Reprise du message précédent :
Je l'ai fait y a longtemps sur Steam Odallus, j'en ai gardé un excellent souvenir et à l'époque je jouais au stick, bizarre votre histoire

Si ça se trouve, seule la version Switch est touchée par ce problème. En tout cas, c'est souligné dans les tests (ainsi que l'impossibilité de remapper les boutons, pas idéalement réglés).

Peut-être que sur PC c'est pas pareil, mais le stick est chiant sur Switch : si tu veux te baisser tu dois être pile poil parfaitement en bas, sinon tu vas à gauche ou à droite.
 
Les boutons ça va (et y'a 2 configurations depuis le dernier patch), c'est Oniken qui a des boutons non-remappables et bizarres (sauter sur A, frapper sur Y).

Ah oui, je l'avais mis à jour, c'est vrai que le coup des boutons mal placés avait été corrigé.
 
Pour le stick analogique, je ne comprends pas pourquoi ils ont pu valider un truc pareil et ne pas y toucher. Mais bon, on peut jouer à la croix de direction, ça contourne le problème.

J'ai abandonné Zeroptian Invasion, c'est un peu naze. C'est ultra rétro (typé Space Invaders), c'est mou, et c'est pénible : on n'a que 2 vies, quand on les perd on se retape tous les stages d'après le dernier boss vaincu. Et quand on relance le jeu on recommence à zéro. Au secours, j'ai pas envie. 5/10.

Et sinon j'ai fait du Untitled Goose Game, et c'est excellent. On fout le boxon, c'est drôle, c'est mignon, vraiment fun. 9/10.

J’ai totalement pas tenu ma promesse de vous faire un CR d’Earthlock avant la fin des soldes, mais ce n’est pas grave puisqu’il est à nouveau en promo (sur Switch en tout cas).

Depuis j’ai bien avancé et je recommande chaudement. Le gameplay (comme le reste du jeu) se base sur le modèle des JRPG au tour par tour de l’époque PS1, avec une colonne indiquant l’ordre des tours sur la droite, comme dans FFX par exemple. Chaque personnage (jusqu’à 4 au combat) dispose de 2 rôles qui lui sont propres ainsi que d’un rôle « Super », qui correspond à l’un de ses deux rôles de base survitaminé (on ne choisit pas lequel, il n’y a qu’un rôle super disponible par personnage).

Entre les villes et donjons on se déplace sur une world map sur lesquels les ennemis sont visibles (dans les donjons aussi : pas de combats aléatoires !). Le but du jeu est ici d’attirer l’attention d’un maximum d’ennemi avant qu’un compteur de 5 secondes (renouvelé pour chaque ennemi qui nous repère il me semble) n’arrive à sa fin, puis appuyer sur une touche pour lancer le combat avec l’initiative. Pourquoi attirer l’attention de plusieurs ennemis ? Car ce nombre influe sur le coefficient multiplicateur d’expérience en fin de combat, comme la présence d’ennemis forts dans le lot, l’infériorité numérique de l’équipe ou le fait de finir le combat sans mourir. Un ennemi très fort seul contre nos 4 persos ne rapportera pas grand chose (j’ai essayé x) ). Pour éviter qu’on puisse abuser trop facilement le système, les ennemis faibles ne rapportent pas d’expérience aux personnages qui ont un trop grand écart de niveau. Ce système est très sympa et pousse à prendre des risques pour obtenir un gros coefficient. Il permet aussi d’éviter trop de grind : ça va assez vite en affrontant des gros groupes de son niveau, enfin tant qu’on ne perd pas x)

La stratégie est assez importante dans ce jeu, car même si les combats ne sont pas difficiles tant qu’on n’a pas les yeux plus gros que le ventre, certains personnages ne peuvent pas faire grand chose offensivement, et ce dès le début de l’aventure. Le jeu va même jusqu’à nous prêter un personnage offensif au début le temps de prendre le système de combat en main, puis nous le reprend rapidement pour nous laisser avec une équipe moins bourrine et donc nous poussez à bien utiliser les capacités de chacun. Il y a la possibilité d’accélérer les combats pour éviter que ça ne traîne trop en longueur, mais chez moi je crois que ça a faussé le temps de jeu : là Switch m’indiquait 10h de jeu quand le jeu m’en indiquait 32. Absolument certain que je n’avais pas les 32h à ce moment là

