N'étant pas une machine, je ne me reconnais pas dans un quelconque programme. Et cela ni pour qu'on me l'impose, ni pour l'imposer aux autres. Programme qui d'ailleurs tient souvent de la lettre au Père Noël, comme le faisait remarquer une facécieuse personne au début de ce fil de discussion.
Cela ne m'empêche pas d'avoir des projets et une certaine vision de la société dans laquelle j'aurais plaisir à vivre, que je peux partager avec d'autres personnes. Parmi tous ceux que j'ai pu voir, je vous fais part de celui dans lequel je me reconnais le mieux :
INVITATION
à organiser les fêtes du désastre politique
à déserter certaines campagnes
et à en rejoindre dautres
Et dabord à entendre pourquoi il ne nous semble pas utile daller voter et pourquoi nous sommes engagés dans une autre campagne
Résumé
Le désastre écologique dont sont victimes les êtres vivants qui se trouvent enfermés dans un système social chaque jour plus totalitaire et artificiel, nest pas directement lié aux politiques libérales mais au processus historique dindustrialisation lui-même couplé à lexercice de la domination. Cest bien à cela quil sagit de continuer à sopposer avec toute la clairvoyance possible. Ceux qui parlent de réformer létat des choses au moyen de politiques de développement durable, cest-à-dire de trouver les moyens de poursuivre le développement industriel du monde, ne feront quapprofondir le désastre.
Notre aspiration politique consiste à remettre en question les fondements de la société, ses institutions, ses choses, qui ont fini par devenir le pouvoir et nont pas de raison humaine, car elles ne sont pas humaines. De cela il ne peut être question dans le cadre dune échéance électorale qui par principe exige de ceux qui veulent y participer (candidats, militants ou électeurs) dignorer les rouages de la dépossession et den accepter les modalités.
Ce texte napporte guère de nouveauté. Il est nourri du ressenti de notre actualité, de ce que nous comprenons de lexpérience historique, et aussi de ce que nous ne pouvons en comprendre.
Les récentes mesures réprimant la libre communication de la recette de la tarte aux pommes ou don ne sait quel autre savoir ancestral, doivent être vues non pas comme une aberration ridicule et risible de lappareil législatif, mais au contraire comme le signe de son aboutissement logique : la loi étant dabord là pour reconnaître et officialiser la réalité des rapports de force [1]. En loccurrence, lagrochimie fait face à dimportants frais de publicité pour écouler des produits savamment fabriqués après des années de développement en bureau détude. Pourquoi du haut de sa puissance financière admettrait-elle de se trouver injustement contrariée par des concurrents humains qui nauraient quà se parler pour, génération après génération, se refiler les secrets du dessert ? Il lui fallait bien faire valoir ses droits.
Cette avancée significative du droit de la concurrence, qui oppose entreprises multinationales et individus, fait suite à différentes étapes de ce que nous nommons exclusion et qui traduit la mise hors jeu social de lhumain. Lextension de cette disqualification se poursuit partout sur tous les continents, dans les villes, les banlieues, les campagnes, sans que nous ne réussissions à faire beaucoup plus que nous émouvoir des nouvelles que nous en recevons.
La fraction des humains qui se trouve exclue dune société quon croyait pourtant faite par et pour eux, ne cesse de sétendre ; même les cadres qui pensaient être particulièrement utiles à la prospérité du système économique doivent désormais se demander combien de temps encore ils en seront employés et jusquà quelle compromission et mutilation de leur pensée ils devront aller pour conserver leur poste.
Comme il se répète dorénavant avec quelque vraisemblance, le futur na plus besoin de nous.
Dans ces conditions, combien de temps encore feindrons-nous de ne pas voir que la participation des humains à lorganisation de la vie sociale nest tolérée, voire encouragée, que dans lexacte mesure où elle ne remet rien dessentiel en question et se plie aux rituels de la soumission et de lacceptabilité (il est possible de discuter du tracé des autoroutes mais pas de discuter de leur nécessité, de dire NON à un aéroport mais pas NON aux aéroports, de créer des conférences citoyennes pour débattre des nanotechnologies mais pas de sopposer à leur développement, de répondre aux sollicitations des dirigeants politiques à participer à des jurys populaires mais pas de régir nous-mêmes localement nos vies dans le cadre de démocraties directes).
