On peut pas être contre le concept de guerre préventive, en 39 ça aurait éviter quelques millions de morts (mais il aurait fallu une maturité énorme, peut-être irréaliste pour effacer Versailles par la suite).
Mais y'a tellement de paramètres.
Je suis pour dans la mesure où on sait exactement que si on ne la fait pas, ce sera pire. La définition du "mieux" est à géométrie variable, mais pour ma part ce serait les droits de l'homme et le respect des traités internationaux.
Mais une situation pareille, c'est du rêve.
Dans la vraie vie, les dirigeants doivent mouiller leur culotte pour ça, ça demande une prise de risques, et on risque toujours un retour de flammes.
Après, comme on dit : "L'Histoire jugera".
Exemple de cette maxime :
Saint Ex considérait De Gaulle comme un autoritaire qui était prêt à prendre la première place de dictateur vacante. Et effectivement, c'est l'impression qu'il pouvait donner. J'ai l'impression qu'en ce qui concerne le concept de "guerre préventive" comme le choix des hommes de confiance, il y a toujours le facteur chance qui joue un rôle fondamental.
(et puis, Saddam n'a eu que ce qu'il mérite, vous voyez...)