Reprise du message précédent :

Est-ce que c'est vraiment un mythe ou bien le n-ième alibi des peintres XIXe pour dessiner des femmes nues et dans des attitudes que la censure ne laisserait pas passer autrement

https://rehost.diberie.com/Picture/Get/f/294196
Jamin, Le Rapt à l'âge de pierre (1888)

Pour rappel on a accusé Clésinger d'avoir un peu abusé avec sa Femme piquée par un serpent (1847) qui est exactement dans la même posture : 

https://rehost.diberie.com/Picture/Get/f/294197
(On lui a reproché d'avoir sculpté une femme en plein orgasme, avec un tou piti serpen pour faire genre « non mais c'est vrai j'le jure elle est en train de mourir m'sieu le juge ! ».)

Bref, dans tous les cas : 1. c'est un cliché de l'époque et le peintre peut avoir d'autres motivations que l'illustration pour la jeunesse des thèses scientifiques contemporaines, s'pas et 2. le gus qui écrit des articles sciôntifiques au XXIe siècle en s'appuyant sur les mêmes clichés, c'est quoi, son excuse à lui ?

Heureusement, on a des représentations plus proches de l'ambiance entre couilles de certains labos scientifiques.

https://rehost.diberie.com/Picture/Get/f/294198
On est pas bien là à faire des trucs sérieux sans les meufs C. R. Knight, Cro-Magnon artists painting wooly mammoths in Font-de-Gaume (1920).

On est pas certains qu'ils dessinaient pas leurs copines. Mais je pense aussi que la meilleure excuse, c'est celle qu'on se donne.

Dans le genre acident de librairie, j'ai pris ça il y a deux semaines. J'étais à une rencontre avec Tanguy Viel et j'avais ce livre à côté de moi. Je me suis dis que  cela se tentait et que j'aimais beaucoup les labyrinthes.

Pas encore lu une page, mais apparemment cela va des premiers labyrinthes dessinés en Ukraine il y a 18000 ans aux jeux vidéos en passant par toutes les cultures.

 
Je savais que tu serais là, et je t'ai scanné (pardon pour la qualité, c'est pour donner un ordre d'idée) l'illustration la plus WTF du bouquin :
 

 
   
 
Je pense que c'est une bonne illustration de l'image paléolithique comme test de Rorschasch
 
Edit :  
 
 

 
Oh bien ! Y a souvent à boire et à manger dans ces gros trucs thématiques, mais c'est l'occasion de découvrir des choses dont on n'a jamais entendu parler.

Hier soir j'ai lu "Michel Kohlhaas" de Kleist. Petit roman ou grande nouvelle de 180 pages.

L'histoire est assez simple mais devient confuse au fil du récit: un riche marchand de chevaux se trouve du jour au lendemain avec une frontière sur un trajet qu'il avait l'habitude de prendre et se fait escroquer par un seigneur. Il s'ensusit pour notre marchand une quête de justice.

Récit tragique et violent avec une fin un peu expédiée s'appuyant sur une petite touche de fantastiqtue pour s'en sortir, c'est un petit roman très dense avec de multiples niveaux de lectures.
La question du récit pourrait être à mon sens : a-t-on le droit de lutter contre le droit pour le droit ?
Sur Wiki,  ce commentaire d'Ersnst Bloch colle bien au personnage du roman :  "Don Quichotte bourgeois à la morale rigoureuse".
J'ai lu ce récit car dans les lettres de Kafka, ce dernier dit avoir lu ce roman plus d'une dizaine de fois. Cela ne m'étonne pas. On retrouve aisément dans Michel Kohlhass le personnage des romans de Kafka dans le Procès ou le Chateau.

Je recommande, et ce soir j'enchâine les nouvelles qui suivent dans mon édition.

[quotemsg=70853093,51483,866708]
 
Je savais que tu serais là, et je t'ai scanné (pardon pour la qualité, c'est pour donner un ordre d'idée) l'illustration la plus WTF du bouquin :
 
https://rehost.diberie.com/Picture/Get/f/294212
 
   
 
Je pense que c'est une bonne illustration de l'image paléolithique comme test de Rorschasch
 
Ah la vache, ouais et ben merci   bon, la N° 6 est pas du tout dans l'axe, ça ruine.

