Reprise du message précédent :

Vouloir te réorienter pour trouver une voie qui te plaît bien plus, OK. Te réorienter uniquement parce que ça ne te semble pas assez prestigieux, là non ...
 
Hfr peut être assez élitiste parfois quand même
Pas besoin d'avoir fait les meilleures écoles pour bien s'en sortir dans la vie.

 
comme dit plus haut, je vois deux composantes à ton envie de réorientation:
 
- l'envie de faire ce que tu aimes vraiment: aucun souci là dessus, même avec un M2 en poche, la remise en question est excellente, surtout si tu n'es pas du tout dans la branche qui te fait vraiment envie
 
- l'envie de reconnaissance sociale, de prestige, de faire partie de l'élite: elle est compréhensible, normale mais complètement dépassée dans ton cas, surtout si c'est pour tenter l'ENS, X ou je ne sais quelle autre fabrique à champions... tu es passé à coté, dommage, c'est regrettable mais rien ne dit que tu ne réussisses pas dans ton futur métier! tu dois concentrer toute ton énergie à monter un projet d'études viable mais, bien sur, ambitieux! Si tu es vraiment motivé pour réussir, rien ne t'empêche de retourner à la fac ou de faire une licence par correspondance (au CNAM par exemple): à toi alors de prouver ta valeur en obtenant de très bons résultats   oublie tes complexes, ne pense pas à ton âge ou au regard des gens [alerte speech motivation] si tu as vraiment envie au fond de toi de faire quelque chose, fais le [/speech motivation]

Je vous remercie tous les trois pour vos conseils et espère que d'autres me donneront également leur avis.
 

 
Je complexe car je suis entourée de personnes ayant fait une grande école. Mon demi-frère fait l'ENS et tous mes amis de lycée sont à Polytechnique, les Mines (...) ou alors font véto/médecine...bref: toutes les cursus réputés difficiles et par conséquent prestigieux. Du coup, avec ma formation d'éco-gestion, je n'ai pas vraiment de quoi être fière de moi et de mon parcours post-bac...en fait c'est pas compliqué je regrette tous mes choix depuis que j'ai passé le bac.
 
 
 
Je souhaite me réorienter car je n'aime pas vraiment ce que je fais (enfin je trouve ça assez dénué de sens...ça ne me fait pas "vibrer" or à 22 ans c'est triste de s'engager dans quelque chose sans y croire un minimum).  
 
Au lycée, j'ai toujours été bonne élève et je ne me suis jamais trop posé de questions quant à  mon orientation post-bac. Au moment des choix, j’ai hésité à faire MPSI et ai finalement renoncé car je ne pensais pas avoir le niveau (notamment en me comparant aux premiers de ma classe de terminale). Mais j’aurais dû car les « premiers de ma classe » sont arrivés dans les dix premiers à Polytechnique et l’ENS, ils étaient donc vraiment très forts, et me comparer à eux était une mauvaise idée.  
 

 
Poursuivre mon Master Achats par un Master voire un doctorat en Maths, est-ce un choix judicieux ? Ou « viable » comme tu dis ?
J’ai regardé sur le site de l’ENS, j’ai vu que je ne pourrai pas l’intégrer par concours car j’ai déjà un M1 mais je pourrai être auditeur libre. Ce qui est quasiment pareil au final...
 
 
D'une manière générale, comment puis-je améliorer mon cursus et le rendre un peu plus « prestigieux » ? Je sais qu’il ne faut pas raisonner comme ça, mais c’est sans doute plus facile pour vous de le dire, étant donné que vous avez réussi des formations exigeantes...pour moi c'est important de ne pas avoir une formation lambda.
 
Je vous remercie d’avance pour vos conseils

je te conseille de te réorienter vers la recherche en éco/gestion. ce n'est pas des maths purs mais ce sera beaucoup plus matheux que ce que tu fais actuellement, tout en restant accessible. En rembrayant en M1, tu te donnes assez d'élan pour accrocher un doctorat dans une bonne fac ou une très bonne école de commerce
regarde du coté de facs comme nanterre, grenoble, aix pour repartir dans ce cursus

+1 avec Gianpiero.
 
