eurys a écrit :
Concernant l'augmentations sur les heures supplémentaires, Bayrou, proposait qu'elles ne soient que partiellement défiscalisées, puisque conservant la fiscalisation des retraites. Par ailleurs, cette mesure s'accompagnait d'une défiscalisation des charges sur les deux premiers emplois, destinée clairement non pas aux entreprises du Cac40, mais aux PME PMI, ce qui pour le coup aurait eu un impact significatif sur le chomage, au lieu que celui ci soit "recalculé"
Citation :
Sous prétexte de simplification, François Bayrou souhaite instaurer un « CDI unique à droits progressifs » augmentant avec l’ancienneté. Un patron clairvoyant verrait vite l’intérêt à licencier un salarié avant que cela ne lui coûte trop cher. Chez Sarkozy, ce contrat unique entend donner de la « souplesse » aux entreprises, pour « embaucher plus, plus vite et plus facilement ». Elles licencieront plus vite et avec plus de « certitude » aussi. Les salariés auraient en contrepartie une « assurance salaire et retour à l’emploi plus incitative ». Quelle meilleure « incitation » à la diminution des indemnités chômage ? Lesquelles seraient fondues, chez Bayrou comme chez Sarkozy, en une allocation unique. En contrepartie d’une obligation d’« activité ». Bref, les allocations deviennent le salaire !
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Je me permet de préciser l'emploi de "CDI a droits progressifs" Citation :
« Mettre en place une nouvelle génération de contrats de travail, unifiant et simplifiant le maquis actuel, un CDI à droits progressifs, avec quatre éléments constitutifs :
-La période d’essai devrait être raisonnable et clairement limitée, par exemple à six mois.
-La rupture du contrat sera soumise à obligation de motivation, donc susceptible de recours, les conditions économiques étant reconnues comme une cause réelle et sérieuse comme vient de le dire la chambre sociale de la cour de cassation.
-Le droit à indemnité se renforcerait au fil du temps.
-Le droit à formation doit être pris en compte. »
« Discussion sur la motion de censure », intervention de François BAYROU à l’Assemblée nationale, 21 février 2006.
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Par ailleurs, tu sais très bien que Bayrou n'a jamais voulu diminuer les allocations chomage, et qu'il ne veut pas non plus une "obligation d'activité" pour les allocataires. Le fait de fondre l'ANPE et l'Unedic est quand même logique : ca simplifie bcp les démarches administratives ( et j'ai été chomeur, je sais combien c'est chiant de se balader de l'un a l'autre ), en plus de réduire les couts de fonctionnement.
Citation :
Droit syndical :
Sûrement un (mauvais) souvenir des grèves de 1995, lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale sous Juppé… En tout cas, François Bayrou milite clairement pour un « service minimum garanti » dans les transports. Tout comme son compère Nicolas Sarkozy qui en a fait l’une de ses priorités.
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Sujet complexe, et les syndicats des transports y ont largement leur part de responsabilité. En faisant grève pour un oui ou pour un non ces dix dernières années, ils se sont mis à dos une grosse partie de la population qui en a raz le bol (non, pas d'être pris en otage, mais de se taper le système D tous les deux mois), même si leurs revendications n'etaient pas forcement illégitimes.
Citation :
Fiscalité :
Aucun des deux candidats ne valorise l’impôt comme vecteur de redistribution, tous deux sont d’accord pour tarir les ressources de l’État. Pour Sarkozy, il s’agit de baisser de quatre points les prélèvements obligatoires, de supprimer les droits de succession, de défiscaliser les emplois de services à la personne. Pour Bayrou, il s’agit de « simplifier » l’impôt : il est alors moins progressif, donc moins juste. L’UMP veut de son côté abaisser le « bouclier fiscal » des plus riches : un taux d’imposition ne dépassant pas 50 % des revenus. Introduit dans la Constitution, pour rendre toute remise en cause quasi impossible. Sur l’ISF, Nicolas Sarkozy laisse prudemment le soin à l’UMP de défendre « la piste de l’exonération totale ou partielle de la résidence principale ». Chez Bayrou, l’impôt sur la fortune deviendrait à un taux léger d’« un pour mille » et à base élargie. Résultat, un rendement identique à l’actuel ISF. Sauf qu’étant payé par un plus grand nombre, il devient plus adouci encore pour les plus riches. « Il faut l’appeler impôt sur le patrimoine pour ne pas stigmatiser ceux qui le paient. »
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C'est faux, Bayrou est partisan d'un plafonnement de toutes les niches fiscales.
