'euros de dette.
Les entreprises françaises, qui représentent pourtant environ 25 % du marché, préfèrent attendre des jours meilleurs. Seul Legrand a emprunté 600 millions d'euros à 10 ans. « Les expériences passées, depuis 2007, ont montré la sensibilité des émetteurs français au spread OAT-Bund, surtout pour le secteur financier », indique Philippe Berthelot chez Ostrum. Si le stress de marché se prolonge, « cela aura un impact sur la capacité de financement des banques », prévient-il.

 

8 - La compétitivité de la place de Paris est-elle menacée ?

 

C'était l'une des priorités d'Emmanuel Macron lors de son arrivée au pouvoir dans la foulée du Brexit : faire de Paris le nouveau centre de la finance européenne. Son gouvernement a multiplié les mesures pour attirer les exilés de la City à Paris : baisse de l'impôt sur les sociétés, amélioration du régime d'impatriation, réforme du code du travail… L'offensive de charme du Président français auprès des grands acteurs de la finance mondiale, ponctuée par ses rendez-vous annuels Choose France au château de Versailles, a porté ses fruits. Bank of America, JPMorgan, Goldman Sachs ou encore Citigroup ont fait de Paris leur tête de pont en Europe continentale, notamment pour les opérations sur les marchés.

 

L'une des dernières lois votées au Parlement, début juin, visait justement à renforcer encore l'attractivité de la place de Paris . Désormais, la perspective d'un gouvernement dominé par les extrêmes menace de saper ces efforts. Le retour d'un impôt sur la fortune, la mise en place d'une préférence nationale ou encore l'extension du périmètre de la taxe sur les transactions financières, autant de mesures défendues soit par le Rassemblement national soit par le Nouveau front populaire, causeraient du tort à Paris, concurrencée en Europe continentale par Amsterdam ou Francfort. Sans compter que la City de Londres séduit à nouveau les géants de la finance mondiale. La Bourse de Paris pourrait également en faire les frais. Avant même le choc de la dissolution, TotalEnergies avait annoncé avec fracas envisager une double cotation à Wall Street . Une réflexion encore en cours, qui doit aboutir à des propositions concrètes en septembre. Nul doute que d'autres pourraient s'en inspirer.

 

9- Une intervention de la BCE est-elle envisageable ?

 

En cas de crise, la Banque centrale européenne volera-t-elle au secours de la France ? Théoriquement, elle le peut. En parallèle de la fin, en 2022, de son programme d'achat d'actifs urgence pandémie, l'institution de Francfort s'est dotée d'un nouvel outil. Baptisé Instrument de protection de la transmission [de la politique monétaire] ou IPT (TPI en anglais), il permet à la banque centrale d'acheter les titres de dette souveraine d'un Etat qui serait attaqué de façon injustifiée. Un moyen de faire baisser les taux, et donc les écarts de taux (spreads) avec les autres pays de la zone euro, et au final de décourager les spéculateurs.
Si le spread entre la France et l'Allemagne devait progresser de façon incontrôlée, le TPI serait mis en oeuvre. Mais pas à n'importe quel prix. D'abord, il faut que la hausse soudaine des taux ne s'explique pas par des raisons fondamentales. Autrement dit, si la politique ultra-dépensière d'un nouveau gouvernement aggravait le déficit et poussait les investisseurs à exiger une plus grosse rémunération, la BCE n'interviendrait probablement pas. De même, le pays candidat à une aide doit respecter le nouveau cadre budgétaire de l'Union européenne. Comme l'a rappelé Christine Lagarde, la présidente de la BCE, le fait qu'un pays soit, comme la France, sous le coup d'une procédure pour déficit excessif ne l'exclut pas de facto du dispositif. Mais il devra prendre en compte les préconisations de Bruxelles.

 

10 - Une crise comparable à la crise du mini-budget au Royaume-Uni peut-elle se produire ?

