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La Turquie dans l'UE ?




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Auteur Sujet :

La Turquie dans l'UE ?

n°6620863
vicenzo
parisien néo-lyonnais
Posté le 24-09-2005 à 14:53:44  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

guyzang a écrit :

Me dites pas que j'invente non plus


 
moi, je ne dis pas que tu inventes.
Je dis que tu réduis trop le rejet de la turquie à ce SEUL élément. Qui plus est, même cet élément de 'principes de l'islam comppatibles ou non avec la démocratie' se discute (voir http://www.lexpress.fr/info/monde/ [...] ida=435008 et notamment http://www.lexpress.fr/info/monde/ [...] da=435009)
 
Tu dis qu'en grattant, on trouve à chaque fois une peur de l'islam, moi je vois ça comme des différences que certains jugent incompatibles avec eux.
 
Enfin, de mon côté, en grattant chez les gens qui veulent la turquie dans l'ue, j'entends à presque à chaque fois 'parce qu'ils sont musulmans et ça montrerait notre esprit d'ouverture'...  
Le débat n'est il pas biaisé là aussi chez ces pro adhésion ?
 
 

mood
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Posté le 24-09-2005 à 14:53:44  profilanswer
 

n°6620871
korrigan73
Membré
Posté le 24-09-2005 à 14:55:48  profilanswer
 

vrossi1 a écrit :

exactement  :jap:  
on peut rajouter à cela les pratiques des minorités musulmannes dans les pays européens, d'amérique du nord et même en israel pour voir que "culture musulmanne" est tellement vague que cela ne prouve rien.


y'a quand meme nu gros gros faisceau de ressemblance hein, faut pas jouer l'enculeur de mouche non plus...
un polonais, ou un italien, est bien plus ros d'un anglais qu'un turc d'un suedois...
alors bien a vous si vous voulez faire de l'ue une grosse machine a integrer des etats dans un marasme supra-etatique, mais plus on fera rentrer de monde, et a fortiori des pays de plus en plus different les uns des autres, plus le bouzin sera ingouvernable...
de plus, nos velleités internationales sont clairement a l'opposée de celles de la turquie, alors on fait quoi, on se saborde? [:itm]
 

guyzang a écrit :

si ca veut tou dire justement, ca traduit une peur bien présente en Occident depuis 9/11 les posts quotés en sont la quoted preuve.


les posts que tu as quotés ne veulent rien dire, quid de blair qui dit lui meme qu'il veut faire rentrer la turquie pour ne faire de l'ue rien d'autre qu'un grand marché, tu serais donc un supo de blair, avec tes amalgames foireux?  :ange:


---------------
El predicator du topic foot
n°6620924
vicenzo
parisien néo-lyonnais
Posté le 24-09-2005 à 15:06:16  profilanswer
 

je rejoins sur korrigan sur un point : que veut on faire de l'UE ? Si on veut que l'UE soit un vaste espace économique et c'est tout, alors je comprends difficilement le rejet de la turquie assumé dès maintenant pour dans 10 ans. Par contre, si on espère que l'UE devienne une force politique... Dans la situation actuelle, c'est largement compréhensible qu'un nouvel élargissement vers un pays qui sera le plus peuplé de l'UE et dont la voix portera le plus apporte de la crispation...
 
A mon sens, il faut d'abord convenir de ce que l'on veut de l'europe
après on parlera d'un élargissement...
Qu'il s'agisse de la turquie, ou de la serbie, bosnie, albanie, ukraine,  maroc et j'en passe...

n°6620929
guyzang
Le super Renard
Posté le 24-09-2005 à 15:07:29  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :

y'a quand meme nu gros gros faisceau de ressemblance hein, faut pas jouer l'enculeur de mouche non plus...
un polonais, ou un italien, est bien plus ros d'un anglais qu'un turc d'un suedois...
alors bien a vous si vous voulez faire de l'ue une grosse machine a integrer des etats dans un marasme supra-etatique, mais plus on fera rentrer de monde, et a fortiori des pays de plus en plus different les uns des autres, plus le bouzin sera ingouvernable...
de plus, nos velleités internationales sont clairement a l'opposée de celles de la turquie, alors on fait quoi, on se saborde? [:itm]
 
 
les posts que tu as quotés ne veulent rien dire, quid de blair qui dit lui meme qu'il veut faire rentrer la turquie pour ne faire de l'ue rien d'autre qu'un grand marché, tu serais donc un supo de blair, avec tes amalgames foireux?  :ange:


Tu m'as découvert je dois m'en aller tu ne me retrouvera JAMAIS hahahahahahaahah[:sarko]

n°6622701
steeveaust​in
Hard conspi
Posté le 24-09-2005 à 20:05:21  profilanswer
 

Avec cette Europe la Turquie a tout à fait sa place au sein de l'UE.  
 
A la base moi je suis contre toute nouvelle entrée dans l'UE pour l'instant. Je suis donc contre l'adhésion de la Turquie dans l'UE pour cette raison mais également pour un tas d'autre. Et l'islam en est une assez importante. Je suis islamophobe (peur de l'islam) et je l'assume à 100%. Et je vais pas finir mon post en disant c'est pareil pour le catholisicme, le judaïsme ou le boudisme. Actuellement, ceux qui me paraissent les plus dangereux sont les intégristes musulmans.

n°6626202
mahir
Posté le 25-09-2005 à 12:37:31  profilanswer
 

duglambier a écrit :

La Turquie ne reconnait pas Chypre, nie le génocide Armenien, et en plus c'est un etat militaire qui ne respecte pas les droits fondamentaux de l'homme
 
Si on ajoute le fait que la Turquie ne fait pas partie de l'Europe, comment peut elle entrer dans l'UE ???
 
Ou sinon, à quand le Sénégal dans l'UE ?


 
Et ???
ca va changer qq chose ??  
le fait que la turquie fait le lien entre l europe et l asie,  
et de plus si elle entre dans l ue ca va rapporter pleins de tunes a qq personnes qui "decident"  
va faire que les discutions vont commencer le 3 octobre.
 