L’évolution des personnages passe par l’équipement évidemment (armes seulement il me semble, j’ai pas souvenir d’avoir vu autre chose) ainsi qu’un arbre de talents bien plus utile j’ai l’impression : j’y ai passé beaucoup de temps alors que la gestion de mon stuff est pour le moment anecdotique. Tout se craft (talents, armes, munitions lorsque nécessaires, potions) à partir des ressources récupérées en combat ou via certains personnages qui ont un talent de récolte sur la map. Les autres personnages ont aussi un talent sur la map, par exemple passer discrètement près d’ennemis (mais pas trop près ^^) ou au contraire les attirer de loin en criant.

Graphiquement ça tient la route, je trouve même que la DA à son charme. Pas de problème de frame rate, mais un souci de frame pacing (pas sur du terme) : le frame rate ne semble pas régulier ce qui ne provoque pas de saccade mais des animations au rythme parfois étrange.
Au niveau sonore c’est du tout bon, c’est simple je sors mon casque à chaque fois que j’y joue parce que les musiques le méritent.

Le scénario ne m’a pas particulièrement accroché (c’est plus le système de combat et l’ambiance), l’écriture n’a pas l’air exceptionnelle et la traduction française est parfois un peu ratée (pas FF7 style hein ça va quand même). Le jeu construit son univers principalement par le langage, avec des termes spécifiques qui peuvent nuire à la compréhension du jeu. On aime ou on aime pas, moi ça me convient.

Voilà pour ce mini CR, la promo dure jusqu’au 13 octobre et vous pouvez me poser des questions si vous voulez plus de détails. C’est pas dit que je réponde vite, je viens de récupérer DQ11

Merci pour ce CR
Je ne savais même pas que tu avais dit que tu le ferais avant donc même pas de regret de mon côté
 
 

Ca me rappelle Candence of Hyrule : il y a un compteur de temps dans le jeu qui.... ne s'arrête pas lorsque la console est en veille, j'ai donc très officiellement 289h de jeu !
 
https://twitter.com/sseb22/status/1 [...] 07425?s=20

Merci pour ces infos
 
Ca a l'air cool mais j'ai déjà trop de RPG en cours ou prévus

Ca m'a fait la même avec Xenoblade Chronicles 2, le compteur de temps s'arrête pas console en veille dans un cas particulier, quand tu es en combat je crois.

Ah ben ça doit être un bug similaire alors, j’ai beaucoup laissé la console en veille sans quitter le jeu.

Ça me fait penser que je n’ai pas parlé de la durée de vie. Avec environ 15h de jeux j’ai visité les deux tiers de la carte, je pense qu’il y en a pour 25-30h comme les devs l’annoncent. C’est donc plutôt court pour un JRPG (norvégien ).
Mais je comprends ce que tu ressens, j’ai écrit le CR avec mon DQ11 sous blister à côté de moi, je ne vais pas le finir tout de suite Earthlock

J'ai FFX2 en cours, FFXII en attente, DQ11 qui arrive demain, préco FF7+8 en boîte, Witcher 3 et Pokémon en préco, Xenoblade 2+Torna commandés, et je suis sûr que j'en oublie

Édit : et ça c'est juste les rpg bien sûr

 
Petit retour sur la démo the The Tenth Line.
 
Une sorte de mélange entre The Lost Vikings et Mario & Luigi (la série RPG tour par tour).
 

 
On a une équipe de 3 persos, dans des phases de plateforme en vue de profil, et on alterne entre chaque perso, qui ont des compétences différentes, en appuyant sur L. Ca c'est pour la partie Lost Vikings.
 

 
Quand on touche un ennemi, on bascule en mode 'combat tour par tour', similaire à Mario & Luigi puisque c'est semi dynamique. chaque perso est assigné à une touche, et on déclenche les attaques et les parades en appuyant sur la bonne touche. Les attaques ont des zones (ligne, colonne, ou une seule cible), et on peut choisir dans quel ordre on les déclenche.
 
