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Auteur Sujet :

[Environnement] Le syndrome du Titanic de HULOT, à lire absolument

n°6034518
poilagratt​er
Posté le 06-07-2005 à 19:17:07  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Spykem@n a écrit :

"pillage anarchique des ressources" n'est pas un terme trop fort selon moi, c'est bel et bien ce qui se passe, on creuse, on écume avec avidité,  
...


 
On ne le dira jamais assez, ce pillage est dicté par le modèle économique - capitaliste libéral - aujourd'hui mondialisé.
 
Le pouvoir individuel de M. Tout le monde sur cette catastrophe est tout à fait négligeable.  
Il s'agit en effet d'un problème politique, qui demande une réponse politique, a échelle planétaire...
 
Hélas, tant qu'une majorité d'entre nous continuera d'imposer ce modèle économique, en en accélérant l'allure (croissance oblige), les problèmes s'aggraveront.  
Il faudra se prendre quelques cataclysmes de 1ère grandeur en pleine poire pour enfin remettre en cause le capitalisme libéral productiviste. Patience, ça arrive...
 
Pour mesurer la stupidité de notre système économique, il suffit d'entendre les spécialistes en affaires se féliciter de la hausse de la production de pétrole!
Ces millions(?) de barils/jours vont directement réchauffer l'atmosphère... :pt1cable:


Message édité par poilagratter le 06-07-2005 à 19:23:39

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
mood
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Posté le 06-07-2005 à 19:17:07  profilanswer
 

n°6037158
poilagratt​er
Posté le 06-07-2005 à 23:17:49  profilanswer
 


 
Mais je ne dis pas que l'ex URSS faisait mieux et d'ailleurs  c'était pire!
Pourquoi cette remarque ?
 
edit: il est possible d'imaginer d'autres systèmes économiques, non productivistes qui, de par leur principe, préserveraient la planète, (sans retourner à la bougie)...


Message édité par poilagratter le 06-07-2005 à 23:21:10

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Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°6038323
Profil sup​primé
Posté le 07-07-2005 à 01:53:33  answer
 


URSS = Capitalisme d'état. Pas pour rien qu'ils refourguaient leurs MIG et Kalash à tire-larigot.

n°6043719
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 07-07-2005 à 17:02:05  profilanswer
 

ta signature me fait trop marrer [:ddr555]


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Pas d'ça entre nous, appelez-moi Spykou :o
n°6051913
Profil sup​primé
Posté le 08-07-2005 à 16:47:07  answer
 

Bon, j'ai lu le bouquin... avis mitigé...

n°6056391
poilagratt​er
Posté le 09-07-2005 à 00:52:02  profilanswer
 


 
Et encore ?


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Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°6057535
Profil sup​primé
Posté le 09-07-2005 à 12:07:57  answer
 


Je ferai une fiche de lecture un peu plus tard, le bouquin sous les yeux. ;)

n°6057813
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 09-07-2005 à 13:00:06  profilanswer
 

trop debile surtout [:le kneu] et c'est pour ça qu'elle me fait rire [:darkmavis]
 
 :sleep:  :sleep:  :sleep:  
 
 :jap:  
 


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Pas d'ça entre nous, appelez-moi Spykou :o
n°6059232
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 09-07-2005 à 18:48:25  profilanswer
 

faut aussi penser à bien quoter les gens [:mr blue]


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Pas d'ça entre nous, appelez-moi Spykou :o
n°6059352
Profil sup​primé
Posté le 09-07-2005 à 19:13:47  answer
 

Bon allez, revue personnelle rapide du bouquin, un peu en vrac :
 
- Style littéraire, mouais... beaucoup de Moi je moi je... On se demande parfois si c'est un bouquin centré sur l'écologie ou sur les expériences personnelles de M. Hulot aux quatre coins du monde. Enfin ça se lit bien, c'est intéressant malgré tout, pas mal de références et citations... (on sent que l'auteur est honnète et ne se pose pas en 'spécialiste', il se décrit lui-même comme une sorte de touche-à-tout, et mentionne ses sources)  
 
- Contenu 'environnement' : pas terrible. Je m'explique : il ne fait que survoler les problèmes écologiques modernes (et seulement certains d'ailleurs) ; d'autres ne sont qu'ébauchés alors qu'ils sont énormes. Pas de questions sur 'pourquoi la déforestation', 'en quoi est-ce grave', juste 'horreur, c'est mal', pour caricaturer. On trouvera par exemple les mêmes thèmes abordés de manière tout aussi accessible, mais de façon plus fouillée et complète, dans le petit bouquin 'La plus belle histoire de la Terre', qui coûte qqch comme 4€. D'ailleurs on a parfois l'impression que N. Hulot a lu ce bouquin (il le cite dans la biblio) et en paraphrase qq morceaux... autant lire l'original à ce compte-là, l'histoire de la planète couverte de nénuphar y est mieux racontée :D
 
- Contenu 'écologie au sens politique' : là, ce bouquin a un intérêt certain, puisqu'il décrit le déroulement, les enjeux et les résultats de certaines conférences internationales sur l'environnement ; ou encore comment est traitée l'écologie dans le milieu politique français. Là oui N. Hulot apporte de l'information. Ca reste de l'anecdote, mais ça pourra apporter qq infos aux lecteurs sur le traitement politique réservé à l'écologie dans notre pays. L'insistance  de N. Hulot sur son rapport avec Chirac, s'il est également intéressant à lire, finit par être agaçant (m'enfin bon, ça rejoint le côté un peu 'Moi je' et 'My life' de certains chapitres).
 
J'ai l'impression bizarre que le bouquin est un mélange pas très bien organisé entre :
- la biographie de N. Hulot (vie privée, expériences de par le monde, relations avec les politiques)
- des considérations sur les rapports entre environnement et humain, problèmes environnementaux (écologie), tout ça abordé de façon un peu superficielle à la fois dans la description des problèmes et les solutions proposées (ses "il faut" restent très vagues, quand bien même il répète frénétiquement "il faut, il faudra que"...
- des considérations sur l'écologie du point de vue politique/économique, instructives (même si anecdotiques), sans analyse poussée mais on voit qu'il essaie de réfléchir à ce qu'il y a en amont de l'écolo-politique (rôle des médias, souci économique etc.). Ca manque un peu de profondeur, de recul, de synthèse, mais je ne connais pas de bouquin vraiment synthétique sur le sujet de toute façon... Ca justifie à mon sens le titre du bouquin.
 
---> En gros je recommanderais ce bouquin à des personnes voulant savoir comment est traitée et perçue l'écologie en France. Pour les problèmes et enjeux environnementaux à l'échelle de la planète, je recommanderais plutôt les bouquins 'La plus belle histoire de la Terre/des Animaux/des Plantes' : plus poussé, moins cher, plus lisible et tout aussi accessible.
Pour la réflexion sur l'homme face à la nature, on peut zapper Hulot et sauter directement à ses "pères spirituels" qu'il cite souvent d'ailleurs : Reeves, T. Monod etc.
 
Voilà, avis mitigé. On sent que c'est un émotif, un passionné, mais pas vraiment un penseur ou un analyste. Le bonhomme en ressort plutôt sympathique. Pas perdu mon temps à le lire, mais c'est pas un bouquin que je garderai longtemps dans ma bibliothèque :jap:


Message édité par Profil supprimé le 09-07-2005 à 19:20:34
mood
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Posté le 09-07-2005 à 19:13:47  profilanswer
 

n°6177098
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 25-07-2005 à 23:32:24  profilanswer
 

Paul Benja min => merci, je reagirai dans les jours qui suivent :)
 
 ow31 => il semblerai que tu n'ai pas saisi une once du message du livre pour être aussi dur, c'est dommage pour toi


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Pas d'ça entre nous, appelez-moi Spykou :o
n°6184511
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 26-07-2005 à 22:59:16  profilanswer
 

:lol:
 
EEt les solutions proposées dans le secteur de la pêche par exemple? Les nombreuses théories/remises en question du système economique? Tu les jettes dans un coin de ta memoire ou tu as préféré lire les passage moije pour pouvoir troller?  
 