Combien de temps penserons-nous encore que la démocratie libérale est une démocratie ? Quelle a quelque chose de libéral au sens où elle sattacherait à favoriser lorganisation de la vie et de la production suivant des aspirations humaines ?
Que lordre en place nait même plus besoin de faire mine de respecter le bon sens de la raison humaine pour se déployer, témoigne du triomphe accompli de lartificialisation du vivant, cest-à-dire, la prise de pouvoir des choses inertes sur les êtres vivants. Chacun est en mesure déprouver quotidiennement cette mutation.
Combien de temps dureront nos illusions ? Peut-être jusquà la fin. Car lhomme qui na de cesse de travailler à un avenir toujours plus machinal, ne doit pas douter que ce projet est bien le sien, quil sert ses désirs, sa volonté, ses intérêts. On a vu autrefois des hommes mobilisés par le devoir national, sen aller en guerre le cur léger. On en voit aujourdhui qui prennent plus au sérieux les résultats du P.N.B. que ceux du FTC ou même de lOM.
La propagande est devenue lune des premières industries de léconomie moderne et emploie donc une bonne partie des humains à colporter tout ce qui est nécessaire de croire. La fonction centrale de cette propagande ne consiste pas seulement à nous soumettre à lordre dominant mais surtout à nous faire désirer cette soumission et à en devenir les acteurs. Ainsi figure en bonne place de notre imaginaire, létrange idée que le sort des hommes, des femmes, des enfants et des cochons, et du monde tout entier, est conforme à la volonté du plus grand nombre. Daucuns finissent alors par croire aux élections.
Rien nentretient autant dans limaginaire lidée de liberté démocratique que linvitation à aller voter quon nous adresse régulièrement.
On le voit donc, nous participons à la poursuite de lenfermement de lhumain dans un dispositif social dautant plus dénué de compassion à notre égard, quil peut de mieux en mieux se passer de nous ou de plus en plus facilement nous contraindre à lui obéir sans discussion.
Cependant, beaucoup pensent que la politique est lultime carte à jouer pour mobiliser les intelligences et nous extraire de lornière de ces progrès ; peut-être nont-ils pas tort.
A condition de ne pas se tromper sur ce que nous nommons politique et quil faudrait un jour prendre le temps de redéfinir.
Pourquoi donc ne peut-il être question pour nous de participer aux facéties organisées par la propagande du système entre une coupe du monde et une star académie quelconque, quand bien même ce droit au suffrage universel aurait été chèrement acquis ?
Dans un contexte où tout semble pratiquement joué, mais où nous avons pourtant parfois le sentiment fragile dexister encore en tant quêtres vivants appartenant à des communautés, nous sommes engagés en politique. Ce politique na guère à voir avec une élection républicaine dans laquelle ce qui se gagne dans le meilleur des cas, est de se prendre au jeu après en avoir accepté toutes les règles. Faire vivre un nouvel appareil ou plutôt un vieil appareil rénové.
Notre engagement vise plutôt à travailler à un projet dautonomie ; faire que nos vies individuelles puissent saffranchir du système de faux besoins auquel il nous est sommé de participer, et nous activer à produire ensemble ce que bon nous semble.
Il se trouve quà côté des dirigeants qui nen finissent pas de jouer aux serviteurs des pouvoirs dominants, des gens plus sérieux et plus respectables, des amis parfois, ambitionnent de satteler à la prescription de dispositions censées redonner une consistance aux aspirations humaines. Ils se regroupent sous lappellation de gauche antilibérale et entendent poursuivre sur lélan de la victoire du Non au dernier référendum la construction dun autre monde quils proclament possible. Et dailleurs ils ont des propositions de réformes dont certaines sont même des transformations importantes visant à mettre un terme à la déliquescence du monde biologique.
