Reprise du message précédent :

 
Ce livre qui donne envie de cuisiner des légumes

 
Ptain ouais    

Je l'ai je ne l'ai pas encore lu, va falloir que je regarde ça

 
Je pensais pas passer en librairie cette semaine, voilà une bonne raison

Merci beaucoup  

Messieurs, Mesdames.
J'apprends que Manara expose à Paris.  

Clic image pour plus d'infos.
 
Je me souviens plus quel membre parlais d'un topic expo, s'il veut faire passer l'info... Je suis preneur de retours (pour info celui de Maïa Mazaurette)

 
Lien dans ma signature pour le topic, on n'a pas encore parlé de cette expo mais poste toujours, il y a sûrement des gens intéressés !

 
Ouais j'ai aussi mais le bouquin avec Passard m'a un peu agaçé.
Il cabotine beaucoup, part dans des envolées lyriques sur les fanes de betteraves etc...  
Donc bon.
RETOURNE A ISAAC MERDE!!! (steuplé!)

Merci d'avoir calmé mes ardeurs, j'ai failli me jeter sur Alain Passard quand j'ai vu qu'il manquait à ma collection de Blain.. Un Gourmet Solitaire bis alors ?
Normalement après Gus 4, Isaac 6. Si l'homme est un tant soit peu censé. Du coup Isaac 6 en 2016-2017.

Heu les recettes sont  

 
Ha bha c'est pas vraiment un livre de cuisine hein

Il est pas inintéressant le livre sur Passard mais c'est à prendre comme un documentaire. Les recettes sont des recettes de cuisine étoilée donc probablement pas faisables par tout un chacun.
C'est intéressant de voir comment un cuisinier peut d'un coup changer de façon de travailler, délaisser toutes les viandes qu'il cuisinait auparavant à la perfection et se remettre en cause totalement en misant sur le légume.
C'est une attitude assez admirable, une mise en danger importante, une philosophie de vie (et de travail).

Personnellement je trouve Passard un peu agaçant quand il est interviewé, je ressens un vague dédain (c'est peut être moi qui interprète aussi....) envers les confrères qui continuent à "travailler" les mêmes produits, ne prennent pas autant de risque que lui, ne se remettent pas autant en question.
Mais bon j'adorerai aller manger à l'Arpège quand même.

Je trouve que le dessin de Blain transcrit très bien l'ambiance qu'il doit y avoir dans les cuisines, après j'ai du mal à juger Passard parce que je le connais pas plus que ça, seulement à travers cette BD  
 

Dites, j'ai une question un peu "annexe"
Je vais déménager, donc va me falloir foutre toute ma bibliothèque dans des cartons ; j'ai pas trop de notions de comparaison vu qu'avant cet appart j'avais tout juste un carton de BD...
Du coup : quelle taille de carton ? Combien ?
 
J'ai une grande étagère Expedit remplie (5*5 cases) et une plus petite (4*2 cases)
Je pensais tabler sur une case = un carton, je suis dans les clous ?
Et si par la même occasion vous avez des remarques sur les cartons ou les déménageurs, je suis preneur

petits les cartons, petits.  
J'ai déménagé y'a pas longtemps, j'ai pris des trucs genre 40 40 40 et je pense qu'au dessus c'est même pas la peine (surtout si tu te farcie des étages).  
Pas de remarques sur les déménageurs, je suis encore dans la force de l'âge
Les cartons j'avais pris du solide pour les BD, du moins pour le reste et hésite pas à blinder en gros scotch. Les poignées peuvent être un plus appréciable mais elles pètent souvent quand même.
Et c'est pas donné donné les cartons je trouve... (chez METRO tu dois pouvoir en récupérer des solides).

