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Auteur Sujet :

[Politique LR ] Nicolas Sarkozy le Mandela français

n°23574214
moonboots
Posté le 09-08-2010 à 20:14:16  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

zad38 a écrit :


Arrête de déformer ce que je dis déjà, ce pas parce qu'il aiment mimie matie mais parce qu'il faudrait se taper au minimum 40 acteurs/chanteurs/comiques avant de trouver la moindre personnalité associée à la recherche ou à la science en général, et oui, j'ai la prétention de penser que ça n'est pas du au hasard. Y'a aucun vrai (= personne dont ce n'est pas le métier principal) écrivain non plus d'ailleurs, tu vas encore y trouver à redire si je prétends que les français accordent plus d'importance au divertissement qu'à la lecture ?


bah ok, le problème c'est que tu en tires la conclusion que les Français se désintéressent de la recherche et de l'éducation, et ça c'est un raisonnement qui ne tient pas debout deux secondes, car la popularité n'a rien à voir avec ce qu'on estime utile, respectable, etc... la plupart des Français veulent sans doute plus aller boire un verre avec Noah qu'avec Pierre-Gilles de Gennes, ça ne veut pas dire qu'ils veulent couper les crédits de ce dernier

mood
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Posté le 09-08-2010 à 20:14:16  profilanswer
 

n°23574227
girafe fol​le
Posté le 09-08-2010 à 20:15:43  profilanswer
 

Anteus a écrit :


Je ne crois pas que le PG se pretende etre la voix des ouvriers. Le PG se pretend etre un parti resolument a gauche, ideologie qui s'inquiete pretendument plus des ouvriers que les partis de droite.
 
Par consequent, ce pour quoi ils militent parle plus aux ouvriers.
 
/dixieme degre
Et puis si les ouvriers etaient intelligents, ils seraient patrons, du coup la question ne se poserait plus [:ocube]
/dixieme degre


 
 
ton 10ème degré n'en est pas un, tu essais maladroitement de camoufler ton opinion profonde. C'est ce que tu penses vraiment et probablement aussi mélenchon.
 
 
s'inquiete pretendument plus des ouvriers que les partis de droite.
 
C'est pour ça qu'ils votent tous à doite ou extrême droite c'est bien connu. Heureusement qu'il y avait Arlette à gauche pour en ramener qqun du côté gauche.

Message cité 3 fois
Message édité par girafe folle le 09-08-2010 à 20:17:14
n°23574266
moonboots
Posté le 09-08-2010 à 20:22:05  profilanswer
 

girafe folle a écrit :

C'est pour ça qu'ils votent tous à doite ou extrême droite c'est bien connu.


c'est totalement faux, il y a peut-être eu une parenthèse en 2007 mais sinon les ouvriers votent majoritairement à gauche

n°23574301
zad38
Posté le 09-08-2010 à 20:26:52  profilanswer
 

moonboots a écrit :

bah ok, le problème c'est que tu en tires la conclusion que les Français se désintéressent de la recherche et de l'éducation, et ça c'est un raisonnement qui ne tient pas debout deux secondes, car la popularité n'a rien à voir avec ce qu'on estime utile, respectable, etc... la plupart des Français veulent sans doute plus aller boire un verre avec Noah qu'avec Pierre-Gilles de Gennes, ça ne veut pas dire qu'ils veulent couper les crédits de ce dernier


Bah en même temps PGdG ça fait trois ans qu'il est mort donc je les comprends  [:steeve_mac_queen]  
Et pour le débat on tourne en rond et c'est HS, donc stop pour ouam.

n°23574325
starwaste
WYSIWYG
Posté le 09-08-2010 à 20:29:59  profilanswer
 

yoyo173 a écrit :


Sauf si tu as été élevé et soigné en france.
Tu as  alors déjà bénéficié de tout ce que l'état a investit sur toi (écoles, transport, alimentation, parts d'impôts, ... ). Si tu pars faire des sous à l'étranger c'est une perte sèche pour la france.
Alors il est peut être logique, et en tout cas légal de ne pas payer d'impôts, mais dire qu'on ne profite de rien est faux, de mon point de vue.


 
Et je te répondrais que j'ai fait tourner l'économie de ma naissance à mon départ que ce soit en terme de services , d'infrastructures , de biens de consommations de mes couches culottes à mes préservatifs  :lol:  et j'ai donc contribué par les taxes diverses et variées à l'économie de mon propre pays durant ma vie sur place.
Sans compter parents , entourage qui travaille et donc paye des impôts , taxes à leur tour consomment...
 
Je ne dois donc plus rien à personne. J'ai profité et on a profité de moi quelque part aussi.
 
L'argent circule d'une main et repart dans l'autre  :jap:
 
Je deteste l'idée d'être redevable de quelque chose alors qu'on ne m'a rien donné : Vu que mes parents et j'ai aussi travaillé quelque part pour obtenir tout ce que j'ai eu ou aurait par la suite...
 
C'est un peu facile de raisonner en disant qu'on est redevable financierement d'un pays. Ce sentiment de nationalisme la je le bafoue allégrement (sentalimentalisme financier dehors !!)  
Par contre sur le plan de la symbolique de l'institutionnel et des devoirs et droits d'un citoyens ce serait plus attractif (reste que dans le réel on est encore loin à mon goût de coller des applications fidéles aux principes du pays).
 
Donc "ça prend pas avec moi" ;)

Message cité 2 fois
Message édité par starwaste le 09-08-2010 à 20:35:53

---------------
Vaincre ou Périr Être aussi exigent envers soi qu'envers les autres Socialo economico méritocrate républicain en devenir La plupart des gens veulent survivre ou vivre : Moi je veux bien vivre
n°23574330
moonboots
Posté le 09-08-2010 à 20:30:28  profilanswer
 

zad38 a écrit :


Bah en même temps PGdG ça fait trois ans qu'il est mort donc je les comprends  [:steeve_mac_queen]  
Et pour le débat on tourne en rond et c'est HS, donc stop pour ouam.


c'est juste que tu ne cites pas l'intégralité du débat initial, on parlait des grands enjeux nationaux, à savoir les investissements dans la recherche, éducation, etc... et toi, sous prétexte que ce sont des stars qui tiennent le haut de ce classement, tu expliques que les Français s'en contrefichent, spa sérieux, stou   :/

n°23574362
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 09-08-2010 à 20:34:38  profilanswer
 

girafe folle a écrit :


 
 
ton 10ème degré n'en est pas un, tu essais maladroitement de camoufler ton opinion profonde. C'est ce que tu penses vraiment et probablement aussi mélenchon.
 
 
s'inquiete pretendument plus des ouvriers que les partis de droite.
 
C'est pour ça qu'ils votent tous à doite ou extrême droite c'est bien connu. Heureusement qu'il y avait Arlette à gauche pour en ramener qqun du côté gauche.


Ah ouais, t'es completement... Enfin t'as du mal, quoi.
 
Attaque ad hominem caracterisee par un gros gros jugement de valeur, suivie d'une grosse, grosse stupidite [:implosion du tibia]
 
Je pense que tu confonds "ouvrier" et "ruraux".
 
Le gros du troupeau frontiste est rural, certainement pas ouvrier. Mais tu n'es sans doute plus a un amalgame pres, puisque Keynes est communiste [:rofl]
 
Tu ne vaux meme pas le coup qu'on te reponde, quand on te tend une perche pour recuperer un peu de credibilite, tu jappes :D

Message cité 1 fois
Message édité par Anteus le 09-08-2010 à 20:34:52

---------------
Autonomie, Excellence, But
n°23574412
starwaste
WYSIWYG
Posté le 09-08-2010 à 20:40:16  profilanswer
 

Les ouvriers n'ont rien a gagner à voter à droite.
Les citoyens de seconde zone non plus
Les cadres des services et de l'industrie de moins en moins
Les fonctionnaires idem
Les employés la classe moyenne
Les pauvres ou démunis
Les fils, filles d'immigrés et francais
 
En fait les seuls qui ont à craindre ce sont les riche, les nantis, les professions libérales , les commercants et restaurateurs , les stars le monde des médias et aussi les racistes autochtones de tous bord (mais ceux la faut chercher a comprendre leur intérêt réel :lol: parce que bon dans une campagne paumée y a pas un beur , asiatique et FN à 50% :lol: ...)
 
Je comprendrai jamais comment la majorité de gens dans la merde vote pour des gens qui leur tape dessus d'une façon ou une autre...

Message cité 2 fois
Message édité par starwaste le 09-08-2010 à 20:41:09

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Vaincre ou Périr Être aussi exigent envers soi qu'envers les autres Socialo economico méritocrate républicain en devenir La plupart des gens veulent survivre ou vivre : Moi je veux bien vivre
n°23574486
zad38
Posté le 09-08-2010 à 20:46:31  profilanswer
 

moonboots a écrit :

c'est juste que tu ne cites pas l'intégralité du débat initial, on parlait des grands enjeux nationaux, à savoir les investissements dans la recherche, éducation, etc... et toi, sous prétexte que ce sont des stars qui tiennent le haut de ce classement, tu expliques que les Français s'en contrefichent, spa sérieux, stou   :/


Arrête de me relancer  :cry: Et je dis qu'ils y accordent moins d'importance, pas qu'ils s'en contrefichent, t'es pénible à la fin.

n°23574495
Profil sup​primé
Posté le 09-08-2010 à 20:47:27  answer
 


 
On sort de l'UE, on modifie le code civil, knext  [:prodigy]

mood
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Posté le 09-08-2010 à 20:47:27  profilanswer
 

n°23574497
girafe fol​le
Posté le 09-08-2010 à 20:47:31  profilanswer
 

Anteus a écrit :


Ah ouais, t'es completement... Enfin t'as du mal, quoi.
 
