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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°12547687
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 10:49:13  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
sylvva t'abuses, un peu d'auto-critique enfin...
 
Sinon alcyon, effectivement c'est une connerie que la physique de Newton n'est plus utilisée. Sinon pourquoi continuer à l'enseigner au lycée et en sup ? La plupart des physiciens considère que la mécanique newtonienne est une approximation simple et performante de la relativité lorsque la vitesse du mouvement relatif entre les objets étudiés  est faible devant celle de la lumière.

mood
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Posté le 30-08-2007 à 10:49:13  profilanswer
 

n°12547975
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 11:20:03  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

LES PARADOXES DE ZENON
(par le professeur Georges-Amédée Rahsaan, de l'Institut du Savoir Théorico-Pratique Universel :o)
 
Zénon et ses paradoxes
 
[...]
 
2) Les mathématiques, sur l'exemple d'Achille et de la tortue, établissent que la somme d’une moitié, puis de la moitié de cette moitié etc. converge finalement vers un. Autrement dit, la somme ½ + ¼ + 1/8 + … 1/n finit par égaler 1. La série converge vers un : donc à force de parcourir la moitié de la distance, puis la moitié de la moitié puis… Achille finit bien par rattraper la tortue.
 


 
Un lien pour enrichir ta réflexion, une conférence de Michel Blay sur le développement du calcul différentiel (les limites toussa toussa) par Leibniz, Newton et toute la clique...
http://www.diffusion.ens.fr/index. [...] idconf=736
Il y a l'idée que, plutôt qu'une solution au paradoxe, le concept de limite permet de confiner, de mettre en "quarantaine" le problème logique, pour développer un outil mathématique puissant. Mais le problème de la limite persite, de manière interne au concept (ou à la fonction pour les deleuziens ici présents).

n°12548075
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 11:30:18  profilanswer
 

Mangue_ouste a écrit :

J’appelle mondains, terrestres ou grossiers ceux dont l’esprit et le coeur sont attachés à une petite portion de ce monde qu’ils habitent, qui est la terre; qui n’estiment rien, qui n’aiment rien au delà: gens aussi limités que ce qu’ils appellent leurs possessions ou leur domaine, que l’on mesure, dont on compte les arpents, et dont on montre les bornes. Je ne m’étonne pas que des hommes qui s’appuient sur un atome chancellent dans les moindres efforts qu’ils font pour sonder la vérité, si avec des vues si courtes ils ne percent point à travers le ciel et les astres, jusques à Dieu même; si, ne s’apercevant point ou de l’excellence de ce qui est esprit, ou de la dignité de l’âme, ils ressentent encore moins combien elle est difficile à assouvir, combien la terre entière est au-dessous d’elle, de quelle nécessité lui devient un être souverainement parfait, qui est DIEU, et quel besoin indispensable elle a d’une religion qui le lui indique, et qui lui en est une caution sûre. Je comprends au contraire fort aisément qu’il est naturel à de tels esprits de tomber dans l’incrédulité ou l’indifférence, et de faire servir Dieu et la religion à la politique, c’est-à-dire à l’ordre et à la décoration de ce monde, la seule chose selon eux qui mérite qu’on y pense. La Bruyère.
 
La seule vraie philosophie est celle qui mène à Dieu...  :)


 
Jugement très dogmatique. On pourrait faire une réponse aussi dogmatique "la seule vraie philosophie est celle qui critique les préjugés de l'opinion, notamment la croyance en une entité transcendant le monde"

n°12548133
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 11:36:25  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Jugement très dogmatique. On pourrait faire une réponse aussi dogmatique "la seule vraie philosophie est celle qui critique les préjugés de l'opinion, notamment la croyance en une entité transcendant le monde"


J'avoue que ma phrase était un peu provocatrice...
 
Ceci dit, je constate que les préjugés contre Dieu et la religion, que j'avais quand j'étais jeune, sont répartis chez de plus de plus de gens.  :D

n°12548152
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 11:38:18  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

Stop motion :  
http://fr.youtube.com/watch?v=v3B89sFNH8Y
 
 
(Je n'aurai pas le culot de dire que Zénon a déjà été évoqué ici, car je sais que vous le savez, tout comme vous savez ce qui a été dit. Après tout, ce topic n'est pas la juxtaposition de réflexions cloitrées dans leur bulle auto-réferentielle, il est un lieu de discussion par lequel, soyons fou, l'on apprend et progresse.)


