Reprise du message précédent :

 
   
 
Bravo, tant pour la perf que le CR !

Tu vas pas être déçu  
Que des pâtisseries de supermarché :
 - Mini quatre-quart
 - Gaufres Lotus
 - Mini brownie
 - Petit Lu
 - Mini cake
 - Brioche pépites de chocoloat
 - Mini financier
 - Pick-up

C'est beau  

Les pickup ça doit être chaud vu comme c’est sec

Bravo Chou ! Et très bon CR
On sera à Méribel pour le 25k avec madame, je pense que tu vas mettre moins de temps que nous
J'ai pas couru depuis l'UTB, ça promet

 
Ouais il y a beaucoup de trucs un peu secs dans la liste.

Le P'tit Lu ouais, le Lotus

Balèze

 
Mais

 
Les nutritionnistes en PLS  

une kcal, c'est une kcal !
 
Mais je trouve qu'au moins inclure de la bouffe "normale" c'est bon pour le moral. Les barres dédiées ce sont rarement des gouts super plaisir meme si elles ne sont pas mauvaises.
 
Je vous poste mon CR et ensuite, je lis celui de Chou. Cette période de l'année  

Crossing Highlands 112k/5800d+

Je cale cette course en fin du gros bloc volume du mois de Juillet en prépa de la Swisspeaks360 (ça fera 3 semaines à 19h (we choc aussi en Suisse), 17h et 35h avec la course donc). C’est l’objectif trail de l’année pour ma femme, pour confirmer sur 100km+.
On dort à l'hôtel à Lenk, pas dans le dortoir (apparemment on a bien fait ). A noter le cadeau de bienvenue pour les concurentes femme: un couteau suisse au logo de la course! Très sympa.

Ludo Collet nous accueille au départ, grand soleil. Ce qui m'étonne, c'est le peu de participants. On est dans les 130 sur le 112k. 90 sur le 100 miles... On va pas se marcher dessus mais ces courses méritent mieux.
Ce qui nous inquiète c’est la première barrière horaire après 37km qui est calculée sur 5km/h (7h30), ce qui n’est pas ultra confortable. Mais le parcours est relativement roulant donc on y croit.

Lenk -> Saanen (km37)
Ça commence roulant, on court souvent dans cette partie déjà abordée au Wildstrubel. Ensuite on monte sur le lac (Iffigsee) et au col. On monte bien, il fait beau, je kiffe. J’avais fait un plan de marche pour la BH, on est largement en avance. La petite redescente, ponctuée d’une main courante, montre deja les faiblesses de ma femme dans l’exercice, mais ca passe.
Ensuite c’est encore un passage très sympa en balcon et roulant, du pur bonheur. On doit ensuite descendre un long vallon où on va pouvoir courir et donc se mettre à l’abri de la BH. La section se termine par une traversée de Gstaad: nous voilà en trailers suants parmi les familles d’Indiens friqués et des boutiques Vuitton/Hermès . Très amusant. Finalement on arrive au ravito de la BH (Saanen) avec une grosse heure d'avance… easy! Nous sommes soulagés.

Saanen -> Rougemont (km65)
Après un bon ravito (bouillon   ) on recharge bien en eau car ça va cogner. On part pour 800m d+ en plein cagnard, à midi, dans cette boucle spécifique à notre course. Plutôt content d’aller faire cette boucle car je plains les plus longues courses de se farcir une longue portion roulante de quasi 45 bornes depuis le dernier col. Enfin… c’est pas ce que je disais sur le moment car je vais pas trop bien vivre ce début d'ascension, manque de jus mais je prends mon mal en patience. Le refuge du ravito sera atteint après une saloperie de raidard de 200m d+.
Ensuite vient un moment clé: la partie où on longe la muraille des Gastlosen. Certains passages sont équipés de cordes pour descendre (partie glissante en terre, abrupte). Ma femme n’est vraiment pas à l’aise et on perd beaucoup de temps, le secouriste delaisse sa fondue pour venir voir si elle passe bien. On fait littéralement du 2 km/h et on se fait dépasser. Moment pas très agréable ni pour l’un ni pour l’autre (mais on ne crie pas pour ne pas divorcer ). Ensuite ça relance, un orage gronde au loin et nous offre un arc en ciel, le soleil décline et on avale la grosse descente vers la base de vie de Rougemont où nous dégusterons le fameux hamburger frites (je fais l’impasse sur les frites). On gagnera 20 places sur cette BV mais ce sont des abandons, en vrai nous sommes toujours en fin de peloton mais à distance respectable des BH (3h d’avance).