Et oui garcon, bienvenue dans ce monde neo-liberal, que "nous" les francais avons choisi.
Il ne vous reste plus que vos yeux pour pleurer.  :D  
 

n°6648353
Alperx
Posté le 28-09-2005 à 16:26:20  profilanswer
 

J'espère que nous n'entrerons pas dans EU, et avec les nouveaux conditions; accepter la génocide Arménien (qui n'as jamais eu lieu) et reconnaitre le Chypre je pense que c'est finalement terminer. J'espère que nos politiciens vont enfin comprendre qu'on veut pas de nous dans l'EU.

n°6648939
cuneytarki​n
Posté le 28-09-2005 à 17:46:53  profilanswer
 

Alperx a écrit :

J'espère que nous n'entrerons pas dans EU, et avec les nouveaux conditions; accepter la génocide Arménien (qui n'as jamais eu lieu) et reconnaitre le Chypre je pense que c'est finalement terminer. J'espère que nos politiciens vont enfin comprendre qu'on veut pas de nous dans l'EU.


Et que les turcs ne veulent plus de l'U.E.
Enfin regardons vers nos frère d'Asie Centrale on a perdu bcp de tps pour une union européenne qui va vers la division.

n°6648940
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 28-09-2005 à 17:47:09  profilanswer
 

Alperx a écrit :

J'espère que nous n'entrerons pas dans EU, et avec les nouveaux conditions; accepter la génocide Arménien (qui n'as jamais eu lieu) et reconnaitre le Chypre je pense que c'est finalement terminer. J'espère que nos politiciens vont enfin comprendre qu'on veut pas de nous dans l'EU


C'est vrai que reconnaître un pays faisant partie de l'union où on veut entrer, c'est une condition tout bonnement innacceptable [:petrus75]

n°6648949
cuneytarki​n
Posté le 28-09-2005 à 17:48:53  profilanswer
 

scOulOu a écrit :

C'est vrai que reconnaître un pays faisant partie de l'union où on veut entrer, c'est une condition tout bonnement innacceptable [:petrus75]


75% oxi


Message édité par cuneytarkin le 28-09-2005 à 17:49:08
mood
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Posté le 28-09-2005 à 17:48:53  profilanswer
 

n°6648968
cuneytarki​n
Posté le 28-09-2005 à 17:52:22  profilanswer
 


Surtout que sur cette affaire les européens ne respecte meme pas leur propre regle!
ils ajoute des conditions en cours de route ce qui est contraire au critère de copenhague.
 
Je suis impatient vivement le 3 octobre!

n°6649278
Rasthor
Posté le 28-09-2005 à 18:37:41  profilanswer
 

Y?a quoi le 3 octobre ?

n°6649358
mahir
Posté le 28-09-2005 à 18:53:31  profilanswer
 

:??: serieux ??
bah c est le debut du commencement :D
c est le jour où les livres d'histoire vont marquer  
"LE JOUR OU "L'ISLAM" A COMMENCE LES DISCUTIONS AVEC L'UE"

n°6649392
guyzang
Le super Renard
Posté le 28-09-2005 à 18:59:05  profilanswer
 

mahir a écrit :

:??: serieux ??
bah c est le debut du commencement :D
c est le jour où les livres d'histoire vont marquer  
"LE JOUR OU "L'ISLAM" A COMMENCE LES DISCUTIONS AVEC L'UE"


[:rofl] c'est tellement vrai

n°6649439
Rasthor
Posté le 28-09-2005 à 19:07:16  profilanswer
 

mahir a écrit :

:??: serieux ??


Je ne suis pas européen, donc je ne connais pas vraiment les dates importantes. :D

n°6649486
Profil sup​primé
Posté le 28-09-2005 à 19:18:58  answer
 

cuneytarkin a écrit :

Surtout que sur cette affaire les européens ne respecte meme pas leur propre regle!
ils ajoute des conditions en cours de route ce qui est contraire au critère de copenhague.
 
Je suis impatient vivement le 3 octobre!


 
on devrait exclure l'europe de l'ue   :pfff:  

n°6649528
Rasthor
Posté le 28-09-2005 à 19:32:33  profilanswer
 


Tout à fait !
Et la Suisse, la Norvège et l'Islande formeraient la Nouvelle-Europe !!!

n°6649586
guyzang
Le super Renard
Posté le 28-09-2005 à 19:42:24  profilanswer
 

Rasthor a écrit :

Tout à fait !
Et la Suisse, la Norvège et l'Islande formeraient la Nouvelle-Europe !!!


Une armée puissante et une diplomatie indiscutable :o

n°6649596
Agent_Muld​er
La vérité est ailleurs
Posté le 28-09-2005 à 19:44:49  profilanswer
 

Rasthor a écrit :

Tout à fait !
Et la Suisse, la Norvège et l'Islande formeraient la Nouvelle-Europe !!!


Avec la Turquie puisque de toutes facons l'UE en voudra jamais :o


---------------
La preuve irréfutable qu'il existe de l'intelligence sur les autres planètes, c'est qu'ils n'ont JAMAIS cherché à entrer en contact avec nous.
n°6649601
Profil sup​primé
Posté le 28-09-2005 à 19:45:47  answer
 

Agent_Mulder a écrit :

Avec la Turquie puisque de toutes facons l'UE en voudra jamais :o


 
les suisses sont très ouvert en ce moment faut en profiter :o

n°6649610
Rasthor
Posté le 28-09-2005 à 19:47:11  profilanswer
 

:lol:  :lol:  :lol:  

n°6649835
steeveaust​in
Hard conspi
Posté le 28-09-2005 à 20:24:11  profilanswer
 

Vous pensez que l'islam est mal vue (ou insulté, mal taité...) dans les médias, par les hommes politiques ou par une grande partie des Français?
 