Attaque ad hominem caracterisee par un gros gros jugement de valeur, suivie d'une grosse, grosse stupidite [:implosion du tibia]
 
Je pense que tu confonds "ouvrier" et "ruraux".
 
Le gros du troupeau frontiste est rural, certainement pas ouvrier. Mais tu n'es sans doute plus a un amalgame pres, puisque Keynes est communiste [:rofl]
 
Tu ne vaux meme pas le coup qu'on te reponde, quand on te tend une perche pour recuperer un peu de credibilite, tu jappes :D


 
 
source: http://www.gabrielperi.fr/
 

Citation :

Il y a une culture ouvrière, une façon d’être un ouvrier, un rapport particulier des ouvriers à la vie et au travail. Si je suis élu président de la République, je ne laisserai pas se perdre cette culture ouvrière » (Nicolas Sarkozy, discours de Saint-Quentin, 25 janvier 2007). Une campagne présidentielle réserve toujours des moments inattendus. Dans la bouche d’un candidat de gauche, ces mots auraient sonné comme un écho à la mise en garde adressée par Pierre Mauroy au candidat Jospin, un mois avant le 21 avril 2002 : « Nous devons parler plus fort aux travailleurs, Lionel, il faut que tu adresses un message à la France qui travaille. Le mot ouvrier n’est pas un gros mot. » Mais, dans la bouche du principal candidat de la droite parlementaire, ils rappellent plutôt que l’électorat ouvrier, longtemps considéré comme acquis à la gauche, fait aujourd’hui figure d’électorat à conquérir [1].
 
Retour sur le « 21 avril »  
 
À l’approche de l’échéance électorale du printemps 2007, le « coup de tonnerre » du 21 avril 2002 résonne toujours sur la scène politique française. Ce soir-là, le premier tour de l’élection présidentielle s’achève sur l’élimination précoce de Lionel Jospin. Premier ministre en exercice, le candidat du Parti socialiste est devancé par le président de la République sortant, Jacques Chirac, et par le candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen. Le choc est brutal. Un candidat d’extrême droite accède pour la première fois au second tour, alors que la gauche n’a plus été absente du duel décisif depuis l’élection présidentielle de 1969.
 
Surprise sans précédent dans l’histoire électorale de notre pays, ce « séisme politique » cache de nombreuses évolutions électorales tout aussi spectaculaires. La participation subit un nouveau recul pour tomber à son niveau plancher (71,6 % des inscrits) depuis l’institution de l’élection du président de la République au suffrage universel direct. Robert Hue obtient le plus mauvais score d’un candidat du Parti communiste au premier tour d’une présidentielle (3,4 % des exprimés).
 
Jacques Chirac est le premier président sortant à ne pas dépasser 20 % des suffrages exprimés. Enfin, la dynamique de déclin du « vote de classe ouvrier » atteint son épilogue : pour la première fois depuis le début de leur désalignement électoral [2] à la fin des années 70, les ouvriers n’accordent plus aucun avantage particulier à la gauche. La mutation du vote ouvrier est impressionnante : le 21 avril 2002, seulement 43 % des ouvriers ont voté pour un candidat de gauche, exactement comme la moyenne de l’électorat (panel électoral français 2002, CEVIPOF-CIDSP-CECOP). Mieux, 24 % se sont prononcés en faveur de Jean-Marie Le Pen, soit 7 points de plus que l’ensemble des Français. Comment s’est donc produit le déclin du « vote de classe ouvrier » ? Les ouvriers, autrefois acquis à la gauche, sont-ils aujourd’hui séduits par le Front national ?
 
Un objet traditionnel de la sociologie politique  
 
Aucun groupe social n’a été autant étudié que celui des ouvriers. Depuis un siècle et demi, la question ouvrière est au centre de puissants débats politiques et idéologiques. Tantôt porteurs d’un idéal révolutionnaire, tantôt revendicatifs et donc dangereux, tantôt en voie de disparition, les ouvriers ne laissent pas indifférent. Le concept de « classe ouvrière » n’est-il pas entré dans le vocabulaire courant, malgré sa connotation marxiste ?
 
Cette question ouvrière est intimement liée à l’industrialisation des sociétés modernes. Autrefois artisan réalisant un objet avec ses mains, souvent salarié, parfois à son compte, l’ouvrier dans son sens moderne apparaît au XIXe siècle, avec la révolution industrielle. Il devient alors le travailleur exerçant une activité manuelle contre la rétribution d’un salaire, souvent assimilé au prolétaire, celui qui ne possède rien d’autre que sa force de travail.
 
L’émergence politique de la question ouvrière en France remonte à la fin du XIXe siècle. Le massacre de Fourmies du 1er mai 1891 ouvre une dynamique qui aboutit à la percée socialiste des élections législatives de 1893. Les socialistes font ensuite partie du Bloc des gauches, coalition qui a gagné les législatives de 1902. En moins de dix années, le mouvement ouvrier s’installe comme une force politique significative. À l’époque, les liens qui unissent le monde ouvrier et le mouvement socialiste ne font pas de doute. Le premier parti socialiste unifié, la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), ne comporte pas de mention au socialisme : ouvrier et socialiste sont alors synonymes. De ce « baptême ouvrier » résulte l’intuition de l’existence d’un vote de classe ouvrier en faveur de la gauche.
 
Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, le vote des ouvriers devient un thème classique des analyses électorales françaises. Joseph Klatzmann conclut de son étude des résultats des élections législatives de 1956 dans le département de la Seine que près de 70 % des ouvriers votent pour le Parti communiste [3]. De son côté, en s’appuyant sur des enquêtes par sondage de l’IFOP, Mattei Dogan insiste sur l’hétérogénéité de leurs préférences politiques. Des ouvriers « révolutionnaires » et des ouvriers « réformistes », favorables à la gauche, côtoient des ouvriers « catholiques » ou des ouvriers « conservateurs », favorables à la droite [4].
 
Dans les premières enquêtes comparatives, le vote des ouvriers est pensé dans le cadre du clivage de classe, d’une « lutte des classes démocratique [5] ». Le « vote de classe ouvrier » en faveur de la gauche serait le reflet des luttes d’intérêts qui opposent les travailleurs aux possédants dans la sphère économique. Robert R. Alford construit ainsi un « indice du vote de classe », calculé par la soustraction du pourcentage des travailleurs non manuels qui votent pour les partis de gauche au pourcentage des travailleurs manuels qui votent pour ces mêmes partis [6]. La question des ressorts du vote de classe ouvrier n’est pas oubliée. En Grande-Bretagne, David E. Butler et Donald E. Stokes montrent que l’alignement des ouvriers sur la gauche repose sur une vision particulière du jeu politique, où les partis de gauche sont perçus comme les représentants des intérêts de la classe ouvrière [7]. Il exprime ainsi l’intériorisation d’une culture de classe ouvrière, dont Guy Michelat et Michel Simon dessinent également les contours en France, à partir d’entretiens non directifs et de données d’enquêtes électorales [8].
 
Le vote ouvrier n’est donc pas naturellement acquis à la gauche. Même au plus fort du vote de classe ouvrier, la gauche ne dépassait pas 70 % des suffrages ouvriers. Et il n’a jamais suffi d’exercer un métier ouvrier pour voter en faveur des partis de gauche.
 
L’image d’une société organisée autour de la vieille opposition de classes entre possédants et travailleurs s’est estompée.
 
Entre enjeux identitaires et enjeux stratégiques  
 
Le vote des ouvriers n’est pas un vote comme les autres. Il incarne de puissants enjeux identitaires, qui rappellent que la « classe ouvrière » est à l’origine idéologique et partisane du socialisme. À la fin du XIXe siècle, les premiers partis socialistes sont des partis ouvriers, de la base militante aux cercles dirigeants. De plus, dans la doctrine socialiste, et plus encore dans son expression marxiste, la « classe ouvrière » occupe une fonction particulière : elle est la classe messianique, la classe chargée de l’avènement du socialisme. Reste que le monde ouvrier d’aujourd’hui n’est plus celui de la fin du XIXe siècle, ni même celui des débuts de la Ve République. Profondément touché par les mutations socio-économiques que connaît la France depuis les années 70, il s’est petit à petit effacé de la scène politique devant la vision d’une immense « classe moyenne » et la réduction de la question sociale à celle de l’intégration des immigrés. L’image d’une société organisée autour de la vieille opposition de classes entre possédants et travailleurs s’est estompée. Le déclin du secteur industriel et la tertiarisation de l’économie française ont tout à la fois transformé les métiers et les lieux de travail ouvriers. La figure traditionnelle de l’ouvrier d’industrie a été supplantée par celle de l’ouvrier des services, travaillant dans des structures plus petites que la grande usine et entretenant un rapport direct avec le client. Parallèlement, l’installation d’un chômage de masse a précarisé les relations d’emploi des ouvriers. Autant de mutations qui ont affaibli leurs solidarités collectives et dévalorisé leur image au sein de la population : autrefois véritable locomotive du changement social, les ouvriers sont désormais considérés comme les derniers wagons de la société.
 
