Koh-Lanta :
élimination de Raphaële et Rodolphe
 
ven oct 16 23:30 Par Kevin Moulback
 
À l'issue du dernier épisode de Koh-Lanta, le suspense était à son comble. La douce Raphaële venait d'apprendre, stupéfaite, que ses alliés de l'ancienne équipe rouge l'avait trahie. Alors qu'ils lui avaient promis, la main sur le cœur, d'épargner Louis-Laurent - un Jaune pour lequel elle avait un faible -, ils avaient tous voté contre lui et ainsi provoqué son élimination.
 
Médée, où es-tu ?
 
Après un tel retournement de situation, vous pensez bien que je m'attendais au courroux dévastateur de la femme bafouée, à la fureur vengeresse d'une Médée moderne. Pour ceux qui auraient oublié leurs classiques, Médée avait été abandonnée par son époux Jason au profit d'une jouvencelle (l'histoire habituelle, quoi). Elle en était fort marrie, d'autant plus que, sans son aide, il n'aurait jamais conquis la Toison d'Or. Pour se venger, elle occit d'abord sa rivale avec une robe magique, puis égorgea ses propres enfants afin de priver son mari infidèle de descendance. À cette époque, on ne rigolait pas avec les affaires d'honneur et on ne peut que regretter amèrement qu'aucune caméra n'ait été là pour filmer tout ça.
 
Seulement voilà : n'est pas Médée qui veut. Et Raphaële serait plutôt du genre Bécassine. Si ma mémoire est bonne, elle avait à sa disposition une machette et un harpon. Elle avait donc largement de quoi laver cet affront dans le sang, ainsi qu'il convient. Et même si, par extraordinaire, les armes blanches étaient hors de sa portée, elle aurait pu faire usage des noix de coco qui abondent sur l'Île maudite. Ce n'était pas les objets lourds et contondants qui manquaient.
 
Or que dit-elle, cette gourdasse, alors que le Conseil fatal vient de s'achever et que son humiliation est patente aux yeux du monde ? "Je pense que je vais attendre demain pour avoir des explications concrètes, une véritable explication effectivement, parce que là, je me sens un peu trahie, on va dire." Un peu trahie ?! C'est comme dire que Jacques Martin était un peu cocu quand Cécilia l'a quitté pour Nicolas. Quoi qu'il en soit, Raphaële décide que la nuit porte conseil et qu'il est urgent de ne rien faire, nous privant ainsi du spectacle de sa rage meurtrière. C'est bien dommage.
 
Plus de feu
 
Raphaële est immédiatement punie de sa scandaleuse pusillanimité. Le feu de la tribu, qu'on avait précipitamment transporté dans une grotte la semaine dernière pour le protéger d'une averse, s'éteint soudain. Rodolphe blâme l'humidité ou le manque d'oxygène mais il est évident à tout esprit un peu perspicace qu'il s'agit de la manifestation de la colère des dieux, qui sont aussi écœurés que moi par la tiédeur de Raphaële. Les sept naufragés s'endorment tous frigorifiés et c'est bien fait pour eux.
 
Le lendemain matin, Denis Brogniart résume la situation avec sa mesure habituelle : "Ce vingt-huitième réveil est terrible pour les aventuriers. Sans feu, leur quotidien se rapproche vite de l'enfer." Le feu s'éteint et c'est l'enfer ! Voilà des "aventuriers" vite résignés. Effectivement, faute de feu, ils décident de rester couchés. Selon Isabelle, "ça sert à rien d'aller à la pêche, il n'y a pas de feu", un raisonnement dont la logique m'échappe un peu.
 