C'est pas trop mal fait et ça aurait pu être sympa, mais je trouve qu'ils sont allé trop loin. Par dessus tout ça on a des comp' spécifiques à chaque perso, qu'on peut changer/entrainer en utilisant les objets (par exemple, un dragon qui va cracher du feu ou de la glace en fonction). Ces mêmes objets servent aussi à remplir une sorte de Sphérier, dans lequel il faut insérer les objets de la bonne couleur pour optimiser les bonus, mais en plus d'une couleur chaque objet à aussi un 'chemin' menant à la case suivante... Et ces mêmes items servent aussi à booster les comp de base...
 

 
Bref, y a des systèmes de tout les côtés et des jauges de partout, différentes pour chaque perso, en combat c'est pareil, on a un système de deck dont les cartes ont un cool down (en plus d'avoir un coût en SP), des 'super comp' qu'on active sous certaines conditions...
 
Soit le jeu est trop complexe, soit il balance trop vite sa complexité, mais en tout cas ça m'a fait peur tout ça. Sans compter la partie plateforme qui n'est pas terrible terrible, avec des sauts flottants et qui semble un poil hors sujet.
 
Néanmoins, pour les amateurs du genre ou de système un peu complexe de ce type, la démo peut se tenter   .

Grim Talin, développeur de Elena Temple (je conseille), exprime ses pensées sur le métier de petit développeur indépendant.
https://nindienexus.net/inside-the- [...] indie-dev/

Est-ce que quelqu'un a testé Silk ?
 
C'est un jeu d'aventure/RPG rétro dans la veine de Lords of Midnight (un jeu ZX Spectrum), où on explore la route de la soie, on fait de la gestion de trucs, etc.
Ils disent que c'est le plus vaste open world fait à la main jamais créé, mais osef, franchement.
Ça me botte bien mais j'aimerais bien un retour.
 
Switch : https://www.nintendo.fr/Jeux/Jeux-a [...] 53862.html
PC : https://store.steampowered.com/app/1132090/Silk/
 
Il y a une démo dispo sur leur kickstarter mais j'ai la flemme de tester https://www.kickstarter.com/project [...] -1?lang=fr
 

J'ai testé très rapidement.  
Je pense qu'il faut un bon niveau d'Anglais, ou alors j'ai pas eu de chance sur les premières boites de texte sur lesquelles je suis tombés.    
 
Si je trouve le temps d'y jouer je ferais un retour.    
 

Katana Zero, gamepay bien sympa mais la narration pseudo intello...  

C'est à dire ?

Il a pas compris le scénario.  

J'ai oublié ce topic
 
Nota : je n'ai pas terminé le jeu, ce n'est pas un genre que j'apprécie. Ça ne m'empêche pas de parler de ses qualités.
 
 

 
 
Oniken est un platformer/action à l'ancienne, dans la veine des Ninja Gaiden sur NES.
 
Oniken est un hommage total à ces jeux de l'époque : contrôles simples, gameplay précis, difficulté relevée, niveaux à apprendre par cœur... La seule concession au game design de l'époque, c'est qu'on ne recommence pas au début du jeu sans arrêt.
 

 
Et perdre toutes ses vies, ça va vous arriver un paquet de fois. Les niveaux sont de type "die & retry" : il faut les faire et les refaire de nombreuses fois, pour apprendre par coeur toutes les positions ennemies et tous les pièges et réussir à arriver au boss sans encombre, boss qui sont d'ailleurs plutôt intéressants en général.
 

 
Heureusement, les niveaux ne sont pas trop longs, pas très durs une fois le timing trouvé, on a une barre de vie et on ne meurt pas au premier coup, et perdre une vie fait recommencer au début de la section du niveau, et pas au tout début du jeu. Ça permet de rager un peu moins... si on aime le genre, qui, personnellement, ne me plaît guère. Le jeu est loin d'être insurmontable, mais refaire les niveaux 10 ou 20 fois avant de réussir à les franchir me gonfle assez vite. Heureusement que la progression est sauvegardée entre chaque niveau.
 

