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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
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6.7 %
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2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
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3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
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5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
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6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
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7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
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8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
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9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
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10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°14709896
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2008 à 23:31:21  answer
 

Reprise du message précédent :
Ah woai, j'ai bien aimé "Le cercle des poètes disparus"
 
Faut voir pourquoi tu veut mater un film à caractère photovolcaïque aussi.

mood
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Posté le 26-04-2008 à 23:31:21  profilanswer
 

n°14711396
alcyon36
Posté le 27-04-2008 à 04:03:37  profilanswer
 

foutre de a écrit :


ben après avoir envoyé aux usa Derrida notre spécialiste de la couture et du tissu surfilé en doublure, pas étonnant qu'il y ait une pensée au-delà de la manche


tu n'as donc vraiment aucune limite...?! :lol:


Message édité par alcyon36 le 27-04-2008 à 04:04:17

---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°14711607
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 07:24:12  profilanswer
 

tu n'es pas sans ignorer (ou plutôt "sans savoir" ) que « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement », et qu'en tant qu'étranger en la demeure...

 

Mais au fait, est-ce que je me soucie de l'usage que tu fais de ta langue ? [:cerveau delight]
  [:cerveau galatee]  [:avampire]  [:yvele]
 [:galatee]  [:teethgrinder]  [:mostro]
 [:friday_13]  
  [:guixx]  [:atahonfl]

 

alors indocte toi-même

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 27-04-2008 à 07:48:34

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14711733
phyllo
scopus inornatus
Posté le 27-04-2008 à 09:49:44  profilanswer
 

Scissorhands a écrit :

Quels seraient les DVD intéressants à se procurer en matière de philosophie ?


 
Pour ceux qui ont aimé l'Abécédaire de Deleuze et qui (comme moi) ne se lassent pas de constater que le degrés zéro du cinéma -plan fixe sans montage- c'est déjà du cinéma, il y a aussi le très bon "Serge Daney, itinéraire d'un cinéfils".
 
Je ne sais pas si c'est à proprement parler de la philosophie mais comme je ne sais pas encore très bien ce que c'est que la philo, on m'excusera (ou pas).

n°14712500
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 12:55:01  profilanswer
 

il y a d'ailleurs toute une floppée de deleuziens avertis qui gravitent autour de la revue que Daney a fondée aux éditions Pol avant de mourir : "TRAFFIC". Je pense par exemple à Raymond Bellour, le célèbre éditeur des oeuvres de Henri Michaux pour la Pléiades


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14713204
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 14:41:55  profilanswer
 

>Alcyon 36 : j'aurais voulu te demander un petit service, si tu as 5mn... :o  
Pour mercredi, je vais traiter avec un pote le sujet "La contemplation".  
Je me souviens que Deleuze en parle dans D&R, en rapport avec Plotin, et en traitant la contemplation comme un processus vital et organique. Est-ce que tu pourrais me retrouver un paragraphe à ce sujet ?  
Quelque chose d'assez parlant, qui résumé ce processus de contemplation active, par lequel un être s'emplit de ce dont il procède.
 
Merci d'avance. ;)

Message cité 2 fois
Message édité par rahsaan le 27-04-2008 à 14:42:16

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°14713431
nessca
Posté le 27-04-2008 à 15:03:34  profilanswer
 

foutre de a écrit :

tu n'es pas sans ignorer (ou plutôt "sans savoir" ) que « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement », et qu'en tant qu'étranger en la demeure...
 
Mais au fait, est-ce que je me soucie de l'usage que tu fais de ta langue ? [:cerveau delight]
  [:cerveau galatee]  [:avampire]  [:yvele]  
 [:galatee]  [:teethgrinder]  [:mostro]  
 [:friday_13]    
  [:guixx]  [:atahonfl]  
 
alors indocte toi-même


 
je comprends pas cette phrase qu'est ta signature.
 
J'en profite pour te demander si tu veut parler du fait que tu ne cherches pas le plaisir?

n°14713478
pascal75
Posté le 27-04-2008 à 15:10:27  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

>Alcyon 36 : j'aurais voulu te demander un petit service, si tu as 5mn... :o  
Pour mercredi, je vais traiter avec un pote le sujet "La contemplation".  
Je me souviens que Deleuze en parle dans D&R, en rapport avec Plotin, et en traitant la contemplation comme un processus vital et organique. Est-ce que tu pourrais me retrouver un paragraphe à ce sujet ?  
Quelque chose d'assez parlant, qui résumé ce processus de contemplation active, par lequel un être s'emplit de ce dont il procède.
 