La dernière évolution est sans doute la plus spectaculaire : la quasi-disparition de toute référence à la classe ouvrière (et même aux « ouvriers ») dans le discours des responsables politiques de gauche. Avec l’effondrement du communisme et le déclin de certains métiers emblématiques (métallos, etc.), cette adaptation de leur rhétorique était vraisemblablement nécessaire. Mais la France compte encore près de 7 millions d’actifs ouvriers en ce début de XXIe siècle, un électorat stratégique pour qui espère remporter des élections.
 
Les enseignements des enquêtes post-électorales  
 
Le désalignement électoral des ouvriers est considérable (tab. 1). Alors qu’ils accordaient un avantage de plus de 20 points à la gauche par rapport à l’ensemble de l’électorat lors des élections législatives de 1973, cet écart ne dépasse plus 5 points depuis les législatives de 1993. Mais cet effondrement du vote de classe ouvrier n’est pas linéaire. Malgré une perte d’originalité entre 1973 et 1981 (l’écart recule de 22 à 13 points), le niveau de l’alignement des ouvriers sur la gauche reste stable, aux alentours de 70 %. Or, à un tel niveau, il est difficile de faire mieux. En revanche, les élections législatives de 1986 et de 1993, qui interviennent à l’issue de cinq années de gouvernement de la gauche, marquent deux grands reculs du niveau du vote de classe ouvrier. Mais seules les législatives de 1993 se traduisent par une accélération du désalignement électoral des ouvriers, le bilan de la gauche en matière socio-économique étant alors autrement plus désastreux qu’en 1986. On ne dispose pas d’enquêtes post-électorales SOFRES pour les législatives antérieures à 1973, mais les enquêtes IFOP indiquent des écarts plus faibles pour les premières années de la Ve République (8 points en 1958, 14 points en 1967 et 1968). Il semble donc que le vote de classe ouvrier atteigne son maximum lors des élections législatives de 1973, avant de décliner progressivement par la suite. Ce désalignement électoral doit être associé aux puissantes ruptures identitaires vécues par le groupe ouvrier depuis près de quatre décennies, dont témoigne le recul considérable du sentiment d’appartenance à la classe ouvrière dans la population fran-çaise [9]. Le déclin du secteur industriel traditionnel et la progression des « ouvriers des services » ont eu raison des solidarités collectives qui unissaient l’immense majorité des ouvriers derrière la gauche. Mais la gauche elle-même a accéléré ce mouvement par sa pratique gouvernementale.
 
TABLEAU 1.
 
Résultats de la gauche et des écologistes au premier tour des élections législatives (1973-2002) :
 
la « fin du vote de classe ouvrier »0  L19  L19  L19  L19  L19  L19  L19  L20  
0  73  78  81  86  88  93  97  02  
Vote gauche et écolo          
Ensemble  46  52  57  45  49,5  39  48  40,5  
Ouvriers PCM  68  69  70  58      
Ouvriers PPI     61  60  42  52  45  
Écarts          
Ouvriers PCM  +22  +17  +13  +13      
Ouvriers PPI    +16  +10  +3  +4  +4,5  
 
 
Sources : Sondages post-électoraux SOFRES (1973-1995), in François Platone, Les Électorats sous la Cinquième République. Données d’enquêtes 1958-1995, Paris, Cahiers du CEVIPOF, septembre 1995. Sondage post-électoral SOFRES-CEVIPOF-CIDSP-CRAPS (1997) et PEF, vague 3 pondérée (2002). PCM : profession du chef de famille (nomenclature INSEE 1954), PPI : profession de la personne interrogée (nomenclature INSEE 1982). La SOFRES change de méthode en 1986, mais fournit les résultats selon les deux méthodes pour ces élections. Les effets du changement de nomenclature INSEE sont par la même occasion annulés. Les résultats sont en pourcentage des suffrages exprimés.
 
Les logiques complexes du déclin du vote de classe ouvrier  
 
Le groupe ouvrier n’a jamais été homogène. Derrière le désalignement électoral mis en lumière par les enquêtes post-électorales semblent ainsi se profiler des évolutions différenciées selon les milieux ouvriers, selon leur histoire industrielle, selon leur tradition politique. Que se passe-t-il dans les milieux ouvriers frappés de plein fouet par la crise ? Et dans ceux où rien ne semble avoir changé ? Et dans ceux qui sont de longue date dominés par la droite ? Seule une analyse des résultats électoraux dans des zones très ouvrières peut permettre de restituer les différentes logiques attachées à ces territoires. Évidemment, l’intérêt de cette méthode dépend du niveau d’analyse et de la taille des unités politiques considérées. Elle suppose ici de ne retenir que des élections d’enjeu national pour écarter certains facteurs qui pèsent lourdement sur les élections locales, notamment l’implantation de notables ou de réseaux militants très organisés. Elle implique également de travailler sur des cantons, car leur dimension (en principe) limitée permet d’obtenir une certaine homogénéité sociale. Reste que le déclin du vote de classe ouvrier ne signifie pas nécessairement que le vote des ouvriers ait perdu toute spécificité. Depuis une vingtaine d’années, les observateurs se relaient pour souligner la montée de l’abstentionnisme et du vote Front national au sein des milieux ouvriers. Pour tenir compte du rôle de l’abstention, toutes les évolutions électorales seront mesurées par rapport aux électeurs inscrits. Attention : à aucun moment cette analyse ne fait intervenir des propriétés individuelles qui assureraient que ce ne sont que les ouvriers qui portent les évolutions électorales à l’½uvre dans les milieux ouvriers. En ce sens, les enquêtes par sondage peuvent être complémentaires, notamment pour saisir des logiques individuelles du désalignement ouvrier.
 
Domination communiste ou domination socialiste, deux visages du déclin de la gauche dans les milieux ouvriers  
 
Depuis le Congrès de Tours de 1920, le mouvement socialiste français est divisé entre deux tendances, l’une « réformiste », l’autre « révolutionnaire ». Or le Parti socialiste et le Parti communiste n’ont jamais eu la même influence dans les milieux ouvriers. Ainsi le vote de classe ouvrier était d’abord un vote communiste, qui renvoyait aux liens très forts tissés par le Parti communiste au sein du monde ouvrier. Cette différence produit des évolutions électorales différenciées selon que les milieux ouvriers de gauche sont dominés par les communistes ou les socialistes. Dans les milieux ouvriers socialistes, les évolutions électorales sont très sensibles à la conjoncture poli-tique.Au terme de ses deux législatures (en 1986 puis en 1993), la gauche est largement sanctionnée (tab. 2).
 
Tableau 2.
 
Le poids de la conjoncture politique dans le recul de la gauche au sein des milieux ouvriers dominés par les socialistes
 
(% des inscrits) L19  L19  L19  L19  L19  L19  L19  L20  
 73  78  81  86  88  93  97  02  
Vote de gauche          
Métropole  37,1  42,3  39,7  34,0  32,0  25,6  30,8  25,5  
Roubaix          
Nord (59)  44,2  51,4  47,8  36,7  34,4  24,7  30,6  26,4  
Hénin-Beaumont (62)  61,7  65,6  58,4  44,6  44,6  33,1  36,9  32,9  
Écarts          
Roubaix Nord (59)  +7,1  +9,1  +8,1  +2,7  +2,4  -0,9  -0,2  +0,9  
Hénin-Beaumont (62)  +24,6  +23,3  +18,7  +10,6  +12,6  +7,5  +6,1  +7,4  
 
 
En revanche, dans les milieux ouvriers communistes, le déclin de la gauche s’inscrit dans le long terme. Ici, les évolutions électorales sont directement liées aux transformations industrielles (tab. 3). Dans les zones où les industries ont été frappées par les mutations de l’économie française (Vénissieux, Longwy), l’originalité du vote de gauche recule de manière progressive à partir des élections législatives de 1978. À l’inverse, dans les zones où l’activité ouvrière a été relativement « préservée » (Ault, Saint-Pierre-des-Corps), aucune évolution électorale notable n’est à signaler par rapport aux évolutions observables sur la métropole.
 
Tableau 3.
 
