Hier on a terminé une pépite : La vie portera ses fruits.

https://img.super-h.fr/images/2025/ [...] db1cbb.jpg

Dans la lignée de ces sagas familiales qui retracent des décennies d'évolution de leur pays à travers plusieurs générations d'une même famille, des années 60 à aujourd'hui. Si vous avez aimé l'extraordinaire Nos meilleures années, chef d’œuvre italien d'il y a 20 ans, foncez, c'est du même tonneau. En revanche, la narration de La vie portera ses fruits est moins linéaire, ne cesse de faire des allers-retours entre les différentes époques qui entrent en résonance, un peu comme dans This is us, mais en moins gnangnan. (Gnangnan styyyle ! Ah ah.)

L'histoire commence sur l'île de Jeju, île au mode de vie très traditionaliste à l'époque, où chacun a sa place dans la société et pas question d'en bouger. La place des femmes, c'est alors de passer leur journée à plonger en apnée pour récolter des fruits de mer et ainsi nourrir en partie leur famille, pendant que le mari est sur son bateau de pêche. Les plongeuses de Jeju sont d'ailleurs à l'honneur en ce moment au centre culturel coréen de Paris, avec une série d'expos et de manifestations culturelles : https://www.coree-culture.org/taste [...] ,6278.html

Mais Ae-Sun, une fille de plongeuse, ne veut pas de ce destin. Elle veut être poétesse. La série raconte comment (et jusqu'à quel point) elle va parvenir à s'extraire de la condition féminine de la Corée des années 60. Puis comment elle va tenter de permettre à sa propre fille de poursuivre cette émancipation, peut-être jusqu'aux études supérieures. C'est donc une série sur l'émancipation féminine, mais sans en faire trop dans le féminisme, et avec un regard tendre sur la figure du père - car c'est aussi une histoire d'amour, donc les HFRiens sans cœur qui n'aiment pas ça peuvent passer leur chemin

La vie portera ses fruits est émouvante, mais elle est aussi super intéressante sur la culture de la Corée en général et de Jeju en particulier, où cohabitent chamanisme et christianisme, où on lance des haricots rouges au sol pour conjurer le mauvais sort, et où on cuit les mandarines avec la peau sur des grills. Il y a de nombreuses références à des évènements historiques, mais pas trop lourdement, la vie des personnages constituant une sorte d'écho, ou de métaphore, de la situation politique du pays. Ce qui est fascinant, évidemment, c'est que la Corée a connu une évolution si foudroyante depuis le mode de vie archaïque des années 60, que les changements décrits sont bien plus édifiants que dans les séries italiennes ou américaines du même genre.

Ça me fait penser à la série polonaise sur les inondations, faut retrouver le nom.

...
 
En tout cas Midnight Mass était sa série la plus aboutie des 3 que j'ai pu voir, et de loin.

Oui, c'est aussi mon opinion
 
La plus aboutie, la plus personnelle, la mieux développée.
Je pense qu'il a pu faire exactement ce qu'il voulait et qu'il a eu le budget nécessaire.
 
Il a un long métrage qui sort au ciné en France le 11 Juin, tiré d'un roman de Stephen King : The Life of Chuck.
Le trailer m'a moyennement enthousiasmé, mais peut-être que ça sera très bien.
 
https://www.youtube.com/watch?v=dOyXdwXt8d4&t=9s

Je vous recommande Soviet Jeans sur Arte, ça se passe en 1979 en Lettonie soviétique, ça démarre comme une comédie et ça tourne assez vite au drame avec tous les abus commis par l’URSS et le KGB. Le pitch de départ étant le marché noir de jeans Levis introuvables dans les pays communistes à l’époque.

Hier on a terminé une pépite : La vie portera ses fruits.

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Dans la lignée de ces sagas familiales qui retracent des décennies d'évolution de leur pays à travers plusieurs générations d'une même famille, des années 60 à aujourd'hui. Si vous avez aimé l'extraordinaire Nos meilleures années, chef d’œuvre italien d'il y a 20 ans, foncez, c'est du même tonneau. En revanche, la narration de La vie portera ses fruits est moins linéaire, ne cesse de faire des allers-retours entre les différentes époques qui entrent en résonance, un peu comme dans This is us, mais en moins gnangnan. (Gnangnan styyyle ! Ah ah.)

