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Auteur Sujet :

[POGNON] Épargne / Placements - TRI de votre résidence principale

n°61779531
LooKooM
Modérateur
Posté le 07-01-2021 à 14:53:57  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Ryu- a écrit :


 
je fais pareil là, je suis investis et j'achète des ETF world mais je viens de recevoir un déblocage de PEE dont je garde une grosse partie liquide pour pouvoir charger la mule quand ça consolide, voire quand ça crash


 
Deja écrit par Suzebull mais je confirme : ce n'est pas une bonne stratégie selon moi.
 
Commence par mettre 15-20% de la somme au travail tout de suite et cadence cet investissement en parallele de ton epargne regulière, divisé en tranches equipondérées afin de tout investir au bout de 6-9 mois maximum.  
 
Time in the market > Timing the market, comme toujours.

mood
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Posté le 07-01-2021 à 14:53:57  profilanswer
 

n°61779704
eternityfo​rever
Posté le 07-01-2021 à 15:05:11  profilanswer
 

Laska- a écrit :

Les premières indications concernant les rendements des assurances vies 2020 sont-elles sorties ?
Avec la remontée fabuleuse des marchés post covid, peut-on s'attendre à des rendements corrects ?


 
pour gmf 1,65 % brut (contre 1.90% l'an dernier).

n°61779855
chienBlanc
Posté le 07-01-2021 à 15:18:10  profilanswer
 

Laska- a écrit :

Les premières indications concernant les rendements des assurances vies 2020 sont-elles sorties ?
Avec la remontée fabuleuse des marchés post covid, peut-on s'attendre à des rendements corrects ?


Pour l'instant on a des baisses de 0,2 à 0,3%.

n°61779919
Esska
Posté le 07-01-2021 à 15:23:02  profilanswer
 

chienBlanc a écrit :


Pour l'instant on a des baisses de 0,2 à 0,3%.


Superbe avatar  [:psykooo:6] vous l'avez trouvé où ?


Message édité par Esska le 07-01-2021 à 15:23:21
n°61779953
meuniere
Posté le 07-01-2021 à 15:25:33  profilanswer
 

J'ai demandé le rachat complet d'une vieille AV blindée de frais juste avant fin décembre, donc je ne sais pas si c'est le vrai taux de 2020.
Mais bonne surprise, avant les prélèvements lié à la clôture, ça me fait un taux 2020 est plus élevé ou au moins égal à celui de l'année passée. 1,2% royal non  :o  
Il faut dire que l'année passée je crois que j'étais à 0,7% ou 0,8 % en comptant les frais de gestion  :lol:

n°61779995
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2021 à 15:28:44  answer
 

meuniere a écrit :

J'ai demandé le rachat complet d'une vieille AV blindée de frais juste avant fin décembre, donc je ne sais pas si c'est le vrai taux de 2020.
Mais bonne surprise, avant les prélèvements lié à la clôture, ça me fait un taux 2020 est plus élevé ou au moins égal à celui de l'année passée. 1,2% royal non  :o
Il faut dire que l'année passée je crois que j'étais à 0,7% ou 0,8 % en comptant les frais de gestion  :lol:


Si tu as racheté en décembre, tu t'es assis sur la participation aux bénéfices 2020.

 

Explications en FP.


Message édité par Profil supprimé le 07-01-2021 à 15:29:05
n°61780051
meuniere
Posté le 07-01-2021 à 15:33:09  profilanswer
 

Oui je sais, mais ça donne déjà un ordre de grandeur.


Message édité par meuniere le 07-01-2021 à 15:35:37
n°61780385
didjib
Posté le 07-01-2021 à 15:57:21  profilanswer
 

Slynox a écrit :


Si tu veux te faire peur :  

Citation :

I believe this event will be recorded as one of the great bubbles of financial history
Jeremy Grantham GMO  
https://www.gmo.com/europe/research [...] ast-dance/


Après comme on dit, le meilleur gérant avait prédit 10 des 4 derniers krach..


 [:clooney26]  [:max evans]  
Heureusment, il nous dit sur quoi investir  [:edhelas:5]  

Citation :

Not surprisingly, we believe it is in the overlap of these two ideas, Value and Emerging, that your relative bets should go, along with the greatest avoidance of U.S. Growth stocks that your career and business risk will allow


Pas de mention du bitcoin ici  [:-sam-]

n°61780656
kimmeria
Posté le 07-01-2021 à 16:15:13  profilanswer
 

didjib a écrit :

[:clooney26]  [:max evans]
Heureusment, il nous dit sur quoi investir  [:edhelas:5]

Citation :

Not surprisingly, we believe it is in the overlap of these two ideas, Value and Emerging, that your relative bets should go, along with the greatest avoidance of U.S. Growth stocks that your career and business risk will allow


Pas de mention du bitcoin ici  [:-sam-]

Tant que les banques centrales continuent d'injecter MASSE de POGNON sur les marchés, je ne vois pas vraiment comment est-ce que le marché pourrait faire autre chose que monter. Et je dis bien le marché globalement, cela n'empêchera pas certains titres de s'écrouler individuellement voire même certains secteurs spécifiques de rester à l'arrière du train. Mais globalement, cela ne peut que monter.

 

C'est une bonne période pour débattre de la définition de l'inflation je trouve. L'INSEE nous dit que 2020 est à 0,2% d'inflation et que depuis presque 10 ans on est autour de 1% par an. Alors que tout le monde voit bien dans son quotidien que l'inflation des actifs (financiers et surtout immobiliers) pèse très fort sur l'évolution des niveaux de vie. La mascarade de l'inflation qui n'existe pas alors qu'il faut toujours davantage se saigner pour se loger, c'est quand même un sacré FAIL de définition de l'indicateur.

