Reprise du message précédent :
Ce soir : Demolition Man

https://media1.tenor.com/images/723 [...] d=11047556

Ce film, j'ai du le voir une dizaine de fois, et à chaque fois, je kiffe. En plus, plus on avance dans le temps, plus j’ai l'impression de voir un film d'anticipation

Wesley Snipes manque tellement au cinéma d'action ...  

Minable!  
Amateur!  
Petit joueur!  
Raté!

 
"On est des policiers, on est pas censé faire face à ce genre de violence".  

Il est visionnaire sur pleins de trucs ce film. Par exemple les pubs de chansons populaires, bah on a des études aujourd'hui qui disent que dans plusieurs années les tubes musicaux dureront 2mn. Le temps d'une pub quoi.

Bon on en est pas encore à mettre en musée les armes à feu. Ce qui serait pas un mal cela dit.

"Y'a qu'un taré pour attraper un autre taré"  

Rien que la jaquette annonce la couleur
 

 
"Tu vas regretter ça le restant de ta vie, c’est à dire deux secondes !"
 
"- Dites, Huxley, ça ne vous dirait pas qu’on fasse ça à l’ancienne ?
- Mais c’est dégoûtant ! Vous voulez dire… un transfert de fluides ?
- Non, j’veux dire bander, baiser, faire crack-crack boum-boum, s’envoyer en l’air quoi !"
 
"On est en 2032, ce qui nous fait deux-zero-trois-deux, c’est le 21eme siècle ! Et le monde est peuplé de couilles molles, c’est un remake de la petite maison dans la prairie avec des genres de pédales en robe longue…"
 
"Et pourquoi pas une laisse dans l’cul, c’était plus simple ?"
 
 
haha, interdit au moins de 12 ans à l'époque,  je me demande ça donnerait aujourd'hui

j'ai du le mater des dizaines de fois pareil, mes parents avaient meme mis une frise avec des coquillages dans les chiottes à une époque

Excellente VF au passage, et d'ailleurs Stallone est doublé par Richard Darbois au lieu d'Alain Dorval.
Comme dans Tango & Cash ou Cop Land, d'ailleurs.

moi ma réplique préférée c'est lemercier qui répond au curé quand elle va appeller al gendarmerie "mais si c'est chrétien"

enregistré et vu revu sur VHS, nostalgie...

J’ai regardé Apocalypse Now hier.
 
Cette qualité.    
 
(modulo Brando)

Quand j'ai vu Demolition Man à l'époque j'ai du me "facepalmer" une 10aine de fois. Mais dans quel monde on vit où ce film aurait un statut culte ? Je veux bien donner le bénéfice du doute à Last Action Hero qui est sorti la même année mais pas Demolition Man, faut pas exagérer non plus

t'es passé a coté
 
les avis sont plutot unanimes maintenant

La vraie question: Taco Bell ou Pizza Hut?

Fais pas ton DT

Euh hier j'ai vu Africa Kung Fu Nazis.
 
Je m'attendais pas à un grand film ( ), mais c'était encore pire que ce que je pensais.
Honnêtement, vu le peu de budget qu'ils ont du avoir, les """effets spéciaux""" sont pas si mal.
Les voix Françaises sont à chier, mais je suis pas certain qu'ils avaient prévu de le mettre en Français à l'origine.
 
Nan, ce qui pêche, c'est l'histoire et le jeu d'acteur  
L'histoire est WTF du début à la fin.
Et le jeu d'acteur, oh mon dieu. C'est ultra mauvais. Même Morsay doit mieux jouer dans ses films.

Je n'ai pas vu la vidéo, mais au vu du titre il s'agit de films pour lesquels il a une affection particulière ("films de ma vie" ).

Or, déjà, les goûts sont une affaire personnelle et ne prétendent en rien être une notion de qualité. On peut aimer se faire un burger de chaîne tout en appréciant de l'étoilé Michelin... tant qu'on ne prétend pas que les deux sont du même niveau, et ce n'est pas ce qu'on fait tant qu'on en reste aux goûts.

