récupéré sur le forum aja:
Cool: 5
Radet: 7.5
Mexes: 5.5
Boumsong: 6.5
Perrier: 6.5
Mathis: 4
Faye: 4.5
Lachuer: 5.5
Kapo: 4
Fadiga: 5.5
Cissé: 5.5
Alonzo: 5
Potillon: 5.5
Heinze: 5.5
Pochettino: 5
Cristobal: 5.5
Pedron: 3.5
Déhu: 6
Hugo Leal: 5.5
Leroy: 5.5
Fiotte: 4.5
Ronaldino: 5
COOL: médiocre dans son jeu au pied, il ne fut pas énormément sollicité sur sa ligne. Sauvé par sa barre sur un coup franc de Ronaldinho, il fit aussi preuve d'une sacrée réussite sur une frappe de J. Leroy qui roula sous son ventre avant de s'envoler au?dessus (21 e).
RADET :l'arrière droit bourguignon a réalisé une prestation de haut niveau. Confronté durant de longues minutes à Ronaldinho, il limita le champ d'action du Brésilien dans ce coin du terrain par des jaillissements incessants. En grande forme physique, il gagna un nombre incalculable de duels et en rajouta en se lançant dans de grandes percées sur son côté droit. II fut récompensé de sa débauche d'énergie en offrant le but égalisateur à Cissé d'une louche à la tendresse infinie (76e)...
MEXÈS : le défenseur central international n'était pas dans un jour exceptionnel. Mais s'il limita ses montées, il réalisa un travail défensif sobre malgré une prise de risque inutile en fin de match...
BOUMSONG : il ne marque pas beaucoup de but mais il se souviendra longtemps de celui inscrit hier soir au SDF, ce stade qu'il aimerait tant découvrir avec les Bleus de Santini.C'est lui, d'une frappe rageuse, qui donna la victoire à l'AJA à la 89e minute de jeu. Une réussite qui récompense un match de qualité. Sans être exceptionnel, il sauva quelques coups précieux devant le but de Cool.
PERRIER-DOUMBÉ : le côté gauche bourguignon, où le Camerounais évolua hier soir, ne fut pas le plus incisif des Parisiens. Le défenseur des Lions Indomptables passa ainsi une soirée bien calme. Mais il sut aussi se la rendre aisée en prenant parfaitement Fiorèse et en imposant son physique dans les duels aériens. Il fut moins heureux dans ses relances et ses rares tentatives offensives.
MATHIS : les milieux défensifs bourguignons ont eu beaucoup de difficultés à s'adapter au positionnement parisien. Partagé entre le désir de rester en place devant sa défense et celui de presser le porteur du ballon, l'international espoir ne donna pas d'intensité à son jeu à la récupération. Pour une fois, il fut également incapable de créer des différences devant.
FAYE: il fut confronté aux mêmes problèmes que Mathis et cela sembla sérieusement l'agacer. Perdu en début de match, le Sénégalais voulut ensuite utiliser sa puissance pour donner plus d'impact dans les duels et tenter de gêner le porteur du ballon parisien. Sa volonté lui permit de gagner quelques possessions mais il pressa souvent seul. Son jeu de passe fut également trop inconstant. II céda sa place à BENJANI (71 e), que l'on ne vit que par intermittence.
Y. LACHUER : le capitaine bourguignon tenta d'abord de nombreuses pénétrations balle au pied et s'attacha à défendre avec sérieux. Par la suite, il essaya de faire jouer davantage son équipe avec une réussite mitigée. Un match correct.
KAPO: certains pourront toujours dire que les contacts établis avec le PSG dans le cadre du marché des transferts l'ont perturbé. Mais il est tout simplement passé à côté de son match. Si sa conservation du ballon dans des positions délicates fut à la hauteur de son formidable potentiel, ses prises de risques, trop systématiques, n'aboutirent quasiment jamais. II perdit ainsi un grand nombre de ballons et ne pesa pas sur la partie.