Merci d'avance. ;)


caissekelafilo page 200 :p


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14713494
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 15:13:05  profilanswer
 

Je peux passer chez toi cette aprêm pour lire ça ? :o


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°14714257
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 16:57:53  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

[b]Pour mercredi, je vais traiter avec un pote le sujet "La contemplation".


si ça peut t'aider, Hans gadamer est célèbre pour avoir renouvelé le sens de la Theoria (qu'on traduit généralement par contemplation, en grec), notamment dans "Vérité et méthode". Il corrige le sujet phénoménologique indifférent en "theoros", qui est joueur "participant", la contemplation devenant participation, notamment dans l'oeuvre d'art.
j'ai trouvé ce petit texte pour te faire une idée.
je crois que c'est une piste intéressante ; à toi de juger... :jap:

 


je conseille d'ailleurs à tout le monde ici d'aller jeter un coup d'oeil à cette revue METHODOS qui donne de bons textes (et mérite peut-être de siéger en première page ?)

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 27-04-2008 à 17:02:22

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
mood
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Posté le 27-04-2008 à 16:57:53  profilanswer
 

n°14714379
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 17:16:56  profilanswer
 

nessca a écrit :

 

je comprends pas cette phrase qu'est ta signature.

 

en physique, toute force exercée implique une force de réaction équivalente, c'est la troisième loi de Newton (la première posant le principe d'inertie, la seconde décrivant la relation entre une force et l'accélération qu'elle induit).
Dans le vide (et en apesanteur), deux objets entrant en collision ou exerçant une force l'un sur l'autre se repoussent mutuellement.

 

une force qui s'exercerait sans subir de réaction en retour serait d'une puissance collossale pour ce sur quoi elle s'exercerait, fût-elle infime.

 

c'est une citation de Jacques Derrida, autant qu'il m'en souvienne...

 
nessca a écrit :

J'en profite pour te demander si tu veux parler du fait que tu ne cherches pas le plaisir?


sincèrement bof, je t'en ai déjà dit assez comme ça et je suis pas très enclin à deviser ni sur moi ni sur le plaisir

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 27-04-2008 à 17:29:21

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14714407
nessca
Posté le 27-04-2008 à 17:22:33  profilanswer
 

Je croyais que ça s'attirait pas que ça se repoussait :/

n°14714554
phyllo
scopus inornatus
Posté le 27-04-2008 à 17:50:43  profilanswer
 

foutre de a écrit :


 
une force qui s'exercerait sans subir de réaction en retour serait d'une puissance collossale pour ce sur quoi elle s'exercerait, fût-elle infime.
 
c'est une citation de Jacques Derrida, autant qu'il m'en souvienne...
 


 
A rapprocher de la version mathématique : "On appelle proche de zéro tout nombre r réel."

n°14714612
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 18:01:10  profilanswer
 

et comment on appelle un nombre pas proche de zéro ?


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14714727
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 18:18:01  profilanswer
 

foutre de a écrit :


si ça peut t'aider, Hans gadamer est célèbre pour avoir renouvelé le sens de la Theoria (qu'on traduit généralement par contemplation, en grec), notamment dans "Vérité et méthode". Il corrige le sujet phénoménologique indifférent en "theoros", qui est joueur "participant", la contemplation devenant participation, notamment dans l'oeuvre d'art.
j'ai trouvé ce petit texte pour te faire une idée.
je crois que c'est une piste intéressante ; à toi de juger... :jap:  
 
 
je conseille d'ailleurs à tout le monde ici d'aller jeter un coup d'oeil à cette revue METHODOS qui donne de bons textes (et mérite peut-être de siéger en première page ?)


 
Merci pour cette référence à Gadamer. :)
Je connais un peu ce qu'il dit dans la première partie de Vérité et Méthode, sur le jeu d'interprétation dans lequel est pris le sujet qui contemple l'oeuvre d'art.


Message édité par rahsaan le 27-04-2008 à 18:35:49

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n°14714898
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 18:38:51  profilanswer
 

Je patauge pour mon sujet sur la contemplation.
 