Pourtant quand on regarde un peu le forum la première religion qui est critiqué (et très violemment) c'est la Chrétienneté et surtout le catholicisme, et quand l'islam est critiqué dans les médias ou dans le forum on s'empresse toujours de rajouter "je pense la même chose des autres religions" ou bien "il ne faut pas confondre l'intégriste et les autres".
 

n°6651931
mike bowen
Posté le 29-09-2005 à 04:43:15  profilanswer
 

c'est Cohn Bendit qui va etre content  :o  
 
--------
http://www.humanite.presse.fr/jour [...] -18-458671
 
Mein Kampf bradé en Turquie
 
Best-seller nauséabond. Mein Kampf, d’Adolf Hitler, figure, depuis plusieurs semaines, au palmarès des meilleures ventes des libraires turcs. Les causes de cet engouement : prix bas et poussée nationaliste. Depuis janvier, le « livre » s’est vendu à près de 50 000 exemplaires et, cette semaine, il se classe au quatrième rang des meilleures ventes. Écrit en prison en 1925, Mon combat a pour la première fois été traduit en turc et publié en 1939. « Mein Kampf était un best-seller caché, nous l’avons sorti du placard pour des raisons commerciales », a expliqué Oguz Tektas. Et l’éditeur de préciser sa seule intention : « Gagner de l’argent » en bradant la bible nazie à 3,40 euros au lieu de 11,60 euros. Ce sont surtout les jeunes qui l’achètent. « Les événements ont un impact sur les ventes », analyse Sami Kilic, également éditeur, faisant allusion aux aspirations turques à rejoindre l’Europe, perçue dans les milieux nationalistes comme un abandon des valeurs nationales, la guerre en Irak qui a déclenché un sentiment antiaméricain et à la situation au Proche-Orient. Pourtant, contrairement à ce que laissent penser les chiffres, la Turquie n’est pas, historiquement, un pays antisémite. De tout temps, l’Empire ottoman, puis la République turque furent les protecteurs des juifs chassés d’Europe par les différents pogroms et jusqu’au génocide nazi. Silvyo Ovadya, le chef de la communauté juive (qui compte 22 000 personnes sur 71 millions d’habitants), s’est dit « irrité » par cet intérêt, soulignant le « fait qu’un livre de 500 pages puisse être publié à aussi bas prix ».
 
Sophie Bouniot

n°6652648
mahir
Posté le 29-09-2005 à 11:09:05  profilanswer
 

franchement, je suis parti cette été en turquie et j ai acheté un exemplaire, et ca par pure curiosité, .
 
Suis je un nazi, nationaliste , qui veut faire une genocide juif, et qui partage les opinions de hitler ???
Pas du tout, je me repete c ets par pure curiosité. ....
 
Et j ai plein de potes, francais qui souhaitent le lire aussi, par pure curiosité, (mais bon acheté en turquie donc version turc :) )
 

n°6652912
Rasthor
Posté le 29-09-2005 à 11:51:44  profilanswer
 

mahir a écrit :

franchement, je suis parti cette été en turquie et j ai acheté un exemplaire, et ca par pure curiosité, .
Suis je un nazi, nationaliste , qui veut faire une genocide juif, et qui partage les opinions de hitler ???
Pas du tout, je me repete c ets par pure curiosité. ....
Et j ai plein de potes, francais qui souhaitent le lire aussi, par pure curiosité, (mais bon acheté en turquie donc version turc :) )


Perso, ça ne me choque pas plus que ça.  On en a parlé ici:
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 0402-1.htm

n°6655522
vicenzo
parisien néo-lyonnais
Posté le 29-09-2005 à 17:56:15  profilanswer
 

Je trouve pour ma part étonnant que dans un pays qui n'hésite pas à pratiquer la censure concernant le génocide arménien ou le kurdistan, il n'y ait eu aucune censure à ce sujet...

n°6655933
Le Saucier
Posté le 29-09-2005 à 18:50:24  profilanswer
 

Je trouve bizarre surtout  qu'on vende ce bouquin à un prix si ridiculement tiré vers le bas, un 500 pages presqu'au prix d'un quotidien, on a envie que ca se vende ...


---------------
"The greatness of a nation and its moral progress can be judged by the way in which its animals are treated." Mahatma Gandhi.
n°6660146
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 09:59:08  profilanswer
 

Bonjour à tous !
Voici les dernieres nouvelles.
 
Dans la nuit du 6 au 7 septembre 1955, les communautes grecques juives
et armeniennes furent victimes de pogroms. Une exposition leur est
consacree pour la première fois depuis cinquante ans.
 
Grecs et Turcs les appellent les "evenements de septembre". Des pogroms qui en quelques heures ont creuse un peu plus le fosse entre
les differentes communautes vivant dans la jeune republique turque.
Les attaques menees il y a tout juste cinquante ans, durant cette nuit du 6 au 7 septembre, visaient initialement les "Rums", terme
employe pour designer les Grecs du pays. Mais la folie collective a rapidement englobe les autres minorites chretiennes, juives et armeniennes, installees depuis des annees a Istanbul et a Izmir.
 
...
"Cette exposition est le fruit de la mauvaise conscience d'un juge, Fahri Coker" explique Dilek Guven, une jeune historienne turque. Cet homme, qui avait condamne en 1938 le celèbre poète turc Nazim Hikmet a 28 annees de prison pour activites communistes, fut en effet charge de l'enquete sur les evenements des 6 et 7 septembre 1955. Mais
ne pouvant mener les veritables responsables devant la justice, il decida de rassembler les preuves dont il disposait et les confia a la
Fondation d'histoire, a qui il demanda de les exposer après sa mort.
"Fahri Coker voulait contribuer a clarifier l'histoire de son pays", confie Dilek Guven auteur de la première thèse turque sur le sujet
qu'elle a achevee en juin, a l'Universite de Bochum en Allemagne.
"L'Allemagne etait l'endroit ideal pour effectuer cette recherche car c'est un pays qui a appris a regarder son passe. La Turquie, elle, commence a peine son travail de memoire. D'où l'importance de cette exposition qui permettra peut-etre de lever le voile sur d'autres tabous de l'histoire turque."
 