D'autre part, tout le monde ne construit pas sa cinéphilie dans une cinémathèque, dans les salles d'art & essai parisiennes, ou à la télé au Cinéma de Minuit + Arte en complément. Et les "films qui comptent" seront, en bonne partie, ceux qui ont fasciné enfant puis adolescent (à plus forte raison encore ceux qui auront voulu en faire leur métier, car l'orientation se fait tôt). Très sincèrement, je ne pense pas qu'il y ait une majorité, parmi les "jeunes" professionnels du cinéma, qui ait décidé de faire ce métier en ayant découvert (au pif) le Sunrise de Murnau ou le Tokyo Monogatari d'Ozu. Ça n'empêchera pas de reconnaître la valeur de ces œuvres, et leur importance majeure dans le 7ème art. Mais ça n'en fait pas forcément des "films préférés"...

Et à la base, entre ceux qui "font" (réalisateurs, scénaristes, directeurs photo...) et ceux qui "analysent" (critiques, professeurs...) la démarche est également différente. De même qu'elle diffère de la démarche de ceux qui "regardent" (les spectateurs non-professionnels que nous sommes ici, sauf peut-être quelques exceptions).

 
Tres bon post    
En fait on est tous copains, donc ne nous battons pas pour savoir qui a raison

Quand on parle de goûts.

Quand on parle de "meilleurs" films & co c'est autre chose.

 
Tu kiffes Ozu, toi.
Hein

Deux premiers films de deux réalisateurs éloignés, l’un Français et l’autre Britannique, mais réunis autour du thème de l’Irlande du Nord pendant "The Troubles". Deux visions de cinéma très différentes et deux expériences intéressantes autour de cette période historique toujours actuelle et dont les livres d’Histoire racontent bien peu  

’71, Yann Demange - 2014

IMDb:[url] https://www.imdb.com/title/tt2614684/[/url]

Yann Demange réalise ici son premier long-métrage, il est surtout connu pour être un réalisateur de quelques séries, notamment Dead Set, écrit par Charlie Brooker. Direction Belfast en 1971. L’armée Britannique a été redéployée en Irlande du Nord à partir d’août 1969. Les tensions violentes ont explosé entre les groupes Loyalistes et Républicains, et Belfast est en quasi guerre civile. Le film suit un jeune soldat qui se retrouve immédiatement déployé de son Derbyshire natal au cœur de Belfast. Film qui se développe principalement sur 24 heures où l’on suit une intervention en zone limitrophe, qui dégénère rapidement.

La montée en tension est immédiate avec une scène de révolte dans Belfast, qui creuse extrêmement rapidement dans l’horreur puis une course folle (et impressionnante) à travers les ruelles, laissant le spectateur aussi haletant et désorienté que le personnage jouer par Jack O’Connell pourchassé par une faction de l’IRA, dans la zone républicaine. Le développement nocturne de l’intrigue continue à construire une atmosphère lourde, superbement rendue, avec pas mal d’éléments historiques tissés, notamment les liens sombres entre les factions Loyalistes et l’armée Britannique ainsi que l’importance du quartier des Divis Flats. Et c’est lors de l’arrivée dans ce lieu que malheureusement le film s’essouffle.

On passe à une chasse à l’homme entre deux groupes aux motifs différents mais au but similaire, et on perd une grosse partie de l’attrait historique du film, sans réussir à maintenir aussi bien la tension. Un premier film qui tient vraiment bien la route, malgré une dernière partie un peu mois prenante.

Et la "suite", Direction HM Prison Maze 10 ans plus tard pour le film de McQueen !  

Hunger, Steve McQueen – 2008

IMDb: https://www.imdb.com/title/tt0986233/

Toujours pendant la même période des « Troubles », le film de McQueen s’attarde à la prison de Maze pendant la fin de la période du « Dirty Protest ». Le film s’ouvre sur le rituel matinal d’un homme, et c’est en suggestions simples que l’on comprend le contexte avec cette observation de la rue, de la voiture et de cette épouse effrayée lorsque s’engage la clé de contact.