 

Heureka, parmi d'autres, a fait de très bonnes vidéos pour expliquer cela. Vous cherchez l'inflation générée par la planche à billets, et l'INSEE vous dit qu'il n'y a rien à voir ? Regardez le prix des actifs financiers et de l'immo (et peut-être même du bitcoin qui en récupère une partie aussi), l'inflation est bien là ! Montez dans le train avec nous  :pt1cable:

Message cité 3 fois
Message édité par kimmeria le 07-01-2021 à 16:32:29
n°61780985
adel teiki
Posté le 07-01-2021 à 16:39:27  profilanswer
 

Suzebull a écrit :


Non, car c'est un facteur parmi tant d'autres et probablement pas le plus important.
On a bien vu en 2020 que la bourse se foutait de l'était de l'économie réelle, pourquoi ce serait différent dans le futur ?
Je pars du principe qu'on ne peut pas timer le marché donc je continue d'acheter chaque mois comme prévu, Covid ou pas.


 
Il n'y aura pas forcément toujours des afflux de liquidités aussi massifs et rapides...
 

kimmeria a écrit :

Tant que les banques centrales continuent d'injecter MASSE de POGNON sur les marchés, je ne vois pas vraiment comment est-ce que le marché pourrait faire autre chose que monter. Et je dis bien le marché globalement, cela n'empêchera pas certains titres de s'écrouler individuellement voire même certains secteurs spécifiques de rester à l'arrière du train. Mais globalement, cela ne peut que monter.


 
Voilà, mais ce n'est pas forcément éternel. La BCE et le FMI ont déjà communiqué sur le danger induit par un changement trop rapide de la masse monétaire.
 

kimmeria a écrit :

C'est une bonne période pour débattre de la définition de l'inflation je trouve. L'INSEE nous dit que 2020 est à 0,2% d'inflation et que depuis presque 10 ans on est autour de 1% par an. Alors que tout le monde voit bien dans son quotidien que l'inflation des actifs (financiers et surtout immobiliers) pèse très fort sur l'évolution des niveaux de vie. La mascarade de l'inflation qui n'existe pas alors qu'il faut toujours davantage se saigner pour se loger, c'est quand même un sacré FAIL de définition de l'indicateur.
 
Heureka, parmi d'autres, a fait de très bonnes vidéos pour expliquer cela. Vous cherchez l'inflation générée par la planche à billets, et l'INSEE vous dit qu'il n'y a rien à voir ? Regardez le prix des actifs financiers et de l'immo (et peut-être même du bitcoin qui en récupère une partie aussi), l'inflation est bien là ! Montez dans le train avec nous  :pt1cable:


 
Clairement, le mode de calcul de l'inflation a ses défauts, mais ce n'est qu'un indicateur.
Le problème de fond est que les injections de liquidités répétées se retrouvent essentiellement dans des actifs comme l'immo et les actions, qui deviennent bullesques... Et comme tu l'as écrit, le BTC semble profiter indirectement de ça aussi, car manque de confiance envers les devises injectées trop massivement.
C'est pour ça qu'on entend régulièrement évoquer d'autres actions possibles comme l'helicopter money.

Message cité 1 fois
Message édité par adel teiki le 07-01-2021 à 16:41:23
mood
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Posté le 07-01-2021 à 16:39:27  profilanswer
 

n°61781118
LooKooM
Modérateur
Posté le 07-01-2021 à 16:50:42  profilanswer
 

kimmeria a écrit :

Tant que les banques centrales continuent d'injecter MASSE de POGNON sur les marchés, je ne vois pas vraiment comment est-ce que le marché pourrait faire autre chose que monter. Et je dis bien le marché globalement, cela n'empêchera pas certains titres de s'écrouler individuellement voire même certains secteurs spécifiques de rester à l'arrière du train. Mais globalement, cela ne peut que monter.
 
C'est une bonne période pour débattre de la définition de l'inflation je trouve. L'INSEE nous dit que 2020 est à 0,2% d'inflation et que depuis presque 10 ans on est à moins de 1% par an. Alors que tout le monde voit bien dans son quotidien que l'inflation des actifs (financiers et surtout immobilier) pèse très fort sur l'évolution des niveaux de vie. La mascarade de l'inflation qui n'existe pas alors qu'il faut toujours davantage se saigner pour se loger, c'est quand même un sacré FAIL de définition de l'indicateur.
 
Heureka, parmi d'autres, a fait de très bonnes vidéos pour expliquer cela. Vous cherchez l'inflation générée par la planche à billets, et l'INSEE vous dit qu'il n'y a rien à voir ? Regardez le prix des actifs financiers et de l'immo (et peut-être même du bitcoin qui en récupère une partie aussi), l'inflation est bien là ! Montez dans le train avec nous  :pt1cable:


 
Je ne vais pas faire un cours d'histoire économique et d'ailleurs je n'en ai pas le niveau - toutefois l'origine de la mesure de l'inflation est vraiment intéressante.
 
Historiquement, et je caricature évidemment, la mesure de l'inflation était surtout une mesure du thermomètre de potentielle revolte sociale de la classe populaire fin du XIXème siècle : pour éviter les grèves à repetition, l'abaissement du niveau de vie des ouvriers qui n'étaient ni syndiqués, ni vraiment protégés par le code du travail, on a conçu un indicateur du "panier de survie moyen" à base de x grammes de beurre et de pain par jour par personne dans un foyer, etc... pour graduellement imposer des hausses de salaires proportionnelles aux chefs d'entreprises. C'était une façon pour l'Etat d'exercer un pouvoir sur a) la profitabilité du secteur privé et b) les risques de révolte populaire qui ont tant traumatisé la IIIème republique.
 