Une plaie rouverte
 
Preuve de la sensibilite encore actuelle autour de ces evenements, plusieurs manifestations ont eu lieu depuis l'ouverture de cette exposition. Le soir meme de l'inauguration, des membres d'un groupe ultranationaliste appele "foyers idealistes" ont jete des oeufs et arrache les photos, denoncant une exposition "qui detruit l'unite de la Turquie", aux cris de "La Turquie est turque, soit tu l'aimes soit tu pars".
 
Les sources:
http://istanbuldakitom.blogspot.co [...] -1955.html
http://www.minorites.org/article.php?IDA=11849
http://www.diamandagalas.com/defix [...] ld0905.htm

n°6660168
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:04:48  profilanswer
 

Jeudi 22 septembre 2005
 
 
LA TEMPERATURE MONTE EN TURQUIE A LA VEILLE DE LA CONFERENCE CONSACRE AUX ARMENIENS OTTOMANS
 
Des chercheurs exhortent Ankara de permettre un débat libre
sur la question arménienne.
 
TURQUIE - Plus de 60 universitaires turcs, arméniens de la Diaspora et occidentaux ont envoyé a Ankara une lettre commune exprimant leur "l'anxiété" face a ce qu'ils percoivent comme une persécution ininterrompue des intellectuels turcs qui défient la véhémente négation du génocide arménien.
<<Nous pensons que l'état turc et la société ne se seront véritablement en paix en Turquie et a l'étranger qu'en affrontant d'une facon critique leur propre histoire ,>> dit la lettre obtenue par RFE/RL mercredi. <<Une analyse critique, la discussion et le débat sur la place des minorités dans cette histoire sont essentiels pour pour que des moyens pacifiques se substituent aux solutions violentes.>>
La déclaration a été adressée au Président Ahmet Necdet Sezer, au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et a ses principaux ministres. Ses signataires recommandent en particulier aux dirigeants turcs de veiller a ce que la conférence sur les meurtres massifs et les déportations d'Arméniens dans l'Empire ottoman en 1915-1918, qui devrait commencer vendredi a Istanbul, se déroule <>
La conférence de trois jours intitulée "les Arméniens ottomans d'un Empire en déclin" est organisée par l'université privé du Bosphore a Istanbul. Elle rassemblera des chercheurs turcs et des intellectuels critiques a l'égard de la ligne officielle sur les massacres d'Arméniens. La conférence a été a l'origine prévue pour mai, mais a été reportée apres que le Ministre de la Justice de Turquie, Cemil Cicek, ait condamné l'initiative comme "une trahison" et "un coup dans le dos de la nation turque".
Ces déclarations ont été dénoncés par des hauts fonctionnaires de l'Union européenne qui ont averti qu'elle pourraient perturber le début des prochains pourparlers d'adhésion de la Turquie avec l'UE. Le gouvernement turc a dit par la suite qu'il ne s'opposerait pas a la tenue du forum.
<<Étant donné l'hostilité actuelle quant aux discussions publiques sur les minorités en Turquie, il n'est pas exagérer de dire combien il est important que cette conférence qui doit avoir lieu du 23 au 25 septembre 2005 se passe sans harcelement ou interférence,>> dit la lettre.
Les universitaires qui l'ont signé ont aussi condamné les poursuites judiciaires lancées contre le célebre romancier turc, Orhan Pamuk ainsi que Hrant Dink, rédacteur arménien d'un journal d'Istanbul. Pamuk a été mis en examen pour << dénigrement de l'identité turque>> dans un interview accordée en février a un journal suisse auquel il a déclaré qu' << un million d'Arméniens ont été tué dans ces pays.>> Dink risque également d'etre jeté en prison pour le meme motif.
Au nombre des signataires figure Taner Akcam, professeur d'université au Minnesota, qui fait parti des quelques historiens turcs qui reconnaissent ouvertement l'extermination de plus d'un million d'Arméniens ottomans comme un génocide. On trouve aussi la signature de deux douzaines de chercheurs turcs, dont la plupart travaillent dans les universités américaines et européennes. Parmi ces derniers, Yektan Turkyilmaz, doctorant aux Etats-Unis, qui a passé deux mois dans une prison arménienne cet été pour avoir apparemment sortie des livres anciens du pays, sans les autorisations nécessaires. L'arrestation de Turkyilmaz et les poursuites exceptionnellement dures engagées contre lui pour contrebande ont été dénoncées par plus de 250 universitaires étrangers qui avaient exigé sa libération dans une lettre ouverte adressée au Président Robert Kocharian.
Parmi les universitaires qui ont signé cette lettre figure également 14 universitaires des Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne qui sont d'origine arménienne.
Emil Danielyan Reprinted on armenews.com with permission from RFE/RL Copyright (c) 2002 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave., N.W. Washington DC 20036. www.rferl.org
 
Liste des signataires :
 