Par rapport à ce que tu dis lou, je pense que si tu repars de zero (formation prestigieuse ou non), tu ne seras toujours pas comblée/heureuse parce que les gens autour de toi seront plus jeunes...Or, ben toi t'es plus âgée donc c'est que "t'es plus nul", etc. C'est mon ressenti vis à vis de la façon dont tu pose les choses en tout cas.
 
Faire le choix de se réorienter totalement, dans une voie bien différente de ce qu'on a fait avant, ça peut paraître simple mais ça ne l'est pas tant que ça. On est plusieurs dans cette situation sur le forum. Et tous le diront : on ne s'est pas lancé à l'aveuglette et juste pour une question de prestige (bon, à part peut-être un pecno, les exceptions existent aussi).
Se lancer dans une voie de suite après le bac parce qu'on ne sait pas, oui. Mais se réorienter sans que ce ne soit une décission mûrement réfléchie et sincère, je n'y crois vraiment pas des masses.

 
t'as l'air complètement perdue c'est assez flippant. Je pense que la priorité c'est que tu t'enlèves cette histoire de prestige de la tête et que tu te demandes vraiment ce que tu veux faire de ta vie, et qu'ensuite tu te battes pour y arriver.  
Je sais pas, pars faire deux semaines de marche dans le désert avec des Touaregs, escalade le Mont Blanc, fais-toi deux semaines de retraite spirituelle dans un monastère mais là tu peux pas rester comme ça.
 
Tiens si ça peut t'inspirer, j'ai un pote qui a fait ce parcours:  
- Prepa HEC éco: major, très bons résultats à l'écrit, mais asocial donc s'est fait défoncer aux oraux =>
- EDHEC: pas du tout dans son environnement, pas du tout dans la mentalité école de commerce =>
- master + doctorat de Finance: réaliste qu'il ne s'intéresse ni à la recherche ni à la matière =>
- fac de médecine: il a trouvé sa vocation, termine dans le top 1% la première année, là il vient de finir la deuxième et tout se passe bien, il est heureux.  
Comme quoi rien n'est jamais perdu, faut suivre sa voie c'est tout.
 

J'ai l'impression de me lire il y a quelque temps. C'est vrai que le prestige d'une formation est un grand facteur décisif dans ce qui va déterminer si on aime ou pas une formation.  
 
J'ai voulu tout recommencer car je faisais une fac d'eco gestion, comme quoi...

 
J'y ai déjà pensé mais il n'y a pas énormément de débouchés...certains de mes profs ont galéré plusieurs années avant d'obtenir un poste de maître de conf. La micro et la macro m'intéressaient en licence, mais je ne vois pas comment justifier auprès de ma fac (ou d'une autre) une réorientation en Master recherche.
 
 
 
Tu as tout à fait raison mais je ne sais pas comment me sortir de ce cercle vicieux. Je ne suis pas satisfaite de mon cursus mais je ne sais pas non plus vers quoi me réorienter. Pourtant ce n'est pas faute d'y avoir réfléchi... J'ai conscience que mon problème se situe sans doute autre part (via les études, je suis en quête d'une reconnaissance que je ne trouve pas ailleurs? etc). J'ai réfléchi depuis longtemps à tout ça, mais je ne trouve pas de réponse. Je sais juste ce que j'ai dit dans un post précédent: je veux aimer mon métier, pouvoir bien en vivre et être fière de ce que je fais. Reprendre des études ne m'effraie pas mais je voudrais savoir où je vais et m'y tenir.
 
 
 
Tu es dans ce cas? Qu'est ce qui t'a poussé à changer de voie? Et à être sûr(e) de ton choix?
 

 
Merci pour ton post, ça me rassure de voir que d'autres ont fini par trouver leur voie après des années de doutes.
 

 
Et qu'as-tu fait finalement?
 
 
Je tiens aussi à tous vous remercier pour vos réponses/conseils, ça me fait du bien d'avoir des avis extérieurs..!