Je pense l'organiser comme ça :  
 
I°/ La contemplation comme sommet de l'activité pratique. Loin d'être passive ou futile, la contemplation satisfait la partie la plus haute de notre âme. Elle nous élève vers l'éternité.
II°/ La contemplation n'est pas le contraire de l'activité pratique, du travail. Au contraire, le travail humain a pour fin la contemplation.
III°/ La contemplation comme jeu dans lequel le sujet est à la fois pris et dessaisi de lui-même.


Message édité par rahsaan le 27-04-2008 à 18:47:21

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°14715113
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 19:00:59  profilanswer
 

oui, tu sembles patauger en effet. même si les éléments sont assez intéressants. la dynamique entre les parties n'est pas vraiment lisible dans ce que tu nous donnes en tout cas

 

contempler vient du vocabulaire des aruspices et des augures.
il a très tôt le sens de "se perdre dans l'objet regardé" ; peut-être peux-tu faire quelque chose sur l'indistinction et l'expérience du sacré (je pense au sentiment océanique évoqué par romain rolland puis freud dans "malaise...", je pense à l'expérience intérieure de Bataille)... c'est un peu ta troisième partie, je m'aperçois bien...

 

en fait j'ai l'impression que ta deuxième partie régresse par rapport à la première, peut-être les échanger.

 

tu peux peut-être faire quelque chose sur contemplation et philosophie (je pense au mari de julie dans la nouvelle héloïse de Rousseau)

 

ou bien distinguer une contemplation transcendante (stratégie, metis, jeu d'échec...) et une contemplation immanente (oeuvre d'art, effroi existentiel pascalien ou kierkegaardien)

 

la place de la contemplation dans différentes sociétés, époques

 

il y a des choses dans le zarathoustra sur la contemplation je crois
peut-être enfin distinguer une contemplation de type sensible (merleau-ponty) et une contemplation d'ordre intelligible (platon)

 

je jette tout en vrac, ça vaut pas grand chose

 


Message édité par foutre de le 27-04-2008 à 20:33:57

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14715198
phyllo
scopus inornatus
Posté le 27-04-2008 à 19:08:57  profilanswer
 

foutre de a écrit :

et comment on appelle un nombre pas proche de zéro ?


 
On appelle pas proche de zéro tout nombre r prime réel aussi. Y a pas de raisons de se priver.

n°14715540
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 19:36:43  profilanswer
 

> Foutre de : Merci pour tes idées. :)
 
Dans un premier temps, je montre que la contemplation n'est pas une activité vaine, une simple distraction. Elle constitue le plus haut degré de la pratique, selon Aristote, qui n'oppose donc pas praxis et theoria. Mais l'idéal contemplatif... est plutôt un idéal qu'un état qu'on pourrait en permanence atteindre, selon Aristote.  
--> La contemplation demande toutefois de savoir s'abstraire des occupations communes, pour savoir regarder les choses et se tenir disposé à les contempler.
La contemplation, mode de vie du sage, s'oppose au travail, à l'activité laborieuse, qui ne voit dans l'objet que ce qui l'y intéresse. La vie contemplative ne serait-elle donc qu'une manière de fuir le travail ? Le contemplatif est le distrait, qui ne voit plus les choses communes, qui se détourne de la vie pratique.
 
Dans un second temps, j'approfondis en montrant, avec Hegel, que la contemplation est la fin du travail (son achévement et son but). C'est la satisfaction du travail bien fait. Celui qui a bien travaillé peut légitimement contempler le produit de son travail et s'en réjouir. Il s'y reconnaît et peut reposer son regard sur lui. L'enfant qui jette un caillou dans l'eau veut contempler les ronds dans l'eau. Les Hollandais contemplaient dans leur peinture la société libre qu'ils avaient bâtie (cf. Hegel).  
--> La contemplation n'est donc pas réservée à une élite oisive. Celui qui a travaillé et bien travaillé accède à la contemplation du produit de son travail.
Si la contemplation est la fin de l'activité du sujet qui travaille, que devient le sujet pris dans cette contemplation ?
 