 

« Si le RN applique son programme, une crise de la dette est possible en France. » Tel est l'avertissement lancé le 11 juin par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances. Depuis, le Rassemblement national a revu son programme économique, reportant notamment l'assouplissement de l'âge de départ à la retraite. Mais l'avertissement vaut pour le prochain gouvernement, de quelque bord qu'il soit. La France est dans le collimateur de Bruxelles après les dérapages de ses comptes publics et fait l'objet d'une attention particulière des agences de notation. Toute réforme qui entraînerait de nouvelles dépenses (baisse d'impôt, aides aux ménages…) sans être financée pourrait faire réagir fortement les investisseurs et faire flamber les coûts d'emprunt de la France.
En septembre 2022 au Royaume-Uni, le gouvernement de l'éphémère Première ministre Liz Truss avait présenté un mini-budget qui prévoyait des baisses d'impôts massives et non financées. En réaction, le taux à 10 ans britannique avait bondi de 60 points de base en deux jours. La Banque d'Angleterre était intervenue  car la situation devenait incontrôlable. Une spirale infernale s'était mise en place. Au coeur du problème, les stratégies dites LDI (liability driven investment), très utilisées par les fonds de pension car elles permettent, par l'utilisation de produits dérivés, de sécuriser les montants promis aux retraités.

 


Message édité par free-riders le 22-06-2024 à 21:19:25

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Team POGNON : Synthèse année Q3 2024
n°70893930
Tumacru
Posté le 22-06-2024 à 21:26:08  profilanswer
 

Des connaisseurs de l'économie turque et de son marché boursier ici ?  
 
Ca fait quelques années que je vois ce fond BNP https://www.quantalys.com/Fonds/8132 truster la première place des classements par perf de la plupart des contrats d'AV en ligne, loin devant le LQQ ou équivalents. Dans l'idée je comprends que c'est lié au contexte inflationniste local et je m'en étais jusqu'ici tenu éloigné, entendant que tout cela était provisoire. Sauf que le provisoire semble durer, depuis plus de trois ans maintenant, et que la perf ne faiblit pas (voire s'accroit).  
 
Je vois que l'inflation turque repart encore à la hausse des derniers mois.
 
Quelqu'un aurait quelques clés de compréhension quant à la pertinence, ou non, de placer quelques billets sur ce fond ? Quels sont les déterminants qui feront que cela continuera / s'arrêtera ?  
 
Thanks !

n°70893948
free-rider​s
CEO - Topik Épargne
Posté le 22-06-2024 à 21:28:12  profilanswer
 

Tumacru a écrit :

Des connaisseurs de l'économie turque et de son marché boursier ici ?  
 
Ca fait quelques années que je vois ce fond BNP https://www.quantalys.com/Fonds/8132 truster la première place des classements par perf de la plupart des contrats d'AV en ligne, loin devant le LQQ ou équivalents. Dans l'idée je comprends que c'est lié au contexte inflationniste local et je m'en étais jusqu'ici tenu éloigné, entendant que tout cela était provisoire. Sauf que le provisoire semble durer, depuis plus de trois ans maintenant, et que la perf ne faiblit pas (voire s'accroit).  
 
Je vois que l'inflation turque repart encore à la hausse des derniers mois.
 
Quelqu'un aurait quelques clés de compréhension quant à la pertinence, ou non, de placer quelques billets sur ce fond ? Quels sont les déterminants qui feront que cela continuera / s'arrêtera ?  
 
Thanks !


La réponse est simple.
 
Non.


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Team POGNON : Synthèse année Q3 2024
n°70893956
Tumacru
Posté le 22-06-2024 à 21:29:27  profilanswer
 

free-riders a écrit :


La réponse est simple.
 
Non.


 
Vous ne vous en tirerez pas à si bon compte M Free. Cette réponse me convient au fond et je vais l'appliquer, je n'escompte pas faire de la gestion active. Mais j'aimerais bien comprendre cette perf folle ; ce qui fait qu'elle continuera, ou non.