Juste un petit mot :
 
Pour ceux qui disent que la fac c'est compliqué et bla bla bla... faut arrêter un peu quand même ! Mon frère est en M2 d'informatique et il a presque jamais rien fais en travail perso et il fini major (certes il a des facilités mais quand même, il boss quand il faut quoi)
Donc bon faut relativiser hein
 
Sinon pour moi : BAC S mention Bien
Ensuite je veux m'orienter vers le commerce (what ?)
Donc je me renseigne (comme je peux) et finalement je fais une post-bac près de chez moi [car je me dis que les BTS et DUT c'est pour les moins bons ] et je me suis fait refusé en prépa [j'avais postulé qu'a une seule, assez réputé, avec le décès de mon père au début de ma terminale ça aplombé mon début d'année et donc mon admission]
 
La je finis mon école post bac ou j'ai finis major [et avec quelques regrets car je pense que la fac ou DUT GEA auraient pus m'être plus profitable].
 
Je suis admis à L'ESC toulouse donc au final je m'en tire pas trop mal et je raccroche une bonne école mais j'aurais quand même bien tenter Audencia, l'EM et l'EDHEC que je n'ai même pas présenté par manque d'information et de recherche de ma part.
 
En tout cas je rejoins les autres sur plusieurs points :
- Tu trouveras bcp de réponses sur HFR
- Les postbac c'est pas ce qui se fait de mieux ( mais ça ne ferme pas de portes non plus pour les ESC hors top 3)
- Les conseillers du lycée sont moisis (mes séance d'orientation se résumaient à tirer des cartes dans un jeu et dire "oui ça m'intéresse" ou pas et ensuite conter les points...)

Bonsoir.
Après un bac S (option science de l'ingé) mention A-Bien et des années plutôt tranquille au lycée , sans trop travailler mais sans non plus etre un gros branleur, je me dirige vers un DUT GEA (je me demande encore pourquoi j'ai choisi cette voie, je pensais aimer les matières de gestion mais sans réellement m'etre informé dessus >< ), après le premier semestre je change et vais en semestre décalé de licence de math, je n'aime pas non plus et mon manque de travail me fait encore échouer    .
Donc là je suis inscrit en BTS MAI par alternance pour financer mes études et je cherche donc une entreprise ! Prions pour que ca me convienne  

Regarde tes mp, plus simple comme ça  
Sinon, en 1ere page j'ai détaillé aussi un peu.
 

feelation tu pense pas que ton parcours peut intéresser d'autres personnes ?
 
Pour répondre à lou678, je suis resté en eco gestion et la je m'oriente vers les systèmes d'info, c'est un domaine qui m'interesse beaucoup.
 
Je me suis dit que faire un metier prestigieux, qui rapporte beaucoup donc et que j'aime et ou je réussis ça relevait du rêve
 
Enfaite j'avais surtout pas envie de tout recommencer et me retrouver avec des plus jeunes juste pour quelque chose qui le fait bien...

benj, j'en parles déjà un peu en 1ere page, et en fouillant sur le site genre le topic 'parcours atypiques' j'en ai parlé aussi. S'il y a des questions spécifiques, il y a qu'à me mp

 
Peut-etre bien, pour ma part j'ai toujours eu l'envie d'avoir un métier prestigieux, d’être passée par les meilleures écoles etc. et bizarrement je manque beaucoup de confiance en moi IRL Je sais que certains diront que c'est bien d'avoir de l'ambition toussa, mais quand t'as un niveau déplorable en grammaire, en math et en langues, t'es vite rattrapé par la réalité   Bref, si je trouve tout à fait normal que tu veuilles te réorienter (22ans c'est encore jeune hein ), je pense en revanche, comme tout le monde ici, qu'il faut oublier le coté prestigieux, même si c'est plus facile à dire qu'à faire  

 
Je ne comprends pas ce que tu veux dire par "niveau déplorable en grammaire...." ?  
Ceux qui rentrent dans les grandes écoles ont en général un profil complet et sont bons dans ces différentes "matières".

 
Pourquoi tu ne tentes pas te faire un bon CV avec bon stages, expériences à l'étranger, peut-être aller à Dauphine ou rentrer dans une Ecole de Commerce du TOP10?