A l'après guerre l'intérêt de cet indicateur a été accru car au dela du panier moyen de survie, il a commencé à inclure d'autres biens et services du domaine du confort, bien au dela de la survie, afin de ne pas simplement garantie survie mais plutôt une bonne insertion dans la societé, bref, de la classe moyenne française rugissante, à la manière de la classe moyenne chinoise d'aujourd'hui. Et les salaires étaient toujours indéxés sur l'inflation.
 
Problème : en raisons conjointes de a) mauvaise gestion des finances publiques françaises aux yeux des marchés preteurs à la France dans les 80s sous Mitterrand et b) des crises géopolitiques pétrolières, les indicateurs d'inflation français ont explosés à la hausse dans le sillage de l'augmentation forte du cout de la dette française sur les marché et de la perte de valeur du franc français, très affaibli par des finances publiques desastreuses. Brutalement les entreprises françaises qui étaient forcées d'augmenter en fonction de l'inflation se retrouvaient à payer des augmentations de 5-10% par an, poussant à la faillite ou à des rachats de pas mal de groupes industriels aux faibles marges ne pouvant pas encaisser de telles augmentations de leurs couts salariaux.  
 
Prise dans ce maelstrom économique, la France devait faire un choix : doit-elle défendre sa competitivité au prix d'un affaissement du pouvoir d'achat de sa classe populaire pour défendre sa devise et restaurer la confiance en la dette française ? Ou dire "Ciao" à ses preteurs, s'orienter vers un défaut/restructuration de sa dette à l'Argentine ou à l'Islandaise plus recemment ? Le second choix était tout simplement impossible car il aurait condamné beaucoup d'autres grands groupes français et plongé le pays dans une crise économique sans précédent, releguant le pays à un pariah de la communauté internationale. Le choix a) fut décidé, pariant sur un rebond de la croissance grâce à ce regain de compétitivité qui permettrait une redistribution de la richesse. Nous étions l'un des derniers pays au monde à continuer à forcer les augmentations sur des critères d'inflation.  
 
L'inflation a donc été brutalement débranchée des obligations d'augmentation de salaires et son panier est graduellement revenu sur des curseurs de base plutôt que de confort moyen. Cet outil politique est d'ailleurs franchement sorti des discours politiques alors qu'il était central dans les 90s par exemple. Aujourd'hui les augmentations du SMIC ou d'autres prestations sont vues comme des "gestes politiques", les primes rentrée, etc... également, afin de calmer la colère sociale.  
 
L'inflation en 2021 represente la capacité de se loger EN LOUANT, clairement pas en achetant. La consommation d'electronique est sur un amortissement à 6 ans je crois. Les vêtements sont regardés en entrée de gamme, etc... Et force est de constater qu'il est vrai selon moi que pour une vie modeste, sans achat immobilier qui n'est nullement obligatoire pour vivre convenablement, l'inflation est très faible en Europe et en France. Les nouveaux besoins sont chers, l'amortissement de l'électronique s'est considérablement raccourci, etc... mais la vie de base continue de couter un prix bas en visant les circuits d'entrée de gamme.
 
En revanche, tu as parfaitement raison de dire que le travail salarié rémunère structurellement de moins en moins et que le capitalisme prend le pas sur l'ensemble des segments de la societé. Il n'est pas anodin de constater que la performance des Actions est historiquement de 2 à 3x l'inflation, déja le signe d'une forte concentration du capital... et plus recemment à 5 à 6x l'inflation. La tendance est puissante et concentre de façon extrême la richesse vers de moins en moins d'acteurs.

n°61781192
TechVal
Posté le 07-01-2021 à 16:56:06  profilanswer
 

kimmeria a écrit :

(...)

 

C'est une bonne période pour débattre de la définition de l'inflation je trouve. L'INSEE nous dit que 2020 est à 0,2% d'inflation et que depuis presque 10 ans on est autour de 1% par an. Alors que tout le monde voit bien dans son quotidien que l'inflation des actifs (financiers et surtout immobiliers) pèse très fort sur l'évolution des niveaux de vie. La mascarade de l'inflation qui n'existe pas alors qu'il faut toujours davantage se saigner pour se loger, c'est quand même un sacré FAIL de définition de l'indicateur.

 

Heureka, parmi d'autres, a fait de très bonnes vidéos pour expliquer cela. Vous cherchez l'inflation générée par la planche à billets, et l'INSEE vous dit qu'il n'y a rien à voir ? Regardez le prix des actifs financiers et de l'immo (et peut-être même du bitcoin qui en récupère une partie aussi), l'inflation est bien là ! Montez dans le train avec nous  :pt1cable:

 

On a déjà abordé ça ici et je suis d'accord avec toi, mais la position d'un paquet de gens ici (et celle de l'INSEE) c'est d'un coté de prendre les loyers (dont l'augmentation des loyer existant est indexé, qui au global (loyers indexés/nouveau loyers) ne rentre que pour 6% je crois). De l'autre de prendre uniquement le cout du pret considérant que le remboursement du principal est du patrimoine.
Le point invisible dans la vision de l'INSEE c'est qu'ils ne tiennent pas compte qu'a cause de l'augmentation des prix à l'achat, certains ne peuvent plus acheter là où ils auraient acheter avant.
Donc tu peux subir l'inflation t'empechant d'acheter un bien que tu aurais pus acheter avant, d'autant plus que ça représentera ta premiere dépense. Mais ce sera invisible pour le calcul de l'inflation.

 


Edit d'accord globalement avec ton poste Lookoom.
Mais (indépendamment de l'amour français pour l'immo) on ne peut pas dire que juste en louant il n'y a pas d'inflation alors ce n'est pas grave.
Plus les gens vieillissent plus ils veulent de la sécurité et stabilité financière. Être proprio en fait partit. Donc on devrait le prendre en compte. Ce qui bien sur n'arrengerai pas les politiques, en particulier si on commence à se pencher sur les problèmes apporté par les Pinel et autres programme à la con.


