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Auteur Sujet :

LFI [NFP] Le macrono-lepénisme est en marche. Résistance !

n°24904387
Betcour
Building better worlds
Posté le 14-12-2010 à 15:12:20  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

darksword a écrit :

Cette mauvaise foi de platine. On te parle de l'augmentation des dividendes de Vallourec par rapport à l'augmentation de la masse salariale et tout ce que tu trouve à dire c'est "lol aile étê pa koté"


Je réagissais à

darksword a écrit :

Bien sur, il est connu de source sure que les boites du CAC40 ont toutes étés crées il y a moins de 10 ans


Vallourec était pas dans le CAC40 y'a 10 puisque pas côté.
 

darksword a écrit :

Sauf erreur de ma part, ils ne sont pas rémunéré, ils voient simplement leur capital augmenter. Dans tous les cas, précise ta pensée.


Une plus value est une rémunération. D'ailleurs même pour les boites qui versent des dividendes, certains investisseurs préfèrent revendre et racheter le lendemain du versement pour toucher le gain sous forme de plus value plutôt que de dividende. La seule différence est fiscale.
 

darksword a écrit :

Est-ce qu'ils ont dit que l'augmentation des dividendes était infinie ? Non. Donc ils ont volontairement mis de coté les cas particuliers.


Pas celui là : Vallourec était une boite peu rentable (cf le post de pat3x) et qui a été sérieusement remaniée : le chiffre d'affaire a été multiplié par 2,5 en 5/6 ans et la marge nettement améliorée, fatalement partant de bas la hausse du dividende a été élevée en %. Ce qu'il faut regarder c'est donc pas le pourcentage, mais la rentabilité de l'entreprise.
 

darksword a écrit :

Encore une fois, tu fais preuve d'une mauvaise foi incroyable. A la suite de la phrase que tu quote, j'ai indiqué que l'augmentation pouvait ne pas forcément être identique sans crier à l'injustice.


Ah bah la baisse de salaire peut aussi ne pas être identique à la baisse du bénef  [:cosmoschtroumpf]  
Etre salarié c'est opter pour une rémunération fixe, sans risquer ses économies dans l'opération ni voir son salaire fluctuer au gré des fortunes de l'entreprise. Si tu veux toucher les dividendes de Vallourec tu vides ton livret A et tu vas acheter des actions comme tout le monde. Ah ben oui, c'est plus risqué, bienvenue dans le monde des actionnaires.
 

Citation :

Par contre, lorsque plusieurs années, tu as une augmentation très élevé et constante d'un coté et rien de l'autre, tu peux te poser des questions sur ce fait.


C'était pas +35% pour les salaires (dixit WI) ? C'est rien 35% d'augmentation ?
 

Citation :

Donc arrête un peu ta mauvaise foi, merci.


Cf point précédent.


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
mood
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Posté le 14-12-2010 à 15:12:20  profilanswer
 

n°24904408
darksword
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Posté le 14-12-2010 à 15:14:27  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Quelle est l'intérêt d'avoir 2 armes létales (le revolver et le tazer par exemple) ?


 
Le tazer n'est pas aussi dangereux que le revolver. Mais ça joue forcément sur son usage (t'es plus "tenté" de l'utiliser que le revolver qui lui est sorti en dernier ressort).
 
Je ne suis pas pour l'interdiction de ces armes mais plus sur une clarification de leur dangerosité et les règles d'utilisation. Par exemple, si des policiers doivent maîtriser un suspect costaud et/ou déchaîné (alcoolisé ou drogué) qui ne se laisse pas faire, faut-ils qu'ils interviennent à la main en lui sautant tous dessus, avec des tonfas ou en utilisant le tazer ?

n°24904433
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 14-12-2010 à 15:16:24  profilanswer
 

darksword a écrit :

Je ne suis pas pour l'interdiction de ces armes mais plus sur une clarification de leur dangerosité et les règles d'utilisation. Par exemple, si des policiers doivent maîtriser un suspect costaud et/ou déchaîné (alcoolisé ou drogué) qui ne se laisse pas faire, faut-ils qu'ils interviennent à la main en lui sautant tous dessus, avec des tonfas ou en utilisant le tazer ?


 
Donc tu es prêt à risquer de tuer le suspect (donc un probable innocent) costaud et/ou déchaîné (alcoolisé ou drogué) pour le maitriser ?
 
Moi pas.

Message cité 1 fois
Message édité par W0r1dIndu5tri35 le 14-12-2010 à 15:16:41

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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°24904473
darksword
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Posté le 14-12-2010 à 15:20:39  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Donc tu es prêt à risquer de tuer le suspect (donc un probable innocent) costaud et/ou déchaîné (alcoolisé ou drogué) pour le maitriser ?
 
Moi pas.


 
S'il faut le maîtriser (donc c'est une menace pour lui même ou pour les autres à la différence d’arrêter) oui.
 
Et ce genre de situation n'est pas une situation courante, hein. On parle de personnes portant une arme et voulant se battre, pas d'un automobiliste qui n'a pas ses papiers sur lui.

n°24904638
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 14-12-2010 à 15:34:46  profilanswer
 

http://www.jean-luc-melenchon.com/ [...] -pas-soif/
 
Le jeu du débat [sur l'Europe et sa gouvernance] est pipé par la mauvaise foi ou… l’ignorance.
 
Je ne peux mieux illustrer cette situation que par un exemple pris dans cette émission. Je suppose que ceux qui ont suivi notre échange se souviennent du moment où j’ai évoqué la liberté de circulation donnée aux « Hedge fund ». Ces "instruments financiers" sont un concentré du capitalisme de casino. Je mentionnais un vote du parlement européen  approuvant une directive de la commission sur le sujet. Ce vote a eu lieu le onze novembre dernier, ce n’est pas si loin. Le débat comme le vote avaient donné lieu à quelques tensions. Donc il y avait tout à fait moyen de s’en souvenir, au moins de ce fait, sinon en raison du sujet, dans le contexte actuel. Madame de Sarnez avait d’ailleurs déposé après le vote au parlement européen une explication de vote écrite, tout comme moi. Ce n'est donc pas un sujet auquel elle n'avait pas prêté attention. Dans le débat sur le plateau d’Yves Calvi, elle venait d'ailleurs, comme si de rien n'était, de dire que c’était à l’Europe de se protéger contre les mouvements erratiques de capitaux et à « soumettre les banques à l’intérêt de l’économie ». Sapin s’était contenter de dire que « tous les « hedge funds » ne sont pas  pourris », après avoir affirmé que « les politiques », catégorie pour lui globale, avaient tous, il insistait sur le « tous », « manqué de courage pour maitriser la finance ». A ce niveau de généralités et d'enfumage, le téléspectateur-citoyen est mis hors d’état de se faire une idée des responsabilités de chacun. Ni surtout de l’écart entre la parole et les actes de chacun de ceux qui font ces vertueuses déclarations devant eux.
 