Non mais vraiment ...


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n°6189430
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 27-07-2005 à 14:47:46  profilanswer
 

ce ne sont pas mes idées :d
 
Tu selectionne des passages de 3615 ma vie, ce livre ne s'est jamais placé comme reference de l'ecologie on y trouve pas mal de choses dedans et c'est clair que y a parfois du moi-je. [:spamafote]
 
Maitenant si tu vx etre tout à fait honnete, cite donc les passages que je t'ai mentionné :jap:
et tu t'appercevra que ce petit jeu va vite tourner en ta defaveur ;)


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Pas d'ça entre nous, appelez-moi Spykou :o
n°6196140
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 28-07-2005 à 10:09:50  profilanswer
 

[:dodo]


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n°6989447
Drizzt
Posté le 14-11-2005 à 17:44:47  profilanswer
 

ToxicAvenger a écrit :

La Terre se débrouillait tres bien avant l'apparition de l'Homme et elle se débrouillera bien apres... il faut arrêter de croire que la race humaine est la race supérieure qui est omnisciente et omnipotente.


 
L'homme a le pouvoir de détruire la terre, ce qu'aucune autre espece n'a [:spamafote]

n°6989484
Lomba
Posté le 14-11-2005 à 17:50:13  profilanswer
 

Je débarque sur le topic, j'ai pas tout lu...
J'ai lu le bouquin il y a pas mal de temps (il n'était pas à 6 EUR à l'époque...) et je l'ai vraiment trouvé bien. Manque un peu de références, mais il ouvre les yeux sur pas mal de choses. Un autre bon bouquin à lire sur l'environnement et notre "futur" : "Mal de Terre" de Hubert Reeves, au Points.

n°6989734
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 14-11-2005 à 18:28:34  profilanswer
 

merci :jap:
 
punaise j'etais sensé faire un compte rendu de lecture moi [:spykem@n]


Message édité par Spykem@n le 14-11-2005 à 18:29:25

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n°7022328
bananaday
Posté le 18-11-2005 à 20:01:17  profilanswer
 

combien d'arbres pour distribuer ce bouquin

n°7022430
wave
Posté le 18-11-2005 à 20:17:47  profilanswer
 

bananaday a écrit :

combien d'arbres pour distribuer ce bouquin


Des arbres qui ne repoussent pas?
Ou bien un bouquin qui stocke définitivement du carbone, pendant qu'un nouvel arbre repousse en absorbant de nouveau du CO2?
Non seulement c'est pas la peine de raconter n'importe quoi, mais c'est pas en interdisant aux écolos de vivre normalement et de s'exprimer qu'on fera progresser l'écologie.
C'set vraiment pitoyable comme remarque. :pfff:

n°7027143
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 19-11-2005 à 14:47:12  profilanswer
 

+1


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n°7121659
Gulien
Times are gone for honest men
Posté le 02-12-2005 à 02:07:39  profilanswer
 

On peut lui donner tout de meme comme crédit d'etre un des seul type médiatique s'occupant un peu de décrier notre mode de vie, les autres a part parler de leur petite vie et de leurs problèmes le reste ca leur passe un peu a coté.
 
Tout le monde a l'air de penser que ca ne sert a rien d'ameuter les foules, que de toute façon ça nous tombera dessus, c'est a moitié vrai le processus est déjà bien enclenché et les repercutions se sentiraient pendant plusieurs siecles ,même si on s'arretaient tout d'un coup.
 
Seulement on peu encore changer des choses, et si tout le monde en parlait comme lui, peut-être que plus de gens réagiraient ?
 
Là on est a peu près sûr de gagner 7 degrès sur deux siècles, c'est déjà terrible, si on continue on peu arriver jusqu'à 15 degrès, c'est à dire certainement une extinction.
 
Enfin bref même si son bouquin est pas génial, il faut en parler, mais je le vois bien autour de moi, dès qu'on aborde le sujet ça fait chier tout le monde, faut pas penser à ça c'est pas cool, pas joyeux, ce qu'on veut c'est faire la fête, penser a notre avenir social ou financier, mais surtout pas penser a ce qu'on est en train de faire perdre a notre planete, a notre propre évolution etc... En seulement une grosse centaine d'années c'est vraiment fou.
 
Maintenant peut-être que ça nous aidera pour la prochaine aire glaciaire, et qu'on aura un climat tempéré au lieu de se les geler :D
 
De toutes façon tous les schémas étaient mauvais, le seul moyen d'enrayer le rechaufement aurait été un contrôle mondial des naissances, de la consommation, de la polution,,de l'agriculture, de la production et ceci depuis 1975, autant dire qu'on est très loin du compte.
 
Tant qu'il n'y aura pas de limite de croissance de la population de toute façon je ne vois pas comment on peu enrayer le procesus, on finirait de toute façon par être trop nombreux et tout polluer rien qu'en respirant :D
 
Bref c'est insoluble donc tout le monde est découragé et se tait, reste a savoir si on veut sauver notre civilisation et rendre tout ça très médiatique.

Message cité 2 fois
Message édité par Gulien le 02-12-2005 à 02:10:16
n°7122531
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 02-12-2005 à 11:40:19  profilanswer
 

ui [:moulti]

n°7126916
lebouru
won't get fooled again!!!!!!!!
Posté le 02-12-2005 à 22:26:58  profilanswer
 

Les matieres premieres et les ressources energetiques ne nous appartiennent pas,elles sont le bien commun pour toutes les generations aujourd'hui et demain....

n°7127279
frbonnet
Posté le 02-12-2005 à 23:03:38  profilanswer
 

Gulien a écrit :

On peut lui donner tout de meme comme crédit d'etre un des seul type médiatique s'occupant un peu de décrier notre mode de vie, les autres a part parler de leur petite vie et de leurs problèmes le reste ca leur passe un peu a coté.
 
Tout le monde a l'air de penser que ca ne sert a rien d'ameuter les foules, que de toute façon ça nous tombera dessus, c'est a moitié vrai le processus est déjà bien enclenché et les repercutions se sentiraient pendant plusieurs siecles ,même si on s'arretaient tout d'un coup.
 
Seulement on peu encore changer des choses, et si tout le monde en parlait comme lui, peut-être que plus de gens réagiraient ?
 
Là on est a peu près sûr de gagner 7 degrès sur deux siècles, c'est déjà terrible, si on continue on peu arriver jusqu'à 15 degrès, c'est à dire certainement une extinction.
 
Enfin bref même si son bouquin est pas génial, il faut en parler, mais je le vois bien autour de moi, dès qu'on aborde le sujet ça fait chier tout le monde, faut pas penser à ça c'est pas cool, pas joyeux, ce qu'on veut c'est faire la fête, penser a notre avenir social ou financier, mais surtout pas penser a ce qu'on est en train de faire perdre a notre planete, a notre propre évolution etc... En seulement une grosse centaine d'années c'est vraiment fou.
 
Maintenant peut-être que ça nous aidera pour la prochaine aire glaciaire, et qu'on aura un climat tempéré au lieu de se les geler :D
 
De toutes façon tous les schémas étaient mauvais, le seul moyen d'enrayer le rechaufement aurait été un contrôle mondial des naissances, de la consommation, de la polution,,de l'agriculture, de la production et ceci depuis 1975, autant dire qu'on est très loin du compte.
 
Tant qu'il n'y aura pas de limite de croissance de la population de toute façon je ne vois pas comment on peu enrayer le procesus, on finirait de toute façon par être trop nombreux et tout polluer rien qu'en respirant :D
 
Bref c'est insoluble donc tout le monde est découragé et se tait, reste a savoir si on veut sauver notre civilisation et rendre tout ça très médiatique.