Message édité par TechVal le 07-01-2021 à 17:02:01
n°61781277
Gqqch
Posté le 07-01-2021 à 17:02:21  profilanswer
 

Pour aller dans le sens de ce problème de calcul de l'inflation:
https://www.lefigaro.fr/economie/le [...] -achat.php
 
Pour ma part, cela fait des années que je considère dans mon fichier de suivi de salaire une inflation "réelle" à 2.5% (but du fichier: vérifier que ma rémunération augmente au moins du niveau de l'inflation - sinon je m’appauvris). Ces 2.5% ne sont qu'une grossière estimation, ne connaissant pas les chiffres réels. Il est cependant facile de constater "qu'en vrai" les dépenses augmentent plus que de la valeur "officielle INSEE".

n°61781400
nico6259
Facilitateur, coach POGNON
Posté le 07-01-2021 à 17:12:38  profilanswer
 

sisylesmoulineaux a écrit :

Bonjour j'ai commencé à investir en Bourse US, je voulais savoir ce qu'il faut déclarer au impôts?

 

Les dividendes? mensuelle, annuelle?

 

Sur CTO ?


---------------
Tout pour bien placer et investir : Avenue Des Investisseurs (guides, comparatifs...)
n°61781533
Kan3
Posté le 07-01-2021 à 17:22:16  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


 
Je ne vais pas faire un cours d'histoire économique et d'ailleurs je n'en ai pas le niveau - toutefois l'origine de la mesure de l'inflation est vraiment intéressante.
 
Historiquement, et je caricature évidemment, la mesure de l'inflation était surtout une mesure du thermomètre de potentielle revolte sociale de la classe populaire fin du XIXème siècle : pour éviter les grèves à repetition, l'abaissement du niveau de vie des ouvriers qui n'étaient ni syndiqués, ni vraiment protégés par le code du travail, on a conçu un indicateur du "panier de survie moyen" à base de x grammes de beurre et de pain par jour par personne dans un foyer, etc... pour graduellement imposer des hausses de salaires proportionnelles aux chefs d'entreprises. C'était une façon pour l'Etat d'exercer un pouvoir sur a) la profitabilité du secteur privé et b) les risques de révolte populaire qui ont tant traumatisé la IIIème republique.
 
A l'après guerre l'intérêt de cet indicateur a été accru car au dela du panier moyen de survie, il a commencé à inclure d'autres biens et services du domaine du confort, bien au dela de la survie, afin de ne pas simplement garantie survie mais plutôt une bonne insertion dans la societé, bref, de la classe moyenne française rugissante, à la manière de la classe moyenne chinoise d'aujourd'hui. Et les salaires étaient toujours indéxés sur l'inflation.
 
Problème : en raisons conjointes de a) mauvaise gestion des finances publiques françaises aux yeux des marchés preteurs à la France dans les 80s sous Mitterrand et b) des crises géopolitiques pétrolières, les indicateurs d'inflation français ont explosés à la hausse dans le sillage de l'augmentation forte du cout de la dette française sur les marché et de la perte de valeur du franc français, très affaibli par des finances publiques desastreuses. Brutalement les entreprises françaises qui étaient forcées d'augmenter en fonction de l'inflation se retrouvaient à payer des augmentations de 5-10% par an, poussant à la faillite ou à des rachats de pas mal de groupes industriels aux faibles marges ne pouvant pas encaisser de telles augmentations de leurs couts salariaux.  
 
Prise dans ce maelstrom économique, la France devait faire un choix : doit-elle défendre sa competitivité au prix d'un affaissement du pouvoir d'achat de sa classe populaire pour défendre sa devise et restaurer la confiance en la dette française ? Ou dire "Ciao" à ses preteurs, s'orienter vers un défaut/restructuration de sa dette à l'Argentine ou à l'Islandaise plus recemment ? Le second choix était tout simplement impossible car il aurait condamné beaucoup d'autres grands groupes français et plongé le pays dans une crise économique sans précédent, releguant le pays à un pariah de la communauté internationale. Le choix a) fut décidé, pariant sur un rebond de la croissance grâce à ce regain de compétitivité qui permettrait une redistribution de la richesse. Nous étions l'un des derniers pays au monde à continuer à forcer les augmentations sur des critères d'inflation.  
 
L'inflation a donc été brutalement débranchée des obligations d'augmentation de salaires et son panier est graduellement revenu sur des curseurs de base plutôt que de confort moyen. Cet outil politique est d'ailleurs franchement sorti des discours politiques alors qu'il était central dans les 90s par exemple. Aujourd'hui les augmentations du SMIC ou d'autres prestations sont vues comme des "gestes politiques", les primes rentrée, etc... également, afin de calmer la colère sociale.  
 
L'inflation en 2021 represente la capacité de se loger EN LOUANT, clairement pas en achetant. La consommation d'electronique est sur un amortissement à 6 ans je crois. Les vêtements sont regardés en entrée de gamme, etc... Et force est de constater qu'il est vrai selon moi que pour une vie modeste, sans achat immobilier qui n'est nullement obligatoire pour vivre convenablement, l'inflation est très faible en Europe et en France. Les nouveaux besoins sont chers, l'amortissement de l'électronique s'est considérablement raccourci, etc... mais la vie de base continue de couter un prix bas en visant les circuits d'entrée de gamme.
 