 
Les contrôles sont rigides mais précis et répondent bien, à l'exception de la frappe qui ne sort pas toujours, ce qui est rare mais très pénible car souvent punitif. On regrettera surtout qu'il manque une configuration des touches, qui sont un peu "atypiques".
 
Techniquement, le look NES est très réussi, et Oniken pourrait probablement tourner sur le hardware originel avec très peu de modifications. On pourra regretter un format 4/3 sans rien sur les côtés, même pas un artwork. Il propose également un filtre CRT (scanlines + courbure de l'écran) relativement réussi, et la possibilité d'étirer l'image.
 

 
Bref, un jeu typé NES très old school, qui ne plaira qu'à ceux qui recherchent les sensations de l'époque.
 
 
 
 
 
https://www.senscritique.com/jeuvid [...] /206593129

j'ai vu tes tweets sur ce jeu, ça n'avait pas l'air de t'emballer

Ben j'aime pas les jeux die & retry, mais je ne peux pas nier que c'est plutôt bien fait, sans casser des briques non plus.

Je conseille  
 
Minit: jeu d'aventure/roguelike, chaque partie dure 60 secondes. très très bon.  
 
Outer wilds: GOTY 2019. jeu d'aventure/roguelike aussi. OST fantastique.  
 

J'ai terminé Evoland Legendary Edition, qui regroupe les deux épisodes.
 
Le premier est très "gimmick", avec une évolution progressive des graphismes (GB > 8 bits > 16 bits > 3D > HD) et mécaniques (Zelda, FF, Diablo, etc), de l'humour qui tombe souvent à plat avec des références nazes "hé t'as vu moi aussi je connais ça", et un gameplay qui ne fait que survoler chaque genre de jeu sans vraiment être intéressant. C'est rigolo 5mn, heureusement c'est court (2h).
 
En revanche, le second est très sympa, le concept d'évolution des graphismes est lié au voyage dans le temps, ça se concentre sur un gameplay Zelda/Sword of Mana-like qui casse pas des briques mais qui est compétent, y'a une vraie histoire intéressante, de l'humour parfois drôle, et les modes de jeu "alternatifs" (y'a de tout, shmup, baston, tactique, puzzle...) sont plus variés, globalement mieux faits (entre le moyen et le plutôt sympa), et plus courts à la fois (donc quand c'est pas ouf c'est moins longtemps pénible), et les puzzles sont vraiment cools. Et ça dure une douzaine d'heures.
 
Je l'ai payé 5€ en promo, je ne regrette pas.
 
Toutes mes captures : https://twitter.com/i/events/1204687169660608512 (ça n'affiche que les captures du 2, Twitter c'est vraiment de la merde)
 
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J'ai un peu testé Silk (30mn-1h). C'est très spécial, je m'y attendais, mais quand-même. On démarre avec une caravane dans une ville de l'est de de l'empire Romain et on doit trouver le chemin de la route de la soie pour, heu, faire ce que tu veux, y'a pas vraiment d'objectif. Ça mélange pas mal d'exploration, un peu de gestion de ressources, un peu de diplomatie, a priori des combats mais j'en ai pas encore fait (je suis en mode facile avec très peu de combats pour appréhender le jeu), un peu de RPG avec des "conseillers" qui améliorent leurs compétences...
Les graphismes sont old school bizarres, l'interface est déroutante, on est balancés dans le grand bain sans explication ni information, mais d'une manière intéressante, on prend plein de décisions sans trop en mesurer les conséquences, parfois importantes, parfois insignifiantes.
Ça m'intrigue beaucoup, et pour le moment ça a autant de potentiel d'être complètement pourri que d'être absolument génial.
 
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J'ai aussi testé Blazing Beaks quelques minutes, c'est un roguelike/twin stick shooter, c'est pas foncièrement mauvais même si un poil molasson, mais d'après les retours je pensais que c'était moins "pur roguelike", et du coup je suis un peu déçu. Je testerai un peu plus, mais ça m'étonnerait que j'aille bien loin.

