Reprise du message précédent :
Ca ne va pas plaire ici, parceque ça coute queudalle, mais un cadre en tasseaux de bois entourant un panneau de laine de roche, et recouvert de n'importe quelle toile au choix, y compris une toile imprimée d'une photo, ça forme un panneau absorbeur capable de casser bien des réflexions.

 
Tu t'es trompé de topic en fait. Ici ca plait parce que ca marche. Si en prime ca coute quedalle, ca plait encore plus.

Oui j'y ai pense.
 
Mais bon mes talents de bricoleur pour faire un truc bien fini...

Une photo imprimée en 250*200 ça coûte un peu quand même

mais pas nécessairement plus que la même surface en panneaux acoustiques.
Et c'est pas trop courant d'avoir des photos de cette taille chez soi.
Pour usage professionnel ,possible, mais ça n'est plus la même problématique.
Sinon, j'ai remarqué lors de peintures ou déménagements qu'un local horriblement réverbérant quand il est vide ne l'est plus quand il est meublé, avec des rideaux aux fenêtres et un tapis au sol.
Bien sûr, pour les amateurs de décor style "Emmaus-Ideat", avec un sol en béton, les murs badigeonnés en blanc, avec 4 chaises Starck en plastique et un cendar dans un coin, ça va être plus difficile..

Je suis d'accord avec le fait que la mode des decos minimalistes est un drame pour la hifi

Des livres sous la forme de biblios bien garnie ça ferai pas un absorbeur assez efficace?

Si, bien sûr, c'est très utilisé pour ça.

On en reviendrait à mes plateaux d'oeufs

C'est pas idiot,les boites à œufs,bien que, vu la minceur du carton, l'effet soit sans doute assez léger,mais c'est surtout sur l'esthétique que ça se discute.
Mais pour un amateur de "résolument contemporain", ça peut passer.

Pour avoir déjà été dans des pièces entièrement recouverte, je peux te dire que ça fonctionne foutrement bien
 
Après, oui, faut être post-moderne  
 

Et c'est une excellente excuse pour enlever la cadre de la belle mère.

Diffuseur.
 

 
Avec des livres de tailles et de profondeurs différentes, on doit pouvoir s'en approcher sans trop de difficultés.
 
 
Sinon, pour la mousse absorbante, peut-être regarder du côté du matériel de studio, le tarif sera peut-être plus intéressant que chez les audiophiles.
 
Par exemple chez Thomann : http://www.thomann.de/fr/the_takustik_hilon40.htm
 

Tout de suite la caricature.
 
Pas forcément besoin de taper sur quelque chose de très grand. L'important, c'est surtout de bien placer ses panneaux pour contrer les réflexions sonores susceptibles d'arriver à tes oreilles.
 
Si on prend par exemple le plan fourni en page précédente, on obtiendrait un truc du genre.
 

 
On a :

• Deux bass-trap dans les coins.
• Deux panneaux compact mais de préférence très absorbants derrière les enceintes.  
• Deux zones absorbantes de grosso modo 1m70 de large sur le mur droit et derrière l'auditeur.  

A hauteur des enceintes/oreilles, donc pas besoin de panneaux très hauts, sauf si tu veux poser Tony Parker sur un tabouret de bar.
 
L'absorbeur vert situé derrière l'enceinte gauche va amortir toutes les ondes qui se situent entre les traits verts, et l'auditeur aura une zone (en vert clair) qui sera dénuée de ces réflexions parasites. Il y aura bien des réflexions qui iront à gauche et à droite de cette zone, mais elles partiront dans les choux, et seront absorbées/diffusées par des meubles ou autres.
 
On recommence ensuite avec l'enceinte droite sur le mur arrière, qui donnerait l'emplacement de l'absorbeur rouge. La même avec le mur situé derrière l'auditeur, ce qui donne les emplacements des panneaux turquoise et violets. Puis avec le mur de droite, panneaux orange et bleu.
 
Si on veut contrer la 2e réflexion, il faudra placer d'autres panneaux ou agrandir l'existant, c'est l'exemple en bleu ciel.
 
En revanche, sur ce schéma, il manque une chose : la troisième dimension. C'est là que ça devient compliqué : les ondes ne se contentent pas de rebondir que sur les murs. Si on est perfectionniste, il faudrait aussi caler des bass-traps dans les angles plancher/mur et mur/plafond. Ainsi que des surfaces absorbantes sur le plafond et le plancher. Bon courage.
 
Même si pour le plancher, un simple tapis persan un peu épais fera une très bonne surface absorbante.

Tout ça pour avoir le son de la chaîne hifi couvert par le bruit des pets des invités.

Le vrai audiophile savoure seul sa musique, et sa femme est à la cuisine  

http://jipihorn.wordpress.com/2012 [...] oustiques/

Jipi.