FADIGA : depuis quelque temps, son positionnement fait débat au sein du vestiaire bourguignon. Lui-même estime qu'il perd son agressivité en évoluant trop bas. S'il souhaitait donner une autre image de lui lors de cette finale, il y parvint à de nombreuses reprises, notamment au cours de son début de match. En conservant son sérieux dans son replacement, il fut alors le seul joueur de son équipe à faire preuve de maîtrise et aligna quelques gestes de grande classe. Mais il fut remplacé étrangement à la pause par AKALE. Sans marquer la partie par des actions fracassantes, ce dernier apporta une percussion très intéressante et centra avec beaucoup d'intelligence.
D. CISSÉ : avant d'égaliser, sa soirée ressembla à un long calvaire. II toucha son premier ballon au bout de seize minutes et cinquante secondes et, comme souvent par fa suite, il éprouva de grosses difficultés à le négocier proprement. Malgré les progrès qu'il s'attache à montrer dans la conservation du ballon, son jeu dos au but fut alors insuffisant malgré le manque de soutien saisissant dont il souffrit. Mais c'est lui qui, sur une course en profondeur, permit à Auxerre de revenir dans le match. (76e).
SÉBASTIEN TARRAGO
ALONZO: le manque d'initiative auxerrois lui a fait passer une première période paisible, en dépit d'un dégagement sur Mathis qui aurait pu mal finir (35e). S'il apparut mal à l'aise dans ses sorties aériennes, il n'est en revanche pour rien sur le but de Cissé, puisque pris à contre?pied. Son seul arrêt de la partie restera cette claquette réflexe sur la tête de Boumsong,deux secondes avant que l'Auxerrois ne crucifie Paris (90e).
CRISTOBAL : un début de match pénible face aux assauts de Fadiga, qui passa deux fois. II se lâcha progressivement et réussit un joli mouvement offensif avec Fiorèse et Leroy conclu d'une frappe non cadrée (23e). De mieux en mieux défensivement, surtout quand il fallut couvrir l'axe, il eut deux interventions décisives face à Kapo (27e). II faillit faire ses adieux au PSG en marquant le deuxième but (64e), mais vécut un après?match en larmes dans les bras d'Ogbeche.
POCHETTINO : pour lui aussi, c'était l'opération rachat après plusieurs mois difficiles. Bien placé et très présent, il a fait parler son sens de l'anticipation, notamment face à Cissé, invisible en première période. Sa seconde mi-temps fut rigoureuse, jusqu'à cet alignement coupable qui permit à Cissé de marquer dans son dos.
HEINZE : il faillit ouvrir la marque de la tête sur un corner de Pedron (20e). Défensivement, il n'a commis aucune erreur en première période. Comme Pochettino, il est évidemment responsable de l'infiltration de Cissé, sur laquelle il fut trop court sur l'interception. Sa saison méritait mieux que cette finale, qu'il a joué éreinté avec, en plus, les séquelles d'une blessure à la cheville.
POTILLON : sa récente entorse au genou n'a pas semblé le gêner dans ses courses et dans son duel avec Lachuer. II perdit néanmoins un ballon à trente mètres de son but, sans conséquence pour son équipe, à la demi?heure de jeu. Remplacé par ALOISIO (90 + 1) après un match correct.
DEHU : une présence rassurante et indispensable. Dans les rares périodes d'affolement, il a toujours choisi l'option sécurité, sans pour autant refuser le jeu. Il fut souvent sur la route de Kapo, qu'il fit régulièrement déjouer en première mi?temps. Une bonne tenue d'ensemble.
J. LEROY : lorsque le PSG vécut sa période la plus difficile en début de rencontre, il fut le meilleur Parisien et le premier à se montrer dangereux sur une trappe détournée par Cool (20e). II alterna parla suite les temps forts et les temps morts pour un bilan mitigé, car il fit rarement le bon choix lorsque le PSG, en contre, eut l'occasion de s'envoler en seconde période.
HUGO LEAL: après un début de rencontre délicat où il perdit beaucoup de ballons et n'eut aucune emprise sur le jeu, son joli but, spontané et précis, le métamorphosa. Libéré, le Portugais eut alors plus de réussite dans ses initiatives. Le « héros » parisien quitta la pelouse du Stade de France sur une expulsion qui sembla sévère (66e), son pied haut sur Mexès n'étant sans doute pas intentionnel.