 
N'imp  

J'ai failli avoir un autre accident de librairie

Mais j'ai réfléchi et je me suis dit que j'allais venir ici demander l'avis de HFR parce qu'il y a quelques red flags
Je voulais acheter Reconnaître le fascisme d'Umberto Eco mais en vrai ça fait genre douze pages donc autant lire le résumé sur Wikipédia. Mais sur la table d'à-côté il y avait Victor Hugo et la Commune et on est passé pas loin du drame. Cependant : 

1. C'est deux sujets ultra vendeurs donc c'est possible que ce soit du racolage facile.
2. C'est écrit par un gars que je connais pas et qui est philosophe, et à chaque fois que j'ai essayé de lire de la philo (ça m'arrive régulièrement) j'ai cru mourir.
3. C'est deux sujets faciles à instrumentaliser, donc traités par quelqu'un qui n'est pas historien de profession j'aurais tendance à me méfier.
4. La quatrième de couv, eeeehhhh, chais pas, elle m'inspire plutôt de la méfiance aussi.

Donc :

Est-ce que quelqu'un connaît ce Christian Godin ? Lol c ki ? Est-ce qu'il écrit des vrais trucs ?

Edit : ah oui et je l'ai ouvert et j'ai trouvé une faute d'orthographe, mais c'est peut-être juste pas de bol.

(HS pour tester ma mémoire : elle est au musée d'Orsay non ?)
 
(J'ai pu le temps d'écrire des résumés de ce que j'ai lu, je reviens bientôt )

 
Aucune idée. La meilleure solution serait de le lire en parallèle d'autres sur ce sujet, notamment Victor Hugo dans l'arène politique de Michel Winock, historien de renom.

Cross-post avec le topic blues, un peu de pub pour le prochain livre de Jean-Paul Levet, l'auteur de l'indispensable Talkin' That Talk, le langage du blues, du jazz et du rap (dernière édition en 2010). Ce sera cette fois un recueil d'articles inédits ou parus en revue spécialisée : Talkin' About the Blues. A soutenir pour que le bouquin voie le jour : https://fr.ulule.com/talkin-about-t [...] 2406201324

Le cheval blanc (1943) de Elsa Triolet terminé.

C'est un roman qui dépeint la vie dilletante de Michel Vigaud, en 5 parties, de son enfance au début du XX e siècle jusqu'à l'aube de la WW2.

C'est un héros pluridisciplinaire, intelligent et extrêmement beau, il fait tomber par terre toutes les filles qu'il croise. Il est extrêmement marqué par son enfance, il a une relation fusionnelle avec sa maman, cantatrice. Il regrettera éperdument être parti trop loin, à l'époque où il est jeune matelot, il est trop tard quand il revient. J'en dis pas plus.

C'est un vagabond, qui ne veut pas vraiment travailler, mais qui trouve facilement du travail, bon musicien, bon chanteur, il a facilement de l'huile de coude. Il aime les filles, mais passe à autre chose dès qu'il remarque qu'elles s'attachent à lui. Il est peu intéressé par l'argent, la gloire, les amis : il se fait héberger très facilement, il s'ennuie vite, il prend le train sans prevenir, il gambade partout en France, il est militaire, il est estimé des divers familles qu'il croise, il vit le rêve Américain. Il veut piloter des avions, faire du cheval. C'est un homme bien, on veut pas le toucher, on accepte sa vie de baroudeur, de gigolo, de salopard.

Il se confie à une certaine Simone de Bressac, qui est un personne Ô combien extraordinaire. Il se fait trahir par un homme russe, il n'aura pas le dernier mot face à une femme dont je me tairai le nom, je vous laisse la surprise. C'est SOMPTUEUX.

Ce qui m'a extrêmement frappé, c'est la ville de Paris qu'à magistralement transposée Elsa Triolet, alors qu'elle a écrit son texte à Nice.

Un voyage sans fin donc, un profil atypique qui m'a fait penser au moment de ma lecture à Martin Eden à bien des égards, et c'est pourquoi je recommande Ô combien ce roman

Du fun du fun du fun.
 
J'ai lu L'enragé de Sorj Chalandon, l'histoire "basée sur une histoire vraie" d'un jeune garçon enfermé dans une colonie pénitentiaire à Belle-Île-en-Mer dans les années 30. Une histoire d'injustices et d'évasion très bien écrite et vite lue que l'on m'avait recommandée plusieurs fois. Quelques passages "ce-qui-pourrait-se-passer-mais-non-c'est-juste-dans-ma-tête" qui m'énervent mais pas de quoi s'emballer. Je lirai d'autres livres de l'auteur je pense, il faudra que je creuse.
 
