Reprise du message précédent :
Littéraire de vocation (malgré de très bonnes notes en éco, matière que j'avais dejà en seconde) j'étais bonne élève donc on m'a proposé des prépas littéraires puis iep ou que sais-je mais après les 40H de cours à devoir supporter mes camarades + encore des lettres modernes que j'avais étudiées pendant des années, surtout les 3 dernières + l'encadrement infantilisant du lycée, je n'en avais aucune envie, en plus je ne voulais pas me retrouver dans une école avec que des blancs aisés avec peu de mixité sociale (j'ai pas de conscience politique, je suis juste agoraphobique dès qu'il y a trop de gens qui se ressemblent dans une pièce). En fait je voulais faire une école de mode mais comme j'aimais apprendre et que je voulais me cultiver et que je n'avais pas redoubler, je me suis dit pourquoi un ou deux ans à la fac. Je voulais une matière que je n'avais jamais étudié (ou je sais je suis un peu maso, on ne se refait pas ) donc je suis choisi, à l'instinct et par goût du défi : histoire de l'art! Et en fait, je suis tombée amoureuse de cette matière. J'ai adoré mes études. Bref, master 1 histoire de l'art + DU de recherches sur la mode (si, si ça existe), master de gestion spécialisé dans le luxe. Ah oui, une école de mode après (mais finalement j'ai été déçue par l'enseignement + tjs ce problème d'agoraphobie). Pas mal d'expériences pros (maison de couture, journaliste de mode...). Envie d'un doctorat, on verra si je trouve un directeur qui me convienne et qui accepte un sujet borderline (ma grande spécialité). Je candidate en master management culture d'une grande école de commerce (session de septembre). Sinon j'ai une autre carte dans la manche (faut toujours en avoir plusieurs sous le coude)...
 
Moralité: je ne regrette rien à part que je me dis encore que j'aurais pu faire une double licence droit/histoire de l'art mais jusqu'à la licence l'enseignement du droit est très généraliste, et puis à l'époque je ne savais pas que ça existait   De toute façon j'adore les études, je me vois bien refaire un cursus dans quelques années si j'ai les moyens et du temps.  
 
Juste une chose: la fac c'est génial! Si y'a bien un regret que je ne pourrais pas avoir, c'est celui-là. On est enfin indépendant, autonome avec juste ce qu'il faut d'encadrement minimum, en même temps, y'a des tutorats si besoin. En plus il y a une diversité incroyable de gens au parcours passionnants. En même temps, on peut ne parler à personne de la journée si on veut. Développement du sens critique, responsabilisation, liberté chérie!
Bilan: l'instinct est en général très bon conseiller, surtout pour les décisions importantes qui en général sont celles dont on ignore où elles nous conduiront  

c’est vrai, mais je ne savais pas où m'orienter en 1è encore moins après le bac et si je ne suis pas partie en ES, c'est parce que je me voyais mal taper dans une matière coefficienté 9 avec la spé (dans mon bahut c'était soit ça, soit maths) alors que j'étais juste et que je n'aimais pas les maths  

 
"déjà LSE/Oxford sont bien moins sélectifs que l'X ou même HEC"
 
*Je me permets de surligner la partie en gras, qui ajoute un peu de piquant à une phrase déjà grotesque

 
LSE c'est quand même 50 % d'internationaux...
+1 pour la fin, la sélection se fait en deux fois, à l'admission et ensuite aux examens sur place. Et encore, Oxbridge a un taux de "good degrees" parmi les plus élevés...

 
Evidemment, et c'est à rapprocher des 5-15 % de sélectivité des programmes d'LSE par exemple

 
...
Ce "si" ne faisait donc pas référence au débat en cours ?

 
J'ai pas eu le prof mais je connais la controverse. Pour autant de ce que j'en ai vu le niveau des internationaux était élevé, et la réflexion sur les fees ne s'applique de toute façon qu'aux hors-UE. Dans l'ensemble, la concurrence d'étrangers souvent très bons relève le niveau d'admission.