Passe pour Michel Sapin : il n’est pas député européen. Il a donc droit à des circonstances atténuantes. Encore que rien n’interdit de bosser avant de venir sur un plateau de télé débattre d’une crise aussi grave que celle-ci où les dernières décisions prises sont quand même censées être à la hauteur des enjeux. Mais peut-être l’a-t-il fait! Et peut-être a-t-il alors découvert l’ampleur des dégâts que représente le vote de ses petits camarades au parlement européen. Il se serait alors contenté de botter en touche face à moi ? Le téléspectateur-citoyen, pas davantage que moi, ne le saura jamais.
 
Mais madame De Sarnez, tout de même ! Non seulement elle est députée européenne, assidue et travailleuse, mais l’Europe est le credo du Modem. Elle, elle sait. Donc, elle biaise pour s’en tenir à des généralités qui sont alors tout simplement des mensonges par omission.  Je vais donc revenir sur ce qu’est cette directive sur les « hedge fund ». Ainsi mes lecteurs prendront la mesure des évitements auxquels se sont livrés mes deux interlocuteurs, en dépit du fait que j’ai expliqué le contenu de cette directive et précisé que leurs groupes ont voté pour son adoption par le parlement européen. A travers cet exemple c’est toute la méthode d’un débat télévisé que j’interroge. Peut-on discuter « en général », sans un exemple précis ? L’idée est que si chaque plateau doit fonctionner comme un grand oral de l’ENA, ou comme une simple foire d’empoigne, personne n’y trouvera jamais son compte. Ni le journaliste qui ne peut être omniscient, ni les protagonistes qui ne le sont pas davantage. Sauf ceux qui préparent à fond. Mais pour moi le but d’un débat n’est pas d’être « le plus fort » ou « d’essorer » mes vis-à-vis, mais de faire comprendre quel est mon point de vue, ma proposition, en vue de la faire partager, non par tout le monde, mais par ceux que j’aurai convaincu.  
 
Si j’ai focalisé sur cette directive, c’est parce que, sous couvert de "meilleure réglementation", le texte adopté le 11 novembre 2010 par le Parlement européen, facilite en réalité l'accès des fonds spéculatifs au marché européen. C'est avant tout une directive au service de ces acteurs financiers. Elle permet en effet à leurs gestionnaires de "fournir des services et de commercialiser leurs fonds dans l'ensemble du marché intérieur". C’est nouveau à cette échelle. Jusque là chaque Etat pouvait réglementer à sa guise l'activité des fonds spéculatifs sur son territoire. Il en résultait certes un niveau global très faible de réglementation. On pourrait penser que la directive a été rédigée pour améliorer ces protections compte tenu de la responsabilité des hedge fund dans la crise financière et de l’opacité de leur construction. La directive ne remédie nullement à cette situation de faible réglementation. Bien au contraire. Elle ne crée pas de cadre européen contraignant. Elle institue seulement un  "passeport européen". Lequel est un permis de circuler sans entrave et sans conditions. Les fonds devront seulement s'enregistrer auprès d'un Etat membre de leur choix. Une fois les démarches faites, ils pourront alors intervenir sur l'ensemble du territoire des 27 autres Etats membres. De leur côté ces Etats ne seront "pas autorisés à imposer des exigences supplémentaires aux gestionnaires domiciliés dans un autre Etat membre". Cela signifie que les fonds auront intérêt à se faire enregistrer dans le pays le plus laxiste dans l'application de la directive et bienveillant à leur égard pour ensuite exercer dans toute l'Europe. Concrètement, 80 % des « hedge fund » européens étant aujourd’hui domiciliés à Londres et seulement 5 % en France, cette directive leur ouvre les marchés financiers des 26 autres Etats membres qui ne les recevaient pas jusque là. Et ceux-ci viennent d’être complètement désarmés face à eux. Telle est « l’Europe qui protège ». Telle est le contenu concret des discours de Michel Sapin et Marielle De Sarnez à propos de la nécessité pour l’Europe de « prendre des mesures bla bla bla ».  
 
Des lecteurs sourcilleux m’objecteront peut-être que la déclaration initiale  exigée de ces fonds contient peut-être des moyens de rétorsions. Ou peut-être des moyens de leur imposer telle ou telle norme ou garantie ? Pas du tout. En aucun cas ! Ce sont des obligations purement déclaratives. Et, bien sûr, des règles minimalistes. Jugez plutôt. Pour obtenir son enregistrement dans un Etat, un fond devra seulement transmettre une série d'informations. Celles-ci sont certes bien définies mais elles sont aussi limitatives. Impossible d’en demander davantage que ce qui est « expressis verbis », c’est à dire littéralement prévu. Il s’agit d’informations sur ses dirigeants. Puis sur ses  méthodes : vente à découvert, action sur produits dérivés etc. Rien n'est interdit rien n'est réglementé. Il suffit de déclarer.  Les fonds propres dont dispose le fond doivent aussi être annoncés. C'est-à-dire déclarés et rien de plus. Les ratios de recours à l'effet de levier de même. C’est à dire les limites que le « hedge-fund » concerné se fixe en termes d'endettement pour investir, par rapport au reste de ses actifs. Rien de tout cela n’induit la moindre contrainte ni norme. La directive exclut formellement la fixation de tout ratio maximum d'effet de levier. Autrement dit la part de fonds propres par rapport à un emprunt dans une opération en particulier. La directive recommande seulement aux Etats de veiller à ce que des ratios "raisonnables" soient appliqués. On serre les poings de rage.  
 
Certes  il y a un ratio de fonds propres exigé. Il est ridiculement bas. Il faut disposer de 125 000 euros minimums de fonds propres pour les « hedge-funds » de plus de 100 millions d'euros d'actifs ! Ce qui représente un ratio de fonds propres d'à peine 0,125 % ! Souvenons nous qu’on demande 8% aux banques et que tout le monde trouve déjà cela ridiculement bas. Comme si ce laxisme ne suffisait pas, les pratiques dangereuses comme la vente à découvert ne pourront pas plus être interdites. Dans ces conditions, les possibilités de contrainte ou de retrait de l'enregistrement sont marginales. Elles restent cantonnées à de mystérieuses "circonstances exceptionnelles", "pour garantir la stabilité et l'intégrité du système financier". Reste l’essentiel : du moment où le fond aura fourni ces informations et rempli le formulaire déclaratif, sans engagement d’aucune sorte, tout est fini. L'Etat membre auprès de qui la démarche a été faite ne pourra plus formuler dorénavant d’appréciations ou conditionner l’enregistrement du hedge-fund. Il sera au contraire obligé de l'enregistrer. On voit combien cette directive va aggraver l'emprise des fonds spéculatifs. Elle vient de loin. Les socialistes, champions de « l’Europe qui protège » y ont une lourde responsabilité. Elle est passée de main en main depuis les leurs avant d’être adoptée avec leurs votes. Elle a été en effet initiée en 2008 par un rapport de Poul Nyrup Rasmussen, l’actuel président du PSE. Le bla bla bla annonçait qu’il s’agissait de « mettre les hedge-funds au service de l'investissement ». Evidemment ! Elle a été adoptée le 11 novembre dernier au Parlement européen par la droite (PPE), les centristes dont Marielle De Sarnez (ALDE) et le PSE dont les Français Harlem Désir, Peillon, Liem Hoang Noc, Castex, Bérés, Pargnaud, Trautmann, Weber. Seuls notre groupe GUE et les Verts ont voté contre ! Je suppose que le rassemblement de gens aussi intelligents que les trois partis qui dominent le parlement européen et s’en partagent les hautes fonctions est justifié par une autre analyse aussi construite que la mienne. Les téléspectateurs n’en sauront rien. Les trois  représentants français du PPE (Besson) de la ALDE (De Sarnez) et du PSE (Michel Sapin) n’en ont soufflé mot alors même que participait au débat une personne qui a personnellement voté le texte et donné, par écrit, son explication de vote !
 