 
Ah mais, c'est bien parce qu'on en avait déjà parlé que j'ai voulu écrire ce texte sur les paradoxes de Zénon. ;)  
 

Baptiste R a écrit :

Voir les limites du langage, soit, mais parler dessus, c'est rapidement une perte de temps. Inutile de théoriser l'espoir d'un langage à faire qui dise l'intuition, parce que le langage remplit déjà cette fonction. Parfois mal, parfois bien. Le langage est insuffisant, c'est pour moi une évidence. En faire un tourment est compréhensible en 1920, mais persister de nos jours dans ce thème pour belles âmes désoeuvrées, c'est une marque de provincialisme. Il n'y a pas de problèmes, parce que le langage n'a rien d'ultime ou d'indépassable (les logocratismes, l'idée que le Verbe, par excellence, dit l'Être et que l'homme n'est pas le maitre mais le dépositaire de cette Parole, c'est léééégèrement niais). L'important, pour l'instant, c'est que quand Merleau-Ponty me parle de la nuit comme spatialité sans objets qui pénètre tous mes sens et suffoque ma mémoire, il me crée un désir, il me suggère un complexe sensori-moteur à tester : je considère la nuit d'une façon nouvelle, j'éteins la lumière et folâtre dans le noir.


 
Attends, là je t'arrête. On est pas en 1920, mais bel et bien en 1820. :D  
La parole comme recueil de l'Etre, c'est du Heidegger, pas du Hegel.  
 
 

neojousous a écrit :


 
Un lien pour enrichir ta réflexion, une conférence de Michel Blay sur le développement du calcul différentiel (les limites toussa toussa) par Leibniz, Newton et toute la clique...
http://www.diffusion.ens.fr/index. [...] idconf=736
Il y a l'idée que, plutôt qu'une solution au paradoxe, le concept de limite permet de confiner, de mettre en "quarantaine" le problème logique, pour développer un outil mathématique puissant. Mais le problème de la limite persite, de manière interne au concept (ou à la fonction pour les deleuziens ici présents).


 
Merci, je vais voir ça. :)  
 
Il me semble que j'avais à peu près compris cela : les mathématiques progressent grâce à de nouveaux outils logiques, plus simples et plus efficaces.


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12548343
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 11:55:46  profilanswer
 

>Foutre de : merci pour l'extrait du Cimetière Marin. Oui, "Achille immobile à grands pas", c'est une formule célèbre. :)
Valéry est d'ailleurs un poète très Eléate, entre le mouvement du vers et l'aspiration à l'éternité, non ?
 
...
 
Je prépare un petit texte sur le Sophiste de Platon. Vous connaissez un peu ou pas ?... Certains l'ont lu ?


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12548353
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 11:57:12  profilanswer
 

Hum... pas forcément, je m'y connais pas des masses en épistémologie des mathématiques, mais je pense pas que ça se passe toujours comme ça. J'ai l'impression que les théories mathématiques élaborées actuellement répondent à des problèmes physiques, économiques, etc... Je sais que les physiciens commandent des théories aux mathématiciens : "on a besoin d'un outils permettant de faire ça ça et ça" et hop les mathématiciens cherchent à developper une théorie qui permettra de faire ça. Or dans le cas du calcul différentiel, il s'agit en partie de répondre à un problème philosophique. Différence intéressante je pense.

n°12548529
alcyon36
Posté le 30-08-2007 à 12:15:01  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


 
Je prépare un petit texte sur le Sophiste de Platon. Vous connaissez un peu ou pas ?... Certains l'ont lu ?


oui, of course :D


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12548662
alcyon36
Posté le 30-08-2007 à 12:31:45  profilanswer
 

neo:
 :D je plaisantais biensur, dejà lu 2-3 bouquin sur la question...D'ailleurs outre l'univers elegant, que la plupart d'entre vs ont lu, j'ai aussi bcp aimé "au delà de l'espace et du tps"  de Marc Lachieze Rey...bouquin tres sympa sur les rapports entre geometrie et les physique.
 
merci pr le lien sur les maths :wahoo:


Message édité par alcyon36 le 30-08-2007 à 13:13:10

---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12548768
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 12:48:45  profilanswer
 

Ah vi ok, scuse moi alcyon... :)

mood
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Posté le 30-08-2007 à 12:48:45  profilanswer
 

n°12548795
alcyon36
Posté le 30-08-2007 à 12:51:59  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Ah vi ok, scuse moi alcyon... :)


 :lol: pas de mal...comme l'a dejà dit un type plutot brillant(arf :D ), tu sais la physique et moi...
d'ailleurs vu que t'as lair de toucher plus ta bille sur ces questions, t'aurais pas quelques bouquin (pas plus de 3...lol) sympa, pas trop dur pour un non scientifique sur histoire de la physique, ptet ses interactions avec la philo, etc...?