+1 Petits cartons sinon c'est mort.
Fais le test: Fais une pile de BD et voit ce que tu peux porter    
 
 

les courageux compaings qui sont venu m'aider m'ont un peu détesté je pense C'était vraiment le plus chiant (machine à laver hors catégorie !)
malgré la taille réduite des trucs. Tu vas tellement en chier, je te plains mais en même temps ça me fait un peu plaisir que d'autres souffrent !

Tu ne trouveras pas mieux que les cartons de ton libraire :
 
* Gratuits (il en reçoit une blinde tous les jours, il sera trop content de s'en débarrasser)
* Solides (il sont prévus pour)
* Taille adaptée (3 tailles, en gros, donc prend la plus petite)
 
 

cette idée de génie o_O

J'ai une question pour BoraBora, le plus à même je pense de pouvoir répondre à ce genre de question.
 
Voilà je voulais avoir une petite idée de ce qu'étais le métier de diffuseur de BD. En quoi, concrètement, ce type de boulot consiste. Il vient faire quoi et comment chez un libraire ?
Existe-t-il beaucoup de diffuseurs en France (et pays limitrophes) ?
Et, au final, peut-on, quand on est simple quidam, "se payer" les services d'un diffuseur (comme on peut se payer les services d'un avocat par exemple) ?
 
(Je suis en train de réfléchir aux modèles actuels d'auto-édition participative, et l'aspect qui m'est le plus flou, c'est la diffusion de la BD - alors que je pense que c'est l'étape quasi-essentielle en fait ! - surtout avec ces problèmes de surproduction)
 
Par avance, merci !

J'ai déménagé il n'y a pas longtemps et j'étais allé demander des cartons chez mon marchant de BD vu que lui les reçoit dans des trucs fait pour. Après du coup ça fait en gros 20kg par carton ça commence à être limite selon les personnes qui déménagent.

Il y a deux métiers différents entre l'éditeur et les pros, en fait : diffuseur et distributeur. Ils peuvent être assurés par la même boîte... ou pas. C'est selon.
 
Le diffuseur s'occupe de la partie commerciale. Il démarche les libraires, les informe des sorties, note les demandes de service presse, prend les commandes spéciales (signatures, grosses quantités, "opés" etc.) mais pas les simples commandes quotidiennes de réassort (celles-là sont envoyées directement au distributeur par voie électronique), négocie les remises, les échéances etc. Bref, c'est l'interlocuteur du libraire.
 
Le distributeur s'occupe de la logistique : stockage, traitement des commandes, expédition, gestion des retours etc.
 
Un diffuseur ne bosse qu'avec un seul distributeur. Par contre, un distributeur peut bosser avec plusieurs diffuseurs. Il y a très peu de distributeurs en France, étant donné l'infrastructure que cela suppose (entrepôts, personnel, informatique etc.).
 
Toutes les combinaisons de cumul ou de séparation des métiers sont possibles. Un éditeur peut s'auto-diffuser et s'auto-distribuer, surtout dans deux cas opposés : les micro-éditeurs et les géants de l'édition. Entre ces deux extrêmes, le plus gros des éditeurs travaille avec un distributeur, et souvent avec un diffuseur. Et oui, on peut se payer les services d'un diffuseur comme d'un distributeur. Après, encore faut-il choisir le(s) bon(s). Et puis, comme pour tout prestataire, tu peux en changer à chaque date de renouvellement de contrat. Un exemple avec les Arènes (revue XXI, 6 mois, l'Iconoclaste etc.) :
 
Ils étaient diffusés par le CDE et distribués par la Sodis (groupe Gallimard). Au 1er janvier, ils deviennent leur propre diffuseur (ils ont monté une structure, hein, ça ne s'improvise pas ) et passent chez Hachette pour la distribution.

Merci BoraBora.
 
 
J'ai besoin d'une ou deux petites précisions concernant le "merchandising" chez le libraire ou la grande surface.
 