Le poids des transformations industrielles dans le recul de la gauche au sein des milieux ouvriers dominés par les communistes
 
(% des inscrits) L19  L19  L19  L19  L19  L19  L19  L20  
 73  78  81  86  88  93  97  02  
Vote de gauche        
Métropole  37,1  42,3  39,7  34,0  32,0  25,6  30,8  25,5  
Ault(80)  48,5  56,2  56,0  46,3  48,2  36,0  45,3  35,0  
St-Pierre-des-Corps (37)  53,6  56,8  52,0  46,1  45,5  36,6  46,5  39,2  
Vénissieux (69)  59,4  59,6  49,9  39,3  35,7  31,4  38,4  30,3  
Longwy (54)  59,3  53,2  55,6  42,1  38,4  27,8  38,3  30,2  
Écarts          
Ault (80)  +11,4  13,9  +16,3  +12,3  +16,2  +10,4  +14,5  +9,5  
St-Pierre-des-Corps (37)  +16,5  +14,5  +12,3  +12,1  +13,5  +11,0  +15,7  +13,7  
Vénissieux (69)  +22,3  +17,3  +10,2  +5,3  +3,7  +5,8  +7,6  +4,8  
Longwy (54)  +22,2  +10,9  +15,9  +8,1  +6,4  +2,2  + 7,5  +4,7  
 
 
Le poids du renouvellement des générations  
 
Au XXe siècle, trois grandes générations ouvrières se sont succédé en France [10]. La « génération héroïque » arrive à l’âge adulte entre le Front populaire et la Libération, et connaît à la fois les luttes de 1936, la Résistance et la victoire sur le nazisme. Très encadrée par le PC et la CGT, cette génération d’ouvriers porte en elle une solide culture de classe : la famille, le quartier, le syndicat et le Parti représentent les seules protections possibles contre la dégradation des conditions de vie et de travail. En revanche, les enfants de cette génération héroïque grandissent dans un autre contexte, marqué par l’extension de la protection sociale, une amélioration régulière des conditions de vie et l’ouverture des possibilités de scolarisation prolongée. Ils constituent la « génération de la modernisation » et portent déjà en eux les germes de la désagrégation de la culture de classe ouvrière. Néanmoins, leur vision du monde reste structurée par certains mythes façonnés par le Parti communiste, du « parti des 75000 fusillés » à la « patrie des travailleurs ». Enfin, la « génération de la crise » grandit dans un contexte similaire, malgré l’apparition du chômage. Mais plutôt que l’expérience politique de leurs grands-parents, elle reçoit les aspirations à la réussite individuelle de ses parents.
 
Tableau 4.
 
Le déclin du vote de classe ouvrier selon les générations (1978-2002) L1978  P1988  P1995  P2002  
Vote de gauche      
Ensemble  45,3  44,6  35,7  30,0  
Ouvriers nés en 1970 et après  -  -  31,2  28,4  
Ouvriers nés entre 1946 et 1969  68,9  53,8  40,8  31,6  
Ouvriers nés en 1945 et avant  55,6  54,3  44,6  27,1  
Écarts      
Ouvriers nés en 1970 et après  -  -  -4,5  -1,6  
Ouvriers nés entre 1946 et 1969  +23,6  +9,2  +5,1  +1,6  
Ouvriers nés en 1945 et avant  +10,3  +9,7  +8,9  -2,9  
 
 
Sources : Enquêtes Cevipof (1978-1988-1995) et Panel électoral français (2002, vague 2). Les résultats sont en pourcentage des interrogés.
 
La génération de la crise se démarque sans conteste de la génération héroïque et de la génération de la modernisation (tab. 4). Elle n’a jamais accordé d’avantage particulier à la gauche, que ce soit lors de la présidentielle de 1995 (- 4,5 points) ou de la présidentielle de 2002 (- 1,6 point). Or sa progression constante au sein du groupe ouvrier laisse penser que la tendance au désalignement des ouvriers n’est pas près de s’inverser.
 
Néanmoins, le déclin du vote de classe ouvrier débute avant son arrivée dans le corps électoral. Elle n’est donc pas la seule génération ouvrière à se détacher de la gauche. Un décrochage de la génération de la modernisation intervient en effet entre les législatives de 1978 et la présidentielle de 1988, l’écart à la moyenne passant de 23,6 à 9,2 points. Les ouvriers socialisés avant la Seconde Guerre mondiale sont les derniers fidèles à la gauche, en dépit de ce que pourrait laisser penser l’« accident » de 2002 (ils votent alors moins à gauche que la moyenne de l’électorat !) : le message qu’ils envoient le 21 avril est en effet amendé dès les élections législatives, l’écart remontant à 4 points.
 
Abstention et vote fn, deux réponses des milieux ouvriers  
 
L’émergence et l’installation du Front national à l’extrême droite du champ partisan sont sans aucun doute les caractéristiques les plus marquantes de l’histoire électorale française récente. Cette montée du vote Front national a rapidement été mise en relation avec le recul électoral du Parti communiste, soulevant la question de l’existence d’un passage privilégié de l’extrême gauche à l’extrême droite sur le terrain de la protestation sociale. Il est vrai que les progrès indéniables du Front national dans certaines vieilles terres de gauche, notamment au c½ur du bassin minier du Pas-de-Calais, ont donné une visibilité particulière au phénomène. Pourtant la dynamique Le Pen n’est pas très sensible au sein des « banlieues rouges » (tab. 5). Que ce soit à Gennevilliers ou à Vénissieux, Jean-Marie Le Pen n’obtient jamais plus de 5 points par rapport à sa moyenne nationale. Mieux, il recule entre la présidentielle de 1995 et celle de 2002, un reflux qui n’a pas beaucoup été souligné après le 21 avril.
 
Tableau 5.
 
Le poids contrasté de Jean-Marie Le Pen dans le monde ouvrier P1988  P1995  P2002  
Vote Le Pen    
Métropole  11,7  11,8  12,1  
Gennevilliers (92)  16,4  12,0  8,4  
Vénissieux (69)  13,7  16,7  14,3  
Cluses Scionzier (74)  18,5  18,7  20,9  
Saint-Amarin (68)  19,7  23,6  22,7  
Écarts    
Gennevilliers (92)  +4,7  +0,2  -2,7  
Vénissieux (69)  +2,0  +4,9  +2,2  
Cluses Scionzier (74)  +6,8  +6,9  +8,8  
Saint-Amarin (68)  +8,0  +11,8  +10,6  
 
 
Le contraste entre le vote lepéniste en terres communistes et le vote lepéniste au sein des milieux ouvriers dominés de longue date par la droite est saisissant. Du côté de Cluses ou de Saint-Amarin, l’avantage que le leader du Front national obtient par rapport à son score en métropole dépasse presque toujours 7 points, parfois même 10 points. Mieux, ces terres sont généralement des zones de progression pour Jean-Marie Le Pen entre la présidentielle de 1995 et la présidentielle de 2002. Le cas de Saint-Amarin semble faire exception. Mais le président du Front national est en fait pénalisé par la candidature de son ex numéro deux Bruno Mégret, qui recueille 3,4 % des inscrits dans ce canton alsacien, plus du double de son score national. Ainsi, le vote en faveur du Front national, bien qu’il soit sensible dans certains milieux ouvriers communistes ou socialistes, est prioritairement le fait de milieux ouvriers de droite qui se sont vraisemblablement radicalisés face aux nouveaux enjeux apparus entre 1981 et 1984, au premier rang desquels l’immigration. En revanche, la montée de l’abstentionnisme est caractéristique des milieux de gauche, surtout communistes, et répond au déclin du vote de gauche. Un seul exemple suffit : entre les élections législatives de 1973 et celles de 1997, la participation recule de 20 points à Gennevilliers, passant de 82,5 à 62,5 % des inscrits (en métropole, elle chute de « seulement » 12,8 points).
 
La fin du rôle politique des ouvriers ?  
En France, ce déclin du vote de classe ouvrier obéit à deux logiques principales : la prégnance des transformations industrielles au sein des milieux ouvriers dominés par les communistes, et le poids du bilan de la gauche après ses passages. Mais le changement est essentiellement porté par les nouvelles générations, celles qui n’ont jamais été imprégnées de la culture de classe qui poussait les ouvriers vers la gauche.
 
Depuis maintenant plus d’une trentaine d’années, la majeure partie des grandes démocraties occidentales [11] a connu une mutation importante du vote ouvrier : autrefois très largement favorable à la gauche, il s’est progressivement banalisé. En France, ce déclin du vote de classe ouvrier obéit à deux logiques principales : la prégnance des transformations industrielles au sein des milieux ouvriers dominés par les communistes, et le poids du bilan de la gauche après ses passages au pouvoir au sein des milieux ouvriers dominés par les socialistes. Mais le changement est essentiellement porté par les nouvelles générations, celles qui n’ont jamais été imprégnées de la culture de classe qui poussait les ouvriers vers la gauche.
 
Le Parti communiste est la principale victime de ce désalignement électoral : de tous les partis de gauche, il était celui dont l’électorat était (de loin) le plus ouvrier. Ainsi, lors des élections législatives de 1973, la moitié de ses électeurs étaient ouvriers ! Après tout, dès les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, il s’était proclamé « parti de la classe ouvrière ». Reste que les ouvriers pèsent toujours d’un poids électoral important, en témoigne leur très large participation à la victoire du « non » lors du référendum sur le traité de Constitution européenne du 29 mai 2005. Selon la SOFRES, 81 % des ouvriers ont refusé le texte qui leur était proposé. Le « non » frôle ainsi les 70 % sur l’ensemble du département du Pas-de-Calais, et atteint ses sommets dans deux villes très ouvrières : 81,3 % au Grand-Quevilly, fief de Laurent Fabius, et 83,2 % à Port-Saint-Louis-du-Rhône.Alors que la France s’apprête à élire son président de la République, il ne faudrait pas sous-estimer le rôle de l’électorat ouvrier.

