Parce que le système fonctionne différemment aux UK et en France. Certains membres de ce forum sont en full-time dans des BB à Londres, en ayant validé avec 11 de moyenne.

 
C'est quand même répugnant !

 
Bah non, en tant que français tu es jugé sur ton école (le nom) et tes stages, point barre. Si t'es un geek nobode, tu as aussi tes chances, hein

 
Non mais il me semble que Lazard par exemple obligeait à lister toutes ses notes, bon y'a moyen de trier mais si tu alignes les C et les D - système de notation très parlant à des anglo-saxons, après tout, on leur a piqué - ils s'en fichent vraiment complètement ?

Non mais il n'y a pas que Lazard qui te demande de lister tes notes, mais en général ils ne regardent pas et en plus tu peux lister seulement les notes que tu veux. C'est pas comme les anglais !

J'entends bien, d'où le "par exemple" et le "trier" lol...

 
si ca tient tjrs je suis chaud!

 
Je ne suis pas du tout d'accord. Le système français est peut-être super pour les ex-prépas qui veulent s'éclater en école sous prétexte qu'ils ont déjà tout donné, mais faire presque entièrement abstraction des résultats en école n'est absolument pas méritocratique ni économiquement efficient. On est très en retard là-dessus ; comme ça a été dit, dans les pays anglo-saxons (je ne m'avance pas sur le reste), on est souvent obligé de communiquer cette info qui est tout à fait un critère discriminant, surtout en l'absence d'expérience. A LSE, j'ai vu une claire différence dans les résultats de candidatures entre ceux qui tapaient dans le mille et pouvaient prétendre à GS, JPM etc. et ceux qui avaient juste de bons résultats et devaient se contenter de RBS, HSBC et cie. Sans parler de ceux qui avaient ou s'orientaient vers un 2.2, là en l'absence de contacts et/ou d'expérience conséquente la porte est carrément fermée... Bien sûr j'ai aussi vu des exceptions, entre ceux qui tentent le mensonge cash, ceux qui "oublient" de divulguer les pires notes, ceux qui avaient un piston monstrueux... Tom Clancy, ça a ses inconvénients mais la vérité c'est que ton employeur s'intéresse bien plus à ce que t'as appris en finance et autres qu'à ta capacité à disserter sur du Braudel au concours, et ce en dépit de la relative facilité/mauvaise pédagogie qu'on observe parfois. La vérité c'est que dans les systèmes étrangers rien n'est jamais acquis, mieux vaut un beau diplôme d'une uni pourrie que des résultats catastrophiques dans une école prestigieuse, alors qu'ici une fois le concours réussi on se met à l'aise...

 
Non mais il me semble que Lazard par exemple obligeait à lister toutes ses notes, bon y'a moyen de trier mais si tu alignes les C et les D - système de notation très parlant à des anglo-saxons, après tout, on leur a piqué - ils s'en fichent vraiment complètement ?

 
Je ne suis pas du tout d'accord. Le système français est peut-être super pour les ex-prépas qui veulent s'éclater en école sous prétexte qu'ils ont déjà tout donné, mais faire presque entièrement abstraction des résultats en école n'est absolument pas méritocratique ni économiquement efficient. On est très en retard là-dessus ; comme ça a été dit, dans les pays anglo-saxons (je ne m'avance pas sur le reste), on est souvent obligé de communiquer cette info qui est tout à fait un critère discriminant, surtout en l'absence d'expérience. A LSE, j'ai vu une claire différence dans les résultats de candidatures entre ceux qui tapaient dans le mille et pouvaient prétendre à GS, JPM etc. et ceux qui avaient juste de bons résultats et devaient se contenter de RBS, HSBC et cie. Sans parler de ceux qui avaient ou s'orientaient vers un 2.2, là en l'absence de contacts et/ou d'expérience conséquente la porte est carrément fermée... Bien sûr j'ai aussi vu des exceptions, entre ceux qui tentent le mensonge cash, ceux qui "oublient" de divulguer les pires notes, ceux qui avaient un piston monstrueux... Tom Clancy, ça a ses inconvénients mais la vérité c'est que ton employeur s'intéresse bien plus à ce que t'as appris en finance et autres qu'à ta capacité à disserter sur du Braudel au concours, et ce en dépit de la relative facilité/mauvaise pédagogie qu'on observe parfois. La vérité c'est que dans les systèmes étrangers rien n'est jamais acquis, mieux vaut un beau diplôme d'une uni pourrie que des résultats catastrophiques dans une école prestigieuse, alors qu'ici une fois le concours réussi on se met à l'aise...

Et quand tu regardes le recrutement de Lazard Paris, tu rigoles un bon coup

Effectivement, pas de revanche pour ceux qui se sont révélés un peu tard, c'est moche.

   
 
C'est assez surprenant, je trouve; il me semble qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Il y a eu une période avec un bon mix entre les bourgeois et les flèches (à condition que ces derniers sachent se tenir à table, quand même).

Qu'est ce que tu appelles un peu tard ?
Ca voudrait dire en France, pas réveillé après 2 ans post-bac (donc quand tu intègres). Aux UK, 2 ans post bac, si tu ne t'es pas réveillé tu es grillé pour faire un stage en IB à moins de faire un master

 
Je voulais dire que ceux qui n'ont pas bossé à 17 ans pour avoir une bonne uni en Angleterre peuvent toujours se rattraper un peu en bossant à fond à la fac et en enchaînant par exemple un master plus prestigieux. En France, "réveillé" tôt = bonne prépa + bonne école, par contre après c'est Surfin' USA...