Le lendemain de cette émission, mardi 7 décembre 2010 passait au vote en séance, à l’assemblée nationale la proposition de loi du Parti de gauche et du PCF, présentée par Martine Billard pour « garantir la souveraineté du peuple en matière budgétaire ». J’ai évoqué le sujet dans ma précédente note. Tout part d’une décision du Conseil européen le 28 octobre dernier. Le Conseil a adopté la mise en place de ce qu'il a appelé « le semestre européen de coordination des politiques économiques ». Pour la Commission européenne et le Conseil européen « une surveillance budgétaire et économique en amont, qui fait défaut pour le moment, permettrait de formuler de véritables orientations qui tiennent compte de la dimension européenne et qui se traduiraient par des décisions politiques nationales. » J’ai montré comment ce « semestre européen » a pour objet d’exercer une influence directe sur les choix budgétaires nationaux et ce avant même les décisions des parlements souverains.
 
Notre proposition de loi était dès lors très simple. Au point de paraitre relever de la tautologie politique. Nous proposons d'écrire, dans la Constitution, à l'article 88-2 « En matière budgétaire cependant, le Parlement reste souverain. Les institutions européennes ne pourront se prononcer qu'après la délibération des assemblées parlementaires ». Ce n’est pas la révolution socialiste, n’est-ce pas. Juste un rappel de la raison d’être du parlement. Qu’ont dit les opposants de droite et du PS à cette proposition ? Que le renforcement du contrôle du budget de chaque pays est une vraie avancée. Qu'il ne s'agit que de conseils, que de meilleure coordination. Qu'il n'y a pas de droit de veto de la Commission, pas de contraintes. Que l'inquiétude est légitime mais qu'il n'y a pas de risques. Bref circulez, il n'y a rien à voir. L’orateur socialiste lors du débat de présentation de la proposition de loi, Jacques Valax était spécialement mal à l’aise. C’était un homme venu du « non » au référendum de 2005. Il lisait laborieusement un papier à la tribune au nom du groupe socialiste et prétendait s’interdire « toute digression face aux provocations ». Son papier ne valait pas grand-chose sur la forme et en partie sur le fond, en dehors même de nos divergences. En effet d’une part  il répondait à un état antérieur de la rédaction de notre texte et le malheureux ne s’en était pas aperçu. Bonjour le sérieux. D’autre part il n’avait pas suivi le détail des décisions réellement prises par le Conseil européen depuis le dépôt de notre proposition de loi et il contestait des points pourtant tranchés par cette réunion. De nouveau : bonjour le sérieux. De tout son pesant récit restait surtout un satisfecit donné au gouvernement pour s’être engagé à faire une déclaration en avril devant l’assemblée pour expliquer ce qu’il aura transmis à la commission européenne à propos du budget du pays. Puis le socialiste a adressé un deuxième satisfecit au gouvernement parce que celui-ci a prévu une deuxième séance où l’assemblée donnera son avis… sur l’avis qu’aura donné la commission ! La bonne conscience socialiste s’achète à petit prix. Au demeurant, quiconque lit son discours s’aperçoit qu’il parle comme si le parlement aurait à discuter… du budget de l’Europe. Alors qu’il s’agit du contrôle de l’Europe sur le budget national. Encore une fois : bonjour le sérieux !  
 
Ceux qui suivent attentivement ce débat doivent se souvenir de la dispute qui avait éclaté et dont la presse avait fait grand cas. Les durs de durs libéraux voulaient qu’il y ait sanction automatique dès qu’un pays sortirait des clous fixés par les idéologues illuminés de la Banque Centrale Européenne et du gouvernement allemand. Les commentateurs avaient pointé du doigt l’accord Sarkozy–Merkel pour que ces sanctions ne soient pas automatiques ! Quels laxistes !  En fait le temps de vérifier les détails et d’avoir les textes en français,  l’actualité était ailleurs. Pourtant la réalité n’est pas joyeuse. Certes, les sanctions automatiques ont été écartées. Mais les sanctions existent et personne n’en a discuté le contenu spécialement dur comme le retrait du droit de vote du pays sanctionné, par exemple. Ni l’absurdité puisqu’un pays sanctionné pour déficit excessif se voit infligé une amende qui aggrave son déficit ! Ni l’arrogance : certains pays peuvent être sanctionnés même si  leur déficit n’excède pas les sacro-saints 3% !  Ils le seront seulement parce que la commission aura estimé que leur orientation budgétaire peut conduire dans l’avenir à un déficit excessif. C’est à peine croyable, n’est-ce pas ?
 
Comment seront décidées ces sanctions « pas automatiques » ? Lisez attentivement. Un : la commission décide la sanction. Deux : la sanction  s’applique… « sauf si ». Trois : « sauf si… » une majorité qualifiée ne s’y oppose pas. C’est clair ? C’est une manière hypocrite de mettre en place une automaticité de facto. Ce système de « majorité inversée » restera comme la trouvaille la plus grossière inventée par les eurocrates contre le droit des nations et des peuples.
 
A partir de là, quand un tel arsenal menace, nous ne pouvons avoir la naïveté de croire que les jugements de la Commission et du Conseil, une fois rendus publics, ne constitueront pas une pression imparable sur les États au moment où se discuteront les budgets. En effet, ce ne sont plus des orientations globales pour la zone euro ou plus largement pour l'Union européenne que formulera la Commission comme le prétendait l’orateur socialiste mais bien des injonctions pays par pays dont il sera question. Les critères d'analyse qui seront utilisés sont éminemment idéologiques. Ce sont ceux des agences de notation et des marchés financiers : coût du travail, baisse du nombre de fonctionnaires et de leurs salaires, réforme systémique des régimes de retraites, coût des actifs financiers ou encore taux d'imposition. Bref tout le catéchisme libéral dans sa splendeur.  
 
On nous dit : "le semestre européen constituera un premier pas vers un gouvernement économique de l'Union dans le but de ne pas créer de distorsion de concurrence". Ce qui est significatif, dans ce discours, c'est l'oubli de la justice sociale et de la prise en compte des enjeux écologiques. La preuve ? C’est que les premiers intéressés ont vendus la mèche. Ainsi quand le Premier Ministre Irlandais déclare : « je suis très heureux que le président français Sarkozy ait indiqué qu’il n’était pas question de faire du taux d’imposition des sociétés irlandaises un élément de ces discussions ou négociations ». Tout est dit.
 