Message édité par alcyon36 le 30-08-2007 à 12:55:33

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12549137
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 13:37:59  profilanswer
 

Euh, par exemple :
Le nouvel esprit scientifique, Gaston Bachelard
Les philosophes et la science, Pierre Wagner
La philosophie des sciences au 20ème siècle, Barberousse Kistler et Ludwig
 
Approche plutôt philosophique. Pour ce qui est d'une approche principalement historique de la physique, je sais pas vraiment.

n°12549373
alcyon36
Posté le 30-08-2007 à 13:59:15  profilanswer
 

danke;)


---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12551490
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 17:08:00  profilanswer
 

Pour revenir à mon interrogation sur l'extériorité. Finalement je crois que le problème exacte est celui-ci : le concept d'extériorité est un concept spatial, c'est-à-dire décrivant des rapports entres objets possèdant un certain volume. Lorsqu'on parle de l'extérieur de l'esprit, on est donc dans une conception métaphorique, l'usage de concepts spatiaux n'étant pas a priori pas applicable de manière légitime dans ce contexte. On pourrait élargir cette critique à l'ensemble de la métaphysique classique : un Dieu infini ? Or la finitude on se représente ça comment ? Dans l'imagination à l'aide d'un objet présentant un volume fini. Un Dieu extérieur à la création ? Mais l'espace appartenant à cette création, comment Dieu pourrait-il être extérieur à cet espace ?

n°12551700
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 17:26:30  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Un Dieu extérieur à la création ? Mais l'espace appartenant à cette création, comment Dieu pourrait-il être extérieur à cet espace ?


J'ai bien peur que le cerveau humain soit trop ridicule pour appréhender ça...  

n°12551745
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 17:31:49  profilanswer
 

Et il n'est pas trop ridicule pour détecter cette entité ? il y a clairement une contradiction dans ta position.

n°12551887
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 17:44:24  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Et il n'est pas trop ridicule pour détecter cette entité ? il y a clairement une contradiction dans ta position.


On détecte notre soleil par exemple, mais on ne sait pas d'où il vient exactement ni quel est son but...


Message édité par Mangue_ouste le 30-08-2007 à 17:44:51
n°12551923
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 17:47:11  profilanswer
 

Oué, et tu détectes Dieu de la même manière que tu détectes le soleil ? tu m'étonnes là...  :heink:

n°12551972
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 17:51:32  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Oué, et tu détectes Dieu de la même manière que tu détectes le soleil ? tu m'étonnes là...  :heink:


Non, mais c'était pour montrer que l'on pouvait avoir conscience d'un phénomène sans pour autant être capable de comprendre son mécanisme.

n°12552108
neojousous
Posté le 30-08-2007 à 18:01:57  profilanswer
 

Me semble qu'on connait assez bien les mécanismes de naissance et de mort des étoiles non ?
Cela dit, si tu prétend qu'il existe une conscience du phénomène "Dieu", ça ressemble à quoi ? une révélation ?

n°12552889
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 19:09:13  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

>Foutre de : merci pour l'extrait du Cimetière Marin. Oui, "Achille immobile à grands pas", c'est une formule célèbre. :)
Valéry est d'ailleurs un poète très Eléate, entre le mouvement du vers et l'aspiration à l'éternité, non ?


 
ben, je ne sais pas trop te répondre à ça. Pour moi, c'est un vrai besogneux ; mais je ne sais pas si c'est pour tendre à l'inaltérable durée

rahsaan a écrit :

...
 
Je prépare un petit texte sur le Sophiste de Platon. Vous connaissez un peu ou pas ?... Certains l'ont lu ?


Sylvva, certainement...


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12553132
alcyon36
Posté le 30-08-2007 à 19:37:50  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Pour revenir à mon interrogation sur l'extériorité. Finalement je crois que le problème exacte est celui-ci : le concept d'extériorité est un concept spatial, c'est-à-dire décrivant des rapports entres objets possèdant un certain volume. Lorsqu'on parle de l'extérieur de l'esprit, on est donc dans une conception métaphorique, l'usage de concepts spatiaux n'étant pas a priori pas applicable de manière légitime dans ce contexte. On pourrait élargir cette critique à l'ensemble de la métaphysique classique : un Dieu infini ? Or la finitude on se représente ça comment ? Dans l'imagination à l'aide d'un objet présentant un volume fini. Un Dieu extérieur à la création ? Mais l'espace appartenant à cette création, comment Dieu pourrait-il être extérieur à cet espace ?