Dans un troisième temps, je montre comment la contemplation, comme processus objectif, cosmique, emporte le sujet dans un jeu qui le dépasse (cf. Gadamer). La contemplation nous révèle ce que nous ne voyions, ce à quoi nous sommes la plupart du temps indifférent. Contempler, c'est regarder ; c'est ressembler, c'est enfin aimer.  
--> La contemplation est donc plus qu'une disposition personnelle ou le résultat d'un travail. C'est la contemplation qui nous contemple. Nous regardons l'icône mais c'est l'icône qui nous contemple.  
La contemplation est l'amour de certaines essences singulières (Spinoza). Contempler les fleurs, contempler l'océan... Puissance cosmique de la contemplation. Contempler, c'est avoir l'intelligence de ce à partir de quoi je procède (Plotin). Contempler, c'est m'emplir de la puissance de la chose contemplée. Le self-enjoyment (Whitehead, puis Deleuze) : je m'emplis de ma propre joie en contemplant, je me réjouis en contemplant de ce dont je procède - peut-être qu'on peut dire que je m'emplis de ce qui en moi est plus que moi (le self-enjoyment n'a donc rien de la petite satisfaction personnelle).
Il y a un film finlandais de 1938 (sous-titré en japonais ?) qui s'appelle Le chant de la fleur écarlate. A mon avis, à partir de Plotin, Deleuze et quelques autres mystiques de cette espèce, on montre que contempler une fleur, c'est faire jaillir son chant. La fleur contemplée chante. :o


Message édité par rahsaan le 27-04-2008 à 19:51:02

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°14715634
pascal75
Posté le 27-04-2008 à 19:50:20  profilanswer
 

Juste sur le troisième point : quand tu dis que contempler c'est regarder, tu reviens en arrière par rapport à ce que tu as dit précédemment, à ta question sur le devenir du sujet pris dans la contemplation. Est-ce que contempler ce ne serait pas le moment ou le fait de regarder s'autonomise de celui qui regarde ? un pur regard sans regardeur. Qu'est-ce que ça peut vouloir dire ? que peut-être au moment où il contemple, le contempleur "devient" ce qu'il contemple ?


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14715669
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 19:54:53  profilanswer
 

Oui, tu as raison. Dans la troisième partie, il faut que je montre l'autonomie de la contemplation par rapport à celui qui contemple et à la chose contemplée.


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n°14715718
pascal75
Posté le 27-04-2008 à 20:02:56  profilanswer
 

Après la contemplation, je te propose le sujet suivant : la méditation :p (msn style, toujours).


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14715762
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 20:09:11  profilanswer
 

j'aime bien ta contemplation à la fin du travail bien fait ; c'est la rythmique de la besogne, le repos au septième jour de la création.
 
j'allais te proposer l'équation contemplation = amour, qui fonctionne dans le couple, dans l'oisiveté qui est nécessaire à la relation amoureuse (stendhal) mais probablement aussi dans l'amour parental (ça grandit de nous mais sans nous) et dans l'amour universel de l'existence.
 
en revanche je colle moins à cette idée de ressembler...


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14716082
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 21:03:19  profilanswer
 

Pour le ressembler, j'ai pris l'idée sur Wikipedia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Contemplation
 
"Chateaubriand, dans un conte pour enfant, résume la contemplation à l'aide des trois verbes : regarder, aimer, ressembler."
 
Trois termes qui peuvent donner le thème de chaque partie.
 
I/ Contempler, c'est une certaine façon de regarder (de façon désintéressée etc.), propre à la theoria comme sommet de la vie pratique, pratique la plus haute.
II/ Contempler, c'est voir et admirer ce qu'on a formé à son image : je me reconnais dans le travail que j'ai accompli. Ce que j'ai travaillé porte mon empreinte, me ressemble.
III/ Contempler c'est aimer. La contemplation est amoureuse. Le self-enjoyment : me réjouir de ce qui m'emplit.


Message édité par rahsaan le 27-04-2008 à 21:04:36

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n°14716158
pascal75
Posté le 27-04-2008 à 21:13:36  profilanswer
 

J'ai peut-être mal compris mais on dirait que tes trois parties sont moins des "moments" de la contemplation, que des sens différents du terme. Tu veux faire un plan de type thèse / antithèse / synthèse ?  [:wanobi le vrai]


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14716184
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 21:17:38  profilanswer
 

Je pense que ce sont des sens complémentaires, qu'il faudrait articuler entre eux.  
Non, pas de plan "dialectique" (thèse/antithèse/synthèse) : sur un sujet notionnel, avec un seul mot, c'est vraiment mal indiqué.  
 
Avec un copain, on a trouvé une méthode qui marche mieux et qui évite de se poser des questions sur la forme du plan :  
Dans une première partie, poser des bases solides. Ex : la contemplation est une activité spéculative, désinteressée.  
Dans une deuxième partie, des analyses techniques. Ex : les relations entre travail et contemplation.
Dans une troisième partie, une position brillante, dynamique, enthousiasmante. Ex : la contemplation est self-enjoyment.