Message édité par Tumacru le 22-06-2024 à 21:30:25
n°70894010
spacewolf1
Posté le 22-06-2024 à 21:36:36  profilanswer
 

buscape30 a écrit :

Pourquoi LVMH rachete le restau Chez L'Ami Louis ?  les restos ne font pas des marges incroyables (surtout en france). Dans le 3eme arr. meme pas un lieu de pouvoir :??:


Entre politiques, industriels, fortunes et autres célébrités... Chirac, Clinton, Pinault, Deneuve, Beckham, Federer, Reeves, Spielberg, Scorsese... ça fait du beau monde ^^
 
Un restau assez couru du fait du peu de table (une douzaine) et de sa discrétion (merci les rideau qui empêche de voir à l'intérieur) le tout pour des prix injustement salés (150e par tête mini... et c'est juste un vieux poulet/frite à ce prix XD). De bonnes grosses quantités, mais une qualité loin en dessous de ce que tu pourrais attendre pour le prix.
 
Ca reste un achat symbolique, on est d'accord, mais entièrement en accord avec la ligne de LVMH.


---------------
RENVOIE LA AU SAV
n°70894023
burnout62
Posté le 22-06-2024 à 21:37:55  profilanswer
 

@Camisard1 / Scipion et autres : un avis sur Comfort Systems USA, que je viens de découvrir ?
Je vois une petite cap US dans le secteur de la construction, avec un historique de perf incroyable, de beaux fondamentaux.
Elle a l'air un peu chère vs l'historique.

 

Merci :hello:

Message cité 1 fois
Message édité par burnout62 le 22-06-2024 à 21:41:46

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Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°70894721
taz26
Posté le 22-06-2024 à 23:07:09  profilanswer
 

free-riders a écrit :


Fait il y a 1 semaine
très bien marché
 
par contre ils te prélèvent 6€


Quel délai?

n°70894730
free-rider​s
CEO - Topik Épargne
Posté le 22-06-2024 à 23:08:04  profilanswer
 

taz26 a écrit :


Quel délai?


3 jours ouvrés


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Team POGNON : Synthèse année Q3 2024
n°70894738
taz26
Posté le 22-06-2024 à 23:09:30  profilanswer
 

free-riders a écrit :


3 jours ouvrés


 :jap: C'est rassurant, ils ont progressé


Message édité par taz26 le 22-06-2024 à 23:10:11
n°70895430
evildeus
Posté le 23-06-2024 à 09:36:51  profilanswer
 

Tel Aviv -0.72%
Riyadh +1.44%
:hello:

n°70895557
NickCampbe​ll
Posté le 23-06-2024 à 10:11:09  profilanswer
 

free-riders a écrit :


3 jours ouvrés


 
 
6e a chaque virement sortant (là il se gave !) , quel sont les tarifs de fortuneo et boursorama sur ce point là ?

n°70895667
Shadow666
Citoyen du Monde
Posté le 23-06-2024 à 10:37:42  profilanswer
 

Ben les virements sortants sont gratuits chez quasi tous les courtiers, sauf BD !


---------------
Steam ID | Flickr | The silent death always comes from behind... so you'd better watch your back !
n°70895784
NickCampbe​ll
Posté le 23-06-2024 à 11:01:18  profilanswer
 

A prendre en compte en effet. Merci

n°70895929
Jean-Luc S​kywalker
Je crois qu'on a un pépin...
Posté le 23-06-2024 à 11:39:21  profilanswer
 

@Camisard1, tu n'as pas le sentiment de tomber dans les travers du "collectionneur" ?
 
Edit : tu as une répartition globale de tes portefeuilles (géographique, sectorielle...) ?

Message cité 1 fois
Message édité par Jean-Luc Skywalker le 23-06-2024 à 11:40:49

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"J'espère que vous savez ce que vous faites..." "Oui, moi aussi..." (L'Empire contre-attaque)
n°70896514
free-rider​s
CEO - Topik Épargne
Posté le 23-06-2024 à 14:03:23  profilanswer
 

https://bourse.lefigaro.fr/actu-con [...] a-20240620

 

Le PEA-PME devait permettre aux particuliers d’investir dans les smidcaps, mais des critères d’éligibilité complexes l’ont presque tué dans l’œuf. Jusqu’à ce que la loi Attractivité ne change radicalement la donne !