Coucou,

Les études à part l'élite : le top 3 en commerce ce sont des outils.
Il ne faut chercher la reconnaissance, elle viendra d'elle même au travers de tes proches, de tes collègues...

J'intègre une ESC et j'ai plein de défauts, je suis timide, parfois fainéant, pas très débrouillard...
Mais j'ai aussi des qualités...
Bref, la reconnaissance n'est pas une fin en soi, il faut plus penser en terme d'emploi, de bonheur, de futur.

il ne faut pas forcement penser à attirer les projecteurs sur sois mais à les braquer plutôt vers son avenir.

Bon courage pour la suite !

 
En fait j'ai un assez bon CV. Je viens d'obtenir mon Master 1 avec mention, j'ai des bons stages en cohérence avec le projet professionnel (que je dis avoir lors des entretiens mais qui en réalité est assez creux vu que je veux me réorienter). Vu que j'intègre une bonne formation l'année prochaine, je pense pouvoir décrocher un bon stage à l'étranger. Mais tout cela ne me passionne pas et n'a rien de "prestigieux" (j'ai des amis qui ont intégré Harvard, le Boston College ou même la NASA via l'ENS). J'ai aujourd'hui l'impression de me réveiller et de voir que j'ai raté les années les plus importantes de ma vie, celles qui déterminent tout le reste. Et je ne sais pas quoi faire pour les rattraper...

Passes des concours AST dans les Grandes Écoles dans les domaines qui t'intéressent ou pars à l'étranger dans des établissements similaires.

Je parlais de mon cas en fait, au cas où on me répondrait que c'est bien de viser les meilleures écoles ça dépend déja pourquoi on les vise, et je pense que le prestige ne doit pas en être le critère principal. Ensuite, il faut avoir le niveau, ce qui n'est pas le cas de tout le monde (je ne vise personne)

Cette phrase  

 
Comment être pris dans ces établissements à l'étranger (genre Oxford ou LSE)? Peut-on y entrer avec un "simple" master de fac? Je croyais que c'était réservé aux meilleurs élèves d'HEC, de l'X...

 
 
Hello,
 
Je comprends parfaitement ton état d'esprit, mais je ne peux que rejoindre ce qui as été dit sur la recherche du prestige. Je pense que vu le stade où tu en es, ce serait une erreur de revenir en arrière dans le seul but de chercher du glamour. Par contre il y a peut-être d'autres issues selon les résultats que tu as eus durant ton cursus, peux-tu nous éclairer à ce sujet ?  
 
La première chose qui m'est venue à l'esprit en lisant ton message ce sont les AST. Ceci dit, je ne sais pas si un profil éco-gestion ouvre toutes les portes, notamment à cause de la proportion de maths de ce cursus... However malgré les erreurs que tu penses avoir faites tout n'est pas noir, tu as fait un choix: l'éco-gestion et tu t'y es tenue. Tu disposes donc d'un bagage qui t'ouvre un certains nombre de portes, et d'un parcours cohérent, en opposition aux personnes indécises qui commencent des bouts de formations sans obtenir de diplômes au final.
 
Donc en gros, voici ma réponse : analyses tes résultats, tes stages etc... et vois dans quels domaines tu pourrais bifurquer. En toute cohérence avec ta formation actuelle, je te verrais plutôt dans des formations type finances 'tout çà. Je pense que ton salut viendra en te dirigeant vers des domaines davantage axés sur les mathématiques, cela te donneras plus de flexibilité dans tes choix de spécialisation, en plus de te permettre d'accrocher des brands davantage côtés. Vas voir en priorité du côté de Dauphine et du EK, même si encore une fois, beaucoup dépendra de la qualité de ton dossier actuel.
 
Mais le plus important: arrêtes de regarder ce que font tes amis. Je comprend que çà puisse être... frustrant d'être entouré de personnes ayant ce type de profil. D'autant plus lorsqu'on a pas tenté sa chance et qu'on se demande si on aurait été pris, parce que je pense que - dans le cas extrême et improbable - où tu aurais eu l'X et que tu l'aurais refusé pour faire de l'éco-gestion, tu ne ressentirais pas ce dont tu nous parle aujourd'hui. Donc voilà, on se remet en question, on regrette de ne pas avoir jouer sa carte...
 