 

Citation :

Mais comment avez-vous créé le ciel et la terre, et de quelle machine vous êtes-vous servi pour votre grandiose travail ? Vous n’opériez pas comme l’artiste, lequel façonne un corps avec un autre corps, au gré de son esprit, qui a le pouvoir d’extérioriser la forme qu’il aperçoit en lui-même au moyen de l’oeil intérieur. Ce pouvoir, d’où viendrait-il à l’esprit si vous n’aviez créé l’esprit ? Et cette forme, il l’impose à une matière qui existe déjà, et propre à être transformée, comme la terre, la pierre, le bois, l’or ou toute autre substance. Mais d’où ces choses tireraient-elles l’être, si vous ne les aviez créées ? C’est vous qui avez créé le corps de l’artiste, l’âme qui commande à ses membres, la matière dont il fait quelque chose, le génie qui conçoit et voit au-dedans de lui ce qu’il exécutera au dehors, les organes des sens, ces interprètes au moyen desquels il fait passer ses intentions de son âme dans la matière et informe l’esprit de ce qu’il a réalisé, afin que celui-ci consulte la vérité, ce juge intérieur, pour savoir si l’ouvrage est bon.
Tout cela vous loue comme le Créateur de toutes choses. Mais vous, comment les créez-vous ? Comment avez-vous créé, mon Dieu, le ciel et la terre ? Ce n’est assurément ni dans le ciel, ni sur la terre que vous avez créé le ciel et la terre. Ce n’est pas non plus dans l’air ni sous les eaux qui dépendent du ciel et de la terre. Ce n’est pas dans l’univers que vous avez créé l’univers, puisqu’il n’y avait point d’espace où il pût être créé avant d’être créé pour être. Vous n’aviez pas en main la matière dont vous eussiez fait le ciel et la terre. D’où vous serait venu ce que vous n’aviez pas fait pour en faire quelque chose ? Qu'est-ce qui existe sinon parce que vous êtes ? Vous avez donc parlé et le monde fut, et c’est par votre parole que vous l’avez créé.(Confessions, livre XI, ch. V. « La création est l’oeuvre de la parole divine" )


---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12553346
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 20:00:07  profilanswer
 

Il semble que mon précédent post à vous adressé n'a pas été bien entendu, je me permets donc de le poster de nouveau
 
quand vous dites :
 

sylvva a écrit :


F2
 
     - le groupe grégaire :
     
       il s'agit du groupe grégaire promachiste qui sévit ici,
 
       pour se faire pardonner d'avoir sympathisé avec l'Ennemie,  alcyon s'est repenti d'avoir    
       "pollué le topic" ! ( alors que la discussion cadrait parfaitement )


 
vous ne répondez pas vraiment à mes questions qui étaient

Citation :

sylvva a écrit :

juste pour ne pas mettre à l'épreuve la cohésion d'un groupe grégaire  
 
 


 
la cohésion doit elle être mise à l'épreuve, et dans quelle perspective ?  
La politesse n'est elle pas un mode du tact qui refuse de mettre à l'épreuve la cohésion du socius, par exemple au nom du concept, ou de l'idéologie en général ?
 
je comprends mal la démarche. d'ailleurs, la grégarité, c'est un concept nietzschéen non? C'est une sorte de reproche nietzschéen que tu lances ?


 
en revanche, j'avancerai pour ma part, suite à certains posts que j'ai déjà dévelloppés concernant deux ou trois propos de Gilles Deleuze, qu'en tant que victime de misandrie, je conviendrai des droits de la femme quand des droits du "vir" auront été établis, et que je fêterai la journée de la femme quand une journée de l'homme sera calendrifiée.
En attendant, j'avoue que l'indifférence me semble devoir être, quant à vos problèmes de sexisme, à la mesure de celle que je vois manifestée par les femmes vis à vis des violences que subissent de leur part les hommes. Je ne vous ai pas vue sensible à l'égalité des revendications. Ne protestez-vous que pour les catégories où vous vous reconnaissez ou bien donnez vous de la voix pour les droits des autres ?
 
 
C'est pourquoi je veux bien être disqualifié
 

sylvva a écrit :

   
 
      en tant qu'interlocuteur en philosophie,


 
et je pense que c'est un gage de qualité pour nos échanges que vous ne vous adressiez jamais à ma personne. Il me semble même que c'est un critère de base que Socrate lui-même (enfin le lui-même de Platon) énonce dans le Gorgias. C'est dire que c'est le B-A-BA de l'exigence. Sinon, les "idées", du moins les propos, ne peuvent qu'y gagner.
 