Une sortie qui changea la physionomie de la rencontre.
PEDRON : positionné en milieu de terrain défensif entre Hugo Leal et Déhu, il eut du mal à peser sur le jeu. Ses ouvertures manquèrent de précision et il y eut beaucoup de déchet dans son jeu. Sa deuxième mi?temps fut du même tonneau et il fut logiquement remplacé par LLACER (83e), qui s'en voudra longtemps de n'avoir pu offrir la balla de match à Fernandez à trois minutes de la fin (87e).
FIORÈSE : excentré sur le côté droit, il fut peu sollicité, le jeu du PSG penchant à gauche, côté Ronaldinho. Sur ses rares opportunités, il tomba sur un Perrier?Doumé inspiré qui ne laissa jamais passer. Contrarié de toucher si peu de ballons, il commit pas mal de fautes et récolta un avertissement qui incita Fernandez à le remplacer par PAULO CESAR (75e), dont la passe pour Llacer aurait mérité mieux (87e).
RONALDINHO : un début de match à cent à l'heure, avec un coup franc sur la barre (4e), une passe en aveugle (5e) et quelques gestes de génie. Bien pris par Radet, il sut s'en débarrasser au moment le plus important, lorsqu'il centra pour l'ouverture du score par Hugo Leal. Sa deuxième période fut en revanche extrêmement quelconque puisqu'il ne se montra que sur un slalom et sembla parfois désintéressé. On s'attendait à le voir peser sur la finale, ce ne fut pas le cas.
RÉGIS TESTELIN
y'a aussi le commentaire du match par duluc:
Inexistant en première période, mené au score sur un but d'Hugo Leal, Auxerre a profité de l'expulsion sévère du joueur portugais au milieu de la seconde période pour s'imposer, grâce à une égalisation signée Djibril Cissé, puis un but de Boumsong à une minute de la fin. La saison auxerroise, du coup, serait presque belle. Celle du PSG est définitivement ruinée.
ON NE SAURA jamais, mais on a une idée, quand même. À onze contre onze, sans le coup de sifflet hâtif et sévère de M.Layec à l'encontre d'Hugo Leal à la 66e minute, Auxerre aurait?il trouvé la solution à son problème ?
Poser la question, c'est un peu y répondre, et il est difficile de ne pas voir dans cette décision le grand tournant d'une finale d'abord parisienne, puis ennuyeuse, et enfin parfaitement renversante.
Voila l'AJ Auxerre ajoutant une troisième Coupe de France à son palmarès, après 1994 et 1996. Les Auxerrois la fêteront cet après midi à 16 heures au stade de l'Abbé Deschamps. À cette heure là, les Parisiens auront encore la gueule de bois. L'ivresse, pour eux, n'a pas assez duré. Pas étonnant, au fond, qu'il ait plu. La vision d'un PSG à ce point doué d'idées et du juste geste dans la construction, tourmentant à tous coups la défense auxerroise par la qualité de ses remontées de balle et certaines séances de jeu à trois, nous a fait douter de nos souvenirs d'une saison au Parc.
Ronaldinho sur la barre
Car les Parisiens ont nettement dominé une première période qui aura établi, ou confirmé, le désert offensif de L'A Auxerre dans l'ordre de l'animation et de la justesse, un désert indigne de l'effectif bourguignon.
Mais si la faiblesse auxerroise a presque fini parfaire douter, au fond, de la qualité du jeu du PSG, la chronologie de la première période ne traduit nulle ambiguïté. Alors que grondait l'orage, un coup franc enroulé de Ronaldinho sur le dessus de la transversale de Cool (4e) avait amorcé la suite, et notamment l'arrêt le plus veinard de la décennie, signé Cool sur une frappe de Leroy (20e) : ce n'est pas tous les jours qu'un ballon qui passe sous le gardien rebondit au dessus de la transversale.