J'ai intégré une école d'ingénieur post-bac, mais j'ai la même sensation. Beaucoup de frustration quant à mon parcours dans le secondaire, des soucis personnels ont fait que je n'ai jamais bossé comme j'aurais du en première et terminale. Je suis passé de 1er de la classe en 2nd à milieu de la deuxième moitié en 1ère et Terminale, avec les zéros pour absences, leçons manquantes 'tout çà... Ma post-bac me plait, mais je me demande toujours de temps à autre si j'aurais eu le niveau pour accrocher Centrale Paris ou l'X... Pour canaliser 'tout çà, j'ai souhaité commencer une licence à distance en maths dès l'année prochaine. Au pire des cas, j'irai jusqu'à préparer le master en parallèle à mon école - ce qui n'est pas une perte car j'aime beaucoup les maths - mais ce sera également l'occasion de présenter l'X, Centrale, 'tout çà au concours des L3. Même si je me mangerai une grosse tarte ca me fera du bien d'être fixé.
 
Ton cas est différent du mien mais retiens que rien n'est perdu. Maintenant tu dois chercher le maximum de profit de ce que tu as déjà validé et à te renseigner sur les passerelles. Cherches à faire un M1 ou une L3+M1 en finance au Royaume-Unis par exemple, ca te permettra de bifurquer tout en donnant une nette valeur ajoutée à ton dossier. Enfin voilà, c'est ce genre d'inspiration que tu dois rechercher.
 
Je ne suis pas un expert sur ce domaine de formation mais j'espère t'avoir aidé  
 

Parcours un peu spécial pour ma part (n'étant en France que depuis 3 ans) :
 
Collège Français à l'étranger, en 6e/5e j'éclate tout avec 16 de moyenne générale    
 
Premier tournant :  
 
Mon père est muté dans une autre ville, je passe d'une ville tranquille de 300K habitants à une ville de 6 millions d'habitants. Je perds mes repères ( ) et je sombre dans la médiocrité. C'est ainsi que je n'ai plus dépassé les 12 de moyenne jusqu'à mon bac    
 
Ma grande soeur s'était fait chier en CPGE et dès la seconde je savais quel était mon objectif : entrer en GE sans passer par la case prépa.  
 
C'est là que j'ai commencé à me renseigner sur les moyens d'y arriver   : IUT    
 
Je quitte donc le pays après mon bac direction Paris.   Après un DUT Techniques de Commercialisation, j'ai passé les concours AST1 et j'ai intégré une école pas trop mauvaise  

 
Tu exagères  

 
non non, c'est propre, net, sans bavure  

Oh merde, SM et Abyss ensemble, c'est foutu là  

déjà LSE/Oxford sont bien moins sélectifs que l'X ou même HEC, donc tu as la première partie de la réponse à ta question. Deuxièmement les Anglais commencent généralement à bosser après leur bachelor et font un master plus tard ou plus souvent pas du tout, ce qui est la deuxième partie de la réponse.
Je crains que la question que tu poses illustre le fait que tu ne prends pas le problème par le bon bout. Ta voie tu dois trouver.

 
Jumper13

 
Possible avec bonnes notes, CV, GMAT et TOEFL iBT, vas voir le topic Msc étrangers.

 
Je vais me renseigner, voir si ça peut me correspondre.
 

 
Je sais...mais qu'est-ce que je peux faire d'autre aujourd'hui? A 22 ans, je n'arrive pas à savoir ce que j'aime ou ce que je veux faire de ma vie (j'ai passé le bac il y a 5 ans mais je n'ai toujours pas la réponse). En France, il faut faire partie de l'élite, avoir fait les grandes écoles. Les universités sont considérées comme un second choix, ce que je trouve dommage car ce n'est pas le cas dans les autres pays. Je me demande aussi pourquoi l'ENS est si prestigieuse alors que les étudiants y étudient en fac (certes dans les meilleures selon le domaine étudié mais en fac quand même).
 