 
T'inquiète pas mec la nature est trés bien faite, et elle est entrain de se venger de nous  :jap:  
il y a tout un tas de maladies incurrables qui sont en train de nous tomber dessus
et qui vont faire diminuer la population   [:acheum]  
un exemple parmi d'autre : le sida, tiens un pays au hasard le swasiland.., pour ceux
qui savent pas c'est pres de l'Afrique du Sud
taux de contamination du sida la bas .... 42% de la pop active (paris match de cette semaine)
pas mal non ?? population actuelle de cet etat : 1.1 millions d'ici 10 ans 900 000 ...
a terme ça n'existe plus le swasiland (enfin sa population)
tu vois finalement le sida ça a du bon : moins de monde --> moins de production --> moins
de pollution --> moins de rechauffement  [:acheum]  
et vu le prix des traitements ...


Message édité par frbonnet le 02-12-2005 à 23:05:23
n°7127481
Profil sup​primé
Posté le 02-12-2005 à 23:20:29  answer
 

Gulien a écrit :


Là on est a peu près sûr de gagner 7 degrès sur deux siècles, c'est déjà terrible, si on continue on peu arriver jusqu'à 15 degrès, c'est à dire certainement une extinction.


Ouais enfin on a quand même inventé le climatiseur hein :o M'étonnerait que l'humanité s'éteigne sans même avoir l'idée de recourir aux bâtonnets Miko [:fing fang fung]

n°7243247
coachmanu
Qui perd gagne
Posté le 18-12-2005 à 20:14:59  profilanswer
 

Je demande au defenseur de la nature de s'exprimer maintenant sur ce topic. Agissons ensemble a defendre les animaux et la nature.
Adherons à des associations.
Qu'en pensez vous?????

n°7243356
poilagratt​er
Posté le 18-12-2005 à 20:30:13  profilanswer
 

coachmanu a écrit :

Je demande au defenseur de la nature de s'exprimer maintenant sur ce topic. Agissons ensemble a defendre les animaux et la nature.
Adherons à des associations.
Qu'en pensez vous?????


 
Les problèmes écologiques tout comme les problèmes sociaux sont avat tout des problèmes économiques (consécutifs à notre système économique libéral mondialisé)...
Adhère à ATTAC... :)  
 
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] m#t5798182


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Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°7244342
coachmanu
Qui perd gagne
Posté le 18-12-2005 à 22:44:29  profilanswer
 


 
 
comprend pas trop

n°7244604
Profil sup​primé
Posté le 18-12-2005 à 23:19:35  answer
 


J'ignorais que les escargots et autres sangsues étaient issues de l'élevage !?!? :ouch:  
 

Citation :

Qu'est ce qu'il est facile de donner des leçons.
 
En Asie, en Afrique, la plupart des espèces sont chassées et braconnées pour la viande de brousse.


C'est pour ça qu'ils crèvent la dalle... forcément, braconner des moustiques et des crapauds... [:the real pinzo]
 
Vive les droits de l'animal [poilu, grand, allaitant ses petits et qui présente bien dans un documentaire télévisuel pour grands enfants] [:hotshot]

n°7244641
coachmanu
Qui perd gagne
Posté le 18-12-2005 à 23:25:14  profilanswer
 

Qui pourrai me conseiiler une association.
J'en cherche une polyvalente et crédible, je tiens vraiment servir ma planète.

n°7248799
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 19-12-2005 à 16:37:22  profilanswer
 

question interessante
 
regarde du coté de la fondation nicolas hulot, WWF et greenpeace, c'est tout ce que je sais


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Pas d'ça entre nous, appelez-moi Spykou :o
n°7349110
coachmanu
Qui perd gagne
Posté le 05-01-2006 à 10:57:45  profilanswer
 

Moi perso je pense que les humain vont disparaitre de la terre avant le 24 EME siècle.

n°7349217
phyllo
scopus inornatus
Posté le 05-01-2006 à 11:17:16  profilanswer
 

Bien.
 

n°7355166
asmomo
Posté le 06-01-2006 à 02:36:06  profilanswer
 

Oué, on sera sur Mars.

n°7355473
lordofthes​ith
Join me . . .
Posté le 06-01-2006 à 04:00:36  profilanswer
 

Je l'ai acheté y'a un mois faut que je le lise maintenant . . .

n°12504481
Seit-ya
Posté le 25-08-2007 à 21:36:48  profilanswer
 


Je suis tombé sur ce sujet par l'intermédiaire de google, et si il n'est plus à l'ordre du jour sur le forum, je pense qu'il l'est complètement après la dernière campagne présidentielle.  
Pour revenir à ce qui était dit à la 3eme ou 4eme page je pense qu'il n'y a pas deux, mais plutôt 3 niveaux  d'action :
 
-Politique
-Collectif (associatif..etc)
-Individuel  
 
Et que c'est en conciliant les 3 que nous arriverons à quelque chose, et certainement pas en ne faisant rien. Le niveau le plus influent étant évidemment le politique. J'ajoute qu'il me semble important de garder un certain optimisme, le pessimisme ambient étant à mon avis une excuse pour ne rien faire.
 
Pour parler de monsieur Hulot, je citerais un site internet qui s'est bien renseigné sur le personnage. C'est un peu long, mais si vous voulez un avis tranché sur le bonhomme, vous prendrez le temps de lire.
 
En résumé (mal fait de ma part) succint :
 
-1\ Nicolas Hulot s'en met plein les poches tout en s'amusant joliement avec son hélicoptère (très polluant et consomme beaucoup de pétrole)
 
-2\ Nicolas Hulot a des amis pollueurs et peu fréquentable pour un "écologiste" : Ses produits USHAIA sont fabriqués avec Loréal..etc etc qui est un des plus grand annonceurs. TF1 qui fonctionne par la publicité (qui passent donc les pubs de Loréal et les émissions Ushaia), et dont l'ancien PDG disait "ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible"...donc pollueurs des esprits. Et main dans la main avec  Monsieur notre président, Sarkozy, qui a décoré de la légion d'honneur son ancien directeur de campagne...devenu...devinette : nouveau PDG de TF1...bref je ne continue pas la liste est longue.
 
-3\ IL ne se pose pas les bonnes questions, il ne pose pas les bonnes questions et il a permis d'éviter de poser les bonnes questions lors des élection, tout en faisant passer Ségolène, Sarkozy et d'autres pour de vrais écologistes.
 
Je ne peux toujours pas dire si Nicolas Hulot est totalement conscient des conséquences de ses actes et paroles, ou s'il est un grand naïf pantin. (je pencherai toutefois pour la deuxieme)
 
Bien à vous, voici le texte :
 
 
"Nicolas Hulot, son itinéraire, sa stratégie, ses amis
 
Article de Sophie Divry publié dans Les cahiers de l'IEESDS de décembre 2006 (n°1).
 
Jusqu'au jour de l'annonce de son retrait de l'élection présidentielle, Hulot avait les faveurs des médias dominants. Son dernier livre, Le pacte écologique, a bénéficié d’un accueil dithyrambique dans les médias. Invité sur France-Inter, à la télévision, en une du Figaro et du Monde, l’animateur de télévision a été présenté partout comme un grand défenseur de la cause écologiste. Même l’hebdomadaire Politis l’acclamait en une.
Face à cette déferlante, il est utile de rappeler quelques faits sur Nicolas Hulot. Comment gagne-t-il sa vie ? Quelles sont ses activités ? Qui sont ses amis et soutiens ? Et surtout, quelles sont ses idées ?  
 
Bref, pourquoi le télé-écologiste aux discours inoffensifs et aux actions timides est un parfait « produit médiatique » ?
 