En revanche, tu as parfaitement raison de dire que le travail salarié rémunère structurellement de moins en moins et que le capitalisme prend le pas sur l'ensemble des segments de la societé. Il n'est pas anodin de constater que la performance des Actions est historiquement de 2 à 3x l'inflation, déja le signe d'une forte concentration du capital... et plus recemment à 5 à 6x l'inflation. La tendance est puissante et concentre de façon extrême la richesse vers de moins en moins d'acteurs.


 
Très intéressant merci :jap:

n°61781739
nico6259
Facilitateur, coach POGNON
Posté le 07-01-2021 à 17:36:58  profilanswer
 

LooKooM a écrit :

 

Je ne vais pas faire un cours d'histoire économique et d'ailleurs je n'en ai pas le niveau - toutefois l'origine de la mesure de l'inflation est vraiment intéressante.

 

Historiquement, et je caricature évidemment, la mesure de l'inflation était surtout une mesure du thermomètre de potentielle revolte sociale de la classe populaire fin du XIXème siècle : pour éviter les grèves à repetition, l'abaissement du niveau de vie des ouvriers qui n'étaient ni syndiqués, ni vraiment protégés par le code du travail, on a conçu un indicateur du "panier de survie moyen" à base de x grammes de beurre et de pain par jour par personne dans un foyer, etc... pour graduellement imposer des hausses de salaires proportionnelles aux chefs d'entreprises. C'était une façon pour l'Etat d'exercer un pouvoir sur a) la profitabilité du secteur privé et b) les risques de révolte populaire qui ont tant traumatisé la IIIème republique.

 

A l'après guerre l'intérêt de cet indicateur a été accru car au dela du panier moyen de survie, il a commencé à inclure d'autres biens et services du domaine du confort, bien au dela de la survie, afin de ne pas simplement garantie survie mais plutôt une bonne insertion dans la societé, bref, de la classe moyenne française rugissante, à la manière de la classe moyenne chinoise d'aujourd'hui. Et les salaires étaient toujours indéxés sur l'inflation.

 

Problème : en raisons conjointes de a) mauvaise gestion des finances publiques françaises aux yeux des marchés preteurs à la France dans les 80s sous Mitterrand et b) des crises géopolitiques pétrolières, les indicateurs d'inflation français ont explosés à la hausse dans le sillage de l'augmentation forte du cout de la dette française sur les marché et de la perte de valeur du franc français, très affaibli par des finances publiques desastreuses. Brutalement les entreprises françaises qui étaient forcées d'augmenter en fonction de l'inflation se retrouvaient à payer des augmentations de 5-10% par an, poussant à la faillite ou à des rachats de pas mal de groupes industriels aux faibles marges ne pouvant pas encaisser de telles augmentations de leurs couts salariaux.

 

Prise dans ce maelstrom économique, la France devait faire un choix : doit-elle défendre sa competitivité au prix d'un affaissement du pouvoir d'achat de sa classe populaire pour défendre sa devise et restaurer la confiance en la dette française ? Ou dire "Ciao" à ses preteurs, s'orienter vers un défaut/restructuration de sa dette à l'Argentine ou à l'Islandaise plus recemment ? Le second choix était tout simplement impossible car il aurait condamné beaucoup d'autres grands groupes français et plongé le pays dans une crise économique sans précédent, releguant le pays à un pariah de la communauté internationale. Le choix a) fut décidé, pariant sur un rebond de la croissance grâce à ce regain de compétitivité qui permettrait une redistribution de la richesse. Nous étions l'un des derniers pays au monde à continuer à forcer les augmentations sur des critères d'inflation.

 

L'inflation a donc été brutalement débranchée des obligations d'augmentation de salaires et son panier est graduellement revenu sur des curseurs de base plutôt que de confort moyen. Cet outil politique est d'ailleurs franchement sorti des discours politiques alors qu'il était central dans les 90s par exemple. Aujourd'hui les augmentations du SMIC ou d'autres prestations sont vues comme des "gestes politiques", les primes rentrée, etc... également, afin de calmer la colère sociale.

 

L'inflation en 2021 represente la capacité de se loger EN LOUANT, clairement pas en achetant. La consommation d'electronique est sur un amortissement à 6 ans je crois. Les vêtements sont regardés en entrée de gamme, etc... Et force est de constater qu'il est vrai selon moi que pour une vie modeste, sans achat immobilier qui n'est nullement obligatoire pour vivre convenablement, l'inflation est très faible en Europe et en France. Les nouveaux besoins sont chers, l'amortissement de l'électronique s'est considérablement raccourci, etc... mais la vie de base continue de couter un prix bas en visant les circuits d'entrée de gamme.

 

En revanche, tu as parfaitement raison de dire que le travail salarié rémunère structurellement de moins en moins et que le capitalisme prend le pas sur l'ensemble des segments de la societé. Il n'est pas anodin de constater que la performance des Actions est historiquement de 2 à 3x l'inflation, déja le signe d'une forte concentration du capital... et plus recemment à 5 à 6x l'inflation. La tendance est puissante et concentre de façon extrême la richesse vers de moins en moins d'acteurs.

 

Intéressant :jap:


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Tout pour bien placer et investir : Avenue Des Investisseurs (guides, comparatifs...)
n°61781805
g@lfior
Posté le 07-01-2021 à 17:41:16  profilanswer
 

Bonjour à tous,
Y en t'il parmi vous qui détiennent un pea de plus de 5 ans chez fortuneo?
Savez vous combien de temps en moyenne il faut pour que le retrait de liquidité soit effectif à partir de l'envoi de la demande?

n°61781923
kimmeria
Posté le 07-01-2021 à 17:50:41  profilanswer
 

LooKooM a écrit :

Je ne vais pas faire un cours d'histoire économique et d'ailleurs je n'en ai pas le niveau - toutefois l'origine de la mesure de l'inflation est vraiment intéressante.
 