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n°14716248
pascal75
Posté le 27-04-2008 à 21:24:11  profilanswer
 

Oui mais alors je suis de l'avis de foutre et le terme de "ressembler" me gêne parce que je ne vois pas de passage possible entre cette idée et celle de self-enjoyment. Quand tu contemples une fleur tu ne fais pas la fleur ni te mets à y ressembler.


Message édité par pascal75 le 27-04-2008 à 21:27:28

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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14716577
foutre de
Posté le 27-04-2008 à 22:06:35  profilanswer
 

je trouve cette page wiki un peu lège' pour ma part, même si je trouve bienvenue la référence au célèbre recueil de victor hugo, et ce qui vient de musil : la contemplation comme activité de correction constante des points de vue sur le monde.
je ne connais pas le texte de référence de brightcastle.
j'accepte à la rigueur d'entendre ressemblance au sens d'identification, de fusion dans l'objet contemplé ; mais je me méfierais d'une référence à un texte littéraire si rapide et sans citation contextualisée (con-textualisée)


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14716990
rahsaan
Posté le 27-04-2008 à 22:39:41  profilanswer
 

La notion de ressemblance me semblait pertinente, dans ce moment de la certitude de soi, où je contemple ce que j'ai fait. Par contraste, on peut d'ailleurs ensuite insister sur la dissemblance produite par la contemplation, où le contemplant ne se reconnaît plus dans le contemplé, et peut s'y perdre. C'est d'ailleurs le moment décrit par Marx où le travailleur ne se reconnaît plus dans son travail.


Message édité par rahsaan le 27-04-2008 à 22:47:34

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n°14717237
pascal75
Posté le 27-04-2008 à 23:03:27  profilanswer
 

Je ne te suis plus. Tu veux dire que la contemplation est une forme d'aliénation ? Ca me semble plutôt l'opposé : dans la contemplation tu t'emplis de force, dans l'aliénation tu en es privé.


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14718126
rahsaan
Posté le 28-04-2008 à 01:05:42  profilanswer
 

Il y a quand même qqch d'ambigu dans la contemplation.  
Est-elle toujours active, dynamique ? Est-ce qu'elle nous remplit toujours de force ?
J'ai l'impression qu'on peut aussi se perdre dans la contemplation, s'épuiser à la vouloir, et se détourner ainsi de la pratique. Ce n'est pas impossible que la contemplation soit aliénante. Sous quelles conditions ? Il faudrait voir. Et sous quelles conditions elle peut être self-enjoyment, là aussi il faudrait voir.  
Quand le sujet contemplant se perd dans ce qu'il contemple, ou quand il se fatigue à vouloir contempler ou encore lorsqu'il désespère d'y parvenir, et qu'il ne voit rien, alors là on peut dire que la contemplation échoue. C'est le propre de contemplation esthétique, en particulier, que parfois, on ne voit rien, et que le tableau, ou l'oeuvre d'art, reste muette et banale.  

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 28-04-2008 à 01:11:58

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n°14718860
foutre de
Posté le 28-04-2008 à 07:35:31  profilanswer
 

oui assez d'accord. de certains points de vue le contemplatif peut-être considéré  comme un homme aliéné

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 28-04-2008 à 13:00:24

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14719203
rahsaan
Posté le 28-04-2008 à 09:48:27  profilanswer
 

Ce qui me paraît intéressant, c'est de montrer l'ambiguïté. D'un côté, la contemplation est le mode de vie le plus sage. Mais la contemplation est aussi la vie oisive, passive, de celui qui veut fuir les tâches pénibles, ou qui reste les bras ballants au lieu d'agir.

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Message édité par rahsaan le 28-04-2008 à 09:49:23

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°14720309
pascal75
Posté le 28-04-2008 à 12:30:06  profilanswer
 

foutre de a écrit :

oui assez d'accord. de certains point de vue le contemplatif peut-être considéré  comme un homme aliéné


Aliéne de lui comme sujet, pas de ce qu'il s'emplit en contemplant, sinon c'est plus un contemplateur.