Rougemont->Rossinière (km80)
Retour dans la vallée, sans faits saillants. La nuit tombe et on essaie de relancer vu que c’est souvent plat. Le balisage n'est pas évident dans Château d'Oex (j'obtiendrai plus tard la réponse à comment prononcer ce nom, c’est “Chateau d’é”). Comme disait Santroll, il faut avoir la trace sur sa montre. Je sais pas comment j’aurais fait sinon. On arrive au ravito de Rossinière à 23h30… tous seuls, avec 4 bénévoles. Grosse ambiance   . 3 coureurs nous rejoindront ensuite.

Rossinière->Hongrin (km88)
L’enfer est ici. Tout d’abord le sentier est pourri: on doit enjamber continuellement de grosses racines, sans prendre vraiment d’altitude. Ensuite, ça se calme mais la pluie (on annonçait 100% sec) fait son apparition. Mon sac me provoque une douleur insupportable, comme des aiguilles qu’on rentrerait dans ma nuque. Je tente de le régler mais au final je le porte sur l'épaule droite (je crois que la charge n'était pas bien répartie). Ensuite, des éclairs jaillissent dans la direction du parcours (trauma Val d’Aran). Et finalement, je glisse et me plante dans la boue. Tous les voyants sont au vert, la prise de plaisir est au maximum.
Je râle comme un putois, je n’ose pas le dire mais je pense à l’abandon au ravito. Cependant comme celui-ci est ultra paumé (le bénévole ne sait pas vraiment combien de temps on devrait attendre pour être rapatrié), je ne prends pas cette décision. Le gars vérifie son application météo: la pluie devrait cesser. A la seconde près, elle s'arrête. C’est un vrai soulagement et on repart.  

Hongrin -> Col de Chaude (km98)
La descente se fait dans la prairie maintenant ultra glissante. On rattrape des Crossing Switzerland 390k, c’est dur pour eux, on sent qu’ils luttent. Nous, on lache plus ou moins l’affaire niveau ranking/chrono. Dans la remontée, je chie un coup et cela me fait le plus grand bien. Les sentiers sont assez détrempés maintenant. Au ravito, le soleil se lève. On propose une raclette mais on a trop envie de finir… pourtant il reste du taf.

Col de Chaude -> Montreux (km112)
Ça remonte dur en crête jusqu’aux Rochers de Naye. Mais le juge de paix sera la descente. Un couloir abrupt et empierré devenu glissant par la pluie de la nuit. Ma femme est à bout et n’en peut plus de ces descentes difficiles  . On n’a pas le choix, il faut avancer, même si on aimerait aller plus vite. De nouveau on se fait dépasser, nous on ne court quasi plus. On devrait quand même arriver avant 14h, BH ultime, car la fin est un peu plus facile. Ravito de Caux… que je n’avais pas noté. Bonne surprise. Enfin, pas vraiment car la bénévole ne sera pas claire sur la difficulté de la descente à venir (elle parle de racines et de dalles), ma femme comprend que c’est encore très dur et est démoralisée. Finalement ce sera OK. Passage roulant en forêt, puis un peu dur. Les dalles sont en fait des dalles en béton dans la gorge (passage assez sympa, joueur et surtout, au frais!). Une fin dans la ville un peu relou et très chaude. Les pieds seront rafraîchis dans le Léman! On termine sous les 29h là où on pensait plus arriver dans les 26h. Peu importe, on est arrivés quand même!

Beaucoup de leçons à tirer pour la Swisspeaks. Les jambes ça va, toujours un peu court en montée mais ça s'améliore. Il va falloir être vigilant sur les ampoules et les divers échauffements. Résoudre ce mal au cou (déjà attrapé lors d’autres courses, mais au final ça disparaît). Encore et toujours manger plus. Mentalement, il faut que je me détache de mes plans et projections à la con (ce que j’ai pu appliquer ici). Pour ma femme: trouver des courses pas techniques (je pense que la Suisse est à éviter). C’est vraiment difficile de s'entraîner pour des descentes techniques sans y avoir accès à la maison. C’est surtout mental finalement.

https://www.strava.com/activities/12003765328

Bravo, trop cool de pouvoir le faire en couple

 
Bah souvent elles sont quand même plus saines
 
Mais je t'avoue que mon gamin à fait la gueule quand on lui a mit des baouw kids à la place des délichocs pour le goûter à l'école    
 
/mais les cliffs quand même  

Pour les courses où l'autre est un peu limite, c'est pas si facile à gérer
Encourager / assister / motiver sans trop se faire renvoyer chier
Bien géré ici on dirait

 
Oui clairement j'imagine que sur 100 bornes ça doit être chaud!
 