L'histoire commence sur l'île de Jeju, île au mode de vie très traditionaliste à l'époque, où chacun a sa place dans la société et pas question d'en bouger. La place des femmes, c'est alors de passer leur journée à plonger en apnée pour récolter des fruits de mer et ainsi nourrir en partie leur famille, pendant que le mari est sur son bateau de pêche. Les plongeuses de Jeju sont d'ailleurs à l'honneur en ce moment au centre culturel coréen de Paris, avec une série d'expos et de manifestations culturelles : https://www.coree-culture.org/taste [...] ,6278.html

Mais Ae-Sun, une fille de plongeuse, ne veut pas de ce destin. Elle veut être poétesse. La série raconte comment (et jusqu'à quel point) elle va parvenir à s'extraire de la condition féminine de la Corée des années 60. Puis comment elle va tenter de permettre à sa propre fille de poursuivre cette émancipation, peut-être jusqu'aux études supérieures. C'est donc une série sur l'émancipation féminine, mais sans en faire trop dans le féminisme, et avec un regard tendre sur la figure du père - car c'est aussi une histoire d'amour, donc les HFRiens sans cœur qui n'aiment pas ça peuvent passer leur chemin

La vie portera ses fruits est émouvante, mais elle est aussi super intéressante sur la culture de la Corée en général et de Jeju en particulier, où cohabitent chamanisme et christianisme, où on lance des haricots rouges au sol pour conjurer le mauvais sort, et où on cuit les mandarines avec la peau sur des grills. Il y a de nombreuses références à des évènements historiques, mais pas trop lourdement, la vie des personnages constituant une sorte d'écho, ou de métaphore, de la situation politique du pays. Ce qui est fascinant, évidemment, c'est que la Corée a connu une évolution si foudroyante depuis le mode de vie archaïque des années 60, que les changements décrits sont bien plus édifiants que dans les séries italiennes ou américaines du même genre.

Je suis également assez perplexe quant au cœur de cible de ce truc. A part racoler les gamins qui ne connaissent pas encore le truc, je ne vois pas trop ce qu'ils espèrent. Les fans hardcore n'ont jamais été une base suffisante pour rentabiliser un truc produit avec un minimum de budget.

Franchement les potterheads sont nombreux. Ils regarderont la serie. J ai vu que les films que j ai trouvé sans grand intérêt. A chaque fois que j en ai discuté avec des lecteurs toutes les critiques que je pouvais émettre sur l'histoire etait repondu a base de : "non mais dans le bouquin c est plus détaillé, il manque truc, machin et bidule. C est vachement mieux".
 
La serie pourra bien prendre le temps de tout detailler et d etre bien plus fidele que les films sur les livres. Je pense que ca sera vendeur. En plus d avoir une base de fan solide car nostalgique.

C'est d'ailleurs un signe du déclin de l'occident que ce soit un bouquin lu/adulé par des adultes et étudié dans certaines universités.

L'occident est en déclin depuis 4000 ans et on est toujours la référence

La Crue (Wielka Woda).

C'est d'ailleurs un signe du déclin de l'occident que ce soit un bouquin lu/adulé par des adultes et étudié dans certaines universités.

L'occident est toujours la référence en occident, mais je ne crois pas que ce soit le cas partout.

Ça me fait penser à la série polonaise sur les inondations, faut retrouver le nom.

L'occident est toujours la référence en occident, mais je ne crois pas que ce soit le cas partout.

 
Ça ne vaut pas un film avec un requin dans la Seine, pardon de le dire.  

La Crue (Wielka Woda).

High Water en anglais (Netflix). J'avais bien aimé.

Moi ça me fait penser à pachinko sur Apple tv+ (très bonne série également)

Merci à vous deux, faut que je me mette ça dans un coin de la tête pour la regarder avec madame polonaise

 
Kessessé ? Canado-sudcoréenne ?

Rappelons quand même que Harry Potter c'est un bouquin pour enfants / jeune ado. Ca a une profondeur extrêmement limitée.

 
Ahahahah
 
Un vrai déclin de la qualité des pseudo trolls.

Les vrais troll se font défoncer pas la modowokocratie …

C’est de là que vient le déclin.

De mon côté, quand ma fille est devenue fan de Harry Potter, je les ai lus en même temps qu'elle par acquis de conscience, et j'ai été consterné par le ramassis de clichés sur la sorcellerie.

 J'ai pas gagné au change, elle ne lit plus que les dizaines de tomes de La guerre des clans

Ah, la guerre des Clans, ma fille a pas supporté, pourtant ça avait bonne presse (pour donner envie de lire aux enfants, dixit la bibliothécaire). Bon, j'ai pas supporté non plus

Dans la littérature fantastique, cela arrive que des bouquins soient écrits à plusieurs mains (Généralement, c'est quand même dit. )