Le Parti socialiste  tente de nous vendre la simple consultation des Parlements nationaux comme une « grande avancée ». Le comble aurait été qu'ils ne soient pas consultés ! La réalité, c'est qu'avec le dispositif proposé par le gouvernement, le Parlement ne fera que donner son avis sur un avis. Il ne sera donc en rien souverain dans les décisions qui seront prises. C'est le principe même du consentement à l'impôt qui est fragilisé. Le renforcement du pouvoir d'institutions non élues, sur notre budget, au détriment des Parlements nationaux et du Parlement européen nous ramène à la situation d’ancien régime. Martine Billard en a fait la démonstration à la tribune. «  En effet, dès le premier janvier 2011, l'agenda prévu est très clair. Le premier semestre de chaque année, la Commission et le Conseil européen jugeront les orientations budgétaires de chaque pays européen. La finalisation de l’élaboration des budgets nationaux interviendrait au cours du second semestre, et serait donc forcée de prendre en compte les injonctions émises par les institutions européennes. »
 
Ceux qui me lisent savent que cette décision intervient dans un contexte, de plus en plus pesant, de remise en cause de la souveraineté populaire. Je vous renvoie à la note intitulée « l’arnaque socialiste ». Le directeur du FMI, candidat socialiste pressenti à l’élection présidentielle va très loin en proposant « de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance comparable à celle de la BCE. [Elle] établirait le cadre budgétaire de chaque État et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre la double cible de la stabilité et de la croissance ». Autant dissoudre tout de suite les Parlements nationaux ! Mais pour l’immédiat, la mise ne place de ce nouveau dispositif n’est pas des plus simples. Car les transferts de souveraineté ou la mise en place de critères de surveillance contraignant ne peuvent être adoptés sans  être autorisés par une procédure constitutionnelle. Pour cette transformation de la gouvernance économique, comme le Conseil européen a peur du verdict populaire, la modification nécessaire du Traité de Lisbonne a été qualifiée de « limitée » afin de ne pas avoir recours à la ratification par référendum. On devine la peur que le mot référendum soulève depuis 2005. La présentation de notre proposition de loi était donc une occasion politique majeure de faire entendre la voix de la souveraineté outragée.  
 
Voici le résultat du vote. Pour la proposition de loi présentée par Martine Billard au nom du groupe PG-PCF : 23 voix. Contre : 410. Quelle sont ces 23 voix ? Celle des députés communistes et du Parti de gauche. Plus une. Celle d’Henri Emmanuelli. Heureusement qu’il est là ! Mais en même temps sa solitude dans ce vote donne la mesure de l’ampleur du désastre idéologique de ce parti. Henri est seul. Même les autres membres de son courant ne votent pas avec lui sur un sujet aussi sensible et identitaire pour leur courant que la question européenne. Le MPF, parait-il, voulait voter pour. Mais il n’y avait personne en séance. Absent aussi: Dupont-Aignan. Ainsi, aucun de ceux qui, à droite, jouent du violon sur l’indépendance nationale n’a pu participer à sa défense concrète ! Quant aux votes de gauche c’est évidemment lamentable.
 
Seul Emmanuelli sauve l’honneur. Les députés de la bande à Benoit Hamon présents dans l’hémicycle se sont abstenus où ont voté contre. Deux PS seulement se sont ainsi abstenus : François Deluga et Olivier Dussopt. Au PRG ? Abstention d’Annick Girardin, Joël Giraud, Jeanny Marc et Dominique Orliac. Et chez les Verts ? Abstention des quatre députés: Yves Cochet, Noël Mamère, Anny Poursinoff et François de Rugy. Telle est la situation, tel est le fond de scène caché des débats qui devraient agiter la gauche et que le cirque des primaires occulte absolument avec sa cohorte de candidats tous du pareil au même sur ces questions décisives comme sur tant d’autres !  
 
Le congrès du Parti de gauche européen s'est déroulé cette fin de semaine au CNIT à Paris (...) Pour nous, l’une des faiblesses du PGE est culturelle. Les interventions manifestent une faible imprégnation des thèses de base de l’écologie politique. (...) Le projet de l’autre gauche n’est pas révolutionnaire du seul fait de son hostilité à un mode de production et d’échange ! Elle l’est bien plus largement du fait de la critique du contenu de la production et de ses process comme de la façon de vivre qu’implique la société productiviste.
 
Est-ce possible ? C’est le moment de parler d’un exemple méconnu en Europe. Evidemment méconnu. Rendu invisible ! Normal il pourrait être très contagieux. La révolution citoyenne est commencée en Europe. En Islande. Un scénario de type Amérique du sud.  
 
En Mars 2010, les citoyens islandais avaient fait un pied de nez magistral aux pressions exercées par la Commission européenne et consorts.  Ils ont rejeté par 95% des suffrages  la loi ICECAVE. Cette loi prétendait obliger le peuple islandais à rembourser les pertes des clients britanniques et néerlandais appâtés par les rémunérations mirobolantes que la banque en ligne Icecave proposait. Le peuple islandais ne paierait donc pas pour les banques en faillite. Et les autres banques avaient, elles, été nationalisées. Les résultats sont là: après avoir décliné du quatrième trimestre 2008 au deuxième trimestre 2010, jusqu'à ce que soit prise la bonne décision populaire contre les rentiers, le PIB islandais est reparti à la hausse.
 
Le peuple islandais était une nouvelle fois appelé à voter ce samedi 27 novembre dernier. Il s’agissait d’élire une Assemblée Constituante. Mais oui ! Tout juste comme dans le programme du Parti de gauche en France ! L’évènement était historique sur place. Il faut dire que l’Islande n’avait jamais élaboré de Constitution. Après avoir obtenu son indépendance du Royaume du Danemark en 1944, l’île avait en effet adopté la Constitution danoise sans modification. Les islandais avaient juste substitué le mot « président » au mot « roi » comme doivent le faire tous les peuples réellement majeurs. Elle n'avait par la suite été amendée que de façon mineure et à peine à six reprises. L'Assemblée constituante a donc été élue samedi dernier. Elle est composée de 10 femmes et de 15 hommes élus au suffrage universel direct. De "simples citoyens" se plait-on à répéter. Les seules conditions pour être candidat étant d'avoir plus de 18 ans et de présenter au moins trente soutiens à sa candidature. Une autre façon de dire: "qu'ils s'en aillent tous". C’est le scénario proposé par mon livre sur ce point quand il suggère que les constituants ne puissent venir de la précédente assemblée nationale, ni être éligible ensuite dans la suivante.  L'Assemblée islandaise élue se réunira à la mi-février. Parmi les sujets à traiter en priorité, on trouve tout ce qui compte de fondamental pour refonder le pacte civique d’une nation. A commencer par le renforcement des moyens de la participation des citoyens au processus démocratique, notamment par l’organisation de référendums. Ensuite la question du transfert de certains pouvoirs souverains à des organisations internationales. Est concerné par ce point en premier chef le processus d'adhésion à l'Union Européenne. Puis vient la question de la propriété et l’utilisation de ressources naturelles. Enfin, et ce n’est pas le moindre à nos yeux : la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
 
Donc c’est possible. On peut tenir tête aux banques et aux « marchés » et refonder son pays, comme nous le proposons et comme sont en train de le faire les Islandais.