Le film est construit quasi sans dialogue pendant la première moitie du film. On passe du point de vue de ce gardien de prison qui ouvre le film, à celui d’un nouveau détenu qui découvre l’horreur de sa cellule comme « non-conforming prisoner ». Le Dirty Protest était le refus par les détenus de se laver, de porter l’uniforme et qui se traduisait également par l’utilisation de leurs excréments comme peinture murale. Le personnage de Bobby Sands, joué par Fassbender, apparaît brièvement sur quelques scènes mais sans savoir qui il est. Vient alors cette scène superbe de 15 minutes, sans coupure, fixe, de dialogue entre Bobby Sands et un prêtre également républicain. Dialogues ciselés et réflexion sur la vie et le combat politique, c’est superbement interprété des deux cotés, et d’un impact incroyable dans ce film qui retournera à cette approche quasi monacale pour son dernier tier. L’approche quasi muette, mais sonore, rend vraiment ces 15 minutes de Fassbender magistrale!

On suit alors dans cette dernière partie la grève de la faim de Bobby Sands qui mourra après 66 jours (d’autres suivront). C’est pourtant seulement dans cette période de martyre que le corps carcéral montrera un semblant d’humanité (mais si léger, la scène du gardien tatoué UDA lors de la sortie du bain nous le rappellera) face à cet homme mourant pour le droit humain et la reconnaissance du statut de prisonnier politique . Travail superbe sur le cadre et l’utilisation de filtre pour capturer Fassbender qui se délie face à nos yeux. La quasi seule autre voix que l’on entendra sera celle de Margaret Thatcher qui permet ce partage en tiers (sale p***  )

McQueen donne une identité artistique forte à son film. C’est une véritable œuvre, visuellement superbe, où McQueen compose des tableaux impressionnistes en plan fixe. Superbe vision de réalisateur et d’artiste (il gagna le Turner Prize en 2006) sur un sujet très complexe mais traite de manière au final extrêmement proche de l’humain. Le travail sur le cadre et la composition est vraiment bluffant pour un réa qui confirmera ensuite son talent dans les films suivants (Shame, 12 Years a Slave et le un peu moins bon Widows)

A noter que sa dernière réalisation, la série Small Axe pour la BBC a d’excellents retours et traite également d’un sujet avec un fort aspect politique.

Pour ceux intéressés par les aspects historiques :
- The Troubles: https://en.wikipedia.org/wiki/The_Troubles
- Bobby Sands: https://en.wikipedia.org/wiki/Bobby_Sands
- Dirty Protest: https://en.wikipedia.org/wiki/Dirty_protest

Ca m'a vraiment envie de me plonger dans les films qui traitent de la période. La BFI nous en a fait une liste  
- BFI: https://www2.bfi.org.uk/news-opinio [...] t-troubles

Fun fact, je pensais jadis que le réalisateur et l'acteur Steve McQueen étaient la même personne

C'est l'exemple que je sors quand quelqu'un écrit qu'un film serait caca parce que pas de plans-séquences, pas assez de mouvements de caméra etc...

Ozu, c'est un élément prépondérant de grammaire (plan moyen, fixe, près du sol, personnage(s) en regard caméra) mais hautement personnel (on reconnaît de suite ce plan "ozuien", et pas seulement à cause du physique des acteurs), poussé à son maximum notamment par la composition (et entrecoupé d'autres plans fixes, parfois cadrés différemment).
Ça peut sembler simple, "basique" pour les détracteurs, mais en fait il faut en avoir de très grosses pour tenter et réussir un truc pareil.

Par contre je conçois qu'il s'agisse d'un "acquired taste" (pas trouvé de terme francophone), comme l'époisses, le durian, la tête de veau...

 
IRL le doute n'est pas permis    

Je crois que le plan fixe dans Hunger dure plus de 15min.
Je me le suis rematté récemment et en fait il doit durer 20-25min. Ce qui est très long, et très impressionnant.
 
Eh oui, Caméra d'Or au festival de Cannes.
Film incroyable. Marqué par le militantisme politique historique des Anglais.
Ça va dans la lignée de The Boxer, Le Vent Se Lève, Au Nom du Père, ...
 
