PARIS (Reuters) - Les dépenses de l'Elysée ont augmenté de 8,4% en 2007 par rapport à 2006 pour atteindre 35,11 millions d'euros, indique le député apparenté PS  

Sous le titre "un budget de rupture ?", l'élu souligne dans un communiqué que la récente publication du rapport d'exécution sur l'année 2007 fait apparaître cette progression, "la plus forte depuis 2003."
 
"L'arrivée de Nicolas Sarkozy se manifeste par une hausse trois fois et demi supérieure à celle des dépenses de l'Etat", écrit-il.
 
Selon René Dosière, trois postes de dépenses "explosent", à commencer par les frais de personnel (+10,9%) "par suite des nombreux recrutements effectués par Nicolas Sarkozy".
 
En second lieu, les gros travaux d'entretien passent de 1,9 à 3 millions d'euros, soit une hausse de 53%, ajoute le député.
 
Enfin, René Dosière souligne que la rémunération du président de la République a connu, dès 2007, "une première et discrète augmentation".
 
"La dotation présidentielle - en fait l'argent de poche du président - est passée de 101.125 euros à 130.638 euros (+29%)", assure-t-il.
 
Le député rappelle que l'Elysée a promis pour 2008 "un budget plus complet et transparent". "On verra, dans un an, ce qu'il en sera", écrit-il.

Pour Kadhafi, l'Union pour la Méditerranée est «humiliante»
 
Le numéro un lybien a vivement dénoncé mardi ce projet de coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée initié par Nicolas Sarkozy.

Comptes de campagne : une mission chargée d'évaluer la loi
 
Le président de l'Assemblée a installé hier la mission chargée d'évaluer la législation sur les comptes de campagne électorale. Le Conseil constitutionnel critique la sévérité des sanctions appliquées en cas d'irrégularité.
 
Bernard Accoyer a installé hier une mission chargée d'évaluer la législation sur les comptes de campagne. « Il ne s'agit pas de s'affranchir de quelque mesure que ce soit », martèle toutefois le président de l'Assemblée nationale en rappelant que les lois de 1988, 1990 et 1995 sont venues clarifier les règles du financement politique. Cela fait plusieurs années que le Conseil constitutionnel dénonce le « caractère disproportionné » de la sanction en cas de non-respect de la régularité de ces comptes. Certaines de ces règles entraînent, en effet, l'inéligibilité du candidat quand bien même celui-ci aurait été de bonne foi. Lors des dernières élections législatives, le Conseil a ainsi été amené à déclarer inéligibles deux candidats élus, Joël Sarlot (app-UMP, Vendée) et Georges Fenech (UMP, Rhône) car certaines de leurs dépenses avaient été réglées directement par le candidat et non par son mandataire financier.
« La plus sévère en Europe »
 
« Cette sanction (l'inéligibilité) est beaucoup plus sévère que celle qui s'applique à un candidat dont l'élection a été annulée à la suite d'une fraude ou d'une manoeuvre condamnable mais ne portant pas sur les aspects financiers de la campagne », a expliqué le Conseil dans ses observations. La législation sur les comptes de campagne est « la plus sévère à l'heure actuelle en Europe », affirme Pierre Mazeaud, président de la mission et ancien président du Conseil constitutionnel. Aujourd'hui la loi « présente incontestablement des inconvénients, même des défauts », estime-t-il. L'ancien président du Conseil constitutionnel rappelle que les sages sous son mandat avaient suggéré de ne pas prononcer l'inéligibilité du candidat dont la bonne foi était établie. La mission qui, outre Pierre Mazeaud, compte cinq juristes (dont Jean-Claude Colliard, ex-directeur de cabinet de François Mitterrand à l'Elysée, ex-membre du Conseil constitutionnel) doit rendre son rapport en décembre.
 
http://www.lesechos.fr/info/france/4738534.htm

....La douce Christine vient d’annoncer dans Les Échos (un journal qui, il faut le souligner, a pris la décision courageuse de soutenir la politique de Super Sarko ces dernières semaines) qu’il y aurait une seconde coupure de pub dans les films. La raison ? Si vous dites qu’il s’agit de faire gagner plus d’argent aux chaînes privées, vous avez tout faux. Cette mesure, selon la ministre, « permettrait que les films disparaissent des antennes, alors que le nombre de films diffusés a déjà été divisé par deux depuis 2000 et s’approche du plancher règlementaire ». Une ode à la création ! Bientôt nous pourrons donc voir davantage de films américains et moins de séries américaines. Quelle bonne nouvelle ! De plus, le volume de publicité sur les chaînes privées va passer de 6 à 9 minutes par heure. Mais qu’on se rassure, c’est moins que le plafond de 12 minutes fixé par la directive européenne. Ouf !
 
Mais la vraie mesure de rupture – pour reprendre un terme sarkozien injustement oublié ces derniers temps – c’est la prochaine suppression de la loi interdisant à une entreprise d’avoir plus de 49% d’une chaîne de télévision nationale. Si vous pensez que c’est pour permettre à Bouygues de prendre le contrôle total de TF1 (dont il a 41%) et à Bertelsmann de faire la même chose chez M6, vous n’avez rien compris. Écoutons la douce Christine : « si on garde la loi actuelle, les groupes audiovisuels seront . obligés de vendre 51% du capital qu’ils détiennent dans les chaînes de la TNT dès qu’elles atteindront 2,5% de part d’audience nationale ». Quelle affreuse perspective de voir M6 devoir vendre la moitié de W9 et TF1 se délester de TMC. Merci Christine de comprendre les malheurs de ces petits patrons....

C'est un début d'augmentation, qu'est qu'il aura ensuite.

Surtout que l'offre de culture existe déjà via F5/Arte mais bon...

PPDA se plaint de la censure sarkozyste
Par Nicolas Domenach. Au pays de Nicolas Sarkozy, tout doit bouger, évoluer. Même l'icône incontestable du 20 heures.

C'est bien d'une « éviction politique » dont il s'agit. Patrick Poivre d'Arvor l'a confirmé hier pour ceux qui en doutaient, lors de sa conférence de rédaction de l'après-midi. Sa liberté, son expérience chenue, auraient déplu au Prince, l'ami de l'actionnaire principal....

Évincer les gêneurs pour mieux régner
Prenez du champ. Regardez. Ce n'est pas que PPDA qui est écarté de l'écran mais encore Jean-Pierre Elkabbach qui est mis de côté