Nicolas Hulot est animateur de télévision, présentateur de l’émission « Ushuaïa » depuis 1987. Pour ses quatre émissions annuelles, l’homme de télé est rémunéré la modique somme de 30 000 euros par mois (1). Il faut ajouter à cela les droits d’auteur qu’il touche pour ses ouvrages (Le Syndrome du Titanic s’est vendu à 160 000 exemplaires) et un pourcentage sur les ventes des livres et des DVD Ushuaïa.
Mais plus qu’une émission de télé à grande audience, Ushuaïa, c’est un label « 100 % rentable » décerné par TF1 à des produits dérivés, comme le raconte l’enquête du journal économique L’Expansion : « TF1 a cédé en quinze ans la licence d’exploitation à plus d’une quinzaine de sociétés (L’Oréal pour les cosmétiques, Atol pour la lunetterie, Rhonetex pour les vêtements, Lexibook pour l’électronique grand public, Quo Vadis pour la papeterie...) et cautionné ainsi la commercialisation d’une soixantaine de produits dérivés en France. En jouant, même si la chaîne s’en défend, sur l’identification Ushuaïa-Nicolas Hulot pour les consommateurs. TF1 estime à... 100 millions d’euros le chiffre d’affaires annuel généré par tous les produits griffés Ushuaïa (1). »
 
Un business orchestré par TF1
 
Parmi ses produits dérivés, citons un encens déclaré cancérigène par l’UFC Que Choisir, les gels douche en plastique remplis de produits exotiques, et le magazine appelé… Ushuaïa (2). Dans ce magazine, que trouvons-nous ? De belles images de nature, et des reportages poignants sur les bonobos. Entre les deux, des publicités… pour les produits dérivés Nicolas Hulot : lunettes, gels douche, et DVD. Dans le premier numéro du magazine, sur les 10 premières pages, 7 sont des publicités. Se servir de l’émotion suscitée par la crise écologique pour pousser à la consommation, il fallait oser. Plus fort encore, les pages 2 et 3 de la même édition sont prises par une pub pour un véhicule haut de gamme Renault (Espace). Sur la dernière page – la plus lue après la couverture – figure une réclame pour un 4 x 4 Volvo vendu environ 50 000 euros : « Volvo XC90, la nature est si belle que pour la découvrir, il fallait un 4 x 4 aussi beau et respectueux ».
A sa décharge, Nicolas Hulot n’a jamais prétendu être un grand pourfendeur de l’automobile. Parmi les produits dérivés de la marque de TF1, il existe en effet le 4 x 4 « Ushuaïa » : un Peugeot-Partner. Que les transports soient responsables de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre importe peu. Cette voiture est écologique, puisque « l’air conditionné n’est proposé qu’en option, même sur le modèle Ushuaïa Grand Raid qui coiffe la gamme (3). »
La chaîne de Patrick Le Lay instrumentalise-t-elle Nicolas Hulot pour orchestrer un business « écolo » ? Laissons répondre l’animateur : « TF1 décline des produits dérivés qui permettent à l’émission de télé d’être financée. Au début, j’ai été surpris par cette stratégie, mais je m’y suis fait. Cela ne me choque plus du moment que je garde le contrôle du contenu de l’émission et ma liberté de parole. (…) Mais il est vrai que je me demande parfois jusqu’où on peut aller (1). »
 
Des sponsors polluants
 
Comment se fait-il qu’un homme à l’origine d’un tel business bénéficie d’une image positive dans l’opinion ? Cela vient en partie de la mission qu’il s’est lui-même octroyée. Porté par l’audimat, il ne se veut plus un simple animateur de télévision. Nicolas Hulot veut « mettre sa notoriété au service d’une cause d’intérêt général (4). » En 1990, il crée la Fondation Ushuaïa, qui prendra son propre nom cinq ans plus tard. Pour créer cette structure, forte d’une quinzaine de salariés, il faut de l’argent. Les premiers donateurs sont TF1, L’Oréal et EDF. Mais d’autres entreprises vont s’associer à Nicolas Hulot et faire un don : les Autoroutes du Sud de la France, Bouygues Telecom, Valorplast, Apple, Décathlon, Énergie Système, ETT, Eurotherm, Giordano Industries, Grohe, Knauf, Lafarge, Saint-Gobain Isover, Siplast Icopal, Tetra Pak France, UGAP, Weber et Broutin, Yprema…
Que les entreprises les plus polluantes, celle qui construit les autoroutes où rouleront toujours plus de voitures, celle qui transforme le pétrole en plastique jetable, celle qui génère des déchets nucléaires pour des millions d’années, celle qui bétonne la nature et celle qui vend à Coca-Cola du « temps de cerveau disponible » puissent être des donateurs d’une telle fondation… n’est en fait pas très étonnant.
Dans une échelle des valeurs juste, la charité est seconde derrière la volonté de justice ; donner l’obole est un pis-aller pour pallier les dysfonctionnements d’une société humaine par nature imparfaite. Dans la société de consommation, au contraire, cette charité bourgeoise devient première. Elle devient une sorte de « caution éthique » qui permet de légitimer l’ensemble du système. C’est exactement le rôle que joue Nicolas Hulot pour le système industriel. Partenaire des multinationales parmi les plus polluantes (E. Leclerc, Bouygues, Lafarge…), il est la plus efficace façon pour la « mal-économie » d’éviter toute remise en cause qui ne soit pas seulement superficielle.
Les entreprises vont chez Hulot sans souci, car la Fondation Nicolas Hulot (FNH) se cantonne à un domaine : l’éducation à l’environnement. Ses missions sont sobres et peu ambitieuses : « prendre conscience et faire prendre conscience “qu’il faut donner du sens au progrès”, que le progrès est synonyme de générosité et de solidarité ». Ou encore : « Prendre conscience et faire prendre conscience que les actes ont des conséquences qu’il faut évaluer avant leur mise en œuvre, qu’il faut penser ses actes. » Au vu des objectifs qu’elle se donne elle-même, il est frappant de constater que cette fondation et son créateur bénéficient d’une image plus radicale que la réalité.
Les entreprises, elles, ne s’y trompent pas. La campagne de promotion de la fondation sera offerte par l’agence de pub CLM BBDO et affichée gratuitement par Decaux, histoire de légitimer cette activité souvent délinquante et totalement parasitaire qu’est la publicité. Comme Nicolas Hulot ne fait jamais le lien entre les inégalités sociales et la crise écologique, Lilianne Bettencourt, troisième fortune de France, héritière de L’Oréal, donne la pièce.

Défi chez Bouygues

 
Le groupe ASF s’enorgueillit aussi de collaborer à l’action de la fondation. On peut lire sur son site Internet : « Attentif à l’intégration environnementale de ses autoroutes tout au long de leur concession, le groupe des Autoroutes du Sud de la France agit pour protéger le cadre de vie des riverains, préserver la diversité et la richesse naturelle et valoriser les paysages traversés. C’est donc naturellement qu’il a décidé de soutenir le programme de la Fondation Nicolas Hulot qui vise à enrayer la perte de la diversité biologique (5). »
Fort de ses soutiens, Nicolas Hulot fera distribuer 3 millions de son petit livre Défi pour la Terre dans les supermarchés Leclerc et 100 000 dans les boutiques Bouygues Telecom, qui vendent des téléphones portables. Les mesures du « Défi pour la Terre » consistent à expliquer au peuple de fermer l’eau en se lavant les dents mais surtout de ne pas poser de questions dérangeantes aux multinationales.
Pour le télé-écologiste, il n’y a pas de contradiction. « Quant aux puristes qui lui reprochent de financer sa fondation avec les dons d’entreprises pas toujours écologiquement correctes, il rétorque qu’il préfère l’argent privé à l’argent public et précise qu’il part du principe “que l’on peut faire évoluer les entreprises de l’intérieur”. La preuve : il a été invité à parler de développement durable devant les cadres du groupe Bouygues (6). »
Changer les choses de l’intérieur... Tel est le credo de Nicolas Hulot, persuadé que la logique de profit et celle du partage des ressources sont compatibles. E. Leclerc le dit d’une autre façon : « C’est vrai, le développement durable est un concept à la mode. Tant dans le monde des entreprises que dans tout débat de société. Et alors ? De tout temps, les marchands ont su récupérer les bons slogans (7). »
 