Ouhlà ouhlà on se calme. Déjà lol, Lazard a une très bonne réputation à Londres, pour avoir interviewé chez Greenhill et vu le niveau de recrutement LZRD j'en sais quelque chose. J'aime pas qu'on déforme mon discours : certes Londres regorge de banquiers formés au latin, j'en passe et des meilleures, mais là n'est pas le problème. Je ne dis pas qu'ils attachent de l'importance à ce qu'on apprend en école (même si, si on peut convaincre sur la partie technique, ça ne fait jamais de mal), je dis que pour eux ça a plus de sens que ce qu'on a pu faire en première ou deuxième année d'études supérieures sur des sujets théoriques et parfaitement hors-sujet en général. La prépa montre certes des qualités indéniables mais le fait de s'installer ensuite dans la glande absolue, à moins d'en avoir profité pour fonder le nouveau Facebook, ça n'impressionne pas. Capt Ahab, merci là aussi pour la déformation de mes propos : pour ainsi dire personne ne rentre en dehors du top 10 uni en BB FO, par contre, à l'intérieur de ces écoles, une sélection claire se fait sur les notes - entre 2:1 et 1:1 pas tant que ça, mais en dessous du 2:1, c'est clair. Ensuite, la méritocratie : cash ou non (j'ai d'ailleurs eu une petite bourse), info ou non, toujours est-il que j'ai bossé, non seulement pour y arriver, mais ensuite. Et d'ailleurs quand je vois comme, même à LSE, ou j'ai pourtant franchement rien à redire sur le système de notation (contrairement à nos GE de commerce), j'ai pu m'en tirer très honorablement une fois ou l'autre sans trop me donner, je me dis que vu les intellects en présence (d'après les ASC en tout cas), pour avoir les notes que certains obtiennent à HEC, faut limite pas être allé en cours de l'année... Justement en parlant de méritocratie, quand on intègre une école prestigieuse qui en fait rêver plus d'un, la moindre des choses c'est de faire un effort, pas de ressortir en donnant l'impression que n'importe quel gland pourrait faire mieux. Un petit dernier : t'as oublié comment écrire sans smileys après ta prépa ?

Touche entrée please sinon je ne lis meme pas

 
Te
fatigue
pas
.

Bonjour à tous!
 
Connaissez-vous le Master Professionnel Gestion-Economie Mention : Monnaie, banque, finance et assurance Spécialité : Banque, monnaie et marchés de l'Uni de Nanterre
 
Est-ce correct? Peux-t-on espérer bosser en BFI par la suite si on se défonce? avec un MS en complément peut être?

Bah c'est un Master Finance de "Province" donc on peut avec un bon CV et un peu de chance (après pour le M&A  en BB, ça risque d'être un peu dur!   )
La vrai question c'est: tu veux faire quoi en BFI?

Pour être plus précis, en BFI, je souhaite travailler en banque d'investissement, dans un département Financements structurés ou corporate finance, en tant que (assistant) chargé d'affaires ou analyste.

bosser dans un secteur en lien avec la finance d'entreprise, sur des problématiques de haut de bilan financement/investissement et au contact des clients, dans un contexte international si possible

Donc pour résumé: c'est possible mais compliquer!  
Pour le Corporate Finance, essaye de viser les "boutiques" MidCap. Il y a beaucoup de Master Finance...
 
Pour les Financements Structurés, c'est plus rare. Mais je connais moins... D'autres sur ce forum sont plus compétents!
 
Pour ton stage:

• mail aux opérationnels et/ou aux réseau d'anciens
• Ou si tu as la chance d'avoir une compétence "rare" (langues par exemple...), essaye de voir de ce côté.
• Tu seras souvent en concurrence avec des gens ayant un diplôme plus bankable. Pour passer, tu devras être irréprochable sur la technique!

Dans tous les cas, ne t'autocensure pas!

Bonsoir,
 
J'avais posé une question il y a quelques semaines sur ce topic mais je crois que mon post est passé inaperçu alors je retente ma chance ! =)
j'aimerais savoir si, d'après vous, les business schools anglaises (type LSE, Cass, Warwick) sont reconnues également en France ?
 
D'avance merci

Merci pour vos réponses.
Si je vais étudier à l'étranger c'est pour faire un Msc donc pas pour revenir dans une BS Française.
@LooKoM : l'idéal serait pour moi de bosser à l'étranger mais j'aurais maximisé mes chances en postulant également en France, d'où cette interrogation.

£52k

£52k

£52k

 
à Paris, €70k

C'est plus compliqué avec un seul diplôme étranger. LSE a la meilleure visibilité.

 
 
Ce serait en complément d'un Master 1 Finance (Toulouse) et une manière pour moi d'améliorer mon anglais.
Donc faire un MsC ou bien un diploma puis M2 à Dauphine/Sorbonne (mon M1 actuel n'étant pas très sexy au regard des M2 parisiens).
 
Mon projet serait d'intégrer un département TS dans une Big Four (intégrer un groupe ayant une forte notoriété, faire de la corporate finance (j'aimerais éviter la case audit), ne pas avoir des horaires aussi fous qu'en M&A) puis poursuivre en PE dans un fonds midcap par exemple.

la LSE recrute de manière complètement différente qu'un master parisien (il faut reconnaître que les facs parisiennes sont très protectionnistes).
Effectivement intégrer un MsC à la LSE c'est très difficile mais pas impossible. Intégrer le diploma est moins compliqué et permet d'avoir une XP à l'étranger (universitaire certes), d'avoir un brand name sur le CV qui me permettra je pense de maximiser mes chances pour un 225 à Dauphine par exemple.
Après le MsC de Cass est gérable et quand même très bien vu à Londres (je m'interrogeais donc sur la notoriété de ces MsC hors UK ?)