Quand les naufragés transis finissent par émerger de leurs paillasses, ils ont la bonne idée d'évoquer le drame de la veille : mais pourquoi les Rouges (et apparentés, Kader étant Jaune d'origine mais Rouge d'élection) ont-ils choisi d'éliminer Louis-Laurent plutôt que Rodolphe comme convenu ? Selon Kader, ils avaient mauvaise conscience à l'égard de Rodolphe, qui avait sauvé le feu de la pluie alors que Patrick et Kader avaient déserté le camp pour une baignade de deux heures : "Au lieu d'aller s'excuser, on le garde avec nous. On aura le temps de parler avec lui pendant trois jours." Pour Patrick, Louis-Laurent méritait d'être éliminé, parce que "sur le camp, c'était le plus nul, c'était 0 sur 10, il valait rien." Ces justifications sont tellement grotesques qu'on s'attend à ce que Raphaële réagisse enfin. Mais Monsieur Brogniart ruine immédiatement tout espoir d'un dénouement spectaculaire : "Pour avoir des explications, Raphaële devra attendre car la bouteille annonçant le jeu de confort vient d'arriver." C'est vrai, ça : pourquoi laver son honneur quand on peut faire un jeu de plage ?
 
Mélodrame pour une entrecôte
 
Cette épreuve de confort est d'importance. En effet, l'heureux gagnant recevra une pièce de bœuf de 600 grammes, des pommes de terre et une mousse au chocolat. Pour décrocher ce lot de choix, chacun des sept plagistes doit détacher une corde solidement arrimée à des rondins au fond du lagon, puis se faufiler sous un tronc d'arbre en creusant dans le sable, puis se hisser au sommet d'un portique à l'aide de la corde mentionnée précédemment, puis détacher une étoile de métal, puis la brandir avec jubilation en hurlant "J'ai gagné, j'ai gagné !" C'est Patrick qui décroche l'étoile et l'entrecôte.
 
Mais Monsieur Brogniart est décidément diabolique et propose à Patrick soit de se goberger seul comme un égoïste, soit de laisser ses camarades se partager viande, pommes de terre et mousse au chocolat. Patrick n'hésite pas un instant à se sacrifier au profit de la communauté et s'en va dans le couchant, l'estomac vide et les yeux pleins de larmes.
 
Bien entendu, les autres candidats refusent de manger cette entrecôte mal acquise, qu'ils pensent ne pas avoir méritée. Il leur faut bien trente minutes pour changer d'avis. Christina et Kader expliquent que Patrick, leur généreux bienfaiteur - que son nom soit loué -, serait déçu et vexé s'ils ne s'empiffraient pas tous en son honneur. En définitive, Rodolphe est le seul à jeûner mais Kader ne lui en veut pas de son intransigeance : "Je peux comprendre la réaction de Rodolphe puisque j'ai eu la même il y a une demi-heure." Puis la faim venant...
 
Après s'être rassasiés, les aventuriers rendent grâce à nouveau à Patrick, celui qui les a sauvés de la disette par son geste altruiste. Isabelle en est encore toute retournée : "Il m'a émue, il m'a fait pleurer. Quand il a fait le choix de nous l'offrir, c'était magnifique." De son côté, Patrick, seul sur la plage, les yeux dans l'eau, explique qu'il n'est pas le salaud que tout le monde croit : "Ça permet de voir que je ne suis pas que stratégique, j'ai quand même du cœur". Il est bientôt rejoint par ses camarades reconnaissants pout une série d'embrassades. Monsieur Brogniart conclut cette charmante scène : "Patrick est sur un petit nuage. Sa générosité est unanimement saluée et l'ambiance sur le camp est, du coup, apaisée. Une fois n'est pas coutume, les aventuriers vont se coucher dans la bonne humeur." Pfff... comme si on regardait la télé pour voir des gens de bonne humeur dans une ambiance apaisée. Ce qu'il nous faut, c'est du sang et des larmes.
 
Pour le sang, on repassera, la faute à Bécassine. En revanche, les larmes ne vont pas tarder.
 
Solidarité féminine ?
 
Le lendemain matin... il pleut. Et Patrick décide de rester coucher. Rongées par la culpabilité, les filles se précipitent pour aller chercher de la nourriture dans la sombre forêt et le sauver de l'inanition. Mais pas le temps de perdre son temps en cueillettes sylvestres, c'est déjà l'heure de l'épreuve d'immunité, celle qui déterminera lequel des joyeux campeurs va retourner précipitamment à l'anonymat. Patrick retrouve soudain ses forces et s'élance comme un cabri.
 