J'ai enchainé avec Il faut sauver la planète ! de Kenneth Cain, Heidi Postlewait et Andrew Thomson, les récits croisés de "trois idéalistes dans l'enfer humanitaire" (c'est le texte de la couv). Livre trouvé dans un bac d'occasions en magasin, je n'avais rien lu à ce sujet ; la thématique "humanitaire qui raconte son quotidien" me plaisait alors j'ai acheté.  
C'est un livre assez étrange. Déjà, la traduction du titre est une catastrophe, et ça m'a ruiné le début du livre. Le titre original est Emergency sex and other desperate measures, et il ne faut pas avoir une licence d'anglais pour comprendre que ça ne raconte pas du tout la même chose que "Il faut sauver la planète !".  
On va suivre trois personnes dans leur découverte du "monde de l'humanitaire". Ils ont chacun des raisons différentes de se lancer, ils sont à des moments assez différents de leur vie ; deux sont américains, le troisième est néozélandais, et ils ont globalement le même âge. Ils vont se rencontrer lors de leur première mission au Cambodge époque Khmers rouges et vont rester en contact ensuite.  
 
Il a fallu que je m'accroche au début, parce que le livre n'est vraiment pas très bien écrit (le contraste avec le précédent a été un peu dur), on sent que ces gens ne sont pas des auteurs professionnels. Il a fallu que je m'accroche, parce que... même si leur engagement est sincère (au moins pour le médecin néozélandais), je ne partageais pas tellement leur façon de voir les choses. Il y a un côté "jeunes occidentaux privilégiés" dans leur vision du monde (surtout pour les 2 américains) qui m'a gêné et qui m'a suivi tout le long du livre.  
Ensuite, comme le dit le titre original, il est régulièrement question de sexe, surtout dans le récit de la fille. Je crois que je comprends leur approche mais j'ai l'impression que c'est assez raté. Il y a des passages assez ridicules à ce sujet (par exemple : entre deux missions la fille se fait une semaine de vacances au Kenya, elle passe une semaine à coucher et se droguer avec un gigolo dans un village perdu au milieu de l'Afrique, bon ça n'est pas vraiment ce que je pensais lire), mais ça vient peut-être juste de moi.
Les conflits dans lesquels ils s'engagent sont de plus en plus violents, et plus le livre avance, plus leurs témoignages sont intéressants. Le début au Cambodge est parfois assez pitoyable, on a l'impression qu'ils sont dans un club de vacances et que de temps en temps ils vont organiser une élection, bon. Encore une fois le récit du médecin (qui est médecin + qui n'est pas américain) est celui qui m'a le plus parlé. Plus tard on les retrouve au Rwanda, en Bosnie, au Libéria, en Somalie, bref que des endroits dont on parlait à la télé quand j'étais plus jeune, et là j'accrochais à nouveau.  
La vision de la politique étrangère des US des deux américains est un sujet qui revient régulièrement dans le livre. C'est presque mignon, cette façon de dire "on est les US, on va amener la démocratie partout" puis "Clinton est vraiment un tocard, l'Amérique méritait mieux que lui", sans parler de leur vision de l'ONU. C'est logique, ils ont vécu de près des massacres dans lesquels les US et l'ONU ne se sont pas impliqués exprès, forcément ils ont la rage et l'expriment à leur manière.  
Petite frustration personnelle, on ne comprend pas (je n'ai pas compris) clairement leur avis sur tout ça, sur leur travail d'humanitaire en particulier. Je dirais que c'est parce qu'ils ne sont pas écrivains, justement, en tout cas j'aurais aimé plus de lisibilité dans leurs témoignages.  
 
Ce n'est pas un livre que je conseille, mais la lecture n'a pas été totalement désagréable. Après il faut pouvoir lire des centaines de pages à propos de tortures, ce n'est quand même pas un sujet léger.  

"Sourires de loup" de Zadie Smith
 
Un livre couvert d'éloges, classé dans le top 100 du Time, etc. Même s'il y a aussi des longueurs, après lecture je me range à l'avis général. Un roman riche, bigarré et énergique.
On suit 2 amis un peu losers mais sympathiques, et leurs familles, immigrés de la 1ère génération dans l’Angleterre récente, Samad Iqbal, du Bangladesh et "Archie" Jones, Jamaïcain d'origine.
Des expressions parfois géniales, un livre avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision, intelligent avec aussi un côté doux-amer et une grande maturité malgré l'age auquel Smith l'a écrit.