Vanessa Agnew Assistant Professor Department of Germanic Languages and Literatures University of Michigan, ABD, Taner Akçam Visiting Associate Professor of History University of Minnesota, ABD, Margaret Lavinia Anderson Professor of History University of California, Berkeley, ABD, François Antounian, MD Orthopedic Surgeon Cambridge Health Alliance affiliated with Harvard Medical School, ABD, Suzy Antounian, J.D. San Francisco, ABD, Aram Arkun Historian New York, NY, ABD, Arman Artuç Ph.D. Candidate Graduate Center, CUNY, ABD, Peter Balakian Donald M. & Constance H. Rebar Professor of the Humanities Colgate University, ABD, U.G. Berkok Royal Military College of Canada And Queen's University, KANADA, Mücahit Bilici Ph.D. Candidate Sociology Department University of Michigan, ABD, Donald Bloxham Professor of History University of Edinburgh UK, Paul Boghossian Professor of Philosophy New York University, ABD, Hamit Bozarslan Ass. Professor Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociales, FRANSA, Laurie A. Brand Professor School of International Relations University of Southern California, ABD Hakan Brevinger International Secretary Swedish Union of Authors, ÝSVEÇ, Bedross Der Matossian Ph.D. Candidate Department of Middle East and Asian Cultures Columbia University, ABD, Geoff Eley Professor of History University of Michigan, ABD, Ayda Erbal Ph.D. Candidate Department of Political Science New York University, ABD, Adile Esen Ph.D. Candidate German Studies Department University of Michigan, ABD, Dr. Stephen Feinstein, Director Center for Holocaust and Genocide Studies University of Minnesota, ABD, Marcello Flores Professor of History University of Siena ITALY Maureen Freely Department of English and Comparative Literary Studies University of Warwick UK, David Gaunt Professor of History Södentörn University College, ÝSVEÇ, F. Gregory Gause III Associate Professor of Political Science University of Vermont, ABD, Fatma Müge Göçek Associate Professor of Sociology and Women's Studies University of Michigan, ABD, Aslý Gür Ph.D. Candidate Sociology Department University of Michigan, ABD, Roger Heacock Professor of History Birzeit University, FÝLÝSTÝN, Julia Hell Associate Professor Department of Germanic Languages and Literatures University of Michigan, ABD, Ayþe Kadýoðlu Associate Professor Sabanci University; Visiting Scholar, St. Anthony's College Oxford University, TÜRKÝYE, Hasan Bülent Kahraman Associate Professor Sabanci University; Ertegün Visiting Professor, Princeton University, TÜRKÝYE, Banu Karaca Ph.D. Candidate Department of Anthropology Graduate Center, CUNY, ABD, Dr. Ali Kazancigil Secretary General International Social Science Council, FRANSA, Michael Kennedy Professor, Department of Sociology; Director, Center for Russian and East European Studies, Center for European Studies, and European Union Center University of Michigan, ABD, Ferhat Kentel Assistant Professor of Sociology Istanbul Bilgi University, TÜRKÝYE, Hanna Can Kerkinni Scholar Minneapolis, Minnesota, ABD Kader Konuk Assistant Professor of German Studies and Comparative Literature University of Michigan, ABD, Burçak Keskin Kozat Ph. D. Candidate Sociology Department University of Michigan, ABD, Hans-Lukas Kieser Professor of History University of Zurich, ÝSVÝÇRE, Bard Larsen Master's Candidate University of Oslo, NORVEÇ, Gerard Libaridian Visiting Professor of History University of Michigan, ABD, Björn Linnell Chairmen PEN Club, ÝSVEÇ, Marc A. Mamigonian Director of Programs and Publications National Association for Armenian Studies and Research (NAASR), ABD, Khatchig Mouradian Writer and journalist LEBANON, Norman Naimark Professor of History Stanford University, ABD, Siobhan Nash-Marshall Assistant Professor of Philosophy University of Saint Thomas, ABD, Ceren Özgül Ph.D. Candidate Department of Anthropology CUNY Graduate Center, ABD, Murat Özyüksel Professor of History Istanbul University Faculty of Political Science, TÜRKÝYE, Razmik Panossian Director of Programmes Rights and Democracy Montreal, KANADA, Dennis R. Papazian Professor of History Director, Armenian Research Center University of Michigan - Dearborn, ABD, Aron Rodrigue Professor of History Chair, Department of History Stanford University, ABD, Arne Ruth Author and former Editor, Dagens Nyheter, ÝSVEÇ, Elif Þafak Novelist and Assistant Professor In Near Eastern Studies University of Arizona, ABD, Lorne Shirinian Professor of English Royal Military College of Canada, KANADA, Hovann H. Simonian Ph.D. Candidate Department of Political Science University of Southern California, ABD, Talin Suciyan Journalist, TÜRKÝYE, Ronald G. Suny Professor of History University of Michigan, ABD, Hratch Tchilingirian Associate Director Eurasia Research Programme University of Cambridge UK, John Torpey Professor of Sociology CUNY Graduate Center, ABD, Yektan Türkyýlmaz Ph. D. Candidate Department of Cultural Anthropology Duke University, ABD, Eric D. Weitz Professor of History University of Minnesota, ABD, Erik Jan Zürcher Chair of Turkish Studies Leiden University HOLLANDA

n°6660175
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:07:34  profilanswer
 

vendredi 23 septembre 2005, Turquie
Le "génocide arménien" débattu à Istanbul
 
Eric Lecluyse
 
Lors d'un conférence inédite en Turquie, historiens et intellectuels vont débattre des massacres d'Arméniens commis sous l'empire ottoman, un sujet extrêmement sensible dans le pays
 
 
Les massacres d'Arméniens commis sous l'empire ottoman est le sujet, sensible en Turquie, d'une conférence universitaire, à Istanbul, qui commence ce vendredi, 14 ans jour pour jour après la proclamation d'indépendance de l'Arménie. Le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gül, doit présenter la position officielle de la Turquie sur cette question, lors du discours qui ouvrira la manifestation.
Dans les locaux de la prestigieuse université de Bogazici, la conférence réunira une soixantaine d'universitaires et d'intellectuels turcs "critiques", qui examineront dans le détail les événements survenus entre 1915 et 1917 en Anatolie, ainsi que les dénégations de l'Etat turc depuis cette date.
Cette initiative sans précédent dans le pays provoque l'indignation des milieux nationalistes. L'événement, baptisé "Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l'empire", avait déjà été programmé pour le mois de mai, avant d'être reporté sous la pression du ministre de la Justice, Cemil Cicek, qui avait accusé ses participants de "trahison".
Sévèrement critiqué par les diplomaties européennes, le gouvernement s'est distancié des propos de son ministre - "une déclaration personnelle", a assuré le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui a encouragé les chercheurs à poursuivre leurs travaux.
Plusieurs petits partis nationalistes se sont insurgés contre la tenue de ce forum. Certains, comme le Parti des travailleurs (IP), ont appelé à manifester devant l'enceinte de l'université.
Les Arméniens affirment que près d' 1,5 million des leurs ont péri lors d'un "génocide" orchestré par l'empire ottoman, auquel a succédé la République turque. Ankara, qui rejette ce qualificatif, soutient que 300 000 Arméniens et au moins autant de Turcs ont été tués au cours de troubles suscités par le soulèvement d'Arméniens et leur ralliement aux armées russes en guerre contre l'empire ottoman, ou dans les déportations qui ont suivi cette sédition.
Plusieurs pays, dont la France, ont reconnu le caractère génocidaire de ces massacres, l'Union européenne enjoignant pour sa part à la Turquie de faire face à son passé et d'étendre la liberté d'expression. Le 15 septembre, la commission de la Chambre des représentants américaine s'est prononcée en faveur de projets de résolution invitant Ankara à reconnaître le "génocide arménien", décision qui a provoqué la "déception" de la Turquie.
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=279

n°6660187
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:10:27  profilanswer
 