 
 
enfin, je lis attentivement ce que vous écrivez à propos de :
   

sylvva a écrit :

   
    - l'article de MMS :
[...]
    Ricoeur, positivisme, Laruelle... rien de tout cela,
    ( mais parler d'un article sans l'avoir lu c'est tellement spécifique  
     au mythe de la "Culturrre", ce tourisme intellectuel qui consiste à tout savoir      
     sans rien connaître !)
     
     MMS se situe avant même tout discours, là où prend naissance
     le sens des mots, qui est établi par une convention tacite,
     et désigne un Réel qui n'est autre que la conjugaison de nos buts  
     et des possibilités d'accès de notre appareil mental à lui-même  
     et à ce qui lui est extérieur,
 
     cela n'a rien à voir avec :
     
     
1. Ricoeur, qui, de même que la phénoménologie théorise l'intuition,
   théorise la métaphore comme créatrice de sens,
   dans le même but : légitimer le récit biblique
   tout en le soustrayant à la vérification logique et/ou empirique
 
 
2. " la version épistémo-positiviste" :
   dès les premières lignes MMS parle d'une révolution
   de l'épistémologie philosophique en général et de l'épistémologie
   sous-jacente à la physique classique ( antérieure à la physique quantique )
 
3. Laruelle, qui (et là, c'est la totale ! ) émet une pensée d'une aberration  
   hilarante : sous prétexte que la science ne concerne que les phénomènes            
   mathématisables et que l'affectif ne le serait pas ( notre savant ignore le fait
   archi-connu qu' on peut maintenant numériser l'affectif, en étudiant son substrat  matériel,  
   les réseaux de neurones ) prétend fonder une science de celui-ci en dépassant la Raison,  
   science qui est une mystique, une, ni plus ni moins,  théories des messies, parmi lesquels  
   se compte sans doute notre françois ( qui es aux cieux ...) !!
 
   


je vous rappelle que mes questions étaient les suivantes :
 

Citation :

Mais ces liens indiquent-ils autre chose que ce que Ricoeur a décrit en notant que le modèle scientificique est un type particulier de métaphore (ses lectures de Max Black), ou autre chose que ce que Laruelle (et son épistémologue de femme AF Schmidt) a décrit sur l'ensemble des discours philosophiques qui font texte (donc métaphore - cf. Derrida, of course) sur le (dos du) réel ?
Ne s'agit-il pas simplement de la version épistémo-positiviste (entendez : physicienne) de choses elles aussi déjà dites (bon, y a moins longtemps que Kant, je te l'accorde) ?


en tant que questions, elles n'affirmaient rien quant à l'article que vous nous soumettiez, ni prétendre l'avoir déjà lu en son entier (peut-être par manque de temps), ni en tirer des jugements hâtifs. peut-être témoignez-vous en l'occurence d'un peu d'impatience pour la lenteur de ma pensée (lenteur toute contextuelle, bien sûr - et puis gagez du dépaysement que peut susciter la nouveauté de cet auteur que vous nous faites découvrir).
 
en revanche, mes questions demeurent :
en quoi une pensée qui s'appuie sur les neurosciences (vos arguments contre le dernier livre de Fr. laruelle dont je doute que vous ayez lu le contenu, même si vos critiques ne sont pas injustifiées, il va sans dire...) échappe-t-elle au positivisme et à la mathématisation du réel qui lui sert de réalisation argumentaire (ce que vous appelez la "vérification logique ou empirique" )?
il me semble que la lecture d'ailleurs est une expérience empirique où l'on peut vérifier (mais non pas mesurer mathématiquement, c'est vrai) le fonctionnement de la métaphore.
 
vous n'avez pas tort de reprocher à Laruelle un retour au messianisme (vous aurez noté l'étrange dédicace du livre que vous référencez, d'ailleurs, non ?). mais il ne faut pas négliger de noter qu'il n'avance pas une science de l'affect, sur lequel vous devez commettre une confusion de sens avec les sentiments (mais moi-même j'avance encore à tâtons dans ce domaine), mais une science selon l'Un (en tant qu'affect donné sans donation, préphénoménal, dans la mesure où le phénoménal est entendu à travers les sens et les descriptions qu'en ont donnés les tradition husserlo-heideggerienne). Sur l'Un il s'interdit d'avancer quoi que ce soit, par exigence scientifique justement.
 