Et je ferai un CR plus détaillé pour Evoland dès que je l'aurai rédigé, bien sûr.

c'est déjà pas mal

 
D'après tes posts sur twitter, effectivement le second avait l'air sympa pour un "petit" jeu.
 
 

 
Il à l'air rigolo, édité par Qubic games, c'est ptet le jeu surprise du 24/12.

Oui le 1er est bof mais le 2e est vraiment cool. Un bon petit RPG/action sympa.
 

J'espère que non, il est en promo à 3€ en ce moment.

 
Perso j'ai aimé le 1 car il sait s'arrêter à temps alors que le 2 est beaucoup trop long et devient vraiment chiant à partir de la moitié...

Le code source de VVVVVV est disponible (mais pas open source).
 
https://www.destructoid.com/vvvvvv- [...] 7595.phtml

 
et son magnifique switch case    
https://github.com/TerryCavanagh/VV [...] e.cpp#L622

je ne comprends pas tout
 
il y a plusieurs possibilités mais ça fait quoi en fait ?

C'est juste que c'est du code dégueulasse et que tu fais pas des choses comme ça quand tu veux faire quelque chose de maintenable.
 
Maintenant, il faut voir que le fait que ce soit du code crade n'est pas très grave dans le contexte d'un jeu vidéo (qui n'a pas souvent vocation à être maintenu, contrairement à une appli business) et particulièrement pour un premier jeu (la meilleure feature d'un logiciel c'est de sortir).

Ah ok, je comprends mieux ce tweet de Terry Cavanagh :
 
« Every screenshot I see posted of terrible things in the VVVVVV source code only makes me more powerful »
 
https://twitter.com/terrycavanagh/s [...] 2073317376
 
 
 
Et des gens ont ENFIN amélioré la « pièce » la plus dure de VVVVVV :  
https://twitter.com/MurugalStudio/s [...] 7624791040

J'ai commencé Shadow Tactics, je sais pas si on peut vraiment le considérer comme un indé mais c'est pas hyper connu.

En tout cas ça fait plaisir de retrouver un jeu de stratégie infiltration à la Commando bien maîtrisé. En plus dans le thème japon féodal ça s'y prête très bien, c'est parfait

Je dépoussière un peu, mais le jeu a été offert aux abonnés Gold, sur Xbox One
D'ailleurs ça me fait penser que j'ai une partie en cours, jamais terminée

je conseille Deliver us the moon, vraiment sympa

Faut vraiment que j'arrête d'oublier mes propres topics
 
"Dernières" critiques de jeux qui pourraient plaire à des gens (je zappe les bouses irratrapables) :
 
 

 
Evoland Legendary Edition
 
Deux RPG "gimmick" : le premier est bof, le second est très sympa.
 
https://www.cosmo0.fr/critique/evol [...] y-edition/
 
 
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Silk
 
Un mélange étrange de RPG, gestion, exploration, et de jeu historique, très old school, plutôt sympa.
 
https://www.cosmo0.fr/critique/silk/
 
 
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Sydney Hunter and the Curse of the Mayan
 
Un platformer/action/exploration old school qui aurait pu être sympa mais manque gravement de finitions.
 
https://www.cosmo0.fr/critique/sydn [...] the-mayan/
 
 
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Super Hydorah
 
Un excellent shmup old school, très inspiré par Gradius, mais aussi R-Type, Darius, et d'autres.
 
https://www.cosmo0.fr/critique/super-hydorah/
 
 
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Earthlock: Festival of Magic
 
Un JRPG finalement assez générique mais surtout très mal équilibré.
 
https://www.cosmo0.fr/critique/eart [...] -of-magic/
 
 
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LOVE
 
Un platformer "hardcore" minimaliste, très accessible mais très orienté speedrunners.
 
https://www.cosmo0.fr/critique-express/love/
 
 
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Cyber Protocol
 
Un puzzle game cyberpunk très sympa et qui pulse, mais qui ne se renouvelle pas assez.
 
https://www.cosmo0.fr/critique/cyber-protocol/
 
 
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Pix The Cat
 
Un jeu d'arcade au croisement de Snake et Flicky, très orienté "high scores".
 
https://www.cosmo0.fr/critique/pix-the-cat/

 
Le monde de Thea a été ravagé par un cataclysme il y a cent ans : les dieux ont quasiment disparu, la magie s’est affaiblie, les ténèbres ont masqué le soleil, et des créatures maléfiques arpentent les terres. Vous dirigez l’un des rares groupes de survivants, et vous allez essayer de prospérer tant bien que mal, voire même de bannir définitivement ces ténèbres, dans un mélange de jeu de gestion, de RPG, et de jeu de cartes.
 