Deux minutes plus tard, Ronaldinho montrait ce qui manque encore à Mexès, pour offrir à la demi volée d'Hugo L eal, surgissant à quinze mètres, le premier but de la finale. Hugo Leal, oui, celui qui s'était vu refuser un but la semaine dernière à Auxerre pour cause de brouillard. Mais cette fois, Guy Roux ne pouvait pas bondir de son banc au prétexte que sa défense était dans le brouillard.
Après une frappe non cadrée de Cristobal au bout d'un contre de grande qualité (24e), Auxerre réagit vaguement. Cristobal dut revenir deux fois sur Kapo (27e), et après un ballon difficilement boxé dans l'axe par Alonzo, Mathis ne fut pas loin de trouver le cadre ainsi déserté (35e), mais l'AJA n'avait clairement aucune chance de s'en sortir en jouant avec aussi peu d'agressivité, de qualité technique et d'élan collectif.
Les Auxerrois, comme souvent cette saison, auront joué les uns après les autres en espérant que le hasard ou les circonstances ne leur permettent de jouer tous ensemble, sur un coup, ou quelques minutes. Ce ne fut pas mieux à la reprise, mais la tendance naturelle des Parisiens à reculer pour mieux contrer, c'est à dire à s'éloigner de ce qui l'avait jusque là propulsé en tête, participa au timide regain de l'AJ Auxerre. C'était plus une impression que le résultat d'une comptabilité d'occasions, car il n'y en avait pas, malgré la bonne entrée d'Akale d'un côté, et un coup franc dangereux de Ronaldinho (57e) de l'autre.
Cette finale attendait encore ce qui pouvait la faire basculer, et c'était M. Layec qui avait la réponse. Sur une pelouse aussi glissante, il n'était certes pas facile de faire la part des élans mal contrôlés et des intentions vengeresses, mais l'arbitre de la finale fut sans doute excessif en infligeant une expulsion directe à Hugo Leal (66e), pour un geste brutal sur Mexès, mais un geste dans lequel la préméditation n'était franchement pas avérée. Le Portugais avait levé le pied, certes,, mais méritait?il le rouge, le dix septième de la saison parisienne ? Sans doute pas.
Le coaching
de Guy Roux
Toute la 85e finale de la Coupe de France en fut changée. Elle ne l'aurait pas été si sur un décalage de Ronaldinho, Pédron n'avait pas glissé à l'instant de la frappe, à dix mètres de Cool (70e). Mais Roux se lança dans le coaching, un sacré effort à soixante quatre ans, en profitant de cette fin de match à onze contre dix pour lancer Benjani au relais de Faye, décaler Kapo à droite et reculer Lachuer.
Si tout changea, c'est parce que les Parisiens étaient réduits à dix et à trop peu de ressources joueuses, parce que Benjani amenait le trouble et des appuis par ses décrochages et ses prises de balle, enfin parce que Radetjouait l'un des grands matches de sa carrière. Lorsque l'on voit l'effectif de l'AJA, la tentation est grande de penser qu'Auxerre ne peut pas gagner une finale de Coupe de France lorsque Johan Radet est sors meilleur joueur. Pourtant, si. Car Radet a tout fait, jusqu'à une louche moulée dans l'or vers Cissé, échappant à Heinze, de peu, et à Pochetti no, largement, pour prendre Alonzo à revers, littéralement (76e).
Le plus sidérant, alors, dans ce dénouement assez fou pour donner quelque talent à une finale qui en avait considérablement manqua jusque?là, fut que Llacer, le jouer symbole de Luis Fernandez, remplaçant Pédron poste pour poste, fut à quelques centimètres d'offrir Ia Coupe au PSG, croisant trop son ballon sur un décalage de Paulo Cesar (87e). La malédiction est toujours terrible pour les équipes qui manquent ce genre d'occasions. Le PSG dégagea un premier coup de pied arrêté, puis un second. Mais pas le troisième : alors qu'Alonzo avait sorti une tête de Boumsong, ce dernier vint clore l'affaire d'une frappe rageuse, au coeur de la confusion, alors que la finale entrait dans sa dernière minute réglementaire, pour lancer la sarabande auxerroise, et étendre les Parisiens pour le compte. À dix, ils étaient K.0.
VINCENT DULUC
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Wenger m'a violé :/