@Parappa tu me donnes envie de découvrir Chalandon

J'ai envie d'en lire plus également. De belles choses dans sa bio : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sorj_Chalandon

Ah oui, il a au moins 10 romans à succès. Pas si facile par qui par quoi commencer  

J'ai beaucoup aimé Le Jour d'avant, moins Retour à Killybegs, j'en ai pas lu d'autres.

Augustus Carp by H. H. Bashford
 

 
Un curieux livre satirique écrit par un médecin bien en cours (c'est le cas de le dire) en Angleterre.
 
Le pour:  
- il se moque des bien-pensants de l'époque victorienne, révolue pourtant, persuadés d'être des gens "bien" alors qu'ils sont pharisiens en diable et bourrés de défauts.
- sa satire est assez subtile et surtout subtilement écrite.
 
Le contre:
- satire évidemment datée, concernant les personnages et limite de ce type d'exercice.

Je vais voir ça merci !

J'ai profité de la récente édition pour redecouvrir un roman que j'avais adoré tout jeune : Les garçons de la rue Pál de Ferenc Molnar. Espèce de Guerre des boutons version Hongroise. Je ne vais pas vous en faire un résumé, je pense que tout le monde l'a poncé 3 fois
 

 
Mon avis n'a pas changé. Très content

Jamais entendu parler.  

Peut-être qu'il parlait de la Guerre des boutons

M'enfin, même. Qui a relu La guerre des boutons ?

Je profite de mon passage pour remercier 1000trees pour avoir parler ici même de David Joy et son très bon Ce lien entre nous

 
J'avoue que je ne relirai pas 'la guerre des boutons', ni son homologue hongrois. Néanmoins le livre est intéressant.
Manifestement cela éveille beaucoup de souvenirs pour vous !
Nostalgie quand tu nous tiens!
 
Les rééditions permettent de retrouver à des prix raisonnables des ouvrages disparus depuis longtemps. Bonne lecture Dora Doralina ! (*)
 
 
(*) mais ne croyez pas que nous avons tous lu 'la guerre des boutons', surtout les jeunes générations!    

J'ai relu 3 ou 4 fois avant de réaliser que j'ai une trad Fr, probablement Bibliothéque Verte, qui a retraduit en "Les gars de la rue Paul". Et tu m'a donné envie de le relire
 

(et même le prénom de l'auteur )

ah p'tain, je suis presque certain de l'avoir lu quand j'étais gosse

Un de mes bouquins préférés, je l'avais en cassettes audio étant môme, je l'écoutais en boucle. La dernière fois que je l'ai lu, c'était un antique grand format trouvé dans la bibliothèque de feu mon grand père (edit : ça devait bien être celui-ci).
 
Sinon je n'ai pas réussi à dormir cette nuit, alors j'ai fini Royal Apprentice. Les 20 premiers chapitres sont excellents, les 5 derniers moins. ça raconte la longue éducation du héros vers le statut d'assassin, mais il ne tue personne, jusqu'à ce qu'on apprenne au détour d'une phrase qu'en fait il a déjà 17 victimes à son actif. Attends mais on lit la série "l'assassin royal" et en fait tous les assassinats se passent hors caméra ? S'ensuit une longue conspiration sans réel enjeu. ça donne un peu l'impression que l'auteur voulait écrire "Le diplomate royal", que son éditeur lui a parlé de cette histoire d'assassin et qu'elle a décidé d'ajouter cette notion à la fin afin de ne pas réécrire tout son manuscrit
 
Sinon j'ai aussi lu la majeure partie d'A La Ligne, de Ponthus. C'est très bon, le phrasé bizarre de l'auteur transporte vraiment dans une dimension effrayante, entre les impressions déshumanisées des survivants de la première guerre mondiale et les récits des camps de ceux de la seconde. Dommage que parfois, une tournure vraiment trop quotidienne et presque euphémisante vienne un peu fragiliser l'ensemble (je pense notamment, mais ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, à "ambiance de merde", imaginez Jeanine de la compta se plaindre de "l'ambiance de merde" au goulag ou encore une histoire assez ridicule ou l'auteur encense avec mélodramatisme le courage d'un de ses collègues homosexuels d'avoir annoncé son mariage à l'usine, et remercie très solennellement "Madame Taubira" d'avoir permis cette poignante histoire ). A part ces quelques moments un peu mal maîtrisés c'est du très bon.