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°24904647
darksword
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Posté le 14-12-2010 à 15:35:14  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Je réagissais à

 

Bizarrement tu ne quote pas la fin de ma phrase. Sans doute parce que comme tu es constamment de mauvaise foi, tu ne voudrais faire semblant de ne pas comprendre mes explications/réactions. On te parle d'évolution
Je te la remet pour le plaisir

Citation :

Bien sur, il est connu de source sure que les boites du CAC40 ont toutes étés crées il y a moins de 10 ans et qu'il y a 10 ans aucune ne versait de dividende et les patrons d'ailleurs ne pouvaient se verser un salaire tous les mois  

 


Betcour a écrit :


Une plus value est une rémunération. D'ailleurs même pour les boites qui versent des dividendes, certains investisseurs préfèrent revendre et racheter le lendemain du versement pour toucher le gain sous forme de plus value plutôt que de dividende. La seule différence est fiscale.

 

Pour faire une plus-value, il faut vendre. Un actionnaire ne vend pas toutes les deux semaines (ou alors, c'est un spéculateur), donc il ne tire pas de revenu de ses plus-values qui ne sont que latentes.
Quant à ta vente/achat avant/après versement du dividende, c'est de l'optimisation fiscale, je ne vois pas le rapport.

 


Betcour a écrit :


Pas celui là : Vallourec était une boite peu rentable (cf le post de pat3x) et qui a été sérieusement remaniée : le chiffre d'affaire a été multiplié par 2,5 en 5/6 ans et la marge nettement améliorée, fatalement partant de bas la hausse du dividende a été élevée en %. Ce qu'il faut regarder c'est donc pas le pourcentage, mais la rentabilité de l'entreprise.

 

Donc quand une boite marche mieux, ce sont très majoritairement les actionnaires et très minoritairement les salariés qui doivent en profiter. Merci et au revoir  :hello:

 


Betcour a écrit :


Ah bah la baisse de salaire peut aussi ne pas être identique à la baisse du bénef  [:cosmoschtroumpf]
Etre salarié c'est opter pour une rémunération fixe, sans risquer ses économies dans l'opération ni voir son salaire fluctuer au gré des fortunes de l'entreprise. Si tu veux toucher les dividendes de Vallourec tu vides ton livret A et tu vas acheter des actions comme tout le monde. Ah ben oui, c'est plus risqué, bienvenue dans le monde des actionnaires.

 

Sans déconner ? C'est bien pour celà que j'ai indiqué que l'augmentation des salaires ne devaient pas être identique à celle des dividendes. Manifestement tu ne sais pas lire. Les réactions actuelles sont liées à l'énorme et durable écart entre les deux.

Message cité 1 fois
Message édité par darksword le 14-12-2010 à 15:36:55
n°24904830
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 15:50:47  profilanswer
 

En tout cas, bonne émission hier soir, qui sort enfin du dogme libéral qu'on nous sort partout :o

 

Merci à Attali d'avoir rappelé que l'origine de la crise est la stagnation des salaires américains qui ont amené à un endettement massif des salariés pour soutenir la consommation au point d'inventer les subprimes destinés à donner des prêts à des gens qu'on savait incapables de les rembourser ! On a connu le même phénomène d'endettement des salariés pour soutenir la consommation en GB.

 

En complément, je ne sais plus où j'ai lu ça, mais une stagnation ou une baisse des salaires dans la fonction publique en France engendrerait une croissance amputée d'1 point. On passe notre temps à nous suriner que la croissance est la seule issue, alors qu'on la soutienne, et par les salaires, c'est par là que ça commence.

 

Il serait enfin temps qu'on comprenne qu'il est temps de redonner aux salariés leur part du gateau, c'est eux qui font tourner l'économie, pas les actionnaires.

Message cité 5 fois
Message édité par Ernestor le 14-12-2010 à 15:52:54
n°24904892
darksword
publicitaire
Posté le 14-12-2010 à 15:57:48  profilanswer
 

Ernestor a écrit :


Il serait enfin temps qu'on comprenne qu'il est temps de redonner aux salariés leur part du gateau, c'est eux qui font tourner l'économie, pas les actionnaires.


 
/mode betcourt & co on
 
Tu n'as rien compris, Généreux est incompétent, c'est pas les actionnaires qui ont volés l'argent mais l'état spoliateur, si tu veux des sous t'as qu'à acheter des actions au lieu de travailler.

n°24904998
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 16:07:06  profilanswer
 

Oui je connais leur discours :D

 

Mais bon, on en reparlera dans 2 ans, quand dans les pays en pleine austérité qui ont dégommé les salaires dans la fonction publique, la croissance sera atone car il n'y aura pas assez de revenus des salariés pour la soutenir.

 

C'est quand même assez délirant comme logique : trop de dette publique -> baisse des salaires publics -> baisse de la consommation et de la croissance -> baisse des revenus pour l'état -> augmentation de la dette publique

 

Car je ne pense pas que l'équation "baisse des revenus pour l'état" < "gains en salaires des fonctionnaires" soit vrai, ou alors, on sera proche de l'égalité.

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 14-12-2010 à 16:08:21
n°24905357
patx3
Posté le 14-12-2010 à 16:35:32  profilanswer
 

moreweed a écrit :


 
Tu parles de capital. Donc je vais sur le site de cette société et je regarde son capital.
 

Citation :

Société anonyme au capital de 933 027 038,75 euros au 16/07/2010.


 
http://www.societegenerale.com/outils/mentions-legales
 
Et puis ton calcul à la noix, tu penses que c'est répartie équitablement entre tout les employés de la banque  [:hahaguy]


 
Euh, le capital social ne veut strictement rien dire en soi !!!
 
Ce sont les capitaux propres qu'il faut regarder. ;)
 
http://www.edubourse.com/guide-bou [...] ropres.php
 
 
 

mood
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Posté le 14-12-2010 à 16:35:32  profilanswer
 

n°24905392
patx3
Posté le 14-12-2010 à 16:38:10  profilanswer
 

moreweed a écrit :


 
Je serais même prêt à payer plus de charge sociale  :jap:  
 
Je suis conscient que ces charges me permettent d'avoir le droit à une retraite, à une sécurité sociale, à du chômage, etcc
Ca m'a permis de profiter de soin de qualité, ca m'a permis de faire une formation pour me reconvertir et de bénéficier d'aide.  
 
Ca permet à beaucoup de gens de survivre.  
 
Parcontre, je suis conscient qu'avec moins de fraude de la part des grosses sociétés sur les impôts et le paiement de ces charges, j'aurais peut être moins de prélèvement donc un meilleur salaire.


 
Pour le premier paragraphe, c'est un choix de société respectable mais dans ce cas, il ne faut pas dire que les salariés ont été lésés au détriment de l'actionnaire. :jap:
 
Pour le dernier paragraphe, tu peux donc sourcer le montant global de la fraude en France pour affirmer celà !
 
Sinon, celà relève du préjugé à nouveau ! :o

n°24905442
korrigan73
Membré
Posté le 14-12-2010 à 16:42:02  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Oui je connais leur discours :D
 
Mais bon, on en reparlera dans 2 ans, quand dans les pays en pleine austérité qui ont dégommé les salaires dans la fonction publique, la croissance sera atone car il n'y aura pas assez de revenus des salariés pour la soutenir.  
 