Des amis peu exemplaires
 
Nicolas Hulot a des amis, beaucoup d’amis, pour le soutenir dans sa démarche. Lors du lancement de son dernier livre, Le Pacte écologique, était présente « une brochette d’amis du show-biz de quoi faire pâlir d’envie un Nicolas Sarkozy ou une Ségolène Royal (8) » : Corinne Lepage, le patron de Véolia environnement Henri Proglio (aussi membre du groupe d’armement Thalès), Julien Clerc, Luc Besson, Pascal Obispo, Mathieu Kassovitz et « revenu de Patagonie », l’évadé fiscal fan de Harley Davidson, « Florent Pagny en tenue kaki d’explorateur ». Le journal 20 minutes rappelle à juste titre que Pascal Obispo « a été propriétaire d’un Hummer, énorme 4 x 4 très polluant. Idem pour Pagny, qui a longtemps possédé des voitures de sport et de puissantes motos. Autre incohérence, le chanteur effectue régulièrement des allers-retours en Patagonie où il possède une propriété alors que la Fondation Nicolas Hulot prône de limiter les déplacements en avion ». « Ils roulent pour Hulot, mais un peu vite (9) », conclut le journal gratuit.
Un autre ami de Nicolas Hulot est Yves Paccalet, auteur d’un ouvrage au titre évocateur : L’humanité disparaîtra, Bon débarras ! (10), opus largement applaudi par les journalistes, qui n’ont certainement pas pris le temps de lire le livre. L’humanité y est décrite comme une « tumeur », « affreuse, bête et méchante », un « cancer » qui se développerait avec pour moteur la « pulsion sexuelle ». « Elle nous incite à nous multiplier comme le font aussi les poux, les cafards, les rats… », écrit ce grand humaniste, invité, entre autres, sur Ushuaïa TV (11).
Grâce aux soutiens des multinationales, à l’appui de stars et à des émissions télévisées à grande écoute, l’armada Hulot parvient à imposer l’image d’un homme sans peur et sans reproche, et bardé de propositions ambitieuses. Une image qui ne résiste pas à l’analyse des ses idées.
 
Idées pâles
 
Jean-Paul Besset, ex-rédacteur en chef au Monde, est le principal « coordinateur » (12) des livres publiés sous le nom de Nicolas Hulot. Pour celui-ci le télé-écolgiste est, bien entendu, « un homme libre »… qui a décidé de franchir une étape : « Comme grand témoin, il se faisait balader. C’est pourquoi il a décidé de passer à un autre stade, de devenir acteur en s’engageant dans la bataille politique à l’occasion de l’élection présidentielle (13) ».
Le doute sur son éventuelle candidature est savamment maintenu. Celui qui a refusé à plusieurs reprises un poste de ministre de l’Environnement se lancerait-il enfin en politique ? Dans cette optique, le « pacte écologique » lancé aux candidats à la présidentielle de 2007 devrait donner la teneur d’un programme écologique ambitieux. Or, son maigre contenu ne peut que frapper un observateur attentif. Homme de communication, Nicolas Hulot lance « 10 objectifs » et « 5 propositions », mais ceux-ci sont très imprécis. Concernant l’agriculture, il s’agit de « concilier la production agricole avec le respect de l’environnement ». Le mot « biologique » fait partie du texte présentant les objectifs, mais est retiré de la synthèse, donc des propositions. On préfère les termes flous de « produits certifiés ». Sur la santé, il faut engager une « politique de prévention » envers les pesticides et les OGM. Les mots « réduction » ou « interdiction » sont honnis. À peine apparaît timidement le terme « taxe » sur les carbones, qui est la seule proposition forte, donnée comme un os à ronger aux journalistes. Sur cinq, ses deux dernières propositions quittent le terrain de l’écologie pour plaider en faveur de la « démocratie participative » et de l’« éducation à l’environnement ». Sur le site Internet du Pacte écologique, on cherchera vainement le « quart du début du commencement » d’un programme politique.
D’où vient alors que Nicolas Hulot bénéficie de l’image d’un homme courageux, qui demande des mesures fortes ? Politis a même décrit Nicolas Hulot comme un « croisé de la décroissance » dans son édition du 9 novembre 2006, alors que l’animateur a dit lui-même : « Je ne crois pas à la décroissance économique. (…) Progressivement, il est possible de créer de nouvelles filières sans toucher à la croissance (14). » Le télé-écologiste pourrait-il tenir un autre discours que celui, connu, de la « croissance durable » ? Il est fidèle à une des missions de sa fondation, qui face à la crise écologique, rappelle que « les engagements écologiques, sociaux et économiques doivent être conjoints. Qu’ils représentent un investissement positif sur le long terme ».
Cette position conciliante envers la logique du marché explique son ambiguïté sur la question nucléaire ; « il ne faut pas fermer la porte à une éventuelle quatrième génération de centrales », a-t-il déclaré dans Le Monde (15). Le réseau Sortir du nucléaire a dénoncé la position de l’animateur. Rappelons que le logo d’EDF est sur la première page du site de la FNH, et l’entreprise honorée comme un « partenaire fondateur ».

« Il n’attaque pas… »

 
Faire de la politique, proposer des lois, mettre des limites à l’appétit des multinationales ou des consommateurs est un langage étranger à l’animateur de TF1. Ancien photographe du Paris-Dakar reconverti dans l’édition de luxe, Yann Arthus-Bertrand fait partie du réseau Hulot. Il résume l’attitude politique du clan Hulot :  « Ce qui me plaît, c’est qu’il n’attaque pas. Moi qui ai toujours voté pour les Verts, cette fois-ci je ne voterai pas pour eux. Par leur idéologie antilibérale, antinucléaire, ils ont tout gâché. »
« Il n’attaque pas », il ne fait pas de politique. Le journaliste du Figaro note que « le philosophe Pierre-André Taguieff (…) applaudit lui aussi la démarche “dépolitisée” de Hulot : “Il ne répond pas seulement à un mouvement d’opinion, mais à un phénomène moral. La prise de conscience écologique, c’est aussi un retour du sacré, et la fin d’un appauvrissement spirituel”(16)». Tout est dit : l’écologie reste dans une dimension uniquement morale et personnelle, donc hors de la sphère d’action politique. Le tout est non de légiférer, mais de suivre la voie Hulot : « prendre conscience et faire prendre conscience »… Si le Parlement suivait Hulot, il aurait attendu la « prise de conscience » des fumeurs au lieu d’interdire le tabac dans les lieux publics.
 
Les médias conquis
 
Tout cela fait un bon produit médiatique, pas dérangeant, qui emporte l’enthousiasme. Hulot sait parler vrai, c’est un bon client, et les journalistes sont en terrain connu : ils s’interviewent entre confrères. L’hebdomadaire Télérama a ainsi consacré huit pages de son numéro du 5 février 2005, dont sa couverture, à l’animateur de télévision : « Châtain. Coupe de cheveux à rendre fou un coiffeur. Un tatouage sur l’épaule, une queue de baleine en pendentif [...] L’œil gauche cligne parfois comme une aile d’oiseau mouche. » Hulot est coutumier de ce genre d’éloge.
Le 8 novembre, Nicolas Hulot a droit à une pleine page  dans le Figaro. « Loin de prôner une “décroissance” appelée des vœux par certains » (c’est nous !), « le héraut de l’écologie entend plutôt “redonner du sens au progrès”. “C’est pragmatique et pas dogmatique”, lance l’intéressé. » Serge Dassault, propriétaire du journal et fabricant d’armes, est lui aussi très pragmatique et « pas dogmatique » dans le choix de ses clients...
 
Pour conclure
 
Nicolas Hulot veut changer les choses de l’intérieur... mais de l’intérieur des multinationales !
Nicolas Hulot ne sert pas la cause écologique, il contribue à faire passer l’idée que le capitalisme et le profit sont conciliables avec un environnement préservé.
Il permet aux entreprises destructrices de se donner bonne conscience en finançant des programmes d’éducation à l’environnement.
Nicolas Hulot évite soigneusement de parler de la crise des valeurs et des inégalités sociales qui sont intimement liées au saccage écologique de notre planète.
L’animateur de TF1 réussit en somme à faire « beaucoup de bruit pour rien » tout en prenant un espace médiatique précieux. Il participe au recul du politique dont nous aurions tant besoin pour apporter des solutions au drame écologique, mais aussi social et culturel dont notre humanité souffre.
 