...
 
L'inflation en 2021 represente la capacité de se loger EN LOUANT, clairement pas en achetant. La consommation d'electronique est sur un amortissement à 6 ans je crois. Les vêtements sont regardés en entrée de gamme, etc... Et force est de constater qu'il est vrai selon moi que pour une vie modeste, sans achat immobilier qui n'est nullement obligatoire pour vivre convenablement, l'inflation est très faible en Europe et en France. Les nouveaux besoins sont chers, l'amortissement de l'électronique s'est considérablement raccourci, etc... mais la vie de base continue de couter un prix bas en visant les circuits d'entrée de gamme.

Très bon post  :jap:  
 
Par contre je reste sur ma position concernant l'immo, y compris EN LOUANT. Comme l'a rappeler TechVal, et la composition de l'IPC est publique sur le site de l'INSEE, les loyers ont une pondération de 6% dans le panier. C'est juste n'importe quoi. Même en considérant un logement modeste et d'entrée de gamme, cette pondération est très fortement sous-estimée et cela ne représente pas du tout la réalité du terrain.

n°61781969
Jp03
In Cagole we trust
Posté le 07-01-2021 à 17:53:52  profilanswer
 

Slynox a écrit :


T'as quoi sur ton PEA ? Sinon je comprends pas l'intérêt de prendre du LQQ alors que t'as des dizaines de k€ en liquidités  :??:  


 
https://thumbs2.imagebam.com/ef/97/16/dbcb931365683097.jpg  
 
Je considère "liquidités" les livrets + 1 AV € "matures" qui est en MV.
 
 
Aparté :
Mon Av MV est bien "pratique".
Je peux m'en servir comme "compte de transit de liquidités" tous en pouvant y piocher sans fiscalité (vue que je suis en MV)
 


---------------
- Je ne suis plus assez jeune pour tout savoir -
n°61782014
Train91
Posté le 07-01-2021 à 17:57:51  profilanswer
 

kimmeria a écrit :

Très bon post  :jap:  
 
Par contre je reste sur ma position concernant l'immo, y compris EN LOUANT. Comme l'a rappeler TechVal, et la composition de l'IPC est publique sur le site de l'INSEE, les loyers ont une pondération de 6% dans le panier. C'est juste n'importe quoi. Même en considérant un logement modeste et d'entrée de gamme, cette pondération est très fortement sous-estimée et cela ne représente pas du tout la réalité du terrain.


J'imagine qu'il faut prendre en compte les nombreux foyers qui ne payent pas de loyer :/

n°61782259
yyy
Posté le 07-01-2021 à 18:17:09  profilanswer
 

kimmeria a écrit :

Très bon post  :jap:  
 
Par contre je reste sur ma position concernant l'immo, y compris EN LOUANT. Comme l'a rappeler TechVal, et la composition de l'IPC est publique sur le site de l'INSEE, les loyers ont une pondération de 6% dans le panier. C'est juste n'importe quoi. Même en considérant un logement modeste et d'entrée de gamme, cette pondération est très fortement sous-estimée et cela ne représente pas du tout la réalité du terrain.


 

Train91 a écrit :


J'imagine qu'il faut prendre en compte les nombreux foyers qui ne payent pas de loyer :/


 
 :jap: un article intéressant sur le blog de l'Insee pour comprendre comment tout ça est calculé :  
https://blog.insee.fr/mais-si-linse [...] on-niveau/

n°61782320
LooKooM
Modérateur
Posté le 07-01-2021 à 18:22:19  profilanswer
 

kimmeria a écrit :

Très bon post  :jap:  
 
Par contre je reste sur ma position concernant l'immo, y compris EN LOUANT. Comme l'a rappeler TechVal, et la composition de l'IPC est publique sur le site de l'INSEE, les loyers ont une pondération de 6% dans le panier. C'est juste n'importe quoi. Même en considérant un logement modeste et d'entrée de gamme, cette pondération est très fortement sous-estimée et cela ne représente pas du tout la réalité du terrain.


 
Je pense au contraire que c'est une bonne representation de la population : typiquement un couple moyen bien installé dans une location ancienne paye 20/25% de ses revenus pour l'ensemble du foyer, par exemple de 4 personnes dont 2 enfants donc 3 unités de consommation... tu retrouves un gros 8-9% par uc. Tu ajoutes tous ceux qui ne payent pas ou quasiment pas de loyers via le truchement de HLM, de logements étudiants, etc... et je pense que 6% est assez correct en fait. Il ne faut pas oublier qu'il y a une portion enorme de la population qui n'achète jamais et qui reste locataire par exemple à 50 ans, toujours en couple en T3 à Albi, Brest ou Reims et qui voit ses revenus augmenter progressivement.
 
Là où c'est trompeur c'est que le JD bac+5 qui débarque à Paris tout heureux va être à 33% ras la gorge et cela semble être sa réalité. Mais pour le français moyen, au salaire médian, dans une ville moyenne de province... je pense que 6% par UC semble logique pour ceux qui n'achètent pas.

n°61782585
Gqqch
Posté le 07-01-2021 à 18:39:50  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


Je pense au contraire que c'est une bonne representation de la population : typiquement un couple moyen bien installé dans une location ancienne paye 20/25% de ses revenus pour l'ensemble du foyer, par exemple de 4 personnes dont 2 enfants donc 3 unités de consommation... tu retrouves un gros 8-9% par uc.