C'est quand même assez délirant comme logique : trop de dette publique -> baisse des salaires publics -> baisse de la consommation et de la croissance -> baisse des revenus pour l'état -> augmentation de la dette publique
 
Car je ne pense pas que l'équation "baisse des revenus pour l'état" < "gains en salaires des fonctionnaires" soit vrai, ou alors, on sera proche de l'égalité.


ils s'en foutent totalement de la croissance en fait.
ce qu'ils veulent c'est 2 choses:
la premiere, c'est de juguler l'inflation. ils ont noyauté la BCE qui n'a que ca a faire comme mission.
et cela afin que le temps ne grapille pas leur pecule.
la seconde chose c'est la privatisation des profits et des secteurs rentable gerés par l'etat.  
 
apres, la croissance, franchement, ils s'en branlent, qu'on ai 15% de chomage ca les effraie pas...


---------------
El predicator du topic foot
n°24905503
poilagratt​er
Posté le 14-12-2010 à 16:46:06  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

En tout cas, bonne émission hier soir, qui sort enfin du dogme libéral qu'on nous sort partout :o
 
Merci à Attali d'avoir rappelé que l'origine de la crise est la stagnation des salaires américains qui ont amené à un endettement massif des salariés pour soutenir la consommation au point d'inventer les subprimes destinés à donner des prêts à des gens qu'on savait incapables de les rembourser ! On a connu le même phénomène d'endettement des salariés pour soutenir la consommation en GB.
 
En complément, je ne sais plus où j'ai lu ça, mais une stagnation ou une baisse des salaires dans la fonction publique en France engendrerait une croissance amputée d'1 point. On passe notre temps à nous suriner que la croissance est la seule issue, alors qu'on la soutienne, et par les salaires, c'est par là que ça commence.
 
Il serait enfin temps qu'on comprenne qu'il est temps de redonner aux salariés leur part du gateau, c'est eux qui font tourner l'économie, pas les actionnaires.


Moui, enfin découvrir qu'il faut augmenter les salaires, c'est pas non plus une performance extraordinaire...  :/
 
Ils auraient aussi pu expliquer que les boites qui font plein de bénef n'ont aucune raison d'augmenter les salaires (sauf rares exceptions), (...)  
et que par conséquent, dans ce système économique, ça n'arrivera pas.
 
Mais ça aurait fait tache. :o  
 
On peut pas tout dire à la télé, y'a trop de gens qui regardent (Coluche)


Message édité par poilagratter le 14-12-2010 à 16:48:56

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°24905549
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 16:48:59  profilanswer
 

C'est pas une découverte mais c'est quand même une bonne chose d'en entendre parler pendant près de 2h dans une émission d'information grand public.

n°24905668
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 14-12-2010 à 16:57:38  profilanswer
 

patx3 a écrit :

Pour le dernier paragraphe, tu peux donc sourcer le montant global de la fraude en France pour affirmer celà !


 
Fraude fiscale : 50 milliards.


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°24905734
ovrefoss
Posté le 14-12-2010 à 17:02:51  profilanswer
 

zad38 a écrit :


Comme déjà dit, si le but est d'avoir une pénurie, ça peut marcher.

Non, parce que les décideurs du marché organisent la pénurie pour s'engraisser sur les transactions, et asphyxier les demandeurs potentiels.
 
Tellement classique, prouvé et éprouvé, que c'est étonnant que tu n'aies pas intégré cette base élémentaire de l'économie libérale  :sleep:  
 


---------------
Le terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique sont les deux mâchoires d’un même piège à cons »© JP. Manchette - SUPER SITE FRANÇAIS SUR LES GILETS JAUNES  !
n°24905785
patx3
Posté le 14-12-2010 à 17:06:49  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

En tout cas, bonne émission hier soir, qui sort enfin du dogme libéral qu'on nous sort partout :o
 
...
 
Il serait enfin temps qu'on comprenne qu'il est temps de redonner aux salariés leur part du gateau, c'est eux qui font tourner l'économie, pas les actionnaires.


 
Si ton salaire stagne, c'est en raison d'un choix de société d'une protection sociale forte et d'un Etat omniprésent !
 
Car le salaire superbrut progresse au même rythme que les gains de productivité, lui ! :jap:
 
Or, je ne pense pas que tu veuilles renoncer à cette protection sociale pour avoir plus en net ! :fouyaya:

n°24905848
ovrefoss
Posté le 14-12-2010 à 17:11:30  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

En tout cas, bonne émission hier soir, qui sort enfin du dogme libéral qu'on nous sort partout :o
 
Merci à Attali d'avoir rappelé que l'origine de la crise est la stagnation des salaires américains qui ont amené à un endettement massif des salariés pour soutenir la consommation au point d'inventer les subprimes destinés à donner des prêts à des gens qu'on savait incapables de les rembourser ! On a connu le même phénomène d'endettement des salariés pour soutenir la consommation en GB.
 
En complément, je ne sais plus où j'ai lu ça, mais une stagnation ou une baisse des salaires dans la fonction publique en France engendrerait une croissance amputée d'1 point. On passe notre temps à nous suriner que la croissance est la seule issue, alors qu'on la soutienne, et par les salaires, c'est par là que ça commence.
 
Il serait enfin temps qu'on comprenne qu'il est temps de redonner aux salariés leur part du gateau, c'est eux qui font tourner l'économie, pas les actionnaires.

Ce qui me semble étonnant, c'est que Attali n'aille pas aux States plaindre les américains de la stagnation des salaires européens  :sleep:  
 
Et comme toujours, ce sont les américains endettés qui sont à l'origine du trafic des subprimes surévaluées pour mieux les refourguer aux fonds étrangers, BNP, Natixis et Crédit Agricole en tête....  
 
Non mais vraiment, quelle luminescence, quel entendement !  :cry:  
 
 


---------------
Le terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique sont les deux mâchoires d’un même piège à cons »© JP. Manchette - SUPER SITE FRANÇAIS SUR LES GILETS JAUNES  !
n°24905863
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 14-12-2010 à 17:12:25  profilanswer
 

patx3 a écrit :

Si ton salaire stagne, c'est en raison d'un choix de société d'une protection sociale forte et d'un Etat omniprésent !


 
Cela dit, même quand il n'y a pas de protection sociale forte et un Etat absent, les salaires peuvent aussi stagner.
 


---------------
Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°24905886
ovrefoss
Posté le 14-12-2010 à 17:13:46  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
 il ne faut pas dire que les salariés ont été lésés au détriment de l'actionnaire. :jap:
 

Oui chéri  [:moonzoid:2]  
 
170 milliards d'euros par an pendant 10 ans, passés de la masse salariale nationale aux placements boursiers, c'est l'OCDE qui te le cornaque..... L'entends-tu ?
 
 


---------------
Le terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique sont les deux mâchoires d’un même piège à cons »© JP. Manchette - SUPER SITE FRANÇAIS SUR LES GILETS JAUNES  !
n°24906035
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 17:23:56  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Si ton salaire stagne, c'est en raison d'un choix de société d'une protection sociale forte et d'un Etat omniprésent !
 