Sophie Divry"

 
Source : http://www.pacte-contre-hulot.org/

n°12517357
philsw
Posté le 27-08-2007 à 15:06:05  profilanswer
 

Seit-ya a écrit :


En résumé (mal fait de ma part) succint :
 
-1\ Nicolas Hulot s'en met plein les poches tout en s'amusant joliement avec son hélicoptère (très polluant et consomme beaucoup de pétrole)
 
-2\ Nicolas Hulot a des amis pollueurs et peu fréquentable pour un "écologiste" : Ses produits USHAIA sont fabriqués avec Loréal..etc etc qui est un des plus grand annonceurs. TF1 qui fonctionne par la publicité (qui passent donc les pubs de Loréal et les émissions Ushaia), et dont l'ancien PDG disait "ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible"...donc pollueurs des esprits. Et main dans la main avec  Monsieur notre président, Sarkozy, qui a décoré de la légion d'honneur son ancien directeur de campagne...devenu...devinette : nouveau PDG de TF1...bref je ne continue pas la liste est longue.
 
-3\ IL ne se pose pas les bonnes questions, il ne pose pas les bonnes questions et il a permis d'éviter de poser les bonnes questions lors des élection, tout en faisant passer Ségolène, Sarkozy et d'autres pour de vrais écologistes.
 
Je ne peux toujours pas dire si Nicolas Hulot est totalement conscient des conséquences de ses actes et paroles, ou s'il est un grand naïf pantin. (je pencherai toutefois pour la deuxieme)
 
Bien à vous, voici le texte :
 
 
"Nicolas Hulot, son itinéraire, sa stratégie, ses amis
 
Article de Sophie Divry publié dans Les cahiers de l'IEESDS de décembre 2006 (n°1).
 
Jusqu'au jour de l'annonce de son retrait de l'élection présidentielle, Hulot avait les faveurs des médias dominants. Son dernier livre, Le pacte écologique, a bénéficié d’un accueil dithyrambique dans les médias. Invité sur France-Inter, à la télévision, en une du Figaro et du Monde, l’animateur de télévision a été présenté partout comme un grand défenseur de la cause écologiste. Même l’hebdomadaire Politis l’acclamait en une.
Face à cette déferlante, il est utile de rappeler quelques faits sur Nicolas Hulot. Comment gagne-t-il sa vie ? Quelles sont ses activités ? Qui sont ses amis et soutiens ? Et surtout, quelles sont ses idées ?  
 
Bref, pourquoi le télé-écologiste aux discours inoffensifs et aux actions timides est un parfait « produit médiatique » ?
 
Nicolas Hulot est animateur de télévision, présentateur de l’émission « Ushuaïa » depuis 1987. Pour ses quatre émissions annuelles, l’homme de télé est rémunéré la modique somme de 30 000 euros par mois (1). Il faut ajouter à cela les droits d’auteur qu’il touche pour ses ouvrages (Le Syndrome du Titanic s’est vendu à 160 000 exemplaires) et un pourcentage sur les ventes des livres et des DVD Ushuaïa.
Mais plus qu’une émission de télé à grande audience, Ushuaïa, c’est un label « 100 % rentable » décerné par TF1 à des produits dérivés, comme le raconte l’enquête du journal économique L’Expansion : « TF1 a cédé en quinze ans la licence d’exploitation à plus d’une quinzaine de sociétés (L’Oréal pour les cosmétiques, Atol pour la lunetterie, Rhonetex pour les vêtements, Lexibook pour l’électronique grand public, Quo Vadis pour la papeterie...) et cautionné ainsi la commercialisation d’une soixantaine de produits dérivés en France. En jouant, même si la chaîne s’en défend, sur l’identification Ushuaïa-Nicolas Hulot pour les consommateurs. TF1 estime à... 100 millions d’euros le chiffre d’affaires annuel généré par tous les produits griffés Ushuaïa (1). »
 
Un business orchestré par TF1
 
Parmi ses produits dérivés, citons un encens déclaré cancérigène par l’UFC Que Choisir, les gels douche en plastique remplis de produits exotiques, et le magazine appelé… Ushuaïa (2). Dans ce magazine, que trouvons-nous ? De belles images de nature, et des reportages poignants sur les bonobos. Entre les deux, des publicités… pour les produits dérivés Nicolas Hulot : lunettes, gels douche, et DVD. Dans le premier numéro du magazine, sur les 10 premières pages, 7 sont des publicités. Se servir de l’émotion suscitée par la crise écologique pour pousser à la consommation, il fallait oser. Plus fort encore, les pages 2 et 3 de la même édition sont prises par une pub pour un véhicule haut de gamme Renault (Espace). Sur la dernière page – la plus lue après la couverture – figure une réclame pour un 4 x 4 Volvo vendu environ 50 000 euros : « Volvo XC90, la nature est si belle que pour la découvrir, il fallait un 4 x 4 aussi beau et respectueux ».
A sa décharge, Nicolas Hulot n’a jamais prétendu être un grand pourfendeur de l’automobile. Parmi les produits dérivés de la marque de TF1, il existe en effet le 4 x 4 « Ushuaïa » : un Peugeot-Partner. Que les transports soient responsables de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre importe peu. Cette voiture est écologique, puisque « l’air conditionné n’est proposé qu’en option, même sur le modèle Ushuaïa Grand Raid qui coiffe la gamme (3). »
La chaîne de Patrick Le Lay instrumentalise-t-elle Nicolas Hulot pour orchestrer un business « écolo » ? Laissons répondre l’animateur : « TF1 décline des produits dérivés qui permettent à l’émission de télé d’être financée. Au début, j’ai été surpris par cette stratégie, mais je m’y suis fait. Cela ne me choque plus du moment que je garde le contrôle du contenu de l’émission et ma liberté de parole. (…) Mais il est vrai que je me demande parfois jusqu’où on peut aller (1). »
 
Des sponsors polluants
 
Comment se fait-il qu’un homme à l’origine d’un tel business bénéficie d’une image positive dans l’opinion ? Cela vient en partie de la mission qu’il s’est lui-même octroyée. Porté par l’audimat, il ne se veut plus un simple animateur de télévision. Nicolas Hulot veut « mettre sa notoriété au service d’une cause d’intérêt général (4). » En 1990, il crée la Fondation Ushuaïa, qui prendra son propre nom cinq ans plus tard. Pour créer cette structure, forte d’une quinzaine de salariés, il faut de l’argent. Les premiers donateurs sont TF1, L’Oréal et EDF. Mais d’autres entreprises vont s’associer à Nicolas Hulot et faire un don : les Autoroutes du Sud de la France, Bouygues Telecom, Valorplast, Apple, Décathlon, Énergie Système, ETT, Eurotherm, Giordano Industries, Grohe, Knauf, Lafarge, Saint-Gobain Isover, Siplast Icopal, Tetra Pak France, UGAP, Weber et Broutin, Yprema…
Que les entreprises les plus polluantes, celle qui construit les autoroutes où rouleront toujours plus de voitures, celle qui transforme le pétrole en plastique jetable, celle qui génère des déchets nucléaires pour des millions d’années, celle qui bétonne la nature et celle qui vend à Coca-Cola du « temps de cerveau disponible » puissent être des donateurs d’une telle fondation… n’est en fait pas très étonnant.
Dans une échelle des valeurs juste, la charité est seconde derrière la volonté de justice ; donner l’obole est un pis-aller pour pallier les dysfonctionnements d’une société humaine par nature imparfaite. Dans la société de consommation, au contraire, cette charité bourgeoise devient première. Elle devient une sorte de « caution éthique » qui permet de légitimer l’ensemble du système. C’est exactement le rôle que joue Nicolas Hulot pour le système industriel. Partenaire des multinationales parmi les plus polluantes (E. Leclerc, Bouygues, Lafarge…), il est la plus efficace façon pour la « mal-économie » d’éviter toute remise en cause qui ne soit pas seulement superficielle.
Les entreprises vont chez Hulot sans souci, car la Fondation Nicolas Hulot (FNH) se cantonne à un domaine : l’éducation à l’environnement. Ses missions sont sobres et peu ambitieuses : « prendre conscience et faire prendre conscience “qu’il faut donner du sens au progrès”, que le progrès est synonyme de générosité et de solidarité ». Ou encore : « Prendre conscience et faire prendre conscience que les actes ont des conséquences qu’il faut évaluer avant leur mise en œuvre, qu’il faut penser ses actes. » Au vu des objectifs qu’elle se donne elle-même, il est frappant de constater que cette fondation et son créateur bénéficient d’une image plus radicale que la réalité.
Les entreprises, elles, ne s’y trompent pas. La campagne de promotion de la fondation sera offerte par l’agence de pub CLM BBDO et affichée gratuitement par Decaux, histoire de légitimer cette activité souvent délinquante et totalement parasitaire qu’est la publicité. Comme Nicolas Hulot ne fait jamais le lien entre les inégalités sociales et la crise écologique, Lilianne Bettencourt, troisième fortune de France, héritière de L’Oréal, donne la pièce.