Message cité 2 fois
Message édité par girafe folle le 09-08-2010 à 20:48:31
n°23574529
moonboots
Posté le 09-08-2010 à 20:50:02  profilanswer
 

zad38 a écrit :


Arrête de me relancer  :cry: Et je dis qu'ils y accordent moins d'importance, pas qu'ils s'en contrefichent, t'es pénible à la fin.


bah non, c'est du même niveau que si tu me disais que les Français aiment le foot ou le saucisson et donc qu'ils accordent moins d'importance à la recherche

n°23574541
girafe fol​le
Posté le 09-08-2010 à 20:50:37  profilanswer
 

mais ce que je préfère c'est l'aveu de vos copains:
 
http://socialiste.forumactif.com/e [...] -t7521.htm
 
 
 :lol:  :lol:  :lol:

n°23574557
moonboots
Posté le 09-08-2010 à 20:51:30  profilanswer
 


qu'est-ce qui est important dans ton quote ?

n°23574570
moonboots
Posté le 09-08-2010 à 20:52:20  profilanswer
 

girafe folle a écrit :

mais ce que je préfère c'est l'aveu de vos copains:
 
http://socialiste.forumactif.com/e [...] -t7521.htm
 
 
 :lol:  :lol:  :lol:


qu'est-ce qu'il faut retenir de ton lien ?

n°23574574
zad38
Posté le 09-08-2010 à 20:52:30  profilanswer
 

moonboots a écrit :

c'est totalement faux, il y a peut-être eu une parenthèse en 2007 mais sinon les ouvriers votent majoritairement à gauche


J'en mettrais pas ma main à couper :

Citation :

Le monde ouvrier quitterait la gauche selon Le Monde[37] : « En mai 1981, le Parti socialiste rassemblait 74 % du vote ouvrier ; en avril 2002, il n'en captait plus que 13 %. La droite parlementaire ne profite guère de ce rejet[38] : le vote des classes populaires a d'abord nourri la montée de l'abstention et, en second lieu, le vote pour les extrêmes. Lors de l'élection présidentielle de 2002, près du tiers des ouvriers qualifiés et des contremaîtres ont voté pour l'extrême droite. » (c’est-à-dire en fait près du tiers de ceux qui ont voté, et non près du tiers du total).


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte [...] es_et_vote

n°23574623
Profil sup​primé
Posté le 09-08-2010 à 20:55:39  answer
 


 
Oui oui bien sûr. [:rofl]

n°23574663
girafe fol​le
Posté le 09-08-2010 à 20:57:24  profilanswer
 

moonboots a écrit :


qu'est-ce qu'il faut retenir de ton lien ?


 
Je quote:
 

Citation :

De plus en plus d’ouvriers européens (et également euro-américains) votent désormais pour la droite et l’extrême-droite aux élections, se tournant par exemple vers la frange la plus conservatrice du Parti Républicain aux Etats-Unis. Pendant longtemps, le Front National français était devenu le premier parti des ouvriers et on peut dire de même du FPÖ autrichien, du Vlaams Belang belge, et désormais de la Ligue du Nord (Lega Nord) italienne. Le BNP britannique connaît ses meilleurs scores ans les banlieues ouvrières blanches de Londres (Oldham, Bradford), au point où le Labour Party se rend compte qu’il perd ainsi de précieux votes. Comment expliquer ce phénomène ? Il faut pour ce faire comprendre l’évolution de la gauche, communiste et socialiste en Europe, démocrate aux USA, depuis des décennies.
 
Aux USA, le parti démocrate défendait pendant longtemps les « petits blancs » du Deep South (le « sud profond »), comme il s’était opposé aux « républicains noirs » avant la guerre de sécession. Aujourd’hui, les blancs du sud-est américain votent républicains, alors que le Parti Démocrate en revanche reçoit le vote des femmes, des noirs, des juifs et d’une manière générale le vote des minorités, à l’exception des latinos, dont le caractère catholique fait qu’ils se partagent entre les deux partis.
 
En Europe, la « gauche » a renoncé en premier lieu au socialisme pour se rallier à une forme pervertie de libéralisme, le globalisme économique, y ajoutant une bonne dose de libertarisme, et comme le Parti Démocrate précédemment évoqué, elle soutient les minorités, sexuelles, religieuses ou ethniques (issues des flux migratoires). Même le PCF qui maintient une théorique apparence socialiste, de nature essentiellement démagogique, y a de fait renoncé. Cet abandon, douloureusement ressenti par les travailleurs européens, les a amenés à voter pour l’extrême-droite, notamment dans le cas français. Plutôt opposée à l’origine à l’immigration, la « gauche » est devenue le mouvement le plus favorable à l’ouverture des frontières, au mondialisme idéologique, à la multiculturalité et à l’accueil massif, désormais vu comme un enrichissement, alors qu’il est facteur de dumping social, des populations migrantes, surtout si elles sont extra-européennes.
 
Ainsi l’électorat populaire européen est trahi par une « gauche » faisant les yeux doux au nouvel électorat importé, et par des « syndicats » défendant ces nouveaux travailleurs jaunes, au sens syndical de ce dernier terme. Cette double trahison, du socialisme comme de l’européanité, a durement touché la classe ouvrière, qui se réfugie dans l’abstention, dans un vote pour les droites, et éventuellement pour le PCF et le PS, pour ce qu’ils ont été et non pour ce qu’ils sont devenus. C’est bien parce que la vraie gauche est morte, ses héritiers officiels ayant renié complètement ses racines, son histoire, ses idées et ses valeurs, que les électeurs populaires en sont venus à soutenir la droite, parce que celle-ci prétend notamment arrêter ou limiter l’immigration. On n’aménage pas le libéralisme, on le combat. On ne réforme pas le Système, on le met à bas. On ne propose pas face au globalisme un alter-globalisme qui ne fait que le renforcer mais au contraire on met en avant un discours anti-globaliste.
 
Le PCF fut le parti des ouvriers français puis ce fut le cas du FN, provisoirement le cas de l’UMP, les ouvriers ayant été séduits un temps par le discours populiste de son candidat, Nicolas Sarkozy, mais vite dégoûtés par la présidence bling bling. Cet électorat désorienté se partage désormais dans des votes variés, une partie retournant à un vote à « gauche », réceptacle en vérité à un simple vote sanction. L’ouvrier qui vote désormais pour le FP norvégien, l’UDC suisse de Blocher, le DFP danois, se retrouve à soutenir des mouvements libéraux qui ambitionnent de libéraliser la fonction publique, de baisser les impôts portant sur les plus riches. Le FN en matière économique et sociale a un programme clairement de droite, malgré des déclarations pseudo-socialistes en faveur « des petits, des sans grade », avec toute la condescendance que peut avoir un milliardaire envers les pauvres. En clair, quel que soit son vote, le travailleur européen est perdant. Cela doit changer. Le PSUNE ambitionne d’être le parti des classes populaires européennes, et plus généralement du peuple européen, opposé aux pseudo-élites corrompus ou trop lâches pour réagir, aux technocrates, oligarques et autres ploutocrates, de Paris ou de Bruxelles. La démocratie doit être restaurée, et l’eurocratie de demain doit être le pouvoir de l’ensemble des Européens, le pouvoir des seuls Européens.
 
Pour qu’un nouveau socialisme se réconcilie avec l’électorat populaire indigène, européen, ce dernier doit impérativement prendre le problème migratoire à bras le corps, analyser les mécanismes politiques, économiques, sociaux, moraux et juridiques, qui l’encouragent, rompre avec le libéralisme économique par le soutien à une politique de protectionnisme économique européen, combattant réellement le chômage, les délocalisations, le dumping social, la baisse du pouvoir d’achat, s’opposant aux attaques de la droite contre la fonction publique. Socialisme d’une part, européanisme d’autre part, sont les deux mamelles d’une gauche véritable et ressourcée, d’un socialisme authentique et fidèle à la tradition du XIXème siècle. Réconcilier dans un même vote les classes moyennes et la classe prolétarienne (ouvriers, paysans, employés), les fonctionnaires et les travailleurs du privé, rassembler en somme une majorité d’européens, dans cette double dimension révolutionnaire, voilà une tâche absolument nécessaire.
 
Un ouvrier de la Nation Européenne de demain, se sentira honoré de contribuer à l’avenir de son peuple, de sa civilisation, et il sera respecté, et notamment respecté par un salaire digne de son travail. Les salaires des travailleurs européens devront être revus à la hausse, une hausse très significative, comme en bénéficient les travailleurs danois actuellement. Il faut réconcilier les travailleurs de notre peuple avec la gauche, une gauche déterminée, cohérente et vertueuse, l’euro-socialisme ou gauche socialiste européenne que nous incarnons ici au PSUNE !


 

n°23574679
moonboots
Posté le 09-08-2010 à 20:58:52  profilanswer
 

zad38 a écrit :

J'en mettrais pas ma main à couper


ça dépend des élections en fait, enfin là j'ai la flemme de faire des recherches, surtout que je ne crois pas que ça vaille le coup avec girafe folle qui passe du coq à l'âne : Mélenchon n'a jamais été ouvrier / Mélenchon est communiste / les ouvriers ne votent pas communiste, avec propos dénigrants au passage...  :sarcastic:   perso j'aime bien dialoguer mais avec des gens agréables et quand ça suit un certain fil...