Car le salaire superbrut progresse au même rythme que les gains de productivité, lui ! :jap:
 
Or, je ne pense pas que tu veuilles renoncer à cette protection sociale pour avoir plus en net ! :fouyaya:


Et la part du capital, elle augmente comment elle ? Au même rhyme ou plus rapidement ?  
 
Et tu veux dire aussi qu'aux états-unis, ces dernières années, sous Bush, les charges sociales ont explosé ?

n°24906147
patx3
Posté le 14-12-2010 à 17:34:05  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Fraude fiscale : 50 milliards.


 
Et pourquoi pas 5, 500, 70 ou 237.523 ??? :D
 
 

n°24906158
patx3
Posté le 14-12-2010 à 17:35:12  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Cela dit, même quand il n'y a pas de protection sociale forte et un Etat absent, les salaires peuvent aussi stagner.
 


 
Ce n'est pas le cas de la France !

n°24906182
patx3
Posté le 14-12-2010 à 17:36:47  profilanswer
 

ovrefoss a écrit :

Oui chéri  [:moonzoid:2]  
 
170 milliards d'euros par an pendant 10 ans, passés de la masse salariale nationale aux placements boursiers, c'est l'OCDE qui te le cornaque..... L'entends-tu ?
 
 


 
Eh ma poule, tu pourrais expliciter un peu ce que tu dis, car je ne comprends rien de ce que tu racontes et ce n'est pas faute de compétences financières ou économiques ! :o

n°24906266
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 17:43:32  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Eh ma poule, tu pourrais expliciter un peu ce que tu dis, car je ne comprends rien de ce que tu racontes et ce n'est pas faute de compétences financières ou économiques ! :o


Le monsieur t'explique que les actionnaires et le capital a été bénéficiaire d'une nouvelle répartition de la richesse produite, au dépend des salaires.
 
Alors tu pourras essayer de nous dire qu'en France les charges ont augmentés sur les salaires, ça n'expliquera en rien ce changement global au niveau du monde. Ou alors la France c'est le monde.

n°24906356
patx3
Posté le 14-12-2010 à 17:50:42  profilanswer
 

Ernestor a écrit :


Et la part du capital, elle augmente comment elle ? Au même rhyme ou plus rapidement ?  
 
Et tu veux dire aussi qu'aux états-unis, ces dernières années, sous Bush, les charges sociales ont explosé ?


 
Je me concentre sur la France, ce qui est déjà bien suffisant en soi !
 
Voilà ce que dit clairement l'INSEE sur les dividendes :
 

Citation :

On constate par ailleurs que les comptes financiers des SNF ne mettent pas en évidence une augmentation tendancielle de la rémunération des actions et des autres participations depuis le début des années 1990, qu’on y incorpore ou non les plus-values. La montée de la part du financement par actions se traduit en effet par une montée progressive des versement de dividendes en substitution des versements d’intérêt. Les dividendes ont ainsi fortement augmenté en point de PIB, dans la mesure où le ratio capitalisation boursière/PIB progressait lui-même fortement. Les évolutions récentes ont vu une correction drastique à la baisse de la capitalisation boursière qui laisse augurer une forte correction en parallèle des
versements de dividendes.


 
http://www.insee.fr/fr/publication [...] age_VA.pdf
 
Pas de déformation donc au profit de l'actionnaire ! :o

n°24906400
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 17:54:50  profilanswer
 

Le problème est mondial et tu ne parles que du cas particulier de la France ? Tu veux noyer le poisson donc :D
 
Et si, il y a bien eu déformation au profit de l'actionnaire, je te retrouve ça :o

n°24906415
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 14-12-2010 à 17:56:13  profilanswer
 

Qui fraude le plus ? Les chômeurs ? Les malades ? Ou ceux qui doivent payer l'impôt
 
http://www.lesmotsontunsens.com/fr [...] sures-4402
 

Citation :

Entre 30 et 50 milliards. C'est le montant du manque à gagner dû à la fraude, en France. 70% sont imputables à la fraude fiscale et 30% à la fraude sociale. En conséquence de quoi, le gouvernement propose d'amnistier partiellement les fraudeurs fiscaux et d'alourdir les sanctions contre les fraudeurs aux prestations sociales, cherchez l'erreur...


---------------
Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°24906479
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 18:04:13  profilanswer
 

http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t23655981
 

Ernestor a écrit :

Bon, je me suis mis à la recherche moi même de ces chiffres. J'ai pas retrouvé les mêmes, mais voici ceux de la répartition de l'excédent brut des entreprises, de 1949 à 2007 : http://www.insee.fr/fr/publication [...] ure_R6.xls
 
A partir de là, je me suis intéressé à la part allant aux revenus du capital dans cet EBE et j'ai obtenu la courbe ci-dessous :
 
http://img828.imageshack.us/img828/1764/repartitioncapital.png
 
En rouge, c'est un lissage consistant à faire une moyenne sur 5 ans (la valeur de l'année courante, celle des 2 années d'avant et des 2 années d'après), pour atténuer les variations importantes pouvant avoir lieu d'un an sur l'autre.  
 
On constate donc qu'on obtient la même forme de courbe que celle dont on parlait. Avec plus de détails, vu l'échelle et on trouve donc en plus qu'il y a plutôt une stagnation courant des années 80 plutôt qu'une augmentation, mais qu'à partir des années 90 ça augmente bien, avec un léger ralentissement autour de 2000. Mais globalement on retrouve cette baisse jusqu'en 77 suivie d'une hausse continue sur la durée jusqu'à maintenant.

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 14-12-2010 à 18:05:13
n°24906484
boubougna
- de buratta, +de combats
Posté le 14-12-2010 à 18:05:35  profilanswer
 


Ca avait bien chuté jusqu'à la prise de pouvoir de mitrand en fait :o

n°24906498
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 18:07:40  profilanswer
 

Ca augmente à partir de la prise de pouvoir de Reagan. On voit quand même que la France résiste jusqu'au début des années 90 :o

n°24906504
poilagratt​er
Posté le 14-12-2010 à 18:08:58  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Je me concentre sur la France, ce qui est déjà bien suffisant en soi !
 
