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Auteur | Sujet : Philo @ HFR |
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Publicité | Posté le 14-03-2009 à 00:12:43 |
alcyon36 | Une petite emission de radio, sur le problème de la mort de Dieu chez Nietzsche avec Didier Franck, rien d'extraordinaire mais ca devrait rendre service à certains...
--------------- "la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger |
topro |
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alcyon36 |
Message édité par alcyon36 le 14-03-2009 à 02:26:27 --------------- "la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger |
bronislas | Non, tous les dialogues de Platon sont intéressants. Ceux qui ont été conseillés plus hauts sont les plus connus. Ce sont aussi ceux qui sont le plus souvent cités dans d'autres ouvrages. Mais tu peux faire ton miel avec tous les dialogues platoniciens. Message cité 1 fois Message édité par bronislas le 14-03-2009 à 10:22:57 |
alcyon36 |
Message cité 1 fois Message édité par alcyon36 le 14-03-2009 à 20:17:08 --------------- "la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger |
bronislas | Un autre dialogue intéressant est celui du Théétète. Je crois qu'il n'a pas encore été cité jusqu'à présent. C'est pourtant un que j'apprécie particulièrement. |
Publicité | Posté le 14-03-2009 à 20:59:11 |
alcyon36 |
--------------- "la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger |
l'Antichrist |
Message cité 1 fois Message édité par l'Antichrist le 16-03-2009 à 09:12:49 |
rahsaan | Le dualisme platonicien a peut-être pour sens d'établir un lieu permettant de s'isoler de la foule et de ses opinions malsaines et fausses. C'est aussi préserver un lieu pour la pensée, donc pour une idée du politique par delà les désordres et incertitudes du présent. --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
bronislas |
Oui, vos précisions sont très intéressantes, mais je pense que pour commencer Platon, et ma réponse s'adressait à un curieux lecteur qui découvre à peine Platon, il vaut mieux partir sur des bases plus "littéraires" et moins "philosophiques". Il faut savoir quitter notre vocabulaire pour retrouver en bon historien "l'esprit" des discours platonicien. Les dialogues platoniciens permettent de très hauts degrés d'abstraction, mais ils sont tout d'abord de très beaux textes dramatiques. (Petite parenthèse : Nietzsche, il me semble, nie, ou tout au moins pondère, dans son Introduction à l'étude des dialogues de Platon, la qualité littéraire des dialogues en disant qu'elle n'avait rien d'exceptionnelle pour l'époque de la Grèce classique ; venant d'un philosophe faisant à ce point attention à la qualité d'écriture, d'un philologue de son envergure, on pourrait trouver là une puissante objection, mais je ne pense pas que les textes soient médiocres car son écriture est d'une simplicité et d'une clarté qui illustrent à merveille le style des Anciens, qualités éminentes pour faire naître l'Éros du philosophe et qu'on a un peu tendance à oublier aujourd'hui... On peut d'ailleurs s'étonner que Nietzsche en même temps semble dénigrer la qualité littéraire de Platon et faire si grand cas d'un adversaire qu'il prend très au sérieux, mais Nietzsche devait avoir une juste idée du soin apporté par Platon dans ses textes comme le prouve la suite de ses cours, seulement ces qualités devaient à ses yeux aller de soi - il y a néanmoins quelque chose à creuser de ce côté-ci pour les fins connaisseurs de Nietzsche.) Ces dialogues dramatiques, il vaut peut-être mieux les découvrir sans a-priori, si ce n'est nos a-priori, ceux de la cités, et qui ne sont pas toujours fonciérement éloignés de ceux des interlocuteurs de Platon. Et si on veut lire les dialogues de Platon tel que les lisaient les élèves de Platon, peut-être faudrait-il le lire avec une grande acuité, en faisant attention aux personnages (effectivement le dialogue platonicien confronte souvent des interlocuteurs de forces inégales, on peut s'en rendre compte en observant les rapports de force, la rhétorique des personnages), leurs caractères, leur attitude, mais aussi les lieux, les objets représéntés. Bref faire attention tout particulièrement à ce qu'on appelle aujourd'hui le "dispositif dramatique". Plus je lis Platon et plus je trouve remarquable le soin apporté aux scènes présentées, c'est véritablement prodigieux. Or, tous ces détails ne sont certainement pas là par hasard et participent au discours soit en l'appuyant, en le déservant, soit en étant des indices, des symboles, des "pointes" que Platon a disséminé çà et là pour arrêter le lecteur, provoquer son étonnement. Dès lors, les problèmes semblent avoir à nos yeux plus de force, car on se fait une idée déjà plus précise des enjeux, on participe en spectateur au débat. Seulement après, on peut déjà humblement apprendre quelque chose de Platon, et toute cette attention portera à mon avis ses fruits, et ne sera en aucun cas vaine, et on peut relire le dialogue qu'on connaît maintenant mieux, pour se concentrer sur les multiples inflexions, les répétitions, variations et autres subtilités du raisonnement pour en tirer des conséquences plus "rhétoriques". Vous l'aurez donc compris, je n'ai pas la prétention de connaître la doctrine platonicienne avec autant de finesse que vous, mais je privilégie une lecture authentique, une confrontation réelle et effective des dialogues platoniciens. Voilà comment je pourrais encore expliciter à ma manière ce qui a été dit plus haut, sans trop gâcher le mystère des textes de Platon et l'étonnement que procure leur lecture. Veuillez m'excuser, je ne remet pas du tout en cause ce que vous ditesla justesse de vos analyses, mais j'essaye de donner quelques conseils à Maître Windu (et d'autres j'espère ! ) pour une première découverte de Platon. Message cité 1 fois Message édité par bronislas le 15-03-2009 à 17:58:21 |
l'Antichrist |
Message cité 1 fois Message édité par l'Antichrist le 15-03-2009 à 18:27:08 |
le vicaire |
Message édité par le vicaire le 15-03-2009 à 20:20:38 |
l'Antichrist |
Message cité 1 fois Message édité par l'Antichrist le 16-03-2009 à 12:23:02 |
bronislas |
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le vicaire | L'insupportable Raphaël Enthoven reçoit Paul Audi vendredi. Paul Audi est en train de renouveler profondément la lecture de Rousseau mais aussi une philosophie du sujet singulièrement à partir de l'éthique. Il y avait le Rousseau politique, pédagogue, anthropologue, il y a maintenant le Rousseau du "Soi". Paul Audi a dans son panthéon : Michel Henry, Schopenhauer, Nietzsche, Wittgenstein, Romain Gary et bien sûr Rousseau. Fortement recommandé. Message cité 1 fois Message édité par le vicaire le 17-03-2009 à 20:45:50 |
rahsaan |
Message cité 1 fois Message édité par rahsaan le 17-03-2009 à 21:50:23 --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
le vicaire |
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le vicaire |
--------------- "Plus l'intérieur se corrompt, plus l'extérieur se compose" |
rahsaan | Je ne sais pas si c'est une bonne chose de le déconnecter de la politique. Il serait plus fort de faire le lien entre les deux. --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
rahsaan | Il a de politique qu'il est hors de la Cité, et c'est là qu'il trouve son bonheur. --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
bronislas |
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phyllo scopus inornatus |
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rahsaan | Compte-rendu du livre de Gérard Lebrun, L'envers de la dialectique. Hegel à la lumière de Nietzsche :
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le vicaire |
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fleur de musique | Merci rashaan pour ce lien !
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benbibop | Bonjour,
Message cité 1 fois Message édité par benbibop le 03-04-2009 à 17:36:01 |
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