Europe
 
Bruxelles condamne la décision d'un tribunal turc d'annuler une conférence sur l'Arménie à Istanbul
 
BRUXELLES (AP) -- La Commission européenne a condamné vendredi la décision d'un tribunal turc ordonnant l'annulation d'une conférence universitaire organisée sur le génocide arménien sous l'Empire ottoman.
Cette décision prise jeudi par un tribunal d'Istanbul et qui a également été critiquée par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan risque de rejaillir sur les tentatives d'Ankara de se mettre aux normes démocratiques européennes, cela à dix jours de l'ouverture, le 3 octobre, du processus de négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"Nous déplorons fortement cette nouvelle tentative d'empêcher la société turque de discuter librement de son histoire", a souligné la porte-parole de l'UE Krisztina Nagy.
"Le moment choisi pour cette décision la veille de l'ouverture de la conférence ressemble fort à une autre provocation", a déclaré Nagy avant d'ajouter que cette annulation "illustre les difficultés de la Turquie, et notamment de son système judiciaire, de garantir l'application efficace et uniforme des réformes dans ce pays".
Elle a insisté sur le fait que l'annulation de cette conférence universitaire "sera mentionnée" dans le rapport régulier de la Commission sur le plan de réformes de la Turquie qui doit être publié le 9 novembre prochain.
Cette conférence devait traiter de l'un des sujets les plus sensibles de la vie politique turque -le massacre des Arméniens durant la chute de l'Empire ottoman au cours de la Première guerre mondiale qu'un nombre grandissant pays reconnaissent officiellement comme un génocide.

n°6660227
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:17:59  profilanswer
 

Lettre ouverte d'Israël Charny à Tayyip Erdogan
de la part de l'Association des Intellectuels sur le Génocide des Arméniens par les Turcs.
 
INTERNATIONAL ASSOCIATION OF GENOCIDE SCHOLARS
 
President
Israel Charny (Israel)
 
First Vice-President Gregory H. Stanton (USA)
 
Second Vice-President Linda Melvern (UK)
 
Secretary-Treasurer Steven Jacobs (USA)
June 16, 2005
 
Prime Minister Recep Tayyip Erdogan
 
TC Easbakanlik
BakanlikirAnkara, Turkey
 
FAX: 90 312 417 0476
 
Dear Prime Minister Erdogan:
 
We are writing you this open letter in response to your call for an “impartial study by historians” concerning the fate of the Armenian people in the Ottoman Empire during World War I.
 
We represent the major body of scholars who study genocide in North America and Europe. We are concerned that in calling for an impartial study of the Armenian Genocide you may not be fully aware of the extent of the scholarly and intellectual record on the Armenian Genocide and how this event conforms to the definition of the United Nations Genocide Convention. We want to underscore that it is not just Armenians who are affirming the Armenian Genocide but it is the overwhelming opinion of scholars who study genocide: hundreds of independent scholars, who have no affiliations with governments, and whose work spans many countries and nationalities and the course of decades. The scholarly evidence reveals the following:
 
On April 24, 1915, under cover of World War I, the Young Turk government of the Ottoman Empire began a systematic genocide of its Armenian citizens – an unarmed Christian minority population. More than a million Armenians were exterminated through direct killing, starvation, torture, and forced death marches. The rest of the Armenian population fled into permanent exile. Thus an ancient civilization was expunged from its homeland of 2,500 years.
 
The Armenian Genocide was the most well-known human rights issue of its time and was reported regularly in newspapers across the United States and Europe. The Armenian Genocide is abundantly documented by thousands of official records of the United States and nations around the world including Turkey’s wartime allies Germany, Austria and Hungary, by Ottoman court-martial records, by eyewitness accounts of missionaries and diplomats, by the testimony of survivors, and by decades of historical scholarship.
 
The Armenian Genocide is corroborated by the international scholarly, legal, and human rights community:
 
. 1) Polish jurist Raphael Lemkin, when he coined the term genocide in 1944, cited the Turkish extermination of the Armenians and the Nazi extermination of the Jews as defining examples of what he meant by genocide.
 
. 2) The killings of the Armenians is genocide as defined by the 1948 United Nations Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide.
 
. 3) In 1997 the International Association of Genocide Scholars, an organization of the world’s foremost experts on genocide, unanimously passed a formal resolution affirming the Armenian Genocide.
 
. 4) 126 leading scholars of the Holocaust including Elie Wiesel and Yehuda Bauer placed a statement in the New York Times in June 2000 declaring the “incontestable fact of the Armenian Genocide” and urging western democracies to acknowledge it.
 
. 5) The Institute on the Holocaust and Genocide (Jerusalem), and the Institute for the Study of Genocide (NYC) have affirmed the historical fact of the Armenian Genocide.
 
. 6) Leading texts in the international law of genocide such as William A. Schabas’s Genocide in International Law (Cambridge University Press, 2000) cite the Armenian Genocide as a precursor to the Holocaust and as a precedent for the law on crimes against humanity.
 
We note that there may be differing interpretations of genocide—how and why the Armenian Genocide happened, but to deny its factual and moral reality as genocide is not to engage in scholarship but in propaganda and efforts to absolve the perpetrator, blame the victims, and erase the ethical meaning of this history.
 
We would also note that scholars who advise your government and who are affiliated in other ways with your state-controlled institutions are not impartial. Such so-called “scholars” work to serve the agenda of historical and moral obfuscation when they advise you and the Turkish Parliament on how to deny the Armenian Genocide. In preventing a conference on the Armenian Genocide from taking place at Bogacizi University in Istanbul on May 25, your government revealed its aversion to academic and intellectual freedom—a fundamental condition of democratic society.
 
