Reprise du message précédent :
On peut dire merci Giscard encore une fois.

Il faut aussi prendre en compte le fait d'une nouvelle crise financière systémique si les plus grosses banques grecques se retrouvaient immédiatement en faillite .

Commission européenne, le 5 Juillet (après le résultat) :

ça s'agite déjà pas mal

La Grèce ne paiera pas, donc de toute façon c'est cuit, les créanciers peuvent s'asseoir sur leurs créances.

Il y a peu de risque de ce coté-la apparemment. Enfin en-dehors de la Grèce.

Varoufakis qui démissionne : c'est vraiment n'importe quoi ce pays...

C'était prévu depuis le début, manifestement.
 
Sinon, le saviez-vous ? La marine marchande grecque pèse 6,7% du PIB, soit plus que le tourisme. Mais ils rapportent peu ou prou à l'état. Si les armateurs grecs ne paient pas un sou d'impôts, c'est parce que l'exonération fiscale des bénéfices réalisés à l'étranger est gravée dans la constitution. Et curieusement, les créanciers n'ont jamais exigé que cela soit changé, bien au contraire. Pourquoi donc ? D'après l'armateur interviewé, parce que ce sont des banques européennes qui les financent.
 
L'autre groupement super riche qui ne paye pas un radis est l'église orthodoxe.

Disons qu'il part avant qu'il soit accusé d'avoir fait sortir la Grèce de l'Europe.
Quand on voit la presse anglaise et allemande... ils attendent de la fermeté de leurs dirigeants.
Comme on dit fermeté on peut exclure tout mou 1er

 
Lui il a les jambes molles, espérons que Merkel va savoir le faire se tenir debout.

Vu sur LinkedIn
 
10 Consequences of Greece's 'No'
 
 
By heeding their government's advice and voting "No" in the referendum on Sunday, Greek citizens sent an unambiguous message. Much like the fictional Americans portrayed in the movie “Network” who threw open their windows and shouted out, “I'm as mad as hell and I'm not going to take this anymore,” the Greeks are demanding that the rest of Europe acknowledge their distress.
 
At this stage, however, only a handful of European leaders seem willing to listen; and even fewer appear willing to deliver the sort of relief that Greece desperately needs. The implications will be felt primarily in Greece, but also in Europe and beyond.
 
Here are 10 consequences of the vote that could unfold in the next few days:
 
1. The victory of the "No" camp -- with more than 60 percent of the vote, according to preliminary returns -- will initially lead to a general selloff in global equities, along with price pressures on the bonds issued by Greece, other peripheral euro zone economies and emerging markets. German and U.S. government bonds will benefit from a flight to quality.
 
2. Having been caught off guard, European politicians will urgently seek to regain the initiative: Chancellor Angela Merkel of Germany and President Francois Hollande of France will meet in Paris on Monday to work on a response. In a perfect world, these leaders would move quickly and effectively with the Greek government to get past the conflict and acrimony that preceded the referendum. This is likely to be difficult, given the mistrust, bad blood and damaging accusations that have poisoned the relationship.
 
3. Even with those challenges, Greek and European politicians don't have much time to get their act together. The horrid conditions in Greece will get a lot worse before they improve. Without huge emergency assistance from the European Central Bank -- a decision that faces long odds -- the government will find it hard to get money to the country's automated teller machines, let alone re-open the banks.
 
4. As hoarding increases, shortages of goods, including fuel and food, will intensify. Capital and payments controls will be tightened. The economy will take another worrisome step down, worsening unemployment and poverty. And the government will struggle to pay pensioners and the salaries of civil servants.
 
5. As a result, the government will be under mounting pressure to issue some type of IOUs to maintain a sense of a functioning economy. If it does, the IOUs will take on the role of a parallel currency, quoted domestically at a discount to the single currency.
 
6. Outside Greece, a lot of thought will be given to limiting adverse spillovers. The ECB will most likely have to roll out new measures to contain regional contagion, including expanding the current program of large-scale purchases of securities. This will weaken the euro’s exchange rate. In addition, together with theInternational Monetary Fund -- to which Greece is already in arrears -- officials will be preparing for serial Greek defaults.  
 
7. All parties involved will find themselves slipping into their Plan B mode. This transition will probably be much more traumatic for Greece than for the rest of Europe.
 
8. With the ultimate goal of countering as quickly as possible the likelihood of further human suffering, pain and uncertainty, Europe has the instruments and institutions to limit contagion and maintain the integrity of the euro zone. But this will require ECB action to be coupled with measures by the European Stability Mechanism and the European Investment Bank aimed at completing a banking union and making progress on fiscal integration.
 
9. It is quite doubtful, however, that Greece will be able to restore its status as a full member of the euro zone. Indeed, without very skillful crisis management, it is at high risk of becoming a failed state. Rather than just stand by, Europe needs to ensure that Greece's exit from the 19-member euro zone doesn’t also result in its dissociation from the larger European Union. This could involve special membership in an association agreement, for example,
 
10. Finally, expect an explosion of blame. This unproductive activity may end up delaying Europe's urgent need to internalize the lessons from this sad outcome: A series of broken reform promises by several Greek governments was made worse by political stubbornness, poor analysis and inconsistent follow-through by Europe, which is contributing to the loss of Greece as a functioning member of the family.
 
This post originally appeared on Bloomberg View.
 
Mohamed A. El-Erian is the former CEO and co-CIO of PIMCO. He is chief economic advisor to Allianz, chair of President Obama’s Global Development Council, and author of the NYT/WSJ bestseller “When Markets Collide.” Follow him on twitter, @elerianm.

 
La plus grande partie des fonds des armateurs n'est pas en Grèce, mais si jamais l'Etat cherchait à modifier leur statut particulier, ils retireraient tous leurs fonds et ce serait très dur pour les banques grecques.  
 
Mon voisin en Grèce est armateur, c'est ce qu'il m'a dit en tout cas.
 
 
Sinon, on lit souvent que les grecs profitent de l'argent de l'Europe, qu'ils foutent pas grand chose etc.
 
L'argent a été largement gaspillé oui, ça on ne peut pas le nier, mais les grecs ne sont pas des fainéants, loin de la même.
 

la vraie vie n'est pas un jeu vidéo

C'est le problème des armateurs, ils se barrent et battent pavillon à l'étranger. Un peu comme les entreprises françaises qui foutent leur siège social ailleurs. Mais dans le cas des armateurs, ce sont quand même de sacrés salopards, qui n'affichent aucune solidarité avec les gens de leur pays.

Sur BFM au contraire, ils disent que depuis ce matin il n'y a aucune hausse des taux d'intérêt obligataires des dettes souveraines
 
Si même les chef economists dans les grands groupes ne pigent rien à l'économie  

 

Tu peux pas test

 
Ca c'est un peu normal, les marchés sont un peu contraints par le BCE et le FMI

 
Le gouvernement allemand  

 
Wait & see  

Sigmar Gabriel, ministre allemand de l'Economie: "Tsipras a coupé les derniers ponts entre la Grèce et l'Europe"
 
Ce gros dawa au gouvernement allemand    
 
Merkel n'a jamais été aussi contestée par ses ministres

Même si Juncker devra retourner a la table des négociations la queue basse, il aura quand même la consolation d'avoir eu la peau de Varoufakis....
Ca veut dire aussi que même si les négociations aboutissent entre la Grèce et le reste de l'Europe, la Grèce va perdre durablement de la voix en Europe

 
Sigmar Gabriel qui est du SPD rappelons le.
 
Ca me fait toujours rire quand je vois comment Merkel est devenue la nouvelle Dame de Fer dans l'imaginaire alors qu'en pratique elle a la même personnalité que Hollande et que c'est une des moins anti-grecs de la classe politique allemande en dehors de l'extrême gauche

Commentaire que j'ai pêché sur slashdot donc à prendre avec des grosses pincettes.
 

 
Libre aux grecs de ne rien vouloir payer mais dans ce cas sans l'euro et dans l'idéal sans l'Europe.
Un pays qui a passé la moitié de son histoire en défaut de paiement  

ca a été évoqué déjà.

et un cerveau qui a passé la moitié de son histoire en défaut de neurones on en fait quoi ?  

http://www.lemonde.fr/economie/art [...] _3234.html
 
Tiens l'article source pour rester informé
Personnellement je ne vois pas mes impots finir à fond perdu pour des personnes qui veulent continuer à vivre sur mon dos.
Libre à toi de dire oui.

L'attaque personnelle venue de nulle part, on se demande qui est en panne de neurones...

 
Surtout que nous ne savons toujours pas pourquoi Merkel et Sarkozy ont transformé des dettes bancaires privées en dettes publiques lors de la crise de 2008 .    
 
Les voleurs sont les banquiers , pas les grecs .

Il y avait un article intéressant sur l'aide aux banques.
Pour faire simple si faillite bancaire on prenait cher avec un risque de contagion à l'ensemble des banques.
 
Le tort est aussi aux banques qui n'auraient jamais du prêter aux grecs qui n'étaient pas économiquement viables. On aurai eu le même problème quelques années avant mais avec une dette plus soft.

On n'entend jamais parler des anciens ministres grecs, qui ont très mal géré les dépenses. Où sont ces gens? Sont-ils poursuivis en justice pour négligence grave??

Pour le moment, seule la population est punie, alors que finalement sa seule erreur est d'avoir voté pour des gouvernements "généreux", mais qui ne le ferait pas?

dommage la demission de Varoufakis car j'aime bien son look a la john Mclaine

 
Ben par exemple en Belgique tous ceux qui ne votent pas à gauche.    

Toute cette histoire me fait finalement penser aux magouilles des Cetelem et autre Cofidis qui à coups de crédits revolving, crédits conso, crédits voyages.... finissent par mettre les gens dans la merde jusqu'au sur endettement.
Les banques ont prêté de manière irrationnelle à la Grèce sans jamais se préoccuper de leur capacité de remboursement, sachant que la BCE, l'Europe viendraient combler les trous.
Sans compter je ne sais plus quelle boite de notation qui s'occupait de bidouiller les comptes Grecs pour les rendre euro compatibles, alors que la faillite était patente et tous les eurocrates qui regardaient ailleurs car personne n'a eu le courage de fermer le robinet des liquidités ouvert à bloc.
Entre les banques, l'UE et certains dirigeants Grecs inconscient ils ont monté une espèce de pyramide de Ponzi ou les nouveaux prêts permettaient à peine de rembourser les dettes précédentes.

J'ai trouvé pour la boite de notation, c'est Goldman Sachs

 
http://www.latribune.fr/actualites [...] uros-.html
 
Et ça s'est répété à plusieurs reprises et à chaque fois GS s'est goinfré à coup de centaines de millions pour truquer les comptes.
Pourquoi aujourd'hui, l'Europe ne va pas faire chier GS et faire comme le font les US, trainer cette boite de sangsues et leur réclamer des milliards d'amende, pour avoir trafiqué les comptes.
Ensuite les banques qui ont prêter sans compter et enfin les politiciens qui ont permis tout cela en sachant, politiciens européens et grecs bien sûr, car personne n'était dupe.
 
Moi je veux bien qu'on critique les grecs (le peuple) mais il faudrait aussi s'en prendre aux vrais responsables :

 
Et comme GS et d'autres sont aussi ceux qui attribuent les notes aux pays, plus ils baissaient les notes, plus le pays s'enfonçait, du coup ils rebaissaient la note... et eux pendant ce temps là spéculaient sur la faillite de la Grèce tout en y contribuant en trafiquant les comptes et en baissant les notations financières.... c'est un vrai hold up à l'échelle internationale.

Exemple de la méthode US :

 
Et on peut continuer un moment à aligner les zéros.
 
Pourquoi l'Europe ne lance pas de telles procédures contre les banques, US ou autres, les agence de notation qui ont trafiqué et spéculé, Goldman Sach qui a sciemment maquillé les comptes de la Grèce... etc etc....
Il y a moyen de réclamer des centaines de milliards à tous ceux qui ont profité de la situation.
 
Sauf que voilà, j'imagine que ça impliquerai de mettre en cause de nombreux responsables politiques et bureaucratiques en Grèce et en Europe et parmi tout ce beau monde certains pourraient se mettre à table et dire des choses gênantes.
Du coup, tout le monde tape sur les grecs, c'est plus simple de faire baisser les pensions des grecs que de trainer les grandes banques devant des tribunaux et surtout on ne risque pas de mettre en difficulté les copains....

Je pense que c'est dur de lancer une procédure alors que la ratification du traité européen a été signé entre hommes d'Etat.
Cela reviendrait à dire que les hommes politiques grecques ont menti aux institutions.  
 
Sinon coté déclarations à l'Elysée, le coté positif de l'euro c'est qu'il faut l'accord des 19pays signataires de la monnaire... et que la quasi totalité pense qu'ils ont perdu trop de temps avec la Grèce alors que la menace terroriste (pas celle dont parlait la Grèce) est importante en Syrie.
 

 
La couleur est annoncé.
D'ailleurs d'autres pays de l'euro tendent à dire à demi mot "qu'on les sorte et fissa"
 
Au moins cela fera une ligne au CV de Hollande sur son quinquennat bien vide   : " a servi de paillasson pour Tsipras avec dévotion"
 

 
Ça s'énerve doucement

Franchement, je ne vois strictement aucun rapport entre la crise grecque et le terrorisme en Syrie.
 

Aucun traité n'empêche la Grèce de faire défaut sur sa dette ou de refuser un plan "d'aide", par contre il n'est pas possible de faire sortir de force ce pays ou un autre de l'euro sans jeter les traités européens aux orties, ce qui pourrait poser pas mal de problèmes pour la suite.

 
D'un point de vue politique si. Le problème grec occulte les autres principaux problèmes européens et en l'occurence le terrorisme actuellement.
Mais actuellement c'est énième réunion pour la diva grecque
Il est temps que l'Europe parle d'une voix des vrais problèmes.
 
De toute façon on peut même plus parier sur un grexit... les paris anglais ont fermé... peu de personnes parient sur leur maintien  

Aucun traité les empêchent de faire défaut ?    Ils ont signé quoi pour obtenir leur prêt?  
Un prêt  c'est un contrat, c'est quelque chose qui t'engage.  
 
 

Il me semble pour qu'il fasse défaut il faut que la BCE coupe le dernier robinet de la liquidité des banques.
Après cela va vite... les grecs doivent frapper une nouvelle monnaie rapidement pour payer ses habitants avec une dévaluation qui était estimé entre 50-60% par un économiste sur RMC ce midi.
Va expliquer cela aux gens qui t'ont élu sur une lettre au père Noel

 
Les banquiers ont perdu quelques chose comme 50% des fonds prêtés dans l’opération en 2012.
 
http://www.lepoint.fr/economie/la- [...] 443_28.php

 
Ils sont déjà en défaut, la BCE ne fait que maintenir une survie précaire des banques pour qu'il y aie de l'argent dans les distributeurs.