 
Tu es un touriste. On se moque de la préparation préalable/du concours puisqu’ 1) comme déjà évoqué, la vraie sélection se fait en cours de diplôme et 2) à ce moment-là, il suffit de monter le niveau d’études requis des candidats et hop, c’est plus « sélectif ». Donc l’admission en PhD est forcément, partout, bien plus difficile que l’admission en école ?
Non, elle est juste l’une des 3 meilleures de son secteur sur le continent.
La dernière phrase est effarante de stupidité. A mon lycée, on est un paquet à être allés en Angleterre en bachelor. Beaucoup des mecs étaient très solides. Les USA c’est bien plus cher et ça oblige à passer des examens spécifiques à une période où le reste des candidatures/le bac occupent déjà bien assez les élèves. Rien à voir avec le niveau, d’ailleurs un bon pote au profil stellar qui a enchaîné sur Oxford après Cambridge aurait largement eu le niveau pour taper une Ivy.

 
Exactement, juste sur toute la ligne. Toi au moins tu sais ce que tu racontes.

Ayant toujours eu des notes plus que correctes, ne sachant pas trop ce que je voulais faire et ayant un attrait pour à peu près toutes les matières, je suis partie en S pour ne pas me fermer de portes.
 
Toujours un peu dans le flou, j'étais comme beaucoup d'élèves dans mon cas : prépa ou école d'ingénieur post bac.
 
J'étais intéressée par la chimie, la prépa me faisait un peu peur, je suis partie à l'INSA de Rouen.
 
J'ai difficilement validé la première année, puis j'ai abandonné en seconde car il y avait trop de physique, la chimie ne me plaisait plus trop, la ville était trop au nord et je rajoute à cela quelques problèmes personnels.
 
J'ai hésité à totalement me réorienter, j'ai tatonné pendant 3/4 mois, j'ai réfléchi, discuté, fait des portes ouvertes.. Puis je me suis rendue compte que c'était l'informatique qui me plaisait vraiment. Mais pour moi, c'était réservé aux "geek" et c'est assez loin de mon univers ^^.
 
Bref j'ai trouvé THE solution, l'"Année Spéciale" de DUT. Trop peu connue, si je vous retrace mon parcours c'est un peu pour en parler.
 
C'est quoi ?
 
Cela existe pour tous les DUT, mais pas partout. Le principe est d'offrir une formation accélérée en un an et de délivrer le diplôme en seulement deux semestres. Cette année, nous étions 11 seulement dans ma classe. Un rapport privilégié avec les profs, une bonne ambiance et très peu de compétition car les origines et les ambitions sont très variées.
 
C'est pour qui ?
 
Il faut normalement un bac+2 validé, mais je suis rentrée avec un Bac+1.
C'est pour les personnes qui veulent se réorienter, travailler rapidement, acquérir une double compétence ou se reconvertir professionnellement.  
Dans ma classe, yavait des gens dans mon cas, mais aussi un mec bac L + licence d'archéologie, un autre avec un master de compta, un autre qui avait 36 ans qui voulait changer de métier, un qui avait une licence de psycho, deux qui avaient un autre DUT, etc..
 
J'ai réussi à réintégrer l'INSA, à Toulouse cette fois-ci et dans une filière spécialisée en informatique (puisque je rentre en 3ème année).
 
J'ai gagné du temps et je fais ce qui me plaît, et c'est un système encore trop peu connu. Il faut savoir que c'est une année intensive tout de même, avec 9 mois de cours et 2 mois et demi de stage.

 
Ok, j’essaie désespérément d’élargir le sujet pour ne pas bassiner tout le forum en faisant la promo de mon école mais admettons (je passe sur le fait que tes messages suggèrent un gouffre entre les admis au top 2 et à LSE qui est assez lointain de la réalité...). Et bien je te le dis, en dessous du top du top US (Harvard, Yale, Stanford, Princeton, MIT, Chicago) et même en faisant abstraction des facteurs personnels (prix, moyens financiers, attractivité du pays…) je choisirais LSE ou serais indifférent et je ne pense pas être le seul. Elle vaut sans problème Columbia, Caltech, Cornell, Brown, Duke, Dartmouth, Johns Hopkins, UPenn, Wash U. Vu le nombre de colleges aux USA, il paraît d’ailleurs logique que le top 2 UK soit equivalent à 6 unis américaines et la LSE/Imperial equivalents aux cinq ou six suivantes.