Qui décide que tel titre sera à tel ou tel endroit, plus visible que celui d'à côté, plus accessible que celui du dessous, etc ?...
C'est dans le contrat avec le diffuseur ? (genre le diffuseur fait un  marché avec l"imprimeur : "tu m'en achètes tant, je te fais une remise de 10% sur le lot, mais à condition que tu les mettent ici, là et là !" ) ?
 
Et par ailleurs qu'est-ce qui fait qu'un libraire décidera d'acheter 200 titres "A" et seulement 20 titres "B". Son jugement artistique, son feeling commercial ? Ou bien il est contractuellement lié qq part avec les éditeurs ?
(Et accessoirement : pourquoi un libraire se plaint qu'il reçoit trop de bouquins. Il n'en a pas le choix ? - Sans doute lié à la question précédente...)

Compte par nombre de BD. Par XP, un carton, c'est 30 BD Max, 40 si tu es très fort. Plus, c'est risquer de te ruiner le dos (et les BD si le carton craque).

Le libraire est maître chez lui, c'est lui qui décide de ce qui sera mis en avant, de la PLV exposée etc. C'est au diffuseur (donc au commercial) de le convaincre que tel ou tel titre vaut la peine d'être mis en pile.
 
Par "fait un  marché avec l"imprimeur", j'imagine que tu voulais dire "fait un  marché avec le libraire" ? Oui, il y a régulièrement ce que l'on appelle des "opérations", c'est-à-dire que le diffuseur consent à une remise supplémentaire (plutôt de l'ordre de 2% que de 10%, d'ailleurs   ) et/ou une suréchéance (paiement à 120 jours fin de mois au lieu de 60, par exemple). Mais l'agencement dans la librairie ne le regarde pas. A la base, si tu "fais" une opé, il est entendu que tu as l'intention de faire ce qu'il faut pour en vendre le plus possible.
 
Cela dit, 90% des opés concerne le fond de catalogue, pas les nouveautés.

Il n'est lié en rien. C'est effectivement son feeling commercial basé sur plusieurs facteurs. Et ça reste un feeling assez vague, dans la plupart des cas, puisque le diffuseur prend les commandes 2 à 3 mois avant la sortie du bouquin. A noter que dans la plupart des librairies indés françaises, hors grandes surfaces, et pour la plupart des titres, la question est plutôt "J'en prends 1 ou 0 ?". Et pour les auteurs un petit peu connus "J'en prends 2 ou 1 seul ?".  

Les libraires ne se plaignent pas de recevoir trop de bouquins, il se plaignent de la surproduction qui les contraint à bâcler leur boulot. Avec 1 700 titres par semaine en moyenne, tu passes maintenant plus de temps à sélectionner, enregistrer, retourner, comptabiliser etc. qu'à vendre.  
 
La surproduction, ça veut dire beaucoup plus de boulot de micro-management. Un titre sort, sauf rare exception, il est mort dans les 2 semaines. Tu fais des cartons au lieu de conseiller. Et tu es le bureau des pleurs/engueulades : outre les commerciaux avec lesquels tu travailles sur RDV, tu es démarché par mail, courrier, téléphone et en personne 50 fois par jour, avec toujours la même question "Mais POURQUOI n'avez-vous pas mes (nos) livre(s) en rayon/vitrine/table/pyramide ?". Par les éditeurs, les diffuseurs et même parfois directement par les auteurs, voire leurs mères ou leurs moitiés (ce sont ceux-là qui t'engueulent, en général   ).
 
La surproduction n'est profitable à personne. Mais ceux qui morflent le plus sont évidemment les auteurs. Le même gâteau divisé en 4 parts au lieu de 2, forcément, t'as moins à bouffer. Le problème, c'est que chaque auteur te dira que les titres "dispensables", ce sont ceux des autres, pas les siens.  