 
je regrette un peu, pour la qualité de nos échanges, que vous vous retiriez derrière le contenu de textes qui sont publiés ailleurs. si MMS avait voulu qu'on le lise, il aurait pu poster ici. Peut-être pourrions-nous vous lire, plutôt que des extraits de vos lectures propres (d'autant que l'article est déjà lui-même un compte rendu assez elliptique d'un livre que vous êtes pour l'instant seule parmi nous à avoir lu). ça ne manquerait pas de nous enrichir, si j'en crois le médiocre portrait que vous dressez de nous.
Mais c'est une demande que je ne fais qu'en mon nom, d'autres auront l'emploi du temps qui convient aux visites que vous proposez, je n'en doute pas


Message édité par foutre de le 30-08-2007 à 20:16:01

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12553972
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 20:56:46  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Pour revenir à mon interrogation sur l'extériorité. Finalement je crois que le problème exacte est celui-ci : le concept d'extériorité est un concept spatial, c'est-à-dire décrivant des rapports entres objets possèdant un certain volume. Lorsqu'on parle de l'extérieur de l'esprit, on est donc dans une conception métaphorique, l'usage de concepts spatiaux n'étant pas a priori pas applicable de manière légitime dans ce contexte. On pourrait élargir cette critique à l'ensemble de la métaphysique classique : un Dieu infini ? Or la finitude on se représente ça comment ? Dans l'imagination à l'aide d'un objet présentant un volume fini. Un Dieu extérieur à la création ? Mais l'espace appartenant à cette création, comment Dieu pourrait-il être extérieur à cet espace ?


 
Il y a une querelle comme ça, dans les Réponses aux objections, de Descartes. Dieu est-il étendu ? Pour autant que je me souvienne, Descartes répond, comme souvent, qu'il ne veut pas s'empêtrer dans une querelle de mots, et qu'à la limite, si on veut, oui, Dieu est étendu, mais pas comme un corps fini est étendu.  
Bref, ce point resterait à éclaircir...  [:prodigy]


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12554045
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 21:04:42  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Me semble qu'on connait assez bien les mécanismes de naissance et de mort des étoiles non ?


"Assez bien" est assez présomptueux... Et la science s'occupe du comment et non du pourquoi.

neojousous a écrit :

Cela dit, si tu prétend qu'il existe une conscience du phénomène "Dieu", ça ressemble à quoi ? une révélation ?


Observation de la cohérence du Monde, de la Vie.
 
L'admirable arrangement des planètes, des comètes et du soleil ne peut être l'ouvrage que d'un être tout puissant et intelligent. Isaac Newton
 
 
 

n°12554109
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 21:10:42  profilanswer
 

Mangue_ouste a écrit :

L'admirable arrangement des planètes, des comètes et du soleil ne peut être l'ouvrage que d'un être tout puissant et intelligent. Isaac Newton


 
C'est l'argument sur l'existence de Dieu, par la beauté du monde. Le monde est si beau, comment n'aurait t-il pas été créé par un Dieu artiste ?
Mais c'est une variante de la preuve par la finalité : le monde doit avoir une fin, sinon la vie est absurde.  
 
En tout état de cause, il n'y a pas de preuve définitive, seulement des arguments et des contre-arguments.  
 
Si le monde n'a pas de fin, on peut estimer que la vie est absurde. Mais absurde par rapport à quoi ? Par rapport à ce que Dieu aurait dû faire ?... Mais que savons de ce qu'il aurait dû faire ? Et même en imaginant que nous ayons accès aux intentions de Dieu, cela résoudrait-il le problème ?  
Nous pourrions toujours nous demander : mais pourquoi , mon Dieu, comme ça et pas autrement ?...  
La curiosité humaine est insatiable, elle lasserait Dieu lui-même.  :lol:


Message édité par rahsaan le 30-08-2007 à 21:11:24

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n°12554163
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 21:15:07  profilanswer
 

quand on demandait à Levinas s'il croyait en Dieu, il demandait ce qu'on voulait dire par là...
c'est-à-dire, quelle définition du concept de Dieu donnez vous si vous voulez qu'on parle sérieusement?
 
c'est bête, mais un peu de méthode ne fait pas de mal.
une problématique, un concept disait Deleuze.
Donc commençons par le commencement...
de quoi parlez-vous ?


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12554261
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 21:24:02  profilanswer
 

foutre de a écrit :

quand on demandait à Levinas s'il croyait en Dieu, il demandait ce qu'on voulait dire par là...
c'est-à-dire, quelle définition du concept de Dieu donnez vous si vous voulez qu'on parle sérieusement?
 
c'est bête, mais un peu de méthode ne fait pas de mal.
une problématique, un concept disait Deleuze.
Donc commençons par le commencement...
de quoi parlez-vous ?