En dehors de labsurdité quil peut y avoir, lorsquon ambitionne de reconquérir une parcelle de liberté humaine, à sallier à des institutions sociales aliénantes qui ravalent lhumanité vivante à leur chose , nous voudrions redire, ce qui dans le projet socialiste ne nous convient pas.
Chacun a depuis longtemps compris que les réformes libérales supportées par les champions de la droite (Parti Socialiste confondu) comme un valet supporte la charge que son maître lui a confiée nont de réformes que le nom, sagissant de se soumettre aveuglément aux injonctions dun ordre qui ne réclame plus que du changement accéléré.
Quant aux réformes que la gauche antilibérale souhaite mettre en uvre, elles semblent inspirées par un authentique socialisme. Sont-elles pour autant recommandables ?
Un rapide survol des propositions de cette gauche confirme ce qui est à craindre de tous les projets sociaux-démocrates : tandis que bien des points de lédifice sont convenables, ses fondations sont une catastrophe, précisément lorigine du désastre dans lequel nous nous trouvons. Y trône toujours cette illusion que tout pourrait être beau, pourvu quexistent un meilleur partage des richesses, des emplois sûrs et garantis, une protection sociale universelle, une priorité donnée à lhomme plutôt quà léconomie, etc, autant de dispositions bien entendu garanties par la puissance de lEtat.
La proposition prévoyant une nouvelle loi basée sur les conclusions des Etats Généraux de la recherche tenus à Grenoble en novembre 2004 suffit à elle seule à disqualifier les fondements de ce projet socialiste et humaniste. Nous avons suffisamment observé le mode de déploiement de la production scientifique pour savoir en quoi elle participe de lartificialisation machinale et de lapprofondissement de nos maux.
Les réformes dun renouveau socialiste sont dautant plus dangereuses quelles véhiculent une certaine tradition humaine à créer du contrôle et des organisations centrales. Elles légitiment lidée dune société dominée par des institutions anonymes. Sy exprime avant tout lexpansion illimitée et inconsidérée de la maîtrise rationnelle.
Cest ainsi que lidée dun être humain à laise et détendu dans son milieu, une sorte décosophie [2], est ignorée au profit de la poursuite dun développement social conduit par la science, la raison rationnelle et ladministration publique. Même prétendument attelé à la construction dun autre type de développement, ce projet ne peut être le nôtre.
Lordre social tel que le socialisme bien intentionné la historiquement rationalisé avec ses industries, ses laboratoires, ses écoles, ses armées, sa culture, est bien plus insupportable que lordre économique qui nen est quune des composantes. Les efforts de lorganisation sociale dans tous les domaines visent par essence à assurer la position géostratégique des puissances dominantes. Et même si ce quil y eut et ce quil reste à sacrifier pour que dure le développement est sans cesse plus effrayant, cela na jamais suffi à retenir le zèle des serviteurs de cet ordre. Ce qui caractérise les sociétés engagées dans le [/i]développement durable[/i] ce sont les progrès de lenfermement, lessor des industries de propagande, de sécurité et de gestion sanitaire et environnementale. Nous ne croyons pas quune 6e République infléchisse dune quelconque manière le prévisible destin du vivant ; elle le rendra sans doute plus probable. Le projet de [/i]développement durable[/i] soutenu par la gauche antilibérale, sil est poursuivi, risque fort de se hisser rapidement vers des sommets de monstruosité. On ne fera durer le développement quau prix de sacrifices encore inimaginables.
Voilà dira-t-on bien des propos extrémistes qui ne mènent à rien et risquent même en affaiblissant les attitudes raisonnables de faire le jeu du fascisme. Pour notre part nous pensons que lorsque la propagande a miné le sens du discours, du langage et de la pensée, le moindre fragment de vérité résiduelle risque de suffire à faire passer son auteur pour un esprit intègre et salutaire. Il ny aurait plus alors quà sen remettre à sa trempe. La démagogie pousse dans le désert de la pensée.
Certains répéteront pour la nième fois quils ne croient pas au Grand soir, quils ne sont pas prêts à jeter le bébé avec leau du bain, quil convient dabord de rassembler.