Dans cette nouvelle compétition passionnante, les aventuriers sont accrochés une échelle posée juste au dessus de la surface du lagon. Lorsque le niveau de la mer monte et que l'eau recouvre peu à peu l'échelle, ils ne peuvent respirer qu'avec difficulté. Celui qui reste le plus longtemps a gagné. C'est Christina qui l'emporte et, bien sûr, elle a peur maintenant. Elle craint que ses victoires à répétition n'éveillent les craintes des ses alliés rouges, Patrick et Isabelle, dont elle se méfie comme de la peste. Monsieur Brogniart remarque alors fort judicieusement que les femmes sont majoritaires parmi les candidats et estime que la victoire annoncée des membres issus de l'ancienne tribu rouge pourrait être compromise par "un effet de la nature : la solidarité féminine". "Reste à savoir, ajoute-t-il aussitôt, si les filles seront capables de saisir l'opportunité que leur donne leur surnombre". Je vous le dis tout de suite : la réponse est non.
 
L'épreuve fastidieuse étant enfin achevée, les candidats désœuvrés reprennent bientôt leur jeu favori, le "tu-votes-contre-qui?". Alors que la logique d'affiliation tribale voudrait qu'un ancien Jaune soit éliminé lors du prochain Conseil, Raphaële propose de former un front féminin afin d'écarter Kader. Christina hésite mais Isabelle refuse catégoriquement avant de courir révéler la conspiration naissante à Patrick. La féministe auto-proclamée du début, qui prétendait avoir maté son mari, s'en remet désormais complètement à Patrick. Celui-ci analyse finement la situation : "dès qu'il y a trois gonzesses, ça commence à être le bordel" et propose d'éliminer Raphaële.
 
Dernière indécise, Christina est maintenant au centre de toutes les tractations. Rodolphe essaie de la gagner à la cause jaune tandis que Patrick l'assure de sa loyauté indéfectible. Il confie ensuite à la caméra : "À partir de maintenant, je ne voterai plus contre Christina. C'est une promesse que j'ai faite ; je ne vais pas changer d'avis... à part si les trois changent d'avis. Mais si personne ne change d'avis, je ne changerai pas d'avis." Comme vous voyez, Christina peut avoir entière confiance en lui. La malheureuse est maintenant face à un cruelle dilemme : va-t-elle suivre les consignes de Patrick et sacrifier son amie Raphaële ou bien va-t-elle rompre le pacte rouge pour rejoindre une coalition jauno-féministe ?
 
On pleure et on trahit
 
Christina n'a pas pas le temps de s'apesantir sur son douloureux cas de conscience. Un message dans une bouteille échouée sur la plage annonce que le courrier est arrivé. Chic alors ! Soucieux de vérifier au plus vite leurs relevés bancaires, les aventuriers abandonnent tout et se précipitent à travers la jungle jusqu'à l'endroit où les attend leur courrier tant attendu. Quelle émotion ! Ils pleuraient déjà sur le chemin mais, une fois les lettres en main, ils ne peuvent contenir leurs larmes plus longtemps et sanglottent en serrant sur leur poitrine les missives des êtres chers. Kader a reçu un mot de sa mère qui ne sait pas écrire, Isabelle a reçu des dessins de ses enfants, Raphaële a reçu une lettre d'amour de son fiancé. Au vu des reportages introductifs, je m'attendais à ce que Christina reçoive une lettre de son aspirateur et Rodolphe une lettre de ce fameux 4x4 dont il demande chaque semaine s'il est prêt à être livré. Mais non, tous deux reçoivent des courriers de leurs familles si loin mais pourtant si proches. Quant à Patrick, sa femme ne lui a pas écrit, ses enfants non plus. Il se console en se disant qu'elle n'a pas voulu troubler sa concentration.
 