Etre suprême, créateur de l'univers.

n°12554352
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 21:31:05  profilanswer
 

soit, mais qu'appelez-vous "être". En savez vous rapporter les aspects ontologiques, ou est-ce unmot remplaçable dans votre discours ?
 
deuxio : en quoi consiste sa suprématie? la suprématie de l'univers comme totalité des totalités n'est-elle pas déjà suffisante à penser ?


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12554379
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 21:33:15  profilanswer
 

foutre de a écrit :

soit, mais qu'appelez-vous "être". En savez vous rapporter les aspects ontologiques, ou est-ce unmot remplaçable dans votre discours ?
 
deuxio : en quoi consiste sa suprématie? la suprématie de l'univers comme totalité des totalités n'est-elle pas déjà suffisante à penser ?


 
Hmmm... chipoter quelqu'un sur Dieu, n'est-ce pas un peu "orienté" ?  [:r2 d2]  
Je veux dire : sommes-nous aussi tâtillons sur d'autres termes ?  
Si on devait s'interroger sur les mots corps, chair, volonté, désir etc. , est-ce qu'on ne pourrait pas aussi demander des définitions à l'infini, pour coincer son interlocuteur ?


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n°12554438
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 21:38:27  profilanswer
 

il me semble que socrate procède ainsi jusqu'à accord sur la définition... libre à toi de concidérer socrate comme un chipoteur :D


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12554475
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 21:40:37  profilanswer
 

mais on pourrait essayer d'arrêter des définitions aussi pour "chair", "volonté", etc.
chez les auteurs qui utilisent ces concepts on trouve des définitions précises. et le travail d'affinement de ces définitions tient d'ailleurs une grande place dans leur oeuvre, non ?

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 30-08-2007 à 21:40:44

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12554517
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 21:43:57  profilanswer
 

foutre de a écrit :

il me semble que socrate procède ainsi jusqu'à accord sur la définition... libre à toi de concidérer socrate comme un chipoteur :D


 
Ses adversaires le considéraient ainsi.  
 
Non mais tu vois bien ce que je veux dire : le thème de la non-existence de Dieu est aujourd'hui gagné d'avance. Grâce à l'appui des Lumières, de la science, de l'esprit critique, de la lutte contre le scepticisme etc. il est entendu que Dieu n'existe pas. Essayer de dire le contraire, c'est perdu d'avance. Comme à une époque, essayer d'être athée, c'était perdu d'avance.  
Voilà. Je veux dire qu'il y a aujourd'hui un discours anti-religieux bien établi, qui fonctionne, qui ronronne, prêt à entendre ses adversaires et à leur expliquer gentiment qu'ils ont tort, qu'ils ne sont plus dans le coup.  
Donc je dis : si qq1 arrivait en disant "je vais démontrer que la subjectivité/la chair/le neutron/l'acide gras non-toxique/la bouillabaisse lilloise/l'homme de gauche nouveau/ existe", il rencontrerait moins d'opposition.  [:raggarod]

Message cité 2 fois
Message édité par rahsaan le 30-08-2007 à 21:46:35

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n°12554540
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 21:45:54  profilanswer
 

foutre de a écrit :

mais on pourrait essayer d'arrêter des définitions aussi pour "chair", "volonté", etc.
chez les auteurs qui utilisent ces concepts on trouve des définitions précises. et le travail d'affinement de ces définitions tient d'ailleurs une grande place dans leur oeuvre, non ?


 
Bien sûr. ;)


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n°12554574
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 21:49:06  profilanswer
 

foutre de a écrit :

soit, mais qu'appelez-vous "être". En savez vous rapporter les aspects ontologiques, ou est-ce un mot remplaçable dans votre discours ?


Etre comme une entité qui est.  
 
ça peut paraître un peu bizarre mais je le conçois comme ça.

foutre de a écrit :

deuxio : en quoi consiste sa suprématie? la suprématie de l'univers comme totalité des totalités n'est-elle pas déjà suffisante à penser ?


Suprême car Il a créé et modelé l'univers donc il en est le Maître.
 
 

n°12554621
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 21:53:18  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Non mais tu vois bien ce que je veux dire : le thème de la non-existence de Dieu est aujourd'hui gagné d'avance. Grâce à l'appui des Lumières, de la science, de l'esprit critique, de la lutte contre le scepticisme etc. il est entendu que Dieu n'existe pas.


Tu devrais relire les grands philosophes, les grands scientifiques et peut être tu serais moins sûr de toi sur une question philosophique qui est intemporel et qui n'a rien à voir avec la science...  :D  

n°12554676
rahsaan
Posté le 30-08-2007 à 21:56:32  profilanswer
 

Mangue_ouste a écrit :


Tu devrais relire les grands philosophes, les grands scientifiques et peut être tu serais moins sûr de toi sur une question philosophique qui est intemporel et qui n'a rien à voir avec la science...  :D  


 
Hmmm... tu ne comprends pas bien ce que j'ai dit.  
 