Je ne comprends pas le passage à 8-9% par uc: Si tu divises les dépenses du ménage par le nombre d'uc, alors les revenus du ménage sont aussi divisés par le nombre d'uc, non? Dans ce cas cela fait toujours 20/25% des revenus...

n°61782618
LooKooM
Modérateur
Posté le 07-01-2021 à 18:42:41  profilanswer
 

Gqqch a écrit :


Je ne comprends pas le passage à 8-9% par uc: Si tu divises les dépenses du ménage par le nombre d'uc, alors les revenus du ménage sont aussi divisés par le nombre d'uc, non? Dans ce cas cela fait toujours 20/25% des revenus...


 
J'évoquais 20/25% d'un salaire, pas des revenus du foyer dans l'ensemble. Beaucoup (pas la majorité je pense) de foyers n'ont d'ailleurs qu'un revenu.

n°61782684
chienBlanc
Posté le 07-01-2021 à 18:47:24  profilanswer
 

kimmeria a écrit :

Très bon post  :jap:  
 
Par contre je reste sur ma position concernant l'immo, y compris EN LOUANT. Comme l'a rappeler TechVal, et la composition de l'IPC est publique sur le site de l'INSEE, les loyers ont une pondération de 6% dans le panier. C'est juste n'importe quoi. Même en considérant un logement modeste et d'entrée de gamme, cette pondération est très fortement sous-estimée et cela ne représente pas du tout la réalité du terrain.


Les 6% c'est une moyenne qui comprend les 58% de propriétaires en France. Pour eux c'est 0%.

n°61782761
Gqqch
Posté le 07-01-2021 à 18:53:23  profilanswer
 

La clé doit probablement être dans la proportion importante de foyers bénéficiant d'aides au logement (APL/ALS, logements sociaux....)
 
Quand je constate que 5% des revenus salariés de mon foyer sont imputés aux seules charges de copropriété, j'ai du mal à imaginer un loyer à seulement 6% des dépenses....

n°61782794
LooKooM
Modérateur
Posté le 07-01-2021 à 18:55:57  profilanswer
 

Gqqch a écrit :

La clé doit probablement être dans la proportion importante de foyers bénéficiant d'aides au logement (APL/ALS, logements sociaux....)
 
Quand je constate que 5% des revenus salariés de mon foyer sont imputés aux seules charges de copropriété, j'ai du mal à imaginer un loyer à seulement 6% des dépenses....


 
Sur une vie, idéalement, tu n'es que temporairement dans cette situation d'être à 33% dans ton loyer : soit tu achètes et tu capitalises avec des intérêts faibles. Soit tes revenus augmentent et le % de loyer baisse (et tu te mets en couple donc divises fortement les charges). La période 25/35 ans n'est pas representative de l'ensemble de la population. L'INSEE prend aussi en compte les millions de retraités qui payent de micro loyers pas/peu remis à jour depuis 20 ans par exemple.

n°61782935
-Patrick-
Posté le 07-01-2021 à 19:05:34  profilanswer
 

Toujours les frais de vente avant les 3 ans sur alt2? Ils
Ne veulent pas revoir leur tarifs ?  [:leve le pied jeannot:1]  
 


---------------
Ma Chaine YouTobe
n°61783235
adel teiki
Posté le 07-01-2021 à 19:27:44  profilanswer
 

Tu veux racheter l'un de tes fions euros qui perf' encore un peu ? Habile... [:gingerspirit:3]  :o


Message édité par adel teiki le 07-01-2021 à 19:31:49
n°61783258
-Patrick-
Posté le 07-01-2021 à 19:29:42  profilanswer
 

Oula attendons les perfs du fion Alt2 pour tirer des conclusions  [:leve le pied jeannot:1]


---------------
Ma Chaine YouTobe
n°61783283
adel teiki
Posté le 07-01-2021 à 19:31:25  profilanswer
 

C'est pas faux. [:marllt2]
 
Disons qu'il y a des chances pour que ça reste un peu mieux qu'Eurossima. [:le petit tiburce:5]

n°61783318
Gqqch
Posté le 07-01-2021 à 19:34:58  profilanswer
 

-Patrick- a écrit :

Toujours les frais de vente avant les 3 ans sur alt2? Ils
Ne veulent pas revoir leur tarifs ?


Toujours...
Comme ALT2 est "abandonné", et que les bénéfices ont été réorientés vers Tangram (donc que l'on peut s'attendre à une performance médiocre...peut-être digne d'une BeD), ils vont bien s'accrocher à la pénalité si désinvestissent avant 3 ans pour garder les fonds captifs et empêcher un transfert vers Suravenir.

n°61783443
tiboc59
Posté le 07-01-2021 à 19:48:24  profilanswer
 

Allez on lance 2021, suite aux conseils d'ADI, ouverture de
- un PER Linxea Spirit
- un PER Aviva pour madame

 

La souscription en ligne nickel, seul hic pour assurancevie.com, devoir imprimer les docs pour les signer et les renvoyer.. alors que Linxea, full online


---------------
Comment vous dire, une banque c'est une banque
n°61783896
harold_fin​ch
Posté le 07-01-2021 à 20:32:44  profilanswer
 


LooKooM a écrit :


 
Avoir un blocage psychologique avec le prix de la part d'un tracker, je l'avais déja constaté par le passé mais cela m'étonne toujours :D  
Blague à part je comprends et respecte ta perception d'économie au tapis, biberonnée à l'argent public et tes craintes vis à vis des marchés boursiers.
 
C'est dans ces moments là qu'il est difficile d'investir, quand on pense que la chute est au tournant. Moi aussi je peux avoir mes craintes de temps à autre, je continue d'avancer car la representation boursière est fortement déconnectée de la réalité économique. Par exemple, le fait que le senat américain soit en train de basculer democrate est un poids beaucoup plus lourd sur les marchés que l'économie en tant que telle.  
 