Tout ça est tellement émouvant que j'ai envie de dormir. Il est temps de passer aux choses sérieuses, c'est-à-dire au Conseil. Avant de procéder au vote, Monsieur Brogniart souhaite parler un peu des courriers reçus, dès fois qu'on n'ait pas pleuré assez. Les candidats sont fort émus et fort contents. On le savait déjà. Interrogée sur les manœuvres stratégiques, Isabelle confirme qu'elle est sans doute la pire féministe du monde en affirmant qu'elle s'en remet complètement à Patrick sur ce point : "Il fait son travail." Elle ajoute : "Je pense qu'on a un point commun avec Patrick, c'est qu'on est sincères. Je tiendrai ma parole et Patrick, je pense qu'il est comme moi." Rappelons qu'avant l'odieux mensonge de la semaine dernière, dont Raphaële fut la victime, Miss Sincérité avait déjà trahi un des membres de son équipe pour sauver sa tête.
 
Après ces propos facétieux d'Isabelle, il est temps de voter et - surprise - Christina, Isabelle, Kader et Patrick - votent de concert contre Raphaële, qui est donc éliminée. Le complot maladroit de Bécassine, monté avec deux semaines de retard, a lamentablement échoué et elle a été trahie par sa meilleure amie. Si Médée était là, elle rirait bien.
 
Patrick achève Raphaële d'une formule lapidaire : "Elle a passé beaucoup trop de temps avec les Jaunes" (ce qui est à peu près l'équivalent de "Elle a couché avec les Allemands" ). Quant à Christina, elle ne manque pas d'humour : "J'ai un petit peu l'impression de l'avoir trahie mais personne ne m'a forcée : j'ai fait mon choix en mon âme et conscience. Je ne vous cache pas que je suis triste d'avoir voté contre Raphaële et de la voir partir. J'espère qu'elle n'a pas pris ça pour une trahison et qu'elle m'estimera toujours autant. J'ai fait ce choix un petit peu pour assurer ma place dans le carré final." Donc, en résumé, elle a trahi Raphaële mais elle espère que Raphaële n'a pas pris ça pour une trahison. Elle a aussi choisi "en son âme et conscience" d'éliminer son amie pour assurer sa place dans la phase finale du jeu. Cette Christina est vraiment une chic fille. Je comprends que son aspirateur soit son seul ami.
 
Pendant ce temps-là, Raphaële vogue gaiement vers une île toute proche, où elle retrouve... Louis-Laurent, Freddy et Pascal. Eh oui, dans Koh-Lanta, les candidats éliminés reviennent et votent à la fin. C'est un peu comme dans le clip de Thriller, quand les morts-vivants sortent de leur tombeau. Sauf que là, évidemment, ils ne dansent pas (probablement parce qu'ils portent tous des tongs). En attendant le jour heureux du jury final, quand ils pourront se venger, ils se prélassent en se réjouissant des malheurs des candidats encore en lice : "Ils ont perdu le feu ? Ah ah, ah".
 
Le retour du feu
 
La situation est en fait bien pire dans le camp. Kader confie gravement à la caméra : "on a tous la diarrhée". Ils ont perdu le feu et ils ont gagné la diarrhée. Quand je vous disais que les dieux avaient une dent contre eux maintenant...
 
Heureusement, Monsieur Brogniart est là pour les distraire avec un petit jeu dont il a le secret. Cette fois-ci, il est d'une simplicité enfantine : les candidats doivent rester en équilibre sur une grosse corde suspendue au dessus de l'eau en se maintenant à l'aide de deux cordelettes. Naturellement, on s'attend à une nouvelle épreuve d'endurance gonflante mais non, Patrick s'agite pour secouer la corde et faire tomber ses adversaires. C'est bien plus amusant comme ça. Les filles tombent rapidement à l'eau. Rodolphe résiste plus longtemps mais succombe finalement à une offensive simultanée de Patrick et Kader. Patrick finit par tomber à son tour et Kader l'emporte. Il choisit de profiter avec Christina de la récompense dévolue au gagnant : un déjeuner de fruits et légumes frais et un massage exotique.
 