Comment avez-vous (je m'adresse à tous ceux qui passent sur mon topic) su que tel domaine, telle matière était fait(e) pour vous?
 
Merci d'avance pour vos conseils...

hello !

alors pour ma part, c'est un peu par hasard mon orientation.

j'ai foiré mes études dû à un manque de maturité et de travail : bac stt sans mention, 1ère année bts assistant trilingue, 1ère année de bts info gestion.

je me suis retrouvée au chomage. après 8 mois de recherches et d'entretiens infructueux, je me dégote un boulot en maison de retraite comme faisant fonction aide soignante. je l'ai pris car il n'y avait qu'eux qui me prenait.  à partir de là, ma vie est bouleversée. je passe les concours inf et AS mais j'échoue à celui d'inf. en revanche je réussi le concours as et me voila en reprise d'étude pour 10 mois. mais je me sens quand même frustrée de faire toujours la même chose. j'aime beaucoup le coté médical, les gestes techniques, pouvoir répondre aux questions des patients et de la famille...et c'est pas avec mes pauvres connaissances AS que ca se fera.

bref je passe le concours inf en même temps que mes exams AS et je l'ai. là je passe en 2ème année en ayant beaucoup bossé car j'ai énormément de lacunes (chimie, anat phy, anglais,...). mais j'ai quand même cloué au pilori ceux qui sortent de médecine et qui pensaient tout savoir...(petite fierté personnelle car personne ne pariait un kopec sur moi au lycée)

à savoir que mon rêve étant petite était être médecin. j'aurais dû bosser plus pour atteindre mon objectif. c'qu'on peut être con quand on est ado

1. avec une mentalité aussi fataliste, comment prétendre à l'appartenance à une quelconque élite.
2. Tu ne peux pas revenir en arrière, peu importe les troisième cycles de France et de Navarre que tu empileras, cette caste ne te reconnaîtra jamais comme faisant partie des siens. Il faut que tu l'acceptes.
3. La vraie élite (culturelle, entrepreunariale, indutrielle, politique, artistique, culinaire...) c'est celle qui crée beaucoup de valeur pour le pays. Est-ce que passer un concours difficile une fois dans sa vie assure à quelqu'un d'en faire toujours partie? Bien sûr que non, regarde les masses besogneuses de diplomés de grandes écoles qui croupissent dans des carrières stéréotypées et inintéressantes. Est-ce que échouer ou ne pas passer ce concours condamne à 40 ans de labeur aliénant sans aucune reconnaissance? Bien sûr que non, il y a des tas d'exemples (à commencer par notre président).
 

c'est venu d'un ensemble de choses: parler avec des adultes de leurs métiers, les matières qui me plaisaient à l'école, le style de vie que je voulais avoir plus tard, le milieu dans lequel je voulais évoluer, le genre de tâches pour lesquelles je me sentais à l'aise.

 
J'ai un bac + 4 en économie-gestion d'une Université (d'une grande ville donc pas trop mauvaise). J'ai toujours eu d'excellentes notes en maths mais pas en maths appliquées (probas, finance...je n'aime pas ça en fait:  à défaut de savoir ce que j'aime, je sais au moins ce que je n'aime pas ^^). J'aimais beaucoup la micro et la macro et je souhaitais me diriger vers un master recherche dans ces domaines mais les stats représentaient la moitié des coeff, donc j'ai renoncé. J'appréhendais également le manque de débouchés à la sortie.
Du coup je me suis orientée vers un Master plus "gestion" et je viens d'obtenir mon master 1 avec une moyenne approchant les 15/20. J'ai conscience d'avoir des capacités, mon souci n'est (et n'était) donc pas de savoir fournir des efforts, de me donner les moyens de réussir, mais plutôt...de trouver vers quoi (quelles études) me tourner.
Tout ce qui est gestion pure (compta, gestion fi) m'ennuie. Sinon j'ai un assez bon niveau en langues.
 
En fait j'aime les matières "pures" genre les maths fondamentales, la micro, la macro...tout ce qui n'est pas appliqué. Etudier la matière pour la matière.  
 