...
 
La question de l'existence de Dieu est peut-être tout simplement une fausse question. Et cela, peut-être que les athées auront plus de mal à l'admettre que les croyants.


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n°12554748
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 22:01:19  profilanswer
 

Mangue_ouste a écrit :


Etre comme une entité qui est.  
 
ça peut paraître un peu bizarre mais je le conçois comme ça.


 

Mangue_ouste a écrit :


Suprême car Il a créé et modelé l'univers donc il en est le Maître.
 
 


mais qu'est-ce qui le distingue d'une fiction; qui consisterait par exemple à percevoir l'univers comme fini et à penser un englobant ?
ce que j'aimerais voir précisé, ce sont les attributs de cette "entité" : en quoi n'est-ce pas le fantasme d'un suprême papa, ou d'un suprême horloger, ou d'un suprème sarkosy ? en quoi n'est-ce pas un simple réservoir formel pour l'imagination ou un bouche trou pour les limites du savoir ?
 
et aussi, quel lien tu lui octroies avec les religions instituées (en europe, en asie, en afrique etc...). parce que globalement, on ne parle pas souvent de Dieu sans parler de culte.


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12554800
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 22:05:43  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


 
Hmmm... tu ne comprends pas bien ce que j'ai dit.  
 
...


C'est possible et si tel est le cas, désolé.  ;)  
 
Mais alors, explique moi ça :

rahsaan a écrit :

Non mais tu vois bien ce que je veux dire : le thème de la non-existence de Dieu est aujourd'hui gagné d'avance. Grâce à l'appui des Lumières, de la science, de l'esprit critique, de la lutte contre le scepticisme etc. il est entendu que Dieu n'existe pas. Essayer de dire le contraire, c'est perdu d'avance. Comme à une époque, essayer d'être athée, c'était perdu d'avance.


C'est de l'ironie ?

n°12554907
foutre de
Posté le 30-08-2007 à 22:15:37  profilanswer
 

quand tu cites

 
Mangue_ouste a écrit :

L'admirable arrangement des planètes, des comètes et du soleil ne peut être l'ouvrage que d'un être tout puissant et intelligent. Isaac Newton


je me demande en quoi ce n'est pas plus simplement "ordinaire". en quoi l'ordinaire est-il si admirable ? newton n'est-il pas en train de s'émerveiller devant ses propres capacités contemplatives (regardez comme ce que je regarde dans la nature est beau... il y aurait du coup beaucoup à dire sur l'admiration de la régularité et les critères esthétiques qui déterminent son jugement)?
N'est-ce pas aussi impliquer l'existence de dieu par la seule preuve d'un phénomène sensible ?

Message cité 2 fois
Message édité par foutre de le 30-08-2007 à 22:16:55

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12554937
Mangue_ous​te
Posté le 30-08-2007 à 22:18:15  profilanswer
 

foutre de a écrit :

mais qu'est-ce qui le distingue d'une fiction; qui consisterait par exemple à percevoir l'univers comme fini et à penser un englobant ?


C'est une définition. Après on compare la réalité à la définition. Le fait qu'il est très peu probable que le hasard ait créé un Monde aussi cohérent est un argument. (pas une preuve)

foutre de a écrit :

ce que j'aimerais voir précisé, ce sont les attributs de cette "entité" : en quoi n'est-ce pas le fantasme d'un suprême papa, ou d'un suprême horloger, ou d'un suprème sarkosy ? en quoi n'est-ce pas un simple réservoir formel pour l'imagination ou un bouche trou pour les limites du savoir ?


C'est juste une théorie disant que le Monde a nécessairement besoin d'un Créateur. D'où viennent les lois (gravitation, évolution) ? L'atome s'est-il créé lui-même ?  

foutre de a écrit :

et aussi, quel lien tu lui octroies avec les religions instituées (en europe, en asie, en afrique etc...). parce que globalement, on ne parle pas souvent de Dieu sans parler de culte.


Il y a les déistes par exemple, qui considère (grossièrement) Dieu juste comme une Force régissant l'univers.
 
Mais je pense que le concept de Dieu dans les religions, est très proche du Dieu des savants/philosophes. Mais je serais plutôt partisan d'un Dieu conscient car la conscience ne vient pas de rien. Si elle ne vient pas de rien, elle existait avant nous, et donc Dieu doit être conscient.
 
 
 
 
 
 

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