Citation :
je souhaite mettre en place un plafonnement progressif du montant global des réductions d’impôts relatives à l’impôt sur le revenu. Les 254 niches fiscales relatives à l’impôt sur le revenu représentent environ 40 milliards €. Ce qui signifie qu’en l’absence de niches fiscales, l’impôt sur le revenu rapporterait environ 100 milliards €. Ce plafonnement prendra la forme d’un pourcentage de l’impôt dû avant utilisation des niches fiscales, avec un plancher pour les contribuables modestes.
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source : http://www.bayrou.fr/opencms/openc [...] 70407.html
Cette même sources reviens également sur l'ISF en fin d'interview.
Citation :
Retraite
Sans surprise, les deux candidats, qui ont approuvé la loi Fillon, comptent bien mettre en chantier une nouvelle réforme des retraites. Leur philosophie ? Simple : supprimer l’âge limite de départ et pousser les salariés (« qui le souhaitent ») à travailler plus longtemps pour obtenir un meilleur niveau de pension. Les régimes spéciaux ? Oubliez-les ! François Bayrou propose leur « mise en extinction » progressive, en soumettant aux règles de droit commun tous les nouveaux embauchés. Nicolas Sarkozy, lui, annonce une profonde « remise à plat ». Question de sémantique.
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La encore c'est faux.
Bayrou n'a pas préconisé de relèvement de l'age de la retraite, il souhaite justement qu'on améliore le taux d'mploi des seniors. Par ailleurs son système de retraites "a points" éxiste déja dans plusieurs pays et il marche plutot bien.
Ton argument est d'autant plus fallacieux qu'il y avait un consensus général, y compris chez les syndicats, sur la nécéssité de revoir les régimes spéciaux. Le fait est que Sarko a créé et instrumentalisé le conflit a des fins purement politique, alors qu'il aurait suffit de se mettre autour d'une table.
Citation :
Sécurité sociale :
Pas de piste nouvelle de financement chez les deux candidats, sinon de piocher dans la poche des assurés. Instauration d’une franchise non remboursable de quelques euros par acte de soins pour l’UMP, instauration d’une taxe pour l’UDF, une « TVA sociale » : injuste par nature puisque pesant plus pour les ménages modestes, la TVA se verrait, dotée d’une nouvelle fonction, contribuer au budget de la Sécu.
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C'etait une piste qui était considérée comme "a etudier" pendant la campagne, et que j'avais défendue avec l'exemple de l'allemagne en disant " pourquoi pas. Avec le recul c'est effectivement une fausse bonne idée. tu vois qu'on peut être d'accord.
Citation :
Éducation :
Création d’« établissements d’excellence », pour Nicolas Sarkozy. Implantation de « classes d’excellence » dans tous les établissements scolaires, pour François Bayrou. Pas de doute, les deux candidats s’y entendent pour promouvoir l’élitisme. Mêmes exigences sur le contenu : le premier propose de recentrer l’école sur la transmission de « savoirs fondamentaux », le second souhaite définir un « socle de connaissances intangibles ». Bonnet blanc, blanc bonnet. Enfin, pour les élèves en échec scolaire ou jugés « turbulents », les deux candidats tombent d’accord pour organiser des placements dans des internats. De gré ? De force ? Silence radio. Tout comme sur les 50 000 postes disparus depuis cinq ans dans l’éducation nationale.
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Concernant les classes d'excellence c'est par ici
http://presidentielle2007.votons.i [...] rou/43#360
Rien a voir avec l'idée de créer des écoles de riches et des écoles de pauvres, dont reverais Sarko, et pas plus de volonter de supprimer 11000 postes dans l'EN. Encore une fois tu rapproche deux visions qui n'ont rien a voir, ni dans leur idéologie, ni dans leur application.
Citation :
Bayrou avait quasiment le même programme économique que Sarkozy, dire le contraire relève soit de l'ignorance crasse, soit du fanatisme religieux.
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Tu sais bien que je suis un vilain membre de l'apparatchik de l'Eglise de Modemologie ....
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