 
 
J'y ai pensé mais je n'ai pas envie d'avoir l'impression de repasser deux voire trois ans à faire ce que j'ai déjà fait en fac :s

on n'est pas ensemble

bah quoi, moi aussi je trouve mon parcours stg/bts ag minable et la licence aes que je pense faire après n'arrangera rien   éco-gestion me parait plus "prestigieux", comme quoi...
 

 
Personnellement, j'ai eu le déclic en terminale avec la mercatique et le management. J'aimais également français, philo, histoire-géo et le peu de SES que j'ai fait en seconde, mais je ne me voyais pas bosser dans ces domaines plus tard. En tout cas, je regrette de ne pas être allé en DUT TC, j'aurais eu une approche plus large et plus concrète des deux matières
 
j'ai beau complexé sur mon petit parcours, n’empêche que le bac stg m'a énormément aidé à voir plus clair concernant mon orientation, à savoir ce que j'aimais et n'aimais pas, etc. ce que je n'aurais pas trouvé avec un bac général.
 

 
Tu dis de la merde.
 
Bien cordialement
 
M-M

 
Ça sent le multi à plein nez
 
 
 
T'en sais rien T'aurais p'têt surkiffaxé une matière que t'aurais approfondie

OLOL  

en seconde, je ne kiffais rien

 
Je ne vois pas vien ce qui t'amène à cette conclusion sur cette page.

 
Pas toi, hein...
 
 
 
T'as dit que t'aimais bien la SES par exemple

Littéraire de vocation (malgré de très bonnes notes en éco, matière que j'avais dejà en seconde) j'étais bonne élève donc on m'a proposé des prépas littéraires puis iep ou que sais-je mais après les 40H de cours à devoir supporter mes camarades + encore des lettres modernes que j'avais étudiées pendant des années, surtout les 3 dernières + l'encadrement infantilisant du lycée, je n'en avais aucune envie, en plus je ne voulais pas me retrouver dans une école avec que des blancs aisés avec peu de mixité sociale (j'ai pas de conscience politique, je suis juste agoraphobique dès qu'il y a trop de gens qui se ressemblent dans une pièce). En fait je voulais faire une école de mode mais comme j'aimais apprendre et que je voulais me cultiver et que je n'avais pas redoubler, je me suis dit pourquoi un ou deux ans à la fac. Je voulais une matière que je n'avais jamais étudié (ou je sais je suis un peu maso, on ne se refait pas ) donc je suis choisi, à l'instinct et par goût du défi : histoire de l'art! Et en fait, je suis tombée amoureuse de cette matière. J'ai adoré mes études. Bref, master 1 histoire de l'art + DU de recherches sur la mode (si, si ça existe), master de gestion spécialisé dans le luxe. Ah oui, une école de mode après (mais finalement j'ai été déçue par l'enseignement + tjs ce problème d'agoraphobie). Pas mal d'expériences pros (maison de couture, journaliste de mode...). Envie d'un doctorat, on verra si je trouve un directeur qui me convienne et qui accepte un sujet borderline (ma grande spécialité). Je candidate en master management culture d'une grande école de commerce (session de septembre). Sinon j'ai une autre carte dans la manche (faut toujours en avoir plusieurs sous le coude)...
 
Moralité: je ne regrette rien à part que je me dis encore que j'aurais pu faire une double licence droit/histoire de l'art mais jusqu'à la licence l'enseignement du droit est très généraliste, et puis à l'époque je ne savais pas que ça existait   De toute façon j'adore les études, je me vois bien refaire un cursus dans quelques années si j'ai les moyens et du temps.  
 
Juste une chose: la fac c'est génial! Si y'a bien un regret que je ne pourrais pas avoir, c'est celui-là. On est enfin indépendant, autonome avec juste ce qu'il faut d'encadrement minimum, en même temps, y'a des tutorats si besoin. En plus il y a une diversité incroyable de gens au parcours passionnants. En même temps, on peut ne parler à personne de la journée si on veut. Développement du sens critique, responsabilisation, liberté chérie!
Bilan: l'instinct est en général très bon conseiller, surtout pour les décisions importantes qui en général sont celles dont on ignore où elles nous conduiront