We believe that it is clearly in the interest of the Turkish people and their future as a proud and equal participants in international, democratic discourse to acknowledge the responsibility of a previous government for the genocide of the Armenian people, just as the German government and people have done in the case of the Holocaust.
 
Approved Unanimously at the Sixth biennial meeting of THE INTERNATIONAL ASSOCIATION OF GENOCIDE SCHOLARS (IAGS)June 7, 2005, Boca Raton, Florida
 
Contacts: Israel Charny, IAGS President; Executive Director, Institute on the Holocaust and Genocide, Jerusalem, Editor-in-Chief, Encyclopedia of Genocide, 972-2-672-0424; encygeno@mail.com
 
Gregory H. Stanton, IAGS Vice President; President, Genocide Watch, James Farmer Visiting Professor of Human Rights, University of Mary Washington; 703-448-0222; genocidewatch@aol.com

n°6660254
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:22:02  profilanswer
 

THE CENTER FOR HOLOCAUST STUDIES UNIVERSITY OF MINNESOTA.
http://www.chgs.umn.edu/indexNS.html
http://www.chgs.umn.edu/Histories_ [...] nians.html

n°6660297
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:28:37  profilanswer
 

L'annulation de la conférence sur le problème arménien a fait l'effet d'une bombe dans toute la turquie à jeudi.
 
Vendredi
Le tabou du génocide arménien se fissure en Turquie.
 
Une université d'Istanbul a accepté vendredi d'accueillir une conférence sur le sort réservé aux Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, contournant ainsi la décision, prise par un tribunal turc, de retarder cet événement.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=326006

n°6660321
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:33:39  profilanswer
 

Même Chypre n'a pas réussi à obtenir sa reconnaissance de la part d'ankara vant le début de l'ouverture des négociations, mais les 25 se sont mis d'accord pour que cette reconnaissance soit faite avant l'adhésion.
Pensez-vous que la reconnaissance de l'armenocide pourrait figurer parmi les autres conditions d'adhésion? En tout cas c'est Chirac avait laissé entendre que "les français tiendraient compte de la reconnaissance du génocide lors du futur référendum sur l'adhésion". Mais cette déclaration ne constitue pas une source officielle comme c'est le cas pour Chypre. En tout cas c'est pour cela qu'il faudra désormais se battre. L'adhésion est inévitable. Battons nous pour que la reconnaissance de génocide le soit aussi!

n°6660336
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:37:22  profilanswer
 

C'est un piège de plus tendu pour les eunnuques européens,
une mascarade absolue à la turque et çà continue.
 
 
turquie : des historiens brisent le tabou sur la question arménienne
LE MONDE | 26.09.05 |
 
C'est peut-être le quotidien Radikal (gauche libérale) qui a le mieux cerné l'événement marquant de l'actualité en Turquie, huit jours avant le début prévu des négociations d'adhésion à l'Union européenne : la tenue de la conférence ­ deux fois reportée ­ prudemment intitulée "Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l'empire". Radikal a titré : "La Conférence a eu lieu. Le mot "génocide" y a été prononcé. Le monde continue à tourner. La Turquie est toujours là."
 
L'ironie se veut à la mesure de la force du tabou qui frappe encore, en Turquie, toute discussion sur ce que divers autres pays qualifient de génocide des Arméniens d'Anatolie, en 1915-1916. L'évoquer peut entraîner des menaces de mort ou des poursuites judiciaires pour "dénigrement public de l'identité turque" , comme l'a appris à ses dépens l'écrivain Orhan Pamuk.
 
Bravant cet interdit, des historiens turcs avaient prévu d'organiser, en mai, une conférence de collègues "non orthodoxes", c'est-à-dire qui ne se contentent pas de répéter la version officielle turque, qui reconnaît la réalité de massacres d'Arméniens mais assure que ces derniers, aidés par les armées qui dépeçaient alors l'Empire ottoman, ont tué un plus grand nombre encore de Turcs. La conférence avait été annulée au dernier moment, le ministre de la justice ayant qualifié ses organisateurs de "traîtres" .
 
La conférence avait été reprogrammée le 23 septembre, avec l'accord du gouvernement, soucieux de son image en Europe. Mais le 22 au soir, un tribunal administratif, saisi par des avocats nationalistes, s'est opposé une nouvelle fois à sa tenue, réclamant au préalable des renseignements sur son financement. L'UE a dénoncé cette "tentative d'empêcher la société turque de débattre de son histoire". Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a condamné l'arrêt du tribunal au nom de la liberté d'expression. Et le ministre des affaires étrangères, Abdullah Gül, a estimé que "les Turcs sont imbattables dans l'art de se faire du mal" ...
 
Le salut est venu de l'université privée Bilgi qui, non visée par l'arrêt administratif, a accueilli la conférence samedi 24 et dimanche 25 septembre... pendant que les policiers laissaient 200 nationalistes, de droite et de gauche, manifester devant l'université et lancer des oeufs sur les "traîtres" qui y entraient.
 
La plupart des journaux, plutôt hostiles à la conférence en mai, ont salué, dimanche, sa tenue. Les organisateurs s'en sont réjouis, estimant que l'opinion en sera influencée et que les historiens turcs "orthodoxes", même s'ils restent majoritaires, ne pourront plus s'imposer comme avant. "Cette conférence pourrait aussi ouvrir la porte aux débats sur toutes sortes de problèmes, au-delà de celui de l'Arménie" , a estimé l'un des participants, Etyem Mahcupyan.
Sophie Shihab .
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 484,0.html

n°6660347
theloix
Posté le 30-09-2005 à 10:39:44  profilanswer
 

-> Lu sur le site internet du Monde : L'Autriche compromet l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE, prévue lundi
 
Enfin un gouvernement qui écoute la voix de ses citoyens.
Arf arf arf :D


Message édité par theloix le 30-09-2005 à 10:40:50

---------------
Le train c'est surpuissant
n°6660358
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:41:21  profilanswer
 

Les Français contre
l'entrée de la Turquie
 
A autre jours du début des négociations d'adhésion, 60% des Français se disent opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, contre 35% qui y sont favorables, selon un sondage Ifop.
 