En tant que libraire, je ne peux qu'approuver cette solution.    

Connais pas Jipi, mais Teepee est un génie. Probablement aux antipodes de l'idiophilie.

Refiler les invendus à 3 fois le prix sous formes de traitements acoustiques  

Cette idée de génie !

Non non, il faut des livres adaptés à chaque cas particulier.   Par exemple, avec un système à base de biblios qui ne descendent pas bien bas, un mur entier de ce titre :
 

Le bruit des pets aussi sera absorbe

 
 
Mais pas les odeurs  

 
En vrai les invendus sont passés au déchiqueteur et vendus pour caler des produits dans des cartons
 
On marche un peu sur la tete d'ailleurs ... ca revient moins cher de les broyer et d'en racheter ensuite que de les stocker ...

Lapin compris. Pourquoi les racheter ensuite ?

Parce qu'il y'a de nouveau de la demande?

En tant qu'éditeur : au lieu de stocker tes invendus tu les détruit, et si un jour t'as une demande pour l'ouvrage bah tu rachète chez l'imprimeur c'est moins cher qu'avoir stocké x bouquins y années...

C'est tellement mieux pour les forêts en plus

Genre des bouquins envoyés par Amazon  

N'empêche, les forêts ça a des pu**** d'acoustiques  

 
/gros HS
 
Hum... non, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Déjà, pour l'écrasante majorité des titres pilonnés, il n'y aura plus jamais de demande. Tout simplement parce que ces titres sont périmés. Un truc que les journalistes, pour lesquels le pilonnage de livres est devenu un marronnier, "oublient" toujours de préciser, eux qui sont pourtant par définition des auteurs d'ouvrages périssables. Dans cette catégorie, tu as :
 
* Les ouvrages millésimés. Ca va de tout ce qui est scolaire, y compris les dicos, aux guides de voyage, en passant par les guides de vins, les Laurence Pernoud, les codes Rousseau, tout ce qui a un rapport avec le droit (les lois changent tout le temps) etc.
 
Après, tu as les ouvrages dont l'éditeur n'a plus les droits (qu'il les ait perdus ou pas voulu les racheter). Quand Panini perd les droits sur DC comics il y a un peu plus de 2 ans, ses reliquats sont bons pour le pilon : il n'a plus le droit de les vendre. C'est Dargaud, via son label Urban Comics, qui peut maintenant les éditer.
 
Après, tu as tout ce qui n'est pas spécialement millésimé, mais tout aussi périssable, et là c'est la grosse cavalerie : tous les ouvrages qui reposent sur l'actualité, qu'elle soit politique, sociologique, technique, informatique, médicale etc. Cela comprend aussi tout livre qui repose sur un état des recherches à un moment X, donc même en histoire, archéologie, psychologie etc.
 
Après, tu as les romans qui sont sortis en poche. L'édition brochée est morte dans les 2 ou 3 mois qui suivent (et elle l'est déjà presque quand le poche sort, tout cela est programmé avec soin   ).
 
Pour tous ces types de livres (et je liste ça de tête donc j'en oublie forcément), il n'y aura plus jamais de demande. Le monde du livre bosse en flux tendu, comme tout le monde. Depuis l'apparition de l'impression numérique, les tirages n'ont fait que baisser, et baisser encore. Si le bouquin marche, on réimprime dans les 48h. Un 2ème tirage dans les 2 semaines qui suivent la sortie du livre, je vois ça toute l'année. Et 3 ou 4 réimpressions, ça arrive chaque mois sur au moins un titre.
 
Alors oui, on réédite aussi des bouquins qui étaient épuisés depuis 10 ou 20 ou 50 ans, et qui pour certains ont peut-être été en partie pilonnés à l'époque. Mais outre que c'est très loin d'être la majorité, ça n'a rien d'absurde. Un auteur peut revenir à la mode parce qu'il vient de mourir (je n'ai jamais vendu autant de livres de Marguerite Yourcenar ou de Desproges que dans les 2 jours qui ont suivi leur mort) ou parce qu'il y a un barouf médiatique (anniversaire de sa naissance etc.) ou parce qu'on se met à l'adapter au cinéma ou à la télé etc. On réédite aujourd'hui en France les nouvelles et romans des années 70 de George Martin : il aurait fallu garder les fins de stock d'il y a 40 ans (avec vieilles maquettes et papier jauni) au cas où un jour il décide d'écrire une série intitulée Game of Thrones dont on tirerait une série télé à succès ?  
 