Merci pour vos avis !
Bon, je ferai un test avec un carton, histoire de voir le poids que ça représente, et essaierai de passer chez un libraire pour lui faire les yeux doux
J'ai un carton de 35*30*30 pour le test, on verra ça

EDIT : au pire, je double le nombre de cartons, et j'en remplis la moitié avec les BD, l'autre moitié avec des DVD ou du petit linge.
Ouvrir un carton avec du Manara et une petite culotte de madame

Mon 1er déménagement, j'ai fait 60 BD/carton.
 
J'ai perdu des amis, ce jour là
 
(Accessoirement, en plus, il fallait les monter au grenier, ie au 3ème étage de la baraque, le dernier étage étant une échelle de meunier. Ca fait 8 ans maintenant, ils m'en parlent encore )

Merci BoraBora, impecc'    
 
Juste un truc qui m'interpelle quand tu dis : "90% des opés concerne le fond de catalogue, pas les nouveautés"
Ce que tu appelle "opés", ce sont bien les livres en grosse quantités mis en avant sur les rayons ? SI oui je suis étonné : les nouveautés ne sont pas mis systématiquement en avant sur le reste ?

 
J'ai déménagé récemment et j'ai toujours fait avec des cartons de Mcdo (frites, viandes etc)
Jamais pensé à aller chez un libraire mais jamais eu de casse de cartons, par expérience je préfère avoir 2 fois plus de cartons à moitié rempli que de me casser le dos...  

Non, les opés, ça peut aussi être la remise en avant d'un fond de catalogue. Pour la BD, par exemple, à l'occasion de la sortie d'un nouveau tome d'une série quelconque, ce sera un pack avec présentoir et 3 ex de chaque volume plus 10 ex du nouveau. Mais la plupart du temps, ce n'est même pas lié à une nouveauté, c'est une opé pour inciter les libraires à regarnir leur rayons d'une collection ou d'un éditeur.
 
Les opés de sortie d'un titre en fanfare, c'est pour les grandes surfaces/très grandes librairies et uniquement sur des titres tout cuits (ce qui est bien plus rare que les gens ne le pensent). Et ça dépend du diffuseur, de sa taille, de son marché etc.
 
Il faut garder à l'esprit que l'acheteur moyen en librairie achète aussi souvent un titre ancien qu'une nouveauté. En BD, ces dernières semaines, c'est l'Arabe du futur qui s'est le plus vendu, mais ce n'est qu'une fraction de nos ventes BD sur la même période. On a continué à vendre comme avant Tanigushi, Vivès, Delisle, Légendaires, Les ignorants etc.

Les ignorants je le vois un peu partout mais je l'ai jamais lu.
 
Vous avez des avis ?

Oui, c'est bien

Ok, merci.

Je plussoie Nicky.

Je suis en train de le lire. C'est sympa, ca se déguste tranquillement.
 
Sauf qu'en parallèle j'ai attaqué Strangers in Paradise ( reynholm ).  
 
C'est vachement bien (j'accroche plus que Les Ignorants), mais j'ai très peur qu'un jour il m'échappe des mains et me casse le nez (je le lis au lit, j'en profite pour me muscler par la même occasion)

Merci

Lose de Michael Deforge

Un recueil de 16 histoires d'un jeune auteur canadien. 16 histoires noires, désespérées, glauques ; l'auteur commence le bouquin en nous disant qu'il a écrit la première histoire après une tentative de suicide. Ça vend du rêve hein ?  

Ouais, sauf que c'est tout simplement brillant. Le mec développe un imaginaire assez unique dans ses histoires. Quel univers ! Une étrangeté flotte sur tout l'album, entre poésie macabre et non-sens. Graphiquement chaque histoire à sa patte tout en gardant une certaine cohérence.

Alors tout n'est pas parfait, certaines histoires sont plus faibles que d'autres. Mais les plus fortes m'ont vraiment marqué. Spéciale kasdédi la description de la royauté canadienne  

Vous pouvez compter sur moi pour surveiller de près cet auteur  

Je pluplussoie

 
+1 plussoiement alors je l'ai pas mal défendu déjà ici