Vol Air France 484, Paris-Rio du 23 mars. A bord du Boeing 777 prévu, décollage à 10 h 40, un passager s’installe à l’avant en classe affaires au fauteuil 7D. Il a en fait réservé deux sièges, une procédure inhabituelle mais possible pour ceux prêts à y mettre le prix. Le fauteuil voisin, le 7H, n’est cependant pas occupé par un passager mais par deux housses de costume soigneusement déposées et dûment attachées. A une hôtesse qui lui propose de ranger ces housses dans un des placards réservés à cet effet, l’intéressé répond par la négative. Les costumes resteront donc sur le siège durant 11 h 30 de vol..

Vol Air France 484, Paris-Rio du 23 mars. A bord du Boeing 777 prévu, décollage à 10 h 40, un passager s’installe à l’avant en classe affaires au fauteuil 7D. Il a en fait réservé deux sièges, une procédure inhabituelle mais possible pour ceux prêts à y mettre le prix. Le fauteuil voisin, le 7H, n’est cependant pas occupé par un passager mais par deux housses de costume soigneusement déposées et dûment attachées. A une hôtesse qui lui propose de ranger ces housses dans un des placards réservés à cet effet, l’intéressé répond par la négative. Les costumes resteront donc sur le siège durant 11 h 30 de vol..

Les macronistes n’ont plus que ce mot à la bouche : censure. Depuis quelques jours, c’est la petite musique qui monte au sein de la majorité. Les relations avec LR sont réduites au néant — même si Gabriel Attal a pris soin de déjeuner avec Gérard Larcher, Éric Ciotti, Bruno Retailleau — et nombreux sont ceux qui se disent qu’après tout, plus grand-chose ou presque ne retient LR d’utiliser cet outil institutionnel et véritable arme nucléaire en politique.

« Je pense qu’ils vont utiliser la motion dans tous les cas de figure, anticipe un député de l’aile gauche de la majorité. Vous avez le tiers de leur groupe qui a réussi à se faire élire alors que Pécresse avait fait moins de 5 % à la présidentielle dans leurs circonscriptions. Ils se sentent déjà comme des survivants, ils n’ont plus grand-chose à perdre. »

Iront-ils jusqu’au bout ? Les LR ne croient plus vraiment Emmanuel Macron capable de dissoudre l’Assemblée en cas de vote de la censure. En privé, le président du groupe des députés LR Olivier Marleix se moque d’un président qui jouerait à « la roulette belge », c’est-à-dire avec, non pas une, mais six balles dans le barillet… « Une dissolution entraînerait un raz de marée RN, alors Macron ne le fera pas », parie-t-il.

C’est la fin d’une saga fiscale, gastronomique et judiciaire très parisienne. La Rotonde, fameuse brasserie du boulevard Montparnasse (XIVe), symbole politique depuis que le président de la République Emmanuel Macron y a fêté sa première victoire présidentielle en 2017, est passée par la case justice.
Mardi, comme le révèle le site L’informé, Gérard Tafanel, charismatique patron de l’établissement, a été définitivement condamné en appel pour « fraude fiscale ». Il écope de 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 30 000 euros et la confiscation de 21 168 euros déjà saisis.
 
Après avoir toujours nié les faits, le restaurateur a fini par reconnaître avoir dissimulé une partie des recettes de sa brasserie. Et par plaider coupable dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

Population animale résultant, par sélection, de la subdivision d'une même espèce et possédant un certain nombre de caractères communs transmissibles d'une génération à la suivante.

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