Je pense pouvoir encore réciter certains dialogues de la Guerre des boutons par cœur

"Hattu unçou ?" est une de mes réponses récurrente à ceux qui disent que l'orthographe était mieux maîtrisée avant
 
Pareil, sur la première page il doit y avoir un "C'était la fin de l'été" qui me revient parfois en tête et me fiche le bourdon - toute l'atmosphère de septembre et de la rentrée scolaire en quelques mots.

Et les insultes
"étrangleur de chat par la queue"

 
Une réalité que cette atmosphère lourde de la rentrée + les cheveux coupés ras (à la tondeuse qui servait aussi pour les bœufs dans le livre, quand même pas pour nous)
En 6ème, pas le courage d'aller au bout des plus de 250 pages.
Mais le souvenir le plus marquant : "couilles molles", ça c'est vraiment une insulte difficile à supporter.
 
 

En ce moment: The Art of The Deal - Trump (en audio)
La phrase qui ressort le plus est "on a construit dans les temps, et dans le budget "

J'ai pas un souvenir impérissable de La Guerre des boutons à part que j'en ai fait un rejet instantané le jour où on m'a dit « nan mais c'est une métaphore » parce que j'étais anti métaphore à l'époque

Au final je saurai pas ce que ça vaut, ou en tout cas pas tout de suite, parce qu'à la place j'ai acheté Juliette Drouet. Compagne du siècle

Edit :

Tu as vu l'adaptation ciné ? (Bon film dans mes souvenirs, mais un peu ambiance déprime quoi ) Histoire de savoir quelles libertés ils ont pris avec le texte.

Le livre préféré de Trump après la Bible (authentique). Tony Schwartz, qui a écrit le livre pour Trump a déclaré depuis qu'il fallait le classer en catégorie fiction.

Il y a une raison pour cette précision ?

Ben, c'est pas vraiment de la lecture.

Bah dire ce que tu penses du livre serait plus utile que préciser que c'est la version audio.

C'est très intéressant, si on aime les autobiographies, il raconte surtout comment il a fait des affaires.

J'ai lu pour vous (car ce fut un grand sacrifice) Un étranger en Olondre de Sofia Samatar, roman annoncé comme "de fantasy" mais dont le titre aurait pu être Guide touristique de l'Olondre. Car si l'on suit bien les tribulations du narrateur il ne faut pas s'attendre à vivre des aventures palpitantes en ouvrant ce livre, il ne s'y passe pas grand chose (voire franchement rien) et on ronronne d'ennui devant les descriptions sans fin des diverses régions de l'Olondre, de ses villes, de ses populations forcément bigarrées   , des festivals auxquels notre ami assiste, des religions, des mythes, de la flore locale et j'en passe. Le roman n'est sauvé ni par son histoire aux pseudos enjeux politiques ni par ses personnages franchement caricaturaux (le père dur et inflexible, le sage mentor, le pote qui passe de dépravé à la plus grande hauteur morale   bis ). Le seul truc un peu sympa c'est l'histoire du fantôme.  
 
Bon, j'ai pas aimé
 
Avant ça j'avais lu Mon sous-marin jaune de Jon Kalman Stefansson et ça c'est cool, en tout cas si on aime les Beatles, l'Islande, les belles histoires et les fantômes qui servent à quelque chose C'est drôle, c'est triste, mélancolique et ça donne envie de chanter des vieux tubes à tue-tête. On y croise régulièrement l'Eternel à l'arrière de la Traban familiale ou dans la cuisine avec Johnny Cash et la bouteille de vodka, des fantômes, les Beatles à l'arrière du car en direction des fjords du nord, un couple de petits vieux qui vous brisera le coeur, un ami retrouvé qui vous brisera le coeur, Paul McCartney dans un parc en 2022, l'épopée de Gilgamesh et bien d'autres choses encore. C'est beau et triste comme la vie, un grand livre.

Je vois Nord contre sud et les Indes noires de Jules Verne qui traînent chez mes parents, c'est bien ? J'hésite à les "emprunter"