De retour au campement, Kader, parti pêcher seul en mer, disparaît soudainement. Monsieur Brogniart essaie bien de nous faire croire qu'il a disparu au large mais il n'insiste pas : il sait bien que tout le monde s'en fiche. Finalement, Patrick retrouve Kader le long de la falaise, qu'il n'avait apparemment pas quittée. Comme tout le monde s'ennuie, Monsieur Brogniart arrive, une torche à la main. Pour la deuxième fois cette saison, il fait don du feu aux "aventuriers". Il faudra qu'on m'explique comment des gens qui passent des mois à préparer "leur aventure" peuvent se révéler incapables de faire du feu par leurs propres moyens. Quelle imposture !
 
Soit dit en passant, je trouve l'approche retenue par Freddy, consistant à aménager un campement avec les moyens du bord et à organiser la survie dans un environnement hostile comme le feraient d'authentiques naufragés, beaucoup plus intéressante que ces jeux puérils à base de cordes qui nous sont imposés à longueur d'émission. Quant aux tractations à n'en plus finir et aux renversements d'alliance à répétition, a-t-on vraiment besoin d'aller jusqu'à Palau pour être le témoin de mesquineries de ce genre ? Moi qui regarde Koh-Lanta pour la première fois cette année, je dois dire que je comprends mal la révérence dont ce jeu fait parfois l'objet, comme s'il était une véritable épreuve humaine contrairement aux autres émissions de télé-réalité.
 
Adieu Rodolphe
 
Après ce petit intermède, revenons au campement, où Kader et Patrick se sont imposés en maîtres, à tel point que Christina n'ose plus hausser le ton quand ils refusent d'aller chercher de la nourriture. Après une remontrance de Patrick, elle préfère rester discrète : "Il faut que je me gère, il faut que je me calme." Entre Isabelle qui s'interdit de penser et Christina qui s'interdit de parler, l'ancien front féministe rouge a bien changé.
 
Mais c'est déjà l'heure de l'épreuve d'immunité (ça veut dire que c'est bientôt fini). Celle-ci est franchement tarabiscotée. Les candidats doivent faire remonter un anneau le long d'un poteau gradué à l'aide de perches mais ils doivent aussi veiller à ce qu'un seau percé, suspendu loin derrière eux, soit régulièrement alimenté en eau sinon, quand il sera trop léger, il remontera suffisamment haut pour briser une planche et les éliminer du même coup. Les anneaux n'étant pas attribués à un participant spécifique, ils se battent tous pour le même, ce qui tourne rapidement à la bataille rangée entre Isabelle, Patrick, Kader et Rodolphe. Patrick finit par l'emporter. Une fois encore, les candidats ont joué les uns contre les autres, ou plutôt tous contre Rodolphe, ce qui est quand même plus distrayant. Irrité par la cabale contre lui, le noble vieillard a "envie de distribuer des baffes" mais, hélas, il ne le fait pas.
 
À l'issue de la bataille, Monsieur Brogniart réunit immédiatement le Conseil sans laisser aux candidats le temps de se concerter. Les tentatives de Rodolphe pour associer Isabelle et Patrick à un front anti-Kader ont échoué : il est éliminé par les quatre voix du camp rouge. Ses efforts pour se rendre utile sur le camp, comme ceux de Freddy avant lui, n'ont pas été payés de retour. Le plus âgé des candidats peut maintenant retourner paisiblement à son atelier de carrosserie pour vérifier si ce fichu 4x4 a finalement été livré.
 
À la semaine prochaine.
 
Kevin Moulback

Soit dit en passant, je trouve l'approche retenue par Freddy, consistant à aménager un campement avec les moyens du bord et à organiser la survie dans un environnement hostile comme le feraient d'authentiques naufragés, beaucoup plus intéressante que ces jeux puérils à base de cordes qui nous sont imposés à longueur d'émission. Quant aux tractations à n'en plus finir et aux renversements d'alliance à répétition, a-t-on vraiment besoin d'aller jusqu'à Palau pour être le témoin de mesquineries de ce genre ? Moi qui regarde Koh-Lanta pour la première fois cette année, je dois dire que je comprends mal la révérence dont ce jeu fait parfois l'objet, comme s'il était une véritable épreuve humaine contrairement aux autres émissions de télé-réalité.