Six Français sur 10 se disent opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, contre 35% qui y sont favorables, selon un sondage Ifop pour l'hebdomadaire Valeurs actuelles à paraître vendredi 30 septembre.
Ce chiffre de 60% est en recul par rapport aux 67% de Français qui en novembre 2004 se disaient opposés à l'entrée d'Ankara dans l'UE.
Dans le dernier sondage, les sympathisants de droite se montrent globalement plus réticents à une adhésion turque que les sympathisants de gauche. Ainsi, chez les proches de l'UMP, l'opposition à l'entrée d'Ankara grimpe à 70%, tout comme chez les proches de l'UDF, et s'envole même à 84% chez les sympathisants du Front national.
A gauche, les électeurs proches des Verts et de l'extrême gauche sont les moins réticents (47% opposés, pour respectivement 48% et 50% favorables). Arrivent ensuite les sympathisants socialistes (49% opposés, 47% favorables) et ceux du Parti communiste (51% opposés, 49% favorables).
 
Sondage réalisé par téléphone les 22 et 23 septembre auprès d'un échantillon de 965 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, établi selon la méthode des quotas.  
http://permanent.nouvelobs.com/eur [...] S0559.html

n°6660376
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:45:25  profilanswer
 

Voici l'information apportée par Marie Arlette Carlotti ,Députée Européen PS.
 
"Le vote vient de se terminer.
 
Tous nos amendements ont été adoptés !
 
L'amendement 1 a été l'objet d'un vote par division (vote en deux parties disctinctes).
 
La première partie de l'amendement ("appelle la Turquie à reconnaître le génocide des Arméniens;" ) a été adoptée par 542 voix POUR, 74 CONTRE et 46 abstentions.
Nous avions l'espoir de voir cette première partie adoptée, mais pas avec un soutien aussi massif !
 
La deuxième partie de l'amendement ("considère cet acte comme un préalable à l'adhésion à l'Union européenne;" ) a été adoptée par 304 voix POUR, 293 voix CONTRE et 7 abstentions.
Une majorité très courte, mais une victoire inespérée et inédite au parlement européen !
 
L'amendement 4 ("I bis. considérant que les autorités turques n'ont également toujours pas satisfait aux demandes concernant les questions arméniennes telles qu'elles sont exprimées par le Parlement européen dans sa résolution du 18 juin 1987," ) a égalemnt été adopté (mais nous n'avons pas le décompte des voix car il n'y avait pas de vote "par appel nominal" ).
 
C'est une grande première et une grande victoire de la cause arménienne.
 
Dans ces conditions, avec les socialites français et le groupe du PSE, nous avons appelé à voter pour cette résolution, qui adresse un message politique clair au Conseil des Ministres qui doit se prononcer le 3 octobre prochain sur l'ouverture des négociations.
 
La résolution finale a été adoptée par 356 voix POUR, 181 voix CONTRE et 125 abstentions.
 
Je joins à ce message mon explication de vote.
 
Bien cordialement,"
 
Marie-Arlette CARLOTTI
 
Résolution sur l'ouverture des négociations avec la Turquie
 
Explication de vote de Marie-Arlette Carlotti
 
 
Je suis convaincue que l'adhésion à l'UE est synonyme d'adhésion à certaines valeurs, en particulier dans le domaine des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. C'est pourquoi la Turquie doit se démocratiser en profondeur.
 
La perspective de son entrée dans l'UE peut susciter des évolutions positives :
 
- vers une démocratie réelle et pas seulement virtuelle, qui reconnaît et respecte ses minorités et notamment la population kurde,
 
- vers plus de respect des droits de l'homme, en mettant fin aux atteintes à la liberté d'expression telles que la récente condamnation de l'écrivain Orhan Pamuk,
 
- vers un nouveau regard porté sur les pages sombres de son Histoire avec la reconnaissance du génocide des Arméniens.
 
Mais à la veille, de l'échéance du 3 octobre - date à laquelle le Conseil doit se prononcer sur l'ouverture des négociations d'adhésion - on est loin du compte !
 
Au contraire, sur deux points au moins, la Turquie s'entête, voire se radicalise :
 
1 - Sur la reconnaissance de Chypre qui ne saurait en aucune manière faire l'objet de négociations.
 
2 - Sur le refus obstiné d'aborder la question du génocide des Arméniens que je considère comme un préalable à son adhésion.
 
C'est pourquoi j'ai déposé, avec d'autres, deux amendements pour compléter une résolution particulièrement silencieuse sur le génocide des Arméniens. Car il appartient au parlement européen de rappeler le devoir de mémoire à une Turquie moderne qui se veut sur la voie de la démocratie.
 
Grâce à notre offensive, la résolution du Parlement européen comprendra un appel explicite à la reconnaissance du génocide des Arméniens. Il en fait une condition préalable à l'adhésion à l'UE.
 
La Turquie est face à ses responsabilités.
 
Nous veillerons avec la plus grande vigilance à ce que cet engagement soit tenu.

n°6660408
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:51:56  profilanswer
 

Des nationalistes turcs dénoncent un colloque sur les Arméniens
 
DES NATIONALISTES TURCS DÉNONCENT UN COLLOQUE SUR LES ARMÉNIENS
 
 
ISTANBUL (Reuters) - Des centaines de nationalistes turcs sont réunis devant une université d'Istanbul pour dénoncer l'organisation d'un colloque sur le sort réservé aux Arméniens pendant la Première Guerre mondiale.
 
Les débats universitaires devaient s'ouvrir vendredi mais le tribunal d'Istanbul s'y était opposé. Les organisateurs du colloque ont contourné l'interdiction judiciaire en le reprogrammant pour samedi et en le déplaçant dans une autre université de la ville.
 
"Cette conférence est une insulte à notre république et à la mémoire de