Quelques contradicteurs socialistes [3] nous expliqueront encore une fois que les questions que nous posons sont trop vastes, quon ne saurait sy atteler trop tôt, quil convient de les réserver pour plus tard, quelles sont dailleurs un motif grave de division. Sur ce dernier point, ils ont raison ; il est délicat dinterroger le projet de la société technomarchande lorsquon se trouve employé dans une centrale nucléaire, une chaîne de télévision ou dans le giron de la fonction publique. Il est de même délicat de penser son travail de manière critique lorsquil est la source dun pouvoir dachat dont on peut se plaindre avec raison du faible niveau en même temps quon reconnaît quil ne peut être offert à tous sans causer la ruine de la planète.
Pour cela donc lessentiel, ce que nous produisons ensemble, restera tabou.
Or, vouloir changer la société sans remettre en question lensemble de lactivité humaine, de la production industrielle à laquelle nous nous sommes liés, revient à poursuivre dans la voie de lhumanisme qui a servi dalibi à la colonisation du monde par loccident. Cest rester le complice volontaire de la dégradation environnementale. Celle-ci ne découle pas spécifiquement des politiques libérales mais du développement industriel quil soit organisé par des libéraux ou des socialistes qui témoigne du total irrespect des progressistes pour tout ce qui peut être dominé. Si on peut bien supposer que le NON au traité constitutionnel était un Non au libéralisme, il reste à savoir qui souhaite dire NON au système industriel ?
Nous qui ne croyons pas non plus au Grand soir mais voyons pourtant une nuit profonde sépaissir, voulons en principe nous en tenir à lessentiel, nous pensons que cest par là quil faut commencer, quitte à accepter une certaine solitude.
Il ne peut y avoir de construction politique satisfaisante sans pensée libre et sans prise en compte de nos désirs profonds qui passent dabord par la possibilité de participer à un monde habitable.
Cet effort à mener nest pas un combat dactualité, mais lactualité dune tension éternelle qui a historiquement opposé les tenants dun ordre morbide des choses à celui de la conscience vivante du monde.
Ce combat vital, implique dabord la désobéissance aux injonctions du système ; lorganisation délections étant le point dorgue de la grande mascarade institutionnelle, elle est à déserter en priorité.
Il nous reste à rechercher comment nous pourrions vivre ensemble sans décharger nos responsabilités sur des institutions anonymes, un Etat, des Experts, des Centres de toutes sortes (de conservation du patrimoine, de gestion de la flore et la faune naturelles, de rétention, de détention, de concentration, de recherche scientifique), une Education Nationale, un Parlement européen, une Police municipale, une Armée, une Organisation mondiale de la santé assujettie à une Agence internationale de lénergie nucléaire, une Organisation mondiale du commerce, des Semenciers multinationaux, des Hypermarchés, des Abattoirs connectés par lamont et laval à des usines de viande, des Barrages hydrauliques, des Autoroutes qui nen finissent pas de nous ceinturer, des TGV, des Airbus A412, des Satellites espions, des TF1 et A2, des Partis politiques, et puis partout des Robots aux apparences trompeuses.
Contrairement à la vision que les gestionnaires de lordre donnent de nos idées, il ne sagit pas de tout rejeter de lexistant mais détablir linventaire de ce qui fut historiquement produit avec une certaine raison, et qui a fini par organiser notre enfermement ; voir ensuite comment démanteler ces dispositifs. Pour discerner ce qui nous intéresse de récupérer de ces artifices culturels et sociaux qui constituent malgré tout notre humanité, il conviendra de sattacher aux savoirs, aux pratiques, aux techniques qui pourront être ré-appropriés par des communautés, cest-à-dire être affranchis des carcans institutionnels pour participer à des autonomies locales. Comment par exemple conserver ce qui au sein de lécole facilite léchange de savoir inter-générationnel, sans engendrer le formatage des esprits organisé par une éducation nationale ?