Voilà ce que dit clairement l'INSEE sur les dividendes :
 

Citation :

On constate par ailleurs que les comptes financiers des SNF ne mettent pas en évidence une augmentation tendancielle de la rémunération des actions et des autres participations depuis le début des années 1990, qu’on y incorpore ou non les plus-values. La montée de la part du financement par actions se traduit en effet par une montée progressive des versement de dividendes en substitution des versements d’intérêt. Les dividendes ont ainsi fortement augmenté en point de PIB, dans la mesure où le ratio capitalisation boursière/PIB progressait lui-même fortement. Les évolutions récentes ont vu une correction drastique à la baisse de la capitalisation boursière qui laisse augurer une forte correction en parallèle des
versements de dividendes.


 
http://www.insee.fr/fr/publication [...] age_VA.pdf
 
Pas de déformation donc au profit de l'actionnaire ! :o


Dans un premier temps, les revenus du capital ont fortement augmentés, tandis que les revenus du travail augmentaient peu;
 
Dans un 2èm temps, le pouvoir d'achat des salariés n'étant plus suffisant pour soutenir la crôassance,
ça coince,
d'ou baisse des revenus du travail,
puis enfin chute des revenus du capital, après avoir épuisé les sources de profit. (on peut encore sucer via l'immobilier)
 
Ensuite, badamoum. (en cours)


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°24906529
patx3
Posté le 14-12-2010 à 18:12:38  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Le problème est mondial et tu ne parles que du cas particulier de la France ? Tu veux noyer le poisson donc :D
 
Et si, il y a bien eu déformation au profit de l'actionnaire, je te retrouve ça :o


 
Je ne savais pas que vous êtiez en train d'organiser un gouvernement mondial ! Ca va rendre votre tache un peu plus difficile encore ! :o
 
Pour ce qui est de ton post, cette courbe est reprise de l'INSEE. Par contre l'INSEE va jusqu'à donner l'explication de la courbe alors que tu ne fais qu'extrapoler une conclusion qu'à partir d'une courbe !!!
 
Tu dois être nettement meilleur que les mecs de l'INSEE, probablement ! :D

n°24906560
patx3
Posté le 14-12-2010 à 18:14:55  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

Qui fraude le plus ? Les chômeurs ? Les malades ? Ou ceux qui doivent payer l'impôt
 
http://www.lesmotsontunsens.com/fr [...] sures-4402
 

Citation :

Entre 30 et 50 milliards. C'est le montant du manque à gagner dû à la fraude, en France. 70% sont imputables à la fraude fiscale et 30% à la fraude sociale. En conséquence de quoi, le gouvernement propose d'amnistier partiellement les fraudeurs fiscaux et d'alourdir les sanctions contre les fraudeurs aux prestations sociales, cherchez l'erreur...



 
Tu te rends bien compte qu'il est impossible de chiffrer ce qui ne se voit pas, ne se mesure pas ??? :heink:
 
C'est un peu comme évaluer précisément le tonnage de shit vendu en France !!!  :pt1cable:  
 
Dès lors, aucune fiabilité dans les chiffres donnés ! :jap:

n°24906570
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 18:16:07  profilanswer
 

Non, on analyse l'état du monde et de la globalisation. Tu n'es pas sans savoir je suppute (et j'espère) qu'aujourd'hui toutes nos économies sont interdépendantes ? La crise qu'on vient de se prendre vient d'une crise du capitalisme à cause d'un déséquilibre entre les revenus du capital et du salariat.
 
Après libre à toi de considérer que la crise qu'a subi la France n'a rien à voir avec ça et que ça vient seulement de ses charges sociales. Mais bon :o
 
Quant aux courbes, elles disent ce qu'elles disent. De toute façon, tout le monde sait que ces dernières années, les revenus du capital ont augmenté dans la répartition de la richesse. Après il y a les gens honnêtes qui le reconnaissent et il y a ceux qui veulent faire croire que c'est faux.

n°24906590
darksword
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Posté le 14-12-2010 à 18:18:48  profilanswer
 

patx3 a écrit :


Je ne savais pas que vous êtiez en train d'organiser un gouvernement mondial ! Ca va rendre votre tache un peu plus difficile encore ! :o


 
Tiens on se répète ?
 

peaceful a écrit :

Le PG étant un parti établit en tchétchènie, il ne parle évidemment pas de la France. :o


 
:sleep:  

n°24906605
darksword
publicitaire
Posté le 14-12-2010 à 18:20:29  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Tu te rends bien compte qu'il est impossible de chiffrer ce qui ne se voit pas, ne se mesure pas ??? :heink:
 
C'est un peu comme évaluer précisément le tonnage de shit vendu en France !!!  :pt1cable:  
 
Dès lors, aucune fiabilité dans les chiffres donnés ! :jap:


 
Donc tu veux un chiffre, quand on t'en donne un, tu demandes une source et quand on te donnes une source tu dis que finalement on ne peut pas avoir les vrais chiffres.
 
Ca va, tu veux pas une boite de paté ?

n°24906890
patx3
Posté le 14-12-2010 à 18:47:39  profilanswer
 

darksword a écrit :

 

Donc tu veux un chiffre, quand on t'en donne un, tu demandes une source et quand on te donnes une source tu dis que finalement on ne peut pas avoir les vrais chiffres.

 

Ca va, tu veux pas une boite de paté ?

 

C'est pas moi qui sors des chiffres piffometriques sortis de nulle part ou évalues a la grosse louche !

 

L'Insee ou Eurostat sont nettement plus fiables ! :o

n°24906951
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 18:54:15  profilanswer
 

C'est pas des chiffres pifométriques, c'est des estimations officielles. Et c'est connu. Après tu peux vouloir nier la vérité, mais c'est connu que la fraude fiscale représente plusieurs dizaines de milliards de manque à gagner pour l'état.

n°24906988
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 14-12-2010 à 18:57:02  profilanswer
 

Et si tu veux d'autres sources (pour 2007) :

 

http://www.droitpublic.net/spip.php?article1675

 
Citation :


a fraude fiscale et sociale atteint chaque année 30 à 40 milliards d’euros en France, soit l’équivalent du déficit budgétaire, selon un rapport officiel révélé mardi, une réalité dont le gouvernement promet de tirer "toutes les conséquences".

 

Le montant de la fraude atteint 1,7% à 2,3% du produit intérieur brut, soit entre 29,1 et 40,2 milliards d’euros, selon des chiffres tirés d’un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (un organe de la Cour des Comptes) à paraître le 1er mars mais révélé dès mardi par le quotidien Les Echos.

 

C’est "une estimation qui ne me surprend pas", a commenté mardi le ministre délégué au Budget, Jean-François Copé.

 

Elle est en tout cas en ligne avec celles de la Commission européenne, qui avait évalué, pour l’année 2004, la fraude fiscale entre 2 et 2,5% du PIB de l’UE, soit entre 200 et 250 milliards d’euros.

 

"Nous sommes encore moins surpris que M. Copé", affirme-t-on au Syndicat national unifié des impôts (Snui), majoritaire chez les agents du fisc, où l’on se dit "ravi que ce dossier ait été enfin ouvert".

 

Le Snui, dans une récente évaluation, avait estimé la seule fraude fiscale entre 40 et 45 milliards d’euros par an, et ce, sans compter les cotisations sociales.

 

Pourtant, ce sont ces dernières qui constituent la plus grosse part des fraudes (de 8,4 à 14,6 milliards), avec les fraudes à la TVA (entre 7,3 et 12,4 milliards), selon le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires.


Message édité par Ernestor le 14-12-2010 à 19:01:39
n°24907092
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 14-12-2010 à 19:06:51  profilanswer
 

darksword a écrit :


 
Donc tu veux un chiffre, quand on t'en donne un, tu demandes une source et quand on te donnes une source tu dis que finalement on ne peut pas avoir les vrais chiffres.
 
Ca va, tu veux pas une boite de paté ?


 
Ou bien dit autrement.
 
Cela dit, vous êtes courageux.


Message édité par W0r1dIndu5tri35 le 14-12-2010 à 19:07:46

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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
mood
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Posté le   profilanswer
 

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