On a tenté une fois sur des trails court et on s'était bien pris la tête et fait la gueule ensuite

Très bon CR

Je retiens essentiellement le caca au bord du chemin pour mieux repartir.

J'ai très peur des 35 bornes avec PlayTime

Je pense que pour l'un il faut que la course n'ait pas d'importance/soit sans objectif autre que d'accompagner l'autre. En rôle de "pacer" si je puis dire.
Car effectivement, si les deux ont une ambition, aussi minime soit elle, ca peut créer des tensions
 
Ici typiquement c'était mon rôle. Tout en sachant que je m'autorisais à abandonner si je me blessais et elle aurait continué. Par contre si elle arretait, j'arretais aussi. Mon seul but c'était faire des reglages, faire du gros volume.

J'aurai un collègue du club sur la SP360 aussi, un vieux mais qui avance pas mal

 
T'façon sur ce genre de distance c'est pas 65ans la moyenne d'âge ?

Attention à ce que tu dis tu parles à un mec qui vient de battre Blanchard  

Oh t'inquiète, je gère ma course au cardio vu que c'est
clairement ce qui marche pour moi, cardio à 170, et si tu me trouves trop lent, tu pourras voler de tes propres ailes quand tu le voudras  

Non

+1, le gras est quand même difficile à digérer en course à pieds, bravo à santroll pour la gestion du menu suisse

+1, carrément pas
Sinon autant boire de l'huile ou bouffer que des chips

P'têt que Perrout était ironique mais j'ai eu un doute, y avait pas de redface

Je mets que de l'huile dans mes flasks.
Et aucun soucis.
 
Vous devriez essayer

 
SUr un ultra, selon le moment de la course, ça va un peu mieux pour la digestion. Bon au bout d'un moment tout est compliqué

Question à ceusses qui ont fait la CCC/UTMB l'an dernier (ou depuis que Naak est partenaire):  
que trouve-t-on réellement aux ravitos  en terme de bouffe ? Leur barres/gaufres/compotes ? Ou que de la boisson Naak sous-dosée ?
 
Je commence à demander si je dois faire comme d'hab et partir avec toutes mes barres pour la durée de la course, ou si je la joue un peu plus détendu...

 
Boisson il y en aura tout le temps  
Sinon j'ai bouffé barres/gaufres/compotes  
Pour contre je ne sais pas si il y avait de tout a tous (pas claire cette phrase   )

Huile d'arachide?

C'est très clair, merci.
Je vais la jouer plus joueur j'pense.

L'ami Scott Jurek avait essayé:
 
In Eat and Run, I wrote about how I tried to drink straight olive oil during a training run before my first 100-miler. I hardly knew what I was doing, and I was like, “Well, olive oil’s this amazing food and I’m gonna need a lot of calories, so why wouldn’t I drink that on my run?” I ended up with extreme nausea, basically just puking in the bushes.
(https://www.bonappetit.com/people/a [...] unner-diet)
 
(évidemment que les kcal ne sont pas toutes les mêmes mais faut pas non plus croire que ca ne passe que par des produits manufacturés et marketés "de l'effort"   )

Presque pas à part les Lu, les financiers et 4/4 c'est hyper moelleux, ça fond en bouche, bien moins sec que des barres.

Oui voilà, c'est des produits hyper sucrés comme les barres sportives mais c'est meilleur et moins cher.

Bravo belle course !
Je pense que la fatigue du mois de juillet a joué, tu seras au top en septembre  

Plus saine de quoi ? Du sucre c'est du sucre.

C'est à base de sucre, donc c'est équivalent.

On peut vortexer son sucre ?
C'est pour monter un business.

Créneau déjà pris.
C'est la barbapapa.
 
Ca faisait pas trop de bouillie les quatre-quarts et compagnie santroll ? Ou finalement tu pressais sur le plastique pour bouffer de la pâte de financier?

 
C'est pas hyper bien marqueté
 
Un tuc du genre ça en jette quand même (j'ai juste changé eau par sucre )
 

Bravo à tous les coureurs ! Sacré défi pour la swisspeaks 360 Perrout, j'espère que ça se déroulera au mieux

Non ça se tient bien, les madeleines j'aimais beaucoup aussi mais là ça finit souvent en miettes.

 
Certes. Mais y a aussi des acides gras saturés dans ces merdes

Bravo pour ta semaine Chou, chouette CR ! Je trouve ça dingue que tu ne te penches sur l'alimentation en course que maintenant

J'avoue ne pas savoir quelle performance est la plus impressionnante : le niveau de Chou (on notera qu'il a quand même lâchement choisi de passer la semaine là bas histoire de ne pas risquer de rater les divers départs) ou bien perrout qui a couru un ultra avec sa femme sans s'engueuler