 
C’est surtout qu’en grande école une fois admis pour peu que tu valides tu auras l’étiquette toute ta vie, c’est bon, tu es arrivé. En Angleterre et aux USA si tu n’obtiens pas une moyenne correcte t’as beau être de l’une des meilleures universités, ton CV part cash à la poubelle et tu gardes profil bas, tu n’es vraiment un alumnus que si tu obtiens une mention correcte.
Mais je vais plus loin : tu prends les mecs qui ont obtenu une bellle mention à LSE dans les meilleurs bachelors qu’elle offre, tu les coaches pendant deux ans façon prépa qui envoie du monde dans le top 3/6 ESC, je suis convaincu qu’ils intègrent HEC.

Quels sont les débouchés avec un doctorat en micro/macroéconomie ou en mathématiques? Est-ce que c'est bouché? Est-il possible de trouver relativement facilement un poste d'enseignant-chercheur?

ce n'est pas impossible, en effet. Certains de mes proches ont fait Cambridge et LSE en BSc et me disaient que le système de sélection n'avaient absolument rien à voir avec l'X, l'ENS ou HEC. Ils semblaient dire que l'équivalent d'une mention bien au bac suffisaient pour avoir de très bonnes chances d'être pris à Oxbridge.
Mais comme tu sembles issu d'une de ces facs je comprends que tu défendes ta formation.
Cordialement.

- le débouché principal d'un doctorat d'éco c'est maitre de conférences.
- je ne te conseille pas de te lancer dedans si tu n'as pas "la vocation".
- en éco c'est assez dur de trouver un poste apres la thèse, je dirais que moins d'un thésard sur deux arrive à se placer (les statistiques sont publiques si je ne m'abuse)
- je ne vois pas comment tu peux te lancer dans un doctorat en math après des études d'éco-gestion.

 
en dernier point, je rajouterai que la vie des thésards est bien plus facile à l'étranger qu'en france

c'est exact.

 
Où peut-on trouver ces statistiques?
 

 
Oui rien à voir, je posais deux questions distinctes.  
Je voudrais donc connaître l'insertion des docteurs en mathématiques? Est-ce facile de trouver un poste d'enseignant-chercheur?

les professeurs d'université y ont accès (en gros nombre de postes de MC ouverts une année donnée / nombre de thèses soutenues), je ne sais pas si c'est disponible sur le net.

 
Ce n'est pas seulement une question de défendre ma formation. La vérité est que tout comme être à l'X ne garantit pas un CDI chez McKinsey, une mention (à fortiori Bien) ne garantit certainement pas une place dans les meilleures universités anglaises. C’est tout le jeu de la concurrence avec des étudiants de dizaines de nationalités attirés par ce qui reste l’un des meilleurs systèmes universitaires du monde : quand la plupart des candidats ont de très bonnes notes, non seulement les exigences minimales sont allégrement dépassées, mais la sélection se fait sur d’autres aspects et devient plus « hasardeuse ». A titre d’exemple, le BSc A&F prenait soi-disant à partir d’AAB, mais en pratique, la grande majorité des étudiants avaient AAA ou plus. C’est plus une manière d’attirer du monde et d’éviter de refouler certains profils intéressants. En ce qui concernait les français, à l’époque on ne nous demandait que mention bien, mais finalement beaucoup avaient TB… Il faut bien se différencier.

tu ne m'as pas vraiment convaincu mais soit, arrêtons le HS.

Le HS, on s'en moque, ce sujet ne vit quasiement plus que grâce à cette discussion et ceux qui veulent raconter leur vie peuvent toujours le faire.
 
Pour convaincre il faudrait déjà que tu alignes des arguments en face... Je vois pas bien comment tu peux camper sur tes positions quand certains trucs sont objectivement clairement faux. Le coup de la mention bien est un bon exemple, puisque clairement le site indique maintenant que l'exigence minimale est de 15 pour les programmes moyennement recherchés et de TB pour tous les programmes phares.