Une nouvelle demande sur un auteur ou un titre qui ne se vend plus qu'à 10 exemplaires par an, ça n'arrive que sur 1% de la production (chiffre au pif, sans doute très surestimé). Et l'empreinte écologique d'un entrepôt, sans même parler du coût annuel au m² et des impôts à payer sur ce stock, est bien supérieure à celle du recyclage de palettes de livres. On ne manque pas de forêts et le bois est la ressource renouvelable par excellence. Par contre, tout ce qui nous intéresse sur H-FR, là, bonjour l'empreinte écologique : téléphones, ordis, cartes son, amplis, liseuses, tablettes, etc. Tous contiennent des métaux rares et des ressources fossiles, ont une durée de vie très limitée pour la plupart et ne sont en pratique jamais recyclés.
 
Un petit paradoxe final : si les journalistes adorent parler du "scandale" du pilonnage des livres (comme ils aiment boucher un trou avec "le retour du vinyle" et autres marronniers), c'est qu'ils sont à la fois les premiers concernés et les plus responsables. Concernés parce que leurs bouquins sont périmés dans les 3 ou 6 mois après leur sortie. Et responsables parce que c'est la gabegie médiatique qui créée "la culture de l''instant", de l'évènementiel, qui conduit les gens à désirer un livre le jour même où ils ont vu/lu/entendu une critique et à l'oublier le lendemain. Les éditeurs sont obligés de faire avec ce matraquage accéléré et sans cesse changeant, ce qui les conduit à faire des erreurs de prévisions de vente. D'où vient que le pilonnage est encore courant aujourd'hui, alors que les éditeurs sont passés au numérique et au flux tendu depuis la fin du siècle dernier.
 
/fin gros HS

Un petit dernier pour la route : le problème des forêts, il ne se pose pas en Europe (on en a plus qu'au moyen-âge, c'est dire) mais surtout en Amérique du sud, en Afrique, en Asie. Et si la déforestation bat son plein de manière dramatique pour l'environnement, ce n'est pas pour faire du papier mais pour transformer ces forêts en mines à ciel ouvert pour en extraire des métaux qui iront dans tous ces appareils utilisés pour le soit-disant "dématérialisé" (qui n'a de dématérialisé que le nom).  

   
 
Et dire que j'ai acheté une liseuse pour le côté pratique et me disant que j'allais sauver des arbres

 
 
T'as plus qu'à te pendre pour ta repentance !!      

La forêt amazonienne, il me semblait qu'elle était surtout détruite pour l'agriculture intensive et parfois le pétrole. Moins pour les mines.

C'est bien possible, je suis allé un peu vite. Mais les mines sont ce qu'il y a de pire puisque c'est quasiment irréversible (à l'échelle humaine). Dans tous les cas, le poids écologique du papier est complètement dérisoire en comparaison du high-tech. Je veux pas faire le père la morale, non plus, hein. Je suis bien content d'avoir un PC, un TViX, un écran plasma, un ampli etc. C'est juste que vu mon boulot, j'entends très souvent ce discours sur le gaspillage de papier et ça saoûle, à la fin. Le bois, c'est renouvelable et le papier est à peu près la seule ressource réellement recyclée. Alors bon...  

 
Ok pour les forêts mais l'industrie papetière est une vraie saloperie par contre, donc l'impact environnemental du papier n'a rien de négligeable  

Que celui qui n'a pas des enceintes en bois rare jette la première pierre
 

En tout cas le pétrole de sable bitumeux c'est une vraie saloperie : quand c'est extrait c'est raser pour raser... Puis de temps en temps ça arrive à te détruire un centre ville complet  

De passage, quelques trouvailles chez Stéréophile :  
 


Here we see Steven Huang of Audio Sensibility waiting on a customer at his SSI display. His Toronto company offers custom cables at sanely low prices—starting at $129/meter for their entry-level interconnect—and sweetens the deal with custom-machined stainless steel (not aluminum, or even aluminium) connector shells and a 30-day money-back guarantee.

I have experienced my first cable demo in French. The very animated and enthusiastic Bruno Delorimier conducted a Nordost interconnect comparison for an appreciative audience of Quebec audiophiles, using a pair of Dynaudio Confidence C1 loudspeakers ($8500/pair, plus $600 for stands), and all SimAudio Moon electronics. Going from Nordost's Blue Heaven ($350/1 meter pair) to their monofilament-technology Heimdall (ca $800/1 meter pair), the differences in rhythmic nuance and sheer touch—in favor of the Heimdall—were apparent, regardless of language.
 
Encore une fois, les français sont top moumoute en la matière. Heureusement, tout cela a bien été posté un premier avril.  
Mention spéciale à la bannière d'audiosensibility.  

 
 
très intéréssant  

Un avis sur l'iPod du père Neil Young, le PONO ? Magnifique design, quelle finesse !!!  Cette injure aux avancées electroniques de ces 5 dernières années.
 

 

 
https://www.kickstarter.com/project [...] vers-music
 
 
Comment sont il arrivés à faire un truc aussi gros ?