Message cité 1 fois
Message édité par moonboots le 09-08-2010 à 20:59:39
n°23574714
zad38
Posté le 09-08-2010 à 21:01:42  profilanswer
 

moonboots a écrit :

ça dépend des élections en fait, enfin là j'ai la flemme de faire des recherches, surtout que je ne crois pas que ça vaille le coup avec girafe folle qui passe du coq à l'âne : Mélenchon n'a jamais été ouvrier / Mélenchon est communiste / les ouvriers ne votent pas communiste, avec propos dénigrants au passage...  :sarcastic:   perso j'aime bien dialoguer mais avec des gens agréables et quand ça suit un certain fil...


C'est pas faux  [:djekyl]  
Mais la tendance est là : les ouvriers ne sont plus la chasse gardée de la gauche comme autrefois.

n°23574750
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 09-08-2010 à 21:04:01  profilanswer
 

girafe folle a écrit :


 
 
source: http://www.gabrielperi.fr/
 

Citation :

[...]
Jacques Chirac est le premier président sortant à ne pas dépasser 20 % des suffrages exprimés. Enfin, la dynamique de déclin du « vote de classe ouvrier » atteint son épilogue : pour la première fois depuis le début de leur désalignement électoral [2] à la fin des années 70, les ouvriers n’accordent plus aucun avantage particulier à la gauche. La mutation du vote ouvrier est impressionnante : le 21 avril 2002, seulement 43 % des ouvriers ont voté pour un candidat de gauche, exactement comme la moyenne de l’électorat (panel électoral français 2002, CEVIPOF-CIDSP-CECOP). Mieux, 24 % se sont prononcés en faveur de Jean-Marie Le Pen, soit 7 points de plus que l’ensemble des Français. Comment s’est donc produit le déclin du « vote de classe ouvrier » ? Les ouvriers, autrefois acquis à la gauche, sont-ils aujourd’hui séduits par le Front national ?
 
[...]
 
Le vote ouvrier n’est donc pas naturellement acquis à la gauche. Même au plus fort du vote de classe ouvrier, la gauche ne dépassait pas 70 % des suffrages ouvriers. Et il n’a jamais suffi d’exercer un métier ouvrier pour voter en faveur des partis de gauche.
[...]



Quand tu quotes un pave, essaie de l'avoir lu.
 
Le premier paragraphe ci-dessus montre d'emblee l'absurdite du raisonnement. Il expose deux faits: En 2002, l'abstention des ouvriers aux elections a ete historique, las qu'ils etaient d'etre de toutes facons les oublies. Seuls quelques irreductibles (43%, une minorite, hein!) de tendance gauche s'est bouge le cul.
En revanche, la machine de ralliement frontiste a fonctionne a merveille: Ils ont eu un score legerement superieur a la moyenne, parce qu'ils voyaient leur ouverture. Depuis pfuit, plus rien. Pourquoi ce "7 points de plus que l'ensemble des francais"? Parce que les mouvements politiques du centre ne se preoccupent pas, ou peu, des ouvriers. Du coup ils votent soit a fond de gauche, soit a fond de droite, les deux seuls bords qui leur parlent encore un peu. Quand ils votent.
 
La conclusion "Les ouvriers, autrefois acquis à la gauche, sont-ils aujourd’hui séduits par le Front national ?" est donc une stupidite, c'est un concours de circonstances electoral mais bon, ce genre de question ca claque. Ca donne l'impression d'interpeler le lecteur. Genre "Vous l'aviez vue venir, cette evidence, hein?". Ca lui donne l'impression d'avoir tout suivi, d'avoir compris, d'etre intelligent (la preuve en etant ton actuelle certitude a ce propos). Un pur exercice de rhetorique, et pas le plus reussi.
 
Et que dire de cette enorme lapalissade "il n’a jamais suffi d’exercer un métier ouvrier pour voter en faveur des partis de gauche". Ah ben merci. Golden chat sur la tele, comme on dit par ici.
 
Ces deux points, entre autres, suffisent a etablir la qualite de l'ensemble de ce quote de porc qui aurait mieux fait de rester dans la liste de tes favoris "articles pour montrer comment les cocos ils sont nuls lol".

Message cité 1 fois
Message édité par Anteus le 09-08-2010 à 21:08:06

---------------
Autonomie, Excellence, But
n°23574849
Profil sup​primé
Posté le 09-08-2010 à 21:09:06  answer
 

Anteus a écrit :


Quand tu quotes un pave, essaie de l'avoir lu.
 
Le premier paragraphe ci-dessus montre d'emblee l'absurdite du raisonnement. Il expose deux faits: En 2002, l'abstention des ouvriers aux elections a ete historique, las qu'ils etaient d'etre de toutes facons les oublies. Seuls quelques irreductibles (43%, une minorite, hein!) de tendance gauche s'est bouge le cul.
En revanche, la machine de ralliement frontiste a fonctionne a merveille: Ils ont eu un score legerement superieur a la moyenne, parce qu'ils voyaient leur ouverture. Depuis pfuit, plus rien. Pourquoi ce "7 points de plus que l'ensemble des francais"? Parce que les mouvements politiques du centre ne se preoccupent pas, ou peu, des ouvriers. Du coup ils votent soit a fond de gauche, soit a fond de droite, les deux seuls bords qui leur parlent encore un peu. Quand ils votent.
 
La conclusion "Les ouvriers, autrefois acquis à la gauche, sont-ils aujourd’hui séduits par le Front national ?" est donc une stupidite, c'est un concours de circonstances electoral mais bon, ce genre de question ca claque. Ca donne l'impression d'interpeler le lecteur. Genre "Vous l'aviez vue venir, cette evidence, hein?". Ca lui donne l'impression d'avoir tout suivi, d'avoir compris, d'etre intelligent (la preuve en etant ton actuelle certitude a ce propos). Un pur exercice de rhetorique, et pas le plus reussi.
 
Et que dire de cette enorme lapalissade "il n’a jamais suffi d’exercer un métier ouvrier pour voter en faveur des partis de gauche". Ah ben merci. Golden chat sur la tele, comme on dit par ici.
 
Ces deux points, entre autres, suffisent a etablir la qualite de l'ensemble de ce quote de porc qui aurait mieux fait de rester dans la liste de tes favoris "articles pour montrer comment les cocos ils sont nuls lol".


 
Merci Anteus. :D

n°23574898
poilagratt​er
Posté le 09-08-2010 à 21:11:39  profilanswer
 

Jusqu'a ce que Mitterand fasse un joli bras d'honneur à la gauche qui l'avait élue,  
grossomodo 75% des ouvriers votaient à gauche, et 25% à droite.
 
Aux élections suivantes, 75% des ouvriers se sont donc abstenus, ayant encore mal au cul.
Les 25% restants ont continués de voter à droite.
 
Si bien que aujourd'hui, 100% des ouvriers qui votent, votent à droite.
 
Merci Mitterand.  


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°23574918
yoyo173
Posté le 09-08-2010 à 21:12:38  profilanswer
 

starwaste a écrit :


 
Et je te répondrais que j'ai fait tourner l'économie de ma naissance à mon départ que ce soit en terme de services , d'infrastructures , de biens de consommations de mes couches culottes à mes préservatifs  :lol:  et j'ai donc contribué par les taxes diverses et variées à l'économie de mon propre pays durant ma vie sur place.
Sans compter parents , entourage qui travaille et donc paye des impôts , taxes à leur tour consomment...
 
Je ne dois donc plus rien à personne. J'ai profité et on a profité de moi quelque part aussi.
 
L'argent circule d'une main et repart dans l'autre  :jap:
 
Je deteste l'idée d'être redevable de quelque chose alors qu'on ne m'a rien donné : Vu que mes parents et j'ai aussi travaillé quelque part pour obtenir tout ce que j'ai eu ou aurait par la suite...
 
C'est un peu facile de raisonner en disant qu'on est redevable financierement d'un pays. Ce sentiment de nationalisme la je le bafoue allégrement (sentalimentalisme financier dehors !!)  
Par contre sur le plan de la symbolique de l'institutionnel et des devoirs et droits d'un citoyens ce serait plus attractif (reste que dans le réel on est encore loin à mon goût de coller des applications fidéles aux principes du pays).
 
Donc "ça prend pas avec moi" ;)


 Tu l'as dit, tu ne veux pas être redevable. Comment donc t'en faire accepter le fait ?
Ce n'est pas du nationalisme ou patriotisme. Juste une envie parfois de rappeler à tous ce qu'on doit aux autres.
 
Dans ton cas, tout l'argent gagné par tes parents ne paiera jamais les infrastructures , les médecins, les policiers; les postiers, les .. tous les fonctionnaires et tous les moyens mis en place pour leur permettre de vivre et de t'élever.  
Je l'affirme sans chiffres mais je crois qu'on peut être d'accords.
 
Bien sûr que tu as quelque part travaillé pour obtenir tout ce que tu possède, mais tu ne devrais pas refuser que tu as aussi quelque part bénéficié de tout un tas d'aides ou moyens mis à ta disposition.
 