 

Et puis est venue la loi dite Attractivité, votée le 5 juin 2024, quatre jours avant l'annonce de la dissolution, puis promulguée jeudi dernier, 13 juin. Miracle ! Au-delà de la présence du siège social de l'entreprise en Europe, le PEA-PME n'ajoute plus qu'un seul critère, qui plus est de nature boursière: celui de la capitalisation, qui de surcroît sera doublé, en étant porté à 2 milliards d’euros.

 

Le bureau d'études Portzamparc calcule que le nombre de valeurs françaises éligibles au PEA-PME va monter vers 600, soit à l'échelle de l'Europe jusqu'à 1.400 titres liquides «investissables». De quoi faire remonter la proportion des titres vifs dans les PEA-PME, tombée sous la barre des 25%, contre 52% pour les PEA.

Message cité 2 fois
Message édité par free-riders le 23-06-2024 à 14:04:19

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Team POGNON : Synthèse année Q3 2024
n°70896548
burnout62
Posté le 23-06-2024 à 14:12:29  profilanswer
 

free-riders a écrit :

https://bourse.lefigaro.fr/actu-con [...] a-20240620

 

Le PEA-PME devait permettre aux particuliers d’investir dans les smidcaps, mais des critères d’éligibilité complexes l’ont presque tué dans l’œuf. Jusqu’à ce que la loi Attractivité ne change radicalement la donne !

 

Et puis est venue la loi dite Attractivité, votée le 5 juin 2024, quatre jours avant l'annonce de la dissolution, puis promulguée jeudi dernier, 13 juin. Miracle ! Au-delà de la présence du siège social de l'entreprise en Europe, le PEA-PME n'ajoute plus qu'un seul critère, qui plus est de nature boursière: celui de la capitalisation, qui de surcroît sera doublé, en étant porté à 2 milliards d’euros.

 

Le bureau d'études Portzamparc calcule que le nombre de valeurs françaises éligibles au PEA-PME va monter vers 600, soit à l'échelle de l'Europe jusqu'à 1.400 titres liquides «investissables». De quoi faire remonter la proportion des titres vifs dans les PEA-PME, tombée sous la barre des 25%, contre 52% pour les PEA.


Si c'est TOUTES les entreprises européennes, qui en gros sont compatibles PEA, avec valo < 2 Millards : c'est excellent !
Vivement la mise à jour.

 

Par contre BE Semiconductor, comment est elle encore compatible avec une valo de 11 Milliards actuellement ? C'est pas à jour ? :??:
Pareil Wavestone, 1,3 Milliards.

Message cité 1 fois
Message édité par burnout62 le 23-06-2024 à 14:16:12

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Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°70896571
haohan
Posté le 23-06-2024 à 14:17:35  profilanswer
 

free-riders a écrit :

https://bourse.lefigaro.fr/actu-con [...] a-20240620
 
Le PEA-PME devait permettre aux particuliers d’investir dans les smidcaps, mais des critères d’éligibilité complexes l’ont presque tué dans l’œuf. Jusqu’à ce que la loi Attractivité ne change radicalement la donne !
 
Et puis est venue la loi dite Attractivité, votée le 5 juin 2024, quatre jours avant l'annonce de la dissolution, puis promulguée jeudi dernier, 13 juin. Miracle ! Au-delà de la présence du siège social de l'entreprise en Europe, le PEA-PME n'ajoute plus qu'un seul critère, qui plus est de nature boursière: celui de la capitalisation, qui de surcroît sera doublé, en étant porté à 2 milliards d’euros.
 
Le bureau d'études Portzamparc calcule que le nombre de valeurs françaises éligibles au PEA-PME va monter vers 600, soit à l'échelle de l'Europe jusqu'à 1.400 titres liquides «investissables». De quoi faire remonter la proportion des titres vifs dans les PEA-PME, tombée sous la barre des 25%, contre 52% pour les PEA.


 
Excellente nouvelle !


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Mieux vaut rater un baiser que l'inverse.
n°70896599
suzebull
Posté le 23-06-2024 à 14:23:03  profilanswer
 

Il se passe quoi quand une valeur dépasse le seuil de capitalisation ?
Elle devient inéligible et on doit la vendre ?

mood
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