L’univers mêle “high fantasy” et folklore Slave de manière assez originale : on y croise des elfes, des nains, orques et autres gobelins, mais aussi des “démons” parfois bons, parfois mauvais, ainsi que des créatures comme des baba yaga, rusalka, striga, etc. Les habitués de Witcher ne seront pas dépaysés par ces dernières, car la source d’inspiration est la même.
 
Thea: The Awakening raconte une histoire de manière assez étrange : il n’y a pas de personnage principal, et on doit surtout prendre des décisions pour le monde qui nous entoure, comme aider les elfes plutôt que les orques, par exemple. L’inconvénient, c’est qu’on a du mal à en avoir quelque chose à faire, car on ne s’attache absolument pas à nos personnages, qui sont interchangeables et génériques. Heureusement, l’univers est assez bien raconté, mais l’histoire manque un peu d’intensité.
 

 
Pendant qu’on progresse dans le jeu, outre les ennemis croisés, on va déclencher des tas d’événements aléatoires, allant de la bête attaque de bandits, à la quête secondaire à plusieurs étapes, avec des personnages souvent très bien écrits. La quantité de contenu est assez incroyable, en une partie on croisera des dizaines et des dizaines d’événements uniques : le monde est riche et dense, et on s’immerge dedans avec plaisir.
 
Le gameplay de Thea: The Awakening est composé de plusieurs genres : il y a pas mal de Civilization, avec une partie récolte de ressources, construction d’objets et de bâtiments, et recherche de technologies, mais aucun moyen de construire un nouveau village ; beaucoup de RPG, avec des personnages, des statistiques, et un inventaire, ainsi que des quêtes à choix multiples ; et un peu de jeu de cartes pour toutes les actions (combat, persuasion, etc). L’inconvénient de ce genre de mixture, c’est que chaque élément individuel n’est souvent pas très poussé, et Thea n’y échappe pas. La partie gestion est un peu légère, l’aspect RPG se concentre surtout sur le loot, et vous faites mieux de résoudre la plupart des combats automatiquement : c’est souvent tout autant voir plus efficace que de jouer au jeu de cartes soi-même.
 

 
D’un autre côté, heureusement que chaque aspect du jeu est relativement simple, car il est malgré tout assez difficile à prendre en main : passé le tutoriel qui explique les actions de bases, il vous abandonne complètement à votre sort. Beaucoup de choses ne sont absolument pas expliquées : comment faire progresser ses personnages, comment agrandir sa population, à quoi servent les statistiques des personnages, quelles statistiques sont utilisées dans le jeu de cartes… C’est très sympa pour ceux qui aiment découvrir les choses par eux-même, mais j’aurais aimé une aide un peu plus complète. A vous de découvrir, comprendre, tester, et échouer… N’hésitez pas à lancer une première partie, et à recommencer après quelques heures, une fois que vous aurez acquis les bases. N’hésitez pas non plus à relancer une partie plusieurs fois jusqu’à avoir un emplacement de village qui vous plaît, car il est aléatoire, et impossible à changer.
 
Chaque partie demande de choisir un dieu parmi 8, avec chacun leurs bonus, mais il faut grinder pour débloquer certains bonus, et débloquer les autres dieux. Je ne suis pas convaincu que le gameplay soit adapté à faire et refaire des parties de 15-20h à chaque fois, l’histoire principale ne changeant pas beaucoup d’une partie à l’autre.
 