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n°14720357
pascal75
Posté le 28-04-2008 à 12:35:27  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Il y a quand même qqch d'ambigu dans la contemplation.  
Est-elle toujours active, dynamique ? Est-ce qu'elle nous remplit toujours de force ?
J'ai l'impression qu'on peut aussi se perdre dans la contemplation, s'épuiser à la vouloir, et se détourner ainsi de la pratique. Ce n'est pas impossible que la contemplation soit aliénante. Sous quelles conditions ? Il faudrait voir. Et sous quelles conditions elle peut être self-enjoyment, là aussi il faudrait voir.  
Quand le sujet contemplant se perd dans ce qu'il contemple, ou quand il se fatigue à vouloir contempler ou encore lorsqu'il désespère d'y parvenir, et qu'il ne voit rien, alors là on peut dire que la contemplation échoue. C'est le propre de contemplation esthétique, en particulier, que parfois, on ne voit rien, et que le tableau, ou l'oeuvre d'art, reste muette et banale.  


Qu'on se perde en contemplant, d'accord, c'est même sans doute une des conditions de la contemplation. Que la contemplation puiss échouer, d'accord, mais alors ce n'est pas de la contemplation, c'est un regard creux, insistant, ou le regardeur n'a rien capté, peut-être parce qu'il n'a pas su choisir son objet de contemplation.


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14720421
pascal75
Posté le 28-04-2008 à 12:42:53  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Ce qui me paraît intéressant, c'est de montrer l'ambiguïté. D'un côté, la contemplation est le mode de vie le plus sage. Mais la contemplation est aussi la vie oisive, passive, de celui qui veut fuir les tâches pénibles, ou qui reste les bras ballants au lieu d'agir.

D'abord est-ce que c'est le mode de vie le plus sage ? tu réponds toi-même non, le mode de vie le plus sage c'est celui qui consiste à faire la vaisselle, là tu n'auras pas d'ennui, plutôt qu'à contempler la transparence du verre. La contemplation n'est pas une fuite de la réalité, c'est au contraire en saisir les forces qui te rendront plus fort. Ce qui ne t'empêche pas par ailleurs de faire la vaisselle, faut pas confondre contemplatif et oisif.
La question que je me pose par rapport à ce que dit Deleuze sur la contemplation : "s'emplir de ce dont on procède", est de savoir jusqu'où ça va le "ce dont on procède" ? Est-ce qu'on procède de la lumière ? est-ce qu'on s'emplit de lumière quand on contemple un verre à boire traversé par un rayon de lumière sur l'évier de la cuisine ?...

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Message édité par pascal75 le 28-04-2008 à 12:52:45

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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14720548
foutre de
Posté le 28-04-2008 à 12:59:05  profilanswer
 

oui, je suis bien d'accord sur le fait que ce qui est aliéné, c'est du sujet, que cette aliénation n'est pas nécessairement une tare. C'est intéressant de glisser un regard vers la fascination (il y a de très belles pages de blanchot sur la fascination dans le Livre à venir je crois, ou dans l'espace littéraire, je sais plus). C'est un raptus plus violent peut-être, moins décidé en tout cas, moins calme assurément.

 

quant à la dualité contemplation/oisiveté, il faut avouer qu'elle est assez artificielle, tout juste acceptable chez les élèves de terminales : la base des religions en Inde, c'est la contemplation des actes qu'on accomplit, autant dire qu'agir et contempler ne s'excluent pas le moins du monde ; il faut donc expédier cette dualité assez vite, sinon dans l'intro au moins dans la première partie

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Message édité par foutre de le 28-04-2008 à 12:59:50

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°14720737
rahsaan
Posté le 28-04-2008 à 13:24:04  profilanswer
 

foutre de a écrit :

quant à la dualité contemplation/oisiveté, il faut avouer qu'elle est assez artificielle, tout juste acceptable chez les élèves de terminales : la base des religions en Inde, c'est la contemplation des actes qu'on accomplit, autant dire qu'agir et contempler ne s'excluent pas le moins du monde ; il faut donc expédier cette dualité assez vite, sinon dans l'intro au moins dans la première partie


 
J'admets avec toi, et Pascal75, que l'assimilation oisiveté/activité contemplative est assez terne, et ne nous mènera pas loin. C'est en fait l'accusation ordinaire portée contre la contemplation, qu'elle détourne de l'action, du travail.  
 
C'est l'objet de ma première partie, de montrer que la contemplation n'est pas passive, qu'elle est l'activité la plus haute... avant de montrer, en seconde partie, le rapport entre l'activité (technique) et la contemplation de la chose accomplie... puis dans un troisième temps, de montrer, comme j'avais dit, que la contemplation déborde notre propre activité (la contemplation comme activité objective).