N'ayant pas eu de réponse, je me permets de reposer ma question: est-ce que l'insertion des docteurs en maths pures est bonne? Ou est-ce bouché?
Merci

Les principales issues sont dans la recherche et l'enseignement ^^
Par contre tu peux faire des trucs plus techniques après certains master, j'ai cru comprendre que certains permettent de travailler dans des bureaux d'études en calculs scientifique, notamment celui-là.
 
De manière général, je pense ne pas me tromper en disant que le doctorat c'est plutot pour faire de la recherche, vois si çà t'interesse vraiment.
 

 
Merci mais je voudrais savoir s'il est facile de trouver un poste d'enseignant-chercheur après un doctorat en Mathématiques pures?
 
Désolée, j'ai dû mal m'exprimer ^^
 
Et quelle est la meilleur fac de maths pures en France ?

Non. Il faut faire un post-doc (1 ou 2 ans) et tu n'es pas certain d'avoir un poste. C'est une sorte de concours...

 
Ok parce qu'on lit beaucoup de choses sur la recherche en France et je voudrais démêler le vrai du faux... En gros, quel est le taux de sélection? Combien y'a-t-il de candidats pour un poste d'enseignant chercheur (en maths pures)?
 
Merci

 
Bonjour,
 
Vous pouvez trouver ces statistiques sur Internet. Voici, à titre d'exemple, les nombre de candidats, de qualifiés, et de postes offerts pour chaque section (la liste des différentes sections se trouve en page 31) en 2010:
 
 http://media.enseignementsup-reche [...] 144928.pdf
 
Il faut savoir qu'avant de pouvoir participer à une campagne de recrutement, c'est-à-dire avoir le droit de candidater aux différents postes offerts par les universités, le titulaire d'un doctorat doit envoyer son dossier au CNU (Conseil National des Universités) afin d'être "qualifié" et ainsi pouvoir participer à la campagne de recrutement pour une durée de quatre ans.
 
Vous verrez en page 4 que le CNU qualifie 207 candidats au poste de maître de conférence sur 230 dossiers reçus en section 25 (mathématiques), ce qui est un excellent ratio ! En revanche, les universités proposent très peu de postes en section 25 (43 postes au total pour 207 qualifiés en 2010, cf page 28). Certaines sections recrutent d'avantage mais qualifient moins, d'autres qualifient beaucoup et offrent un nombre assez important de postes. En mathématiques, il y a donc environ 1 poste pour 5 doctorants. Dans tout les cas, il reste très difficile (mais pas impossible) d'obtenir un poste d'enseignant-chercheur en France actuellement.

Merci beaucoup
 
S'il n'y a qu'un poste pour 5 doctorants, que deviennent les 4 qui ne trouvent rien?
 
Y'a-t-il des débouchés en entreprise avec un doctorat en maths fondamentales?

Up

Ils retentent l'année suivante après un post-doc ou un poste d'ATER (?) ou se réorientent ou cherchent 2 ans après, etc...

Je me lance
 
Bac ES en 2007
 
dans mon lycée, arrivée en terminale on nous orientait quasi tous vers des BTS-prépa de bas ( abysses ) de tableau...J'ai donc hésité avec la prépa en question, entre temps j'ai parlé avec un pote qui m'avait dit être à dauphine toussa toussa donc j'ai lancé un dossier aussi par pur hasard. Finalement s'est passé...
 
J'avais aussi postulé pour des prépas (Janson en premier choix, la prépa recommandée par mon lycée en dernier choix) au final me voilà admis à Janson.  
 
Par manque d'information (et un peu par flemme ) j'ai choisi dauphine.  
 
Avec le recul ce que je peux en dire, c'est que dans pas mal de lycées, l'orientation est totalement foireuse, de mes connaissances de lycée, seulement 5 ont continué leurs étues (em lyon-gem-edc-2 en droit)...C'est en partie là je pense que se fais la différence entre les différents milieux sociaux