printf Baston ! | Phileass a écrit :
oula tant de conneries en un seul poste c'est impressionant. Va donc te replonger un peu dans des bouquins d'histoires et reviens nous en parler.
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Excellente idée
Citation :
Qui renonce par principe au terrorisme, c'est-à-dire aux mesures d'intimidation et de répression à l'égard de la contre-révolution acharnée et armée, doit également renoncer à la domination politique de la classe ouvrière, à sa dictature révolutionnaire. Qui renonce à la dictature du prolétariat renonce à la révolution sociale et fait une croix sur le socialisme.
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-- Léon Trotsky, Terrorisme et Communisme (1920), chapitre II "La dictature du prolétariat"
Citation :
La militarisation du travail n'est donc pas, camarades, dans le sens fondamental que j'ai indiqué, l'invention de quelques hommes politiques ou de notre département militaire, mais elle apparaît comme une méthode inévitable d'organisation et de discipline de la force de travail dans l'époque de transition du capitalisme au socialisme. S'il est vrai, comme il est dit dans la résolution des mencheviks, que toutes ces formes contraignantes (la répartition obligatoire de la main-d'?uvre, son affectation passagère ou prolongée à certaines branches ou entreprises, sa réglementation conformément au plan économique général d'Etat) mènent partout et toujours à une diminution de la productivité, alors faites une croix sur le socialisme. Car il est impossible de fonder le socialisme sur la baisse de la productivité du travail. Toute organisation sociale est fondamentalement une organisation du travail. Et si notre nouvelle organisation du travail mène à une baisse de la productivité, alors la société socialiste en construction va fatalement à sa ruine, quelle que soit notre ingéniosité et quelles que soient les mesures de salut que nous imaginions.
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-- Léon Trotsky, Terrorisme et Communisme (1920), chapitre IX "Les questions d'organisation du travail"
Le reste de cet ouvrage est du même acabit. Pour information, voici la description qu'en donne marxists.org :
Citation :
Ecrit, comme il le dira plus tard, "dans le wagon d'un train militaire et au milieu des flammes de la guerre civile", le livre de Trotsky est formellement dirigé contre Karl Kautsky. L'ancien chef de la II° Internationale passée à l'ennemi, l'ancien pontife international du marxisme, avait pris la tête d'une campagne de dénigrement dirigée contre la révolution bolchevique au nom du "socialisme démocratique". En 1918, il avait consacré une première brochure à démontrer que la dictature du prolétariat devait être... démocratique, et à attaquer celle des bolcheviks qui ne l'était pas. Il s'était alors attiré une foudroyante réplique de Lénine dans "La révolution prolétarienne et renégat Kautsky". Un an plus tard, le renégat récidivait en déversant, dans un livre intitulé "Terrorisme et communisme", sa bile de petit-bourgeois pacifiste suffoqué par les méthodes impitoyables de la révolution russe qui luttait alors pour son existence même contre les multiples interventions impérialistes, l'effondrement économique et la contre-révolution interne. Cette fois, c'est Trotsky qui va lui répondre. Ecrits à dix-huit mois d'intervalle, les deux "Anti-Kautsky" des deux principaux dirigeants de la révolution bolchevique constituent une magnifique défense du marxisme révolutionnaire en action contre le pacifisme petit-bourgeois et démocratique hypocritement enrobé de vocabulaire marxiste. A ce titre, ces textes n'ont pas simplement un intérêt historique : dans la mesure où la révolution prolétarienne reste à faire, ils traitent des problèmes de l'avenir.
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Je crois que notre "débat" s'arrêtera là, étant donné que les trotskistes (à l'instar de leurs cousins, les nazis) sont incapables de tenir une discussion argumentée.
PS : Trotsky a écrit un brûlot contre les anarchistes et les mencheviks qui en dit long sur sa conception de la révolution... On doit pouvoir le trouver sur marxists.org. |