Message édité par rahsaan le 28-04-2008 à 16:01:47

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n°14720821
rahsaan
Posté le 28-04-2008 à 13:32:30  profilanswer
 

pascal75 a écrit :

La question que je me pose par rapport à ce que dit Deleuze sur la contemplation : "s'emplir de ce dont on procède", est de savoir jusqu'où ça va le "ce dont on procède" ? Est-ce qu'on procède de la lumière ? est-ce qu'on s'emplit de lumière quand on contemple un verre à boire traversé par un rayon de lumière sur l'évier de la cuisine ?...


 
Peut-être qu'on peut répondre à partir de Spinoza, plutôt qu'à partir de Plotin.
Le troisième genre de connaissance nous fait connaître certaines essences singulières de Dieu. Ces essences sont connues par intuition, par "les yeux de l'esprit". Elles sont contemplées. On peut tout simplement dire que plus un corps est apte à un grand nombre de choses, plus il est capable de contemplations. Donc on peut s'emplir de lumière, mais aussi d'autres puissances qui nous traversent et dont nous procédons.  
La différence entre Plotin et Spinoza, c'est qu'à mon avis, Spinoza ne dit pas que nous "procédons" de l'essence divine, car il n'y a pas de procession des âmes chez Spinoza, pas de hiérarchie céleste, depuis l'Un jusqu'aux âmes particulières.  
La contemplation ne nous donne pas accès à un ordre supérieur des choses, au-delà du monde humain, mais à certaines puissances supérieures qui peuvent passer en nous et qui pourtant appartiennent à notre monde et rien qu'à lui.
 
L'image de la lumière passant à travers le verre sur l'évier évoque l'habitation, l'habitat. Guattari/Deleuze parlent dans Mille Plateaux d'un oiseau qui dispose des feuilles sur son nid, à la manière d'un artiste... Raah, je ne sais plus où c'est... Il y aurait quelque chose à faire sur la contemplation comme contraction d'éléments assimilés (la contemplation comme processus organique : la plante contracte des minéraux, la pierre contracte des roches) et l'habitat.  
Contemplation et habitation : contempler son quartier depuis sa fenêtre, contempler la lumière dans sa cuisine, contempler la propreté quand on a changé les draps...


Message édité par rahsaan le 28-04-2008 à 13:38:36

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n°14721034
pascal75
Posté le 28-04-2008 à 13:54:18  profilanswer
 

Ah oui, très bien. Juste qu'un verre ne m'évoque pas l'habitat mais la lumière, la transparence, les ombres... Y a-t-il une pluralité de manière de s'emplir à partir du même objet contemplé ? sans doute, je ne sais pas.
Autre point : sur l'amour et la contemplation, est-ce que contempler c'est aimer ? je verrais dans ce cas l'amour plutôt comme une sorte de précurseur à la contemplation, comme l'instinct qui te dit quoi contempler, parce qu'on n'est pas apte à tout contempler, on est fait sans doute chacun pour contempler certaines choses et pas d'autres.


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°14721340
rahsaan
Posté le 28-04-2008 à 14:21:20  profilanswer
 

La lumière qui passe dans le verre, s'y déforme, s'y réfléchit et touche par lui d'autres choses de la cuisine, fait le lien entre la matérialité du verre et l'immatériel de la transparence. La lumière, les ombres, font partie de l'habitat, elles sont organisées par lui. La lumière qui rentre par la fenêtre fait le lien entre l'habité et le cosmos : l'habitation (qui est une machine à habiter) et le cosmos forment un monde.  
Je ne sais pas s'il y a plusieurs manières de s'emplir du même objet. C'est aussi que le même objet est susceptible de beaucoup varier selon sa position et les qualités qu'il acquiert du fait de cette position.  
 
Sur ton second point, je dirais que les termes aimer et contempler sont assez interchangeables. La chose contemplée est aimée. On finit par aimer ce que l'on contemple. Et si l'on contemple, c'est que l'on aime.  
Chacun peut être dit le précurseur (le lumineux précurseur ;) ) de l'autre.  
Ensuite, c'est vrai que chacun est apte à contempler certaines choses et pas d'autres, en fonction de son imagination (qui est l'affirmation de la puissance d'exister du corps). Celui qui jouit d'une imagination forte sera apte à contempler un grand nombre de choses.


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