Pour autant, arrêter d'investir par crainte de baisse et bien souvent puni par une explosion à la hausse des marchés :) Et si les marchés baissent effectivement, cela te donnerait l'impression que tu as une compétence de clairvoyance qui va te donner confiance à timer encore plus le marché dans le futur avec très (très) probablement des résultats médiocres, destructeurs de valeur à long terme. Bref il n'y a pas vraiment d'upside à long terme de vouloir arrêter d'investir, même quand on "sent" que les marchés sont trop hauts.
 


 
 
Je ne réagis que maintenant mais merci pour ces propos pertinents :jap:
 
 


---------------
"When I was a kid, computers made more sense to me than people" - Root
n°61784320
Mitch2Pain
Posté le 07-01-2021 à 21:16:54  profilanswer
 

Gqqch a écrit :


Toujours...
Comme ALT2 est "abandonné", et que les bénéfices ont été réorientés vers Tangram (donc que l'on peut s'attendre à une performance médiocre...peut-être digne d'une BeD), ils vont bien s'accrocher à la pénalité si désinvestissent avant 3 ans pour garder les fonds captifs et empêcher un transfert vers Suravenir.

 

ALT2 vs SurOp c'est le grand match de ce début d'année
 [:parisbreizh]  [:basongwe:1]  [:moonblood2]
 [:erika_moulox]

n°61784644
adel teiki
Posté le 07-01-2021 à 21:53:54  profilanswer
 

Le clasico des fonds euros. [:tusken]

n°61785118
Ryu-
Posté le 07-01-2021 à 22:55:58  profilanswer
 

LooKooM a écrit :

 

Deja écrit par Suzebull mais je confirme : ce n'est pas une bonne stratégie selon moi.

 

Commence par mettre 15-20% de la somme au travail tout de suite et cadence cet investissement en parallele de ton epargne regulière, divisé en tranches equipondérées afin de tout investir au bout de 6-9 mois maximum.

 

Time in the market > Timing the market, comme toujours.


J'ai déjà pas mal d'actions sur cto, j'ai commencé a prendre du LQQ sur pea que je rechargerai si ça baisse
Mes liquidités je prévois de rentrer progressivement sur world mais plutôt sur consolidation que sans regarder les cours, une sorte de dca mais je choisis quand je charge


---------------
[
n°61785155
MightyEyeb​all
Posté le 07-01-2021 à 22:59:57  profilanswer
 

Gqqch a écrit :


Toujours...
Comme ALT2 est "abandonné", et que les bénéfices ont été réorientés vers Tangram (donc que l'on peut s'attendre à une performance médiocre...peut-être digne d'une BeD), ils vont bien s'accrocher à la pénalité si désinvestissent avant 3 ans pour garder les fonds captifs et empêcher un transfert vers Suravenir.


Ce n'est pas vraiment comme ça que ça marche. Tu ne peux pas piquer dans la caisse de l'actif du fonds en euros pour créer du résultat fictif pour une SC...  
 
En l'occurrence je pense plutôt qu'il y a eu un échange de titres : certaines lignes immobilières détenues par le fonds en euros ont été apportées à l'actif de la SC nouvellement créée, en échange de parts de la SC rentrées à l'actif du fonds en euros. C'est surtout un échange de bon procédé qui permet de "seeder" la SC au lancement.
 
La SC est la plus grosse ligne à l'actif du fonds (32,44% au 31/12/19). Mécaniquement, si le résultat de la SC est bon, celui du fonds en euros aussi et inversement.
 
Après effectivement, l'actif de ce fonds en euros comporte moins d'immobilier qu'il fut un temps. Ce changement d'allocation peut éventuellement impacter le rendement de l'actif mais cela reste à voir.

Message cité 2 fois
Message édité par MightyEyeball le 07-01-2021 à 23:03:12
n°61785293
Nico77
Posté le 07-01-2021 à 23:21:43  profilanswer
 

Hello, preneur d'un petit conseil. J'ai acheté ma RP, prêt sur 25 ans donc pas près de bouger à ce niveau là.
J'ai gardé environ 100k dans l'opération et j'ai une capacité d'épargne entre 3 et 5k/mois en fonction du variable.
J'ai laissé 2 livret A full et il me reste donc 55k à placer. Je comptais les placer sur de l'etf world sans trop gérer avec peut être 30% en fonds euros. Même logique pour mon épargne mensuelle. Ça vous paraît cohérent ? :jap:

Message cité 1 fois
Message édité par Nico77 le 07-01-2021 à 23:22:08
n°61785425
Suzebull
Posté le 07-01-2021 à 23:50:07  profilanswer
 

Ryu- a écrit :


J'ai déjà pas mal d'actions sur cto, j'ai commencé a prendre du LQQ sur pea que je rechargerai si ça baisse
Mes liquidités je prévois de rentrer progressivement sur world mais plutôt sur consolidation que sans regarder les cours, une sorte de dca mais je choisis quand je charge


Donc c'est pas un DCA, c'est du market timing.

n°61785434
Suzebull
Posté le 07-01-2021 à 23:51:38  profilanswer
 

Nico77 a écrit :

Hello, preneur d'un petit conseil. J'ai acheté ma RP, prêt sur 25 ans donc pas près de bouger à ce niveau là.
J'ai gardé environ 100k dans l'opération et j'ai une capacité d'épargne entre 3 et 5k/mois en fonction du variable.
J'ai laissé 2 livret A full et il me reste donc 55k à placer. Je comptais les placer sur de l'etf world sans trop gérer avec peut être 30% en fonds euros. Même logique pour mon épargne mensuelle. Ça vous paraît cohérent ? :jap:


Tout dépend du niveau de risque avec lequel tu es à l'aise mais dans l'idée, faire x% ETF world / (100-x)% F€ c'est ce qu'on recommande ici sans plus d'info.

mood
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