Défi chez Bouygues

 
Le groupe ASF s’enorgueillit aussi de collaborer à l’action de la fondation. On peut lire sur son site Internet : « Attentif à l’intégration environnementale de ses autoroutes tout au long de leur concession, le groupe des Autoroutes du Sud de la France agit pour protéger le cadre de vie des riverains, préserver la diversité et la richesse naturelle et valoriser les paysages traversés. C’est donc naturellement qu’il a décidé de soutenir le programme de la Fondation Nicolas Hulot qui vise à enrayer la perte de la diversité biologique (5). »
Fort de ses soutiens, Nicolas Hulot fera distribuer 3 millions de son petit livre Défi pour la Terre dans les supermarchés Leclerc et 100 000 dans les boutiques Bouygues Telecom, qui vendent des téléphones portables. Les mesures du « Défi pour la Terre » consistent à expliquer au peuple de fermer l’eau en se lavant les dents mais surtout de ne pas poser de questions dérangeantes aux multinationales.
Pour le télé-écologiste, il n’y a pas de contradiction. « Quant aux puristes qui lui reprochent de financer sa fondation avec les dons d’entreprises pas toujours écologiquement correctes, il rétorque qu’il préfère l’argent privé à l’argent public et précise qu’il part du principe “que l’on peut faire évoluer les entreprises de l’intérieur”. La preuve : il a été invité à parler de développement durable devant les cadres du groupe Bouygues (6). »
Changer les choses de l’intérieur... Tel est le credo de Nicolas Hulot, persuadé que la logique de profit et celle du partage des ressources sont compatibles. E. Leclerc le dit d’une autre façon : « C’est vrai, le développement durable est un concept à la mode. Tant dans le monde des entreprises que dans tout débat de société. Et alors ? De tout temps, les marchands ont su récupérer les bons slogans (7). »
 
Des amis peu exemplaires
 
Nicolas Hulot a des amis, beaucoup d’amis, pour le soutenir dans sa démarche. Lors du lancement de son dernier livre, Le Pacte écologique, était présente « une brochette d’amis du show-biz de quoi faire pâlir d’envie un Nicolas Sarkozy ou une Ségolène Royal (8) » : Corinne Lepage, le patron de Véolia environnement Henri Proglio (aussi membre du groupe d’armement Thalès), Julien Clerc, Luc Besson, Pascal Obispo, Mathieu Kassovitz et « revenu de Patagonie », l’évadé fiscal fan de Harley Davidson, « Florent Pagny en tenue kaki d’explorateur ». Le journal 20 minutes rappelle à juste titre que Pascal Obispo « a été propriétaire d’un Hummer, énorme 4 x 4 très polluant. Idem pour Pagny, qui a longtemps possédé des voitures de sport et de puissantes motos. Autre incohérence, le chanteur effectue régulièrement des allers-retours en Patagonie où il possède une propriété alors que la Fondation Nicolas Hulot prône de limiter les déplacements en avion ». « Ils roulent pour Hulot, mais un peu vite (9) », conclut le journal gratuit.
Un autre ami de Nicolas Hulot est Yves Paccalet, auteur d’un ouvrage au titre évocateur : L’humanité disparaîtra, Bon débarras ! (10), opus largement applaudi par les journalistes, qui n’ont certainement pas pris le temps de lire le livre. L’humanité y est décrite comme une « tumeur », « affreuse, bête et méchante », un « cancer » qui se développerait avec pour moteur la « pulsion sexuelle ». « Elle nous incite à nous multiplier comme le font aussi les poux, les cafards, les rats… », écrit ce grand humaniste, invité, entre autres, sur Ushuaïa TV (11).
Grâce aux soutiens des multinationales, à l’appui de stars et à des émissions télévisées à grande écoute, l’armada Hulot parvient à imposer l’image d’un homme sans peur et sans reproche, et bardé de propositions ambitieuses. Une image qui ne résiste pas à l’analyse des ses idées.
 
Idées pâles
 
Jean-Paul Besset, ex-rédacteur en chef au Monde, est le principal « coordinateur » (12) des livres publiés sous le nom de Nicolas Hulot. Pour celui-ci le télé-écolgiste est, bien entendu, « un homme libre »… qui a décidé de franchir une étape : « Comme grand témoin, il se faisait balader. C’est pourquoi il a décidé de passer à un autre stade, de devenir acteur en s’engageant dans la bataille politique à l’occasion de l’élection présidentielle (13) ».
Le doute sur son éventuelle candidature est savamment maintenu. Celui qui a refusé à plusieurs reprises un poste de ministre de l’Environnement se lancerait-il enfin en politique ? Dans cette optique, le « pacte écologique » lancé aux candidats à la présidentielle de 2007 devrait donner la teneur d’un programme écologique ambitieux. Or, son maigre contenu ne peut que frapper un observateur attentif. Homme de communication, Nicolas Hulot lance « 10 objectifs » et « 5 propositions », mais ceux-ci sont très imprécis. Concernant l’agriculture, il s’agit de « concilier la production agricole avec le respect de l’environnement ». Le mot « biologique » fait partie du texte présentant les objectifs, mais est retiré de la synthèse, donc des propositions. On préfère les termes flous de « produits certifiés ». Sur la santé, il faut engager une « politique de prévention » envers les pesticides et les OGM. Les mots « réduction » ou « interdiction » sont honnis. À peine apparaît timidement le terme « taxe » sur les carbones, qui est la seule proposition forte, donnée comme un os à ronger aux journalistes. Sur cinq, ses deux dernières propositions quittent le terrain de l’écologie pour plaider en faveur de la « démocratie participative » et de l’« éducation à l’environnement ». Sur le site Internet du Pacte écologique, on cherchera vainement le « quart du début du commencement » d’un programme politique.
D’où vient alors que Nicolas Hulot bénéficie de l’image d’un homme courageux, qui demande des mesures fortes ? Politis a même décrit Nicolas Hulot comme un « croisé de la décroissance » dans son édition du 9 novembre 2006, alors que l’animateur a dit lui-même : « Je ne crois pas à la décroissance économique. (…) Progressivement, il est possible de créer de nouvelles filières sans toucher à la croissance (14). » Le télé-écologiste pourrait-il tenir un autre discours que celui, connu, de la « croissance durable » ? Il est fidèle à une des missions de sa fondation, qui face à la crise écologique, rappelle que « les engagements écologiques, sociaux et économiques doivent être conjoints. Qu’ils représentent un investissement positif sur le long terme ».
Cette position conciliante envers la logique du marché explique son ambiguïté sur la question nucléaire ; « il ne faut pas fermer la porte à une éventuelle quatrième génération de centrales », a-t-il déclaré dans Le Monde (15). Le réseau Sortir du nucléaire a dénoncé la position de l’animateur. Rappelons que le logo d’EDF est sur la première page du site de la FNH, et l’entreprise honorée comme un « partenaire fondateur ».