Film incroyable que j'ai vu au ciné à l'époque. On était deux dans une salle de 200 places.
Choc monumental quand on entend les CRS taper avec leurs matraques et crier comme s'ils allaient à la guerre.
Steve McQueen qui passe de la photo au long-métrage et relie les arts ensemble.
 
Un film à voir et à revoir pour comprendre ce que Révolte veut dire.

- Humour potache.  
- Film qui ne se prend pas au sérieux, sans pour autant tomber dans la parodie.  
- Acteurs qui ont l'air de s'amuser comme des gamins (surtout Bullock).  
- Se moque du politiquement correct.  
- Assume être un divertissement idiot, mais en fait il ne l'est pas tant que ça (idiot).  
Même moi qui n'aime pas les films d'action de ces années là, très premier degré, je trouve ce film assez réjouissant.
On pourrait le comparer aux tontons flingueurs par rapport aux films de truands de leur époque (qu'on soit clair, les tontons sont 100 pieds au-dessus)

Un film adulé par une génération qui l'a vu petit et qui n'a toujours pas grandi

si tu lâches pas une larme lors de la discussion entre la belle fille et le daron, t'es pas humain
mais ouais pas dans mon top 10
par contre, l'aurore, oui, le tour en barque m'a scotché
top qui contient également terminator et alien donc bon, pour ce que ça vaut un classement

 
Je l'ai vu, j'avais 26 piges et c'était un gros "Meh.." pour moi. Il était, AMHA, mauvais et il le restera à jamais

Je confonds toujours Demolition Man et Judge Dredd   qui sont 2 stalloneries de la pire époque

Les pisses-froids, oui, c'est un film culte pour les gamins qu'on a été. Des films d'actions de cette trempe, c'est révolu, peu importe que ça fasse ringard aujourd'hui. De toute façon, chaque génération trouvent la précédente ringarde.
 
spoiler, le méchant meurt à la fin.

 
 
Ah oui tiens il manquerait plus que Judge Dredd et Cobra, ça compléterait bien le tableau des navets Stalloniens

ça critique Cobra maintenant, bientôt aussi Commando tant qu'on y est

Les actionners Schwarzesques sont réussis contrairement aux Stalloniens

Cobra c’est à chier depuis toujours  
Quand à Commando .... un film avec Freddy Mercury ne peut pas être mauvais  
Bon Commando reste un gros délire no brain qui incarne le mieux le ciné REAGAN

Les Rambo 2&3 et Cobra sont qd même assez bien dotés en termes de bourrinage bien con et de dialogues à l'avenant. Ca vaut largement un Commando.

bordel

 
On s'accorde tous sur les nombreux cotés visionnaires du film.    

 
 
Bah sauf quand tu dis le contraire, du coup :
 

 
C'est con, hein.  
Changer son discours parce qu'on veut avoir raison, c'est pratique, mais ça se voit

https://www.dailymotion.com/video/x536x64

Je continue mon cycle des films "Hammer Film Productions", avec :
 
The Quatermass Xperiment (1955) de Val Guest. Sobrement intitulé "Le monstre" chez nous. On fait difficilement plus simple.
 

 
Film très distrayant, à l'histoire peu originale mais pas dénuée d'intérêt.
La fameuse mutation se révèle plus fine que ce à quoi je m'attendais, notamment avec des mélanges de corps vivants qui mutent ensemble pour n'en former qu'un seul. J'ai également trouvé que la tension fonctionnait très bien, bien mieux que dans les bouses de la Hammer style Dracula  
Quand ils tentaient des choses différentes (comme Taste of Fear ou The Devil Rides Out) que d'éternelles résurrections de Dracula, ils faisaient davantage d'efforts, car impossible de vendre le film sur les noms de Peter Cushing ou Christopher Lee (même s'il est dans les deux films que j'ai cités, mais bon, il était partout ).
 
J'ai trouvé certaines scènes très prenantes, comme le visionnage du film de l'accident spatial, ou le mystère entourant la forme finale de la créature.
 
J'ai passé un bon moment devant. Petit bémol : les personnages sont très en retrait, aucun ne prenant vraiment le pas sur les autres, même le personnage éponyme.  
J'ai un peu envie de voir les deux suites, quand même (Quatermass 2 et Quatermass and the Pit)