 
C’est surtout au niveau du feeling que Thea: The Awakening est assez unique : au fil du temps se dégage le sentiment de jouer à un RPG un peu old school, avec des choix limités et souvent un peu binaires, pas de potions de vie pour soigner ses personnages, une progression des personnages plus basée sur l’équipement que sur les statistiques, des événements aléatoires constants, le lore qui en rajoute des couches sans arrêt… Et surtout, un narrateur qui lit la totalité des textes, et qui fait les différentes voix des personnages. Ce dernier aspect, assez drôle par moment, donne vraiment l’impression d’être assis à une table de D&D face à un Maître du Jeu un peu sadique.
 
Et comme dans la plupart des RPG old school, la difficulté est très relevée, notamment parce que les personnages qui meurent disparaissent pour de bon. Ils sont souvent blessés lors des affrontements, et une blessure peut rapidement s’avérer fatale. Le jeu ne laisse absolument rien passer, et ne comptez pas revenir au village avec des personnages affaiblis sans subir de nombreux événements aléatoires qui décimeront votre groupe, du moins tant qu’ils ne seront pas correctement équipés.
 

 
Cet équilibrage, très difficile et oppressant au début, et qui devient plus facile au fur et à mesure que l’on améliore ses personnages, du moins sur les rencontres “basiques”, rend très bien l’ambiance fin du monde et reconstruction : on a l’impression que le monde nous en veut et que l’on va à sa perte, avant de réussir à le dominer et le maîtriser. Rassurez-vous, le jeu ne devient pas facile pour autant, et vous continuerez à rencontrer des ennemis puissants, même à la fin du jeu, particulièrement avec l’inclusion d’un DLC post-game extrêmement difficile.
 
En revanche, le problème de cette difficulté très élevée par moment, c’est qu’on passe son temps à recharger des sauvegardes pour essayer d’avoir un peu plus de chance et éviter un événement aléatoire ou un ennemi. Ce n’est certes pas comme ça que le jeu est prévu, mais à moins de vouloir passer son temps à régresser, c’est sans doute comme ça que vous jouerez.
 

 
Impossible de parler d’un jeu de gestion issu du PC sans parler de l’interface. Celle-ci est assez complexe, avec de nombreux menus, et la navigation au pad (le tactile n’est pas supporté) n’est pas toujours optimisée, voire franchement pénible pour certaines tâches récurrentes, comme transférer beaucoup de nourriture à un groupe d’exploration. Il n’y a pas non plus de fiche de personnage, on doit aller dans l’inventaire pour voir leur état et leurs stats, et on ne peut pas les comparer facilement. Le résultat, c’est que les phases d’optimisation d’équipement peuvent prendre de très, très longues minutes. On s’y habitue, on s’en sort, mais si vous le pouvez, jouez-y plutôt sur PC.
 
Enfin, quelques petits problèmes en vrac : il y a un bug sur la gestion des manettes au premier lancement du jeu (quittez puis relancez-le) ; le son est très bas même avec les curseurs à fond ; et les traductions en français “par la communauté” sont absolument atroces.
 

 
En dépit de l’interface un peu pénible, Thea The Awakening propose une expérience assez unique et originale, dans un monde qu’on a envie d’explorer alors qu’il a envie de nous détruire, et devrait vous happer quelques heures, en fonction de votre appréciation des jeux où vous devez tout comprendre par vous-même.
 
 
 
 
https://www.cosmo0.fr/critique/thea-the-awakening/
https://www.senscritique.com/jeuvid [...] /224240363
 
Toutes mes captures : https://twitter.com/i/events/1241496473340129280

Il est comme ça, cosmo : 13h, l'heure du Thea !  

 
 
Elliot Quest est un Zelda-like comme il y en a tant, mais pour une fois, c’est un jeu qui s’inspire plutôt de Zelda II, l’épisode “mouton noir” en vue de côté et réputé pour sa difficulté extrême.
 
Tous les éléments de Zelda II sont présents : déplacements sur une carte du monde vue de dessus avec des ennemis qui se promènent et déclenchent des combats ; séquences d’actions en vue “plateforme” ; des donjons avec des clés, des item et un boss ; des éléments de RPG avec de l’expérience, un inventaire et des compétences ; des villages avec des PNJ qui donnent des indices plus ou moins clairs ; des niveaux bourrés de secrets et de recoins… Même les items et les ennemis sont souvent copiés de Zelda. L’épée est cependant remplacée par un arc : c’est sans doute le changement le plus radical, et cela permet d’ailleurs d’éloigner suffisamment Elliot Quest de son inspiration pour ne pas avoir l’impression de jouer à un bête clone.
 