Alors je ne te dis pas que tu es redevable financièrement à un pays, juste que ta remarque disant que tu ne profites de rien est nuancée par le fait que tu as beaucoup profité, comme nous tous (ou presque). Maintenant je te rassures, c'était le deal de base. L'état te fournis un cadre pour te développer et une éducation et tu es libre ensuite de faire ce que tu veux avec, il n'y a pas de malaise.
 
Ca ne sera bientôt plus le cas puisque il semble que plutôt que  de former des citoyens, l'enseignement vise de plus en plus à produire des travailleurs. Dans ce cas le but est donc de te faire participer à l'économie de la nation et si tu vas ailleurs faire bénéficier du fruit de ce travail, là on pourra y trouver à redire. Ou alors, on va le coupler à un enseignement privé et tout sera cohérent.
 
 
 
 

n°23574933
edmondo
Posté le 09-08-2010 à 21:13:26  profilanswer
 

girafe folle a écrit :


 
 
ton 10ème degré n'en est pas un, tu essais maladroitement de camoufler ton opinion profonde. C'est ce que tu penses vraiment et probablement aussi mélenchon.
 
 
s'inquiete pretendument plus des ouvriers que les partis de droite.
 
C'est pour ça qu'ils votent tous à doite ou extrême droite c'est bien connu. Heureusement qu'il y avait Arlette à gauche pour en ramener qqun du côté gauche.


 
Ce qui attire la classe ouvrière "blanche" à droite ce sont les propos racistes et xénophobes. Mr Sarkozy ne s'y trompe pas actuellement. Son discours est très bien perçu par les petits ouvriers blancs, comprendre quelques français de souche plus toute une ribambelle de portos, polacs, espingouins et ritals qui ont oublié d'où ils viennent. Je me permet de nommer ces derniers ainsi étant moi-même à moitié italien par ma mère. Ces "français récents" se sont sentis rassurés par la façade religieuse de ce néo-racisme.
 
2012-2017 sera encore pour Sarko ça ne fait pas de doute pour moi. Les affaires, la corruption généralisée et la suppressions des libertés individuelles, la france d'en bas s'en tamponne. D'ailleurs la liberté elle n'a jamais su ce que c'était. Elle a été élevé dans un conformisme et un assujetissement très bien accepté. Agitez les atomes racistes d'un petit français aigri, désignez lui un coupable et il oubliera tout le reste. Une génération d'enfants gatés incultes et jaloux, voilà les français d'aujourd'hui.
 
Voir combien de temps ça tiendra comme ça sans éclater. Si ça devait éclater cependant, je ne suis pas sûr que ceux qui allument les feux s'en sortent sans dommages.
 
Petit coucou en passant au juifs qui fricotent avec l'extrême droite (Zemmour & Co). Après les musulmans, ils pourraient bien que ce soit leur tour... qu'ils ne l'oublient pas.

n°23574985
Profil sup​primé
Posté le 09-08-2010 à 21:15:49  answer
 

edmondo a écrit :


 
Ce qui attire la classe ouvrière "blanche" à droite ce sont les propos racistes et xénophobes. Mr Sarkozy ne s'y trompe pas actuellement. Son discours est très bien perçu par les petits ouvriers blancs, comprendre quelques français de souche plus toute une ribambelle de portos, polacs, espingouins et ritals qui ont oublié d'où ils viennent. Je me permet de nommer ces derniers ainsi étant moi-même à moitié italien par ma mère. Ces "français récents" se sont sentis rassurés par la façade religieuse de ce néo-racisme.
 
2012-2017 sera encore pour Sarko ça ne fait pas de doute pour moi. Les affaires, la corruption généralisée et la suppressions des libertés individuelles, la france d'en bas s'en tamponne. D'ailleurs la liberté elle n'a jamais su ce que c'était. Elle a été élevé dans un conformisme et un assujetissement très bien accepté. Agitez les atomes racistes d'un petit français aigri, désignez lui un coupable et il oubliera tout le reste. Une génération d'enfants gatés incultes et jaloux, voilà les français d'aujourd'hui.
 
Voir combien de temps ça tiendra comme ça sans éclater. Si ça devait éclater cependant, je ne suis pas sûr que ceux qui allument les feux s'en sortent sans dommages.
 
Petit coucou en passant au juifs qui fricotent avec l'extrême droite (Zemmour & Co). Après les musulmans, ils pourraient bien que ce soit leur tour... qu'ils ne l'oublient pas.


 
Très bien synthétisé amha. :jap:

n°23575012
poilagratt​er
Posté le 09-08-2010 à 21:17:00  profilanswer
 


hélas, on connait tous des exemples de ces "bons français"   :/


Message édité par poilagratter le 09-08-2010 à 21:24:14

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°23575327
ph75
Posté le 09-08-2010 à 21:33:59  profilanswer
 

edmondo a écrit :

Si ça devait éclater cependant, je ne suis pas sûr que ceux qui allument les feux s'en sortent sans dommages.à

Sarko est un être sans convictions, sans culture. Ses seuls repères: son ego et l'argent. Ce que résume très bien JF kahn quand il le compare à un voyou de banlieue : http://fr.news.yahoo.com/4/2010080 [...] 02f96.html

Citation :

Sur RMC, Jean-François Kahn, co-fondateur de Marianne, a justifié le choix de l'expression "Voyou de la République" en reprochant au chef de l'Etat de se comporter comme un "caïd des cités" de banlieue.
 
"Il y a eu des réactions sur Sarkozy : pétainiste, vichyste, facho, raciste, xénophobe ! Dans cet article, je dis: ce n'est pas vrai", explique-t-il.
 
"Mais en revanche, dans le fond Sarkozy c'est un type qui, pour conquérir le pouvoir, ou pour garder le pouvoir avec talent, est capable de tout ! Rien ne l'arrête (...) C'est ça, l'idée, c'est ça un voyou."
 
Jean-François Kahn ajoute que "pour conserver le pouvoir", Nicolas Sarkozy "est capable de tout, exactement comme les caïds des cités de banlieue."


n°23575342
Altarius
As de la digression
Posté le 09-08-2010 à 21:34:26  profilanswer
 


Serge Portelli, respect  [:the bloodhound gang]


---------------
Dsl pour les fautes - ne pas juger est une clé qui change le monde - Mensonge, propagande et manipulation, bienvenue chez les médias.
n°23575406
cuneyt ark​in
Turlututu...
Posté le 09-08-2010 à 21:37:20  profilanswer
 

girafe folle a écrit :

mais ce que je préfère c'est l'aveu de vos copains:
 
http://socialiste.forumactif.com/e [...] -t7521.htm
 
 
 :lol:  :lol:  :lol:


 
 
 
 
 
 
[:tangrim][:kevinchotin:4][:fougnasse_siderale:3]
   __/____/____/__
     girafe folle Forever !
 
 
 
 
 
 
[:mrfreeze]
___/___
Assurément un des cerveaux du topoc.
 
 
 
[:le saint pere:3]
____/___
Telle la lumière droitière  
dans un cloaque marxiste !!!
 
 
 
 
 
 [:sarko]  
___/___
Ne le découragez pas,  
c'est avec des gens comme ça  
qu'ensemble tout devient possible !
 
 
 
 
 
 
 
 [:simius_computus:4]  
___/___
Lui au moins connait les mots  
doux aux oreilles du chef !
Il a sa place dans la France de 2012...
 
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
___/___
Et de 2017 !
 
 
 
 
 
 [:sarko]  
___/___
Kestufoulà toi ?!?
 
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
___/___
Je plussois, Chef !
Je fayote pour aussi avoir aussi  
ma place là haut avec les aigles !
 
 
 
 
 
 [:malik68:2]  
____/___
Ha ! Ha ! Ha !
On te vois pas beaucoup soutenir  
la nouvelle ligne raciste officielle  
du gouvernement...
T'as peur de te salir, hein  ?
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
___/___
Non, Chef, moi je prépare le futur
aux côtés du Medef, c'est les mêmes  
idiots, mais moins vulgaires...
On concocte des lois à venir  
pour nuire aux travailleurs.
Mais avec le sourire...
pour leur bien...
Comme ça c'est pas sale,  
mais le résultat est bien plus payant à terme...
Je finance ma campagne de 2017.
 
 
 
 
 
 
 
 [:tsomi:4]  
___/___
Putain...  
 
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
 
 
 
 
 
 
 
 


---------------
... Vous allez tous payer...
n°23575569
Profil sup​primé
Posté le 09-08-2010 à 21:44:07  answer
 

cuneyt arkin a écrit :


 
 
 
 
 
 
[:tangrim][:kevinchotin:4][:fougnasse_siderale:3]
   __/____/____/__
     girafe folle Forever !
 
 
 
 
 
 
[:mrfreeze]
___/___
Assurément un des cerveaux du topoc.
 
 
 
[:le saint pere:3]
____/___
Telle la lumière droitière  
dans un cloaque marxiste !!!
 
 
 
 
 
 [:sarko]  
___/___
Ne le découragez pas,  
c'est avec des gens comme ça  
qu'ensemble tout devient possible !
 
 
 
 
 
 
 
 [:simius_computus:4]  
___/___
Lui au moins connait les mots  
doux aux oreilles du chef !
Il a sa place dans la France de 2012...
 