« Il n’attaque pas… »

 
Faire de la politique, proposer des lois, mettre des limites à l’appétit des multinationales ou des consommateurs est un langage étranger à l’animateur de TF1. Ancien photographe du Paris-Dakar reconverti dans l’édition de luxe, Yann Arthus-Bertrand fait partie du réseau Hulot. Il résume l’attitude politique du clan Hulot :  « Ce qui me plaît, c’est qu’il n’attaque pas. Moi qui ai toujours voté pour les Verts, cette fois-ci je ne voterai pas pour eux. Par leur idéologie antilibérale, antinucléaire, ils ont tout gâché. »
« Il n’attaque pas », il ne fait pas de politique. Le journaliste du Figaro note que « le philosophe Pierre-André Taguieff (…) applaudit lui aussi la démarche “dépolitisée” de Hulot : “Il ne répond pas seulement à un mouvement d’opinion, mais à un phénomène moral. La prise de conscience écologique, c’est aussi un retour du sacré, et la fin d’un appauvrissement spirituel”(16)». Tout est dit : l’écologie reste dans une dimension uniquement morale et personnelle, donc hors de la sphère d’action politique. Le tout est non de légiférer, mais de suivre la voie Hulot : « prendre conscience et faire prendre conscience »… Si le Parlement suivait Hulot, il aurait attendu la « prise de conscience » des fumeurs au lieu d’interdire le tabac dans les lieux publics.
 
Les médias conquis
 
Tout cela fait un bon produit médiatique, pas dérangeant, qui emporte l’enthousiasme. Hulot sait parler vrai, c’est un bon client, et les journalistes sont en terrain connu : ils s’interviewent entre confrères. L’hebdomadaire Télérama a ainsi consacré huit pages de son numéro du 5 février 2005, dont sa couverture, à l’animateur de télévision : « Châtain. Coupe de cheveux à rendre fou un coiffeur. Un tatouage sur l’épaule, une queue de baleine en pendentif [...] L’œil gauche cligne parfois comme une aile d’oiseau mouche. » Hulot est coutumier de ce genre d’éloge.
Le 8 novembre, Nicolas Hulot a droit à une pleine page  dans le Figaro. « Loin de prôner une “décroissance” appelée des vœux par certains » (c’est nous !), « le héraut de l’écologie entend plutôt “redonner du sens au progrès”. “C’est pragmatique et pas dogmatique”, lance l’intéressé. » Serge Dassault, propriétaire du journal et fabricant d’armes, est lui aussi très pragmatique et « pas dogmatique » dans le choix de ses clients...
 
Pour conclure
 
Nicolas Hulot veut changer les choses de l’intérieur... mais de l’intérieur des multinationales !
Nicolas Hulot ne sert pas la cause écologique, il contribue à faire passer l’idée que le capitalisme et le profit sont conciliables avec un environnement préservé.
Il permet aux entreprises destructrices de se donner bonne conscience en finançant des programmes d’éducation à l’environnement.
Nicolas Hulot évite soigneusement de parler de la crise des valeurs et des inégalités sociales qui sont intimement liées au saccage écologique de notre planète.
L’animateur de TF1 réussit en somme à faire « beaucoup de bruit pour rien » tout en prenant un espace médiatique précieux. Il participe au recul du politique dont nous aurions tant besoin pour apporter des solutions au drame écologique, mais aussi social et culturel dont notre humanité souffre.
 
Sophie Divry"

 
Source : http://www.pacte-contre-hulot.org/


 
Cette dithyrambe anti hulot est interessante et largement juste finalement, mais ne prouve pas grand chose car elle peut s'appliquer à la majorite des personnes du showbiz ou de la politique ou du sport de haut niveau ( voir les pub actuelles sur le rugby and co). La miss Sophie D a beau critiquer , j'aimerais bien savoir ce que elle ou les politiques font pour ameliorer le sort de la planete et en faire prendre conscience les hommes. A vu des politiques de ma region c'est plutot proche du neant ( sauf en paroles biensur) helas . Quand a croire que l'avenir passera par une societe ou l'on aura plus de capitalisme et de profit , et donc seulement de cette maniere on pourra sauver la planete ....C'est un peu naif non?

n°12543219
Seit-ya
Posté le 29-08-2007 à 20:54:34  profilanswer
 

"Cette dithyrambe anti hulot est interessante et largement juste finalement, mais ne prouve pas grand chose car elle peut s'appliquer à la majorite des personnes du showbiz ou de la politique ou du sport de haut niveau ( voir les pub actuelles sur le rugby and co)."
 
Pour moi, au contraire, ça prouve tout. Justement. Et je pense comme toi, elle peut s'appliquer à la majorité des personnes du showbizz, politique, sports de haut niveau...etc.
 
"La miss Sophie D a beau critiquer , j'aimerais bien savoir ce que elle ou les politiques font pour ameliorer le sort de la planete et en faire prendre conscience les hommes."
 
Sophie Divry, 28 ans, mariée, est journaliste. Elle pratique la simplicité volontaire, et agit au niveau politique sur Lyon.  
 
Voir http://www.lyon2008.info/sophiedivry.html
 
Elle écrit des articles dans le journal La décroissance que tu peux trouver dans la majorité des libraires  
 
http://www.ladecroissance.net/
 
Les politiques, il faut prendre au cas par cas, mais en tout cas Sarkozy il fait plein de choses pour ne pas qu'on en prenne pas conscience en tout cas, qu'on reste la tête baissé dans notre société de consommation, dans notre confort, et nous embrouiller de signaux contradictoires. Comme Chirac qui faisait des discours écologistes dans les rencontres internationales, et qui dit encore quelque chose de différent au niveau national, et qui fait tout le contraire.  
 
Au niveau national, hélas pas grand chose, au niveau local, il y a des élus qui font des choses. Au cas par cas.
 
"Quand a croire que l'avenir passera par une societe ou l'on aura plus de capitalisme et de profit , et donc seulement de cette maniere on pourra sauver la planete ....C'est un peu naif non?"
 
Le but n'est pas de supprimer le profit, mais de sortir de cette idéologie qui nous dit que le BUT c'est le PROFIT, l'argent, que le TOUJOURS PLUS (vite, plus fort,.. : la CROISSANCE)  c'est pas la solution, et que ce n'est pas la technologie qui nous sauvera des problèmes climatiques, mais bien réfléchir à un mode de vie sortant de cette idéologie qui on le voit nous mene à l'impasse nous européens, américains, mais maintient deja depuis longtemps le Tiers-monde dans l'impasse.

n°12543293
Seit-ya
Posté le 29-08-2007 à 21:00:02  profilanswer
 

J'ajouterais qu'il serait naïf pour ma part de penser que le capitalisme serait la solution. Avec les conséquences qu'on peut observer. Le problème, avec le capitalisme, c'est qu'on est pas foutu de pouvoir, pardon de vouloir imaginer une autre solution que le capitalisme alors qu'on a les fait devant soi.
 
Après, c'est sur qu'avec le discours contradictoire des politiques et des médias, c'est pas facile de s'y retrouver, mais c'est possible. Et ce je ne dis pas que je m'y retrouve partout.
 
Ne vois aucune agressivité envers toi dans mes propos, c'est mon avis, et je n'oblige personne à le partager.
 
Tout de bon

n°19839677
alain32
rien ne va
Posté le 14-09-2009 à 00:40:55  profilanswer
 

D'ailleurs il va sortir un film le 8 octobre il me semble. Un remake de Home surement.  
 
J'ai vu la bande annonce... je ne dis rien, assez utopique.
 
Irez vous voir son film ?

n°19840113
Spykem@n
Shocked through a wormhole
Posté le 14-09-2009 à 01:55:12  profilanswer
 

oui mais avec appréhension.


---------------
Pas d'ça entre nous, appelez-moi Spykou :o
mood
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Posté le   profilanswer
 

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