 
Le level design est très correct, voire plutôt bon : les niveaux sont à la fois tortueux et assez clairs, classiquement pleins d’obstacles à franchir une fois le bon item trouvé, et de secrets cachés partout. Les environnements sont vraiment très variés : forêts, temples, plages, déserts, grottes… Mais ce qui est fou, surtout pour un “petit jeu” indépendant, c’est que chaque forêt, chaque temple, chaque grotte a une ambiance différente, et même les ennemis de base se renouvellent en fonction des zones. Les boss sont également assez variés, et plutôt intéressants.
 
L’histoire de Eliott Quest est une sombre histoire de malédiction, racontée par bribes, de manière un peu énigmatique, et assez secondaire malgré quelques surprises. On échappe à la princesse à sauver et au méchant qui veut détruire le monde, c’est déjà pas mal.
 

 
Niveau gameplay, la maniabilité est très bonne et précise, avec un peu d’inertie qui se prend vite en main : on va sauter, tirer et lancer des sorts sans souci notable. Les challenges rencontrés alternent entre les combats, les puzzles, les phases de plateforme… Les hitboxes sont parfois un peu imprécises, et il arrive qu’on tombe de certaines plateformes alors qu’on pense être encore dessus ; c’est assez rare, on s’y habitue, et ça ne m’a jamais posé problème, mais c’est assez étonnant au vu du souci du détail sur le reste du jeu.
 
Elliot Quest est largement moins difficile que son inspiration, et pas du tout punitif : des checkpoints réguliers font réapparaître instantanément dès qu’on meurt, et on conserve les items et l’or ; un mode facile permet de conserver l’expérience accumulée. Le jeu n’est pas très difficile, pour peu que l’on prenne le temps de fouiller partout pour trouver les équipements les plus puissants et les cœurs supplémentaires.
 

 
En revanche, de la même manière que Zelda II, Elliot Quest est très obscur : les possibilités des items ne sont pas expliquées, notamment la tornade multi-usages. Beaucoup d’objets trouvés n’ont même pas de nom, et c’est à nous de tester et découvrir leur utilité. Ça plaira à certains, mais il faut bien avouer que ce n’est pas très moderne.
 
Le contenu est assez conséquent, avec une demi-douzaine de donjons et vastes zones à explorer, ainsi que 3 donjons facultatifs bien retors ; j’ai terminé le jeu en 11h30, en utilisant une soluce pour récupérer une bonne partie des améliorations cachées, mais sans faire les donjons bonus. Comptez facilement le double si vous voulez chercher par vous-même, certains objets sont vraiment bien planqués.
 
Les graphismes sont mignons et expressifs, et m’ont beaucoup fait penser à Kamiko ou Fairune. C’est varié et travaillé, et on sent que les limitations de résolution et de couleur ont été choisies avec soin, plutôt qu’arbitrairement comme c’est trop souvent le cas.
 

 
Les musiques sont assez discrètes mais plutôt bonnes, clairement inspirées de Zelda sans en atteindre le niveau.
 
A noter un bug frustrant : j’ai “battu” le boss final une première fois sans tirer une seule flèche, et une seconde fois alors qu’il lui restait la moitié de sa vie. Aucun souci dans le reste du jeu.
 
Elliot Quest est un très bon Zelda-like, et une modernisation réussie du concept original. Bien équilibré, très varié, très joli, avec beaucoup de contenu : un vrai bon jeu néo-rétro comme je les aime.
 
 
 
Toutes mes captures : https://twitter.com/i/events/1282806817584750592
 
 
https://www.cosmo0.fr/critique/elliot-quest/
https://www.senscritique.com/jeuvid [...] /225944464

Il me faisait de l'oeil de loin celui là. Merci pour ce retour encourageant.