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
___/___
Et de 2017 !
 
 
 
 
 
 [:sarko]  
___/___
Kestufoulà toi ?!?
 
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
___/___
Je plussois, Chef !
Je fayote pour aussi avoir aussi  
ma place là haut avec les aigles !
 
 
 
 
 
 [:malik68:2]  
____/___
Ha ! Ha ! Ha !
On te vois pas beaucoup soutenir  
la nouvelle ligne raciste officielle  
du gouvernement...
T'as peur de te salir, hein  ?
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
___/___
Non, Chef, moi je prépare le futur
aux côtés du Medef, c'est les mêmes  
idiots, mais moins vulgaires...
On concocte des lois à venir  
pour nuire aux travailleurs.
Mais avec le sourire...
pour leur bien...
Comme ça c'est pas sale,  
mais le résultat est bien plus payant à terme...
Je finance ma campagne de 2017.
 
 
 
 
 
 
 
 [:tsomi:4]  
___/___
Putain...  
 
 
 
 
 
 [:babouchka:2]  
 
 


 
Toujours très bon. :D

n°23575731
poilagratt​er
Posté le 09-08-2010 à 21:50:20  profilanswer
 

Ou ça?


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°23575790
Profil sup​primé
Posté le 09-08-2010 à 21:53:21  answer
 

edmondo a écrit :


 
Ce qui attire la classe ouvrière "blanche" à droite ce sont les propos racistes et xénophobes. Mr Sarkozy ne s'y trompe pas actuellement. Son discours est très bien perçu par les petits ouvriers blancs, comprendre quelques français de souche plus toute une ribambelle de portos, polacs, espingouins et ritals qui ont oublié d'où ils viennent. Je me permet de nommer ces derniers ainsi étant moi-même à moitié italien par ma mère. Ces "français récents" se sont sentis rassurés par la façade religieuse de ce néo-racisme.
 
2012-2017 sera encore pour Sarko ça ne fait pas de doute pour moi. Les affaires, la corruption généralisée et la suppressions des libertés individuelles, la france d'en bas s'en tamponne. D'ailleurs la liberté elle n'a jamais su ce que c'était. Elle a été élevé dans un conformisme et un assujetissement très bien accepté. Agitez les atomes racistes d'un petit français aigri, désignez lui un coupable et il oubliera tout le reste. Une génération d'enfants gatés incultes et jaloux, voilà les français d'aujourd'hui.
 
Voir combien de temps ça tiendra comme ça sans éclater. Si ça devait éclater cependant, je ne suis pas sûr que ceux qui allument les feux s'en sortent sans dommages.
 
Petit coucou en passant au juifs qui fricotent avec l'extrême droite (Zemmour & Co). Après les musulmans, ils pourraient bien que ce soit leur tour... qu'ils ne l'oublient pas.


 
Voilà un bel exemple du mépris, voir de la haine, qu'éprouve le bien-pensant à l'encontre du "petit Français", forcément raciste, mais aussi forcément misogyne, forcément homophobe, etc. Bref, la lie de l'Humanité, qu'on peut insulter et trainer dans la boue à loisir (alors qu'il pousse des cris de pucelle effrayée, pour rien, dès que des propos qui ne contiennent pas un centième de ce mépris sont prononcés, genre la vanne nulle d'Hortefeux sur les Auvergnats, etc)  
 
Il me semble que c'est Michéa (très bon penseur de gauche, au passage  :jap:  ) qui avait bien décrit ce retournement de veste des bien-pensants qui au cours des années 70 qui se sont mit à mépriser ces classes populaires françaises (forcément racistes, etc) et ce sont tournés vers le culte de l'immigré (pour diverses raisons, dont la déception de ces bien-pensants en mai 68, quant ils ont comprit que le petit peuple français ne ferait jamais la révolution mais se contenterait d'avancées sociales, comme avec les accords de Grenelle). D'ailleurs il voit dans cette grosse bouse cinématographique bien haineuse qu'est Dupont-Lajoie (qui est bourré des clichés moisis sur les méchants Français racistes et alcooliques contre les gentils travailleurs immigrés forcément victimes) un symbole de ce retournement idéologique, qu'on doit encore supporter aujourd'hui.

Message cité 4 fois
Message édité par Profil supprimé le 09-08-2010 à 21:56:37
n°23575824
edmondo
Posté le 09-08-2010 à 21:54:42  profilanswer
 


 
Je travaille avec des ouvriers, dans des entreprises différentes tous les 6 mois. Je veux bien que ma réflexion soit influencée par mon vécu (en est-il autrement pour toi ?), il se trouve que j'ai un panel assez large d'entreprises de l'industrie principalement (j'ai 39 ans) pour que mon avis vaille autant que le tien.
 
La, maintenant fameuse, réplique du beauf conformiste : "la France tu l'aimes ou tu la quittes", dont tu me vomis une énième variante, il se trouve qu'elle n'est pas réaliste pour un petit ouvrier comme moi. Sais-tu, qu'en dehors de l'union européenne (et encore, vu les relents nationnalistes du moment ce n'est pas acquis) tu ne peux pas quitter ton pays et t'installer à loisir où tu veux ?
 
Si tu me considères comme un français de souche, soit ça me convient, après tout je n'ai jamais renié ma nationalité.
 
Enfin, étant quelqu'un d'un peu fier, je te demande dans un premier temps poliment, de t'adresser à moi avec respect.

n°23575827
Serpico7
Net______________________worK
Posté le 09-08-2010 à 21:54:47  profilanswer
 

roscocoltran a écrit :


 
Décidément la gauche est passée maitre dans l'art de compliquer les questions simples. "Français ou voyou" monsieur, si cela ne vous parle pas, sachez que les français, eux, comprennent ce genre de questions et qu'il les vivent au quotidien. [:lefebvre f]  
 
D'ailleurs cette question ferait un excellent sondage pour le topic.


 
 
Ayé trouvé ! On peut faire voyou européen ??

n°23575872
zad38
Posté le 09-08-2010 à 21:56:40  profilanswer
 

edmondo a écrit :

Ce qui attire la classe ouvrière "blanche" à droite ce sont les propos racistes et xénophobes. Mr Sarkozy ne s'y trompe pas actuellement. Son discours est très bien perçu par les petits ouvriers blancs, comprendre quelques français de souche plus toute une ribambelle de portos, polacs, espingouins et ritals qui ont oublié d'où ils viennent. Je me permet de nommer ces derniers ainsi étant moi-même à moitié italien par ma mère. Ces "français récents" se sont sentis rassurés par la façade religieuse de ce néo-racisme.
 
2012-2017 sera encore pour Sarko ça ne fait pas de doute pour moi. Les affaires, la corruption généralisée et la suppressions des libertés individuelles, la france d'en bas s'en tamponne. D'ailleurs la liberté elle n'a jamais su ce que c'était. Elle a été élevé dans un conformisme et un assujetissement très bien accepté. Agitez les atomes racistes d'un petit français aigri, désignez lui un coupable et il oubliera tout le reste. Une génération d'enfants gatés incultes et jaloux, voilà les français d'aujourd'hui.

Voir combien de temps ça tiendra comme ça sans éclater. Si ça devait éclater cependant, je ne suis pas sûr que ceux qui allument les feux s'en sortent sans dommages.
 
Petit coucou en passant au juifs qui fricotent avec l'extrême droite (Zemmour & Co). Après les musulmans, ils pourraient bien que ce soit leur tour... qu'ils ne l'oublient pas.


Alors que toi t'es gentil avec ton prochain, intelligent et t'as tout compris à la vie  [:moule_bite]

n°23575923
poilagratt​er
Posté le 09-08-2010 à 21:58:37  profilanswer
 


C'est pas du mépris, (j'ai même un bon copain comme ça), c'est un constat.  :/


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°23575944
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 09-08-2010 à 21:59:45  profilanswer
 

edmondo a écrit :


 
Je travaille avec des ouvriers, dans des entreprises différentes tous les 6 mois. Je veux bien que ma réflexion soit influencée par mon vécu (en est-il autrement pour toi ?), il se trouve que j'ai un panel assez large d'entreprises de l'industrie principalement (j'ai 39 ans) pour que mon avis vaille autant que le tien.
 
La, maintenant fameuse, réplique du beauf conformiste : "la France tu l'aimes ou tu la quittes", dont tu me vomis une énième variante, il se trouve qu'elle n'est pas réaliste pour un petit ouvrier comme moi. Sais-tu, qu'en dehors de l'union européenne (et encore, vu les relents nationnalistes du moment ce n'est pas acquis) tu ne peux pas quitter ton pays et t'installer à loisir où tu veux ?
 
Si tu me considères comme un français de souche, soit ça me convient, après tout je n'ai jamais renié ma nationalité.
 
Enfin, étant quelqu'un d'un peu fier, je te demande dans un premier temps poliment, de t'adresser à moi avec respect.


Si tu arrives avec un projet d'entreprise en beton, et des financements, tu peux en general obtenir un visa investisseur assez facilement dans pas mal de pays qui sont toujours heureux d'accueillir des structures creatrices d'emploi [:cosmoschtroumpf]


---------------
Autonomie, Excellence, But
mood
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