Ce projet nappelle pas à lembrasement généralisé, à une émeute romantique dans laquelle communieraient tous les êtres délivrés de leurs chaînes pour un moment dexaltation aussi vite passé quun match de football.
Nous entendons combattre lordre des choses plutôt que ceux qui sy soumettent, car nous savons quil peut être difficile de lutter sur ce terrain et que chacun porte son lot de compromission. Il nentre pas dans notre propos dhaïr ou de violenter quiconque.
Nous nappelons pas non plus à prendre part aux tensions que le système organise pour navoir à distribuer quà une classe de vainqueurs ce qui lui reste à distribuer. Le sauve qui peut mondialisé dans lequel nous nous trouvons ne manque pas, en labsence de politique humaine, dattiser les conflits intercommunautaires, interethniques, internationaux. Ces luttes fratricides qui se préparent ne sont pas les nôtres, nous appelons chacun à les déserter.
Cessons dès lors de parler de réformes, et envisageons comment nous transformer nous-mêmes, comment tenter des gestes inspirés par un ressenti et une pensée que nous puissions partager.
Pour imaginer que de tout ceci puisse résulter quelque chose qui dépasse lanecdote de nos histoires personnelles, une désertion massive de la participation des humains à leur enfermement est plus que nécessaire. Cependant chacun est susceptible de méditer sur la morbidité des choses qui nous gouvernent. Chacun dans une certaine mesure où quil se trouve peut à sa façon tenter un geste pour délaisser le poste quil occupe dans le système social actuel et rechercher à prendre place avec dautres au sein de ce quil reste de la biosphère. Ceci nest pas une utopie puisque beaucoup pratiquent et cherchent dans ce sens avec plaisir.
La vie sociale, la vie des humains, est à redécouvrir et à réinventer de fond en comble. Et elle nest pas à fabriquer sur la base détranges capacités et prouesses techniques à venir, mais sur la base dune communauté de besoins, de désirs et dintelligence élargie à lensemble des êtres vivants.
Voilà le champ de nos actions politiques, voilà où nous invitons à nous accompagner. Voilà la campagne qui nous intéresse et pour laquelle nous avons tout notre temps vu que rien ne presse davantage.
Ce nest certes pas là affaire délection.
Janvier 2007, diffusé par des paisants de lAveyron, du Tarn et de lAgout,
à partir du territoire autonome de Matens, 81600 Matens
Notes :
[1]"La nouvelle avait perturbé les ondes. Un chroniqueur horticole courageux sinsurgeait, sur France Inter, de la parution imminente dun décret (prenant effet en date du 01 juillet 2006), qui lempêcherait dorénavant de donner à ses auditeurs des recettes leur permettant de traiter naturellement leurs jardins et balcons. Interdit de dire que leau chaude est un bon désherbant pour les allées. Interdit de dire que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux. Interdit de donner la recette séculaire dun extrait dortie, appelé purin ! Linformation paraissait si énorme que personne ny a cru ! Linterdiction de fournir, par quelque moyen que ce soit, les recettes pour confectionner des produits naturels non-homologués, le simple fait den parler, avait beau être assortie dune peine de 2 ans de prison et 75 000 damende, elle faisait sourire !"
Le 31 août 2006, les services de la Répression des Fraudes et les services de la Protection des Végétaux (la police des plantes !) sont intervenus chez Eric Petiot, paysagiste, formateur et coauteur de louvrage Purin dOrties et Compagnie. Au cours de cette inspection (de 10h à 16h), plusieurs documents ont été saisis (papier et numérique). Eric Petiot sest vu signifier une interdiction denseigner les recettes de produits naturels non homologués et même de ramasser des plantes sauvages lors de ses stages de formation.
(extrait de http://www.cawa.fr )
[2] Lécosophie est pour Félix Guattari une triple écologie : écologie environnementale pour les rapports à la nature, écologie sociale pour les rapports au « socius », aux réalités économiques, et écologie mentale pour les rapports à la psyché, la question de la production de la subjectivité.
[3] Ce qualificatif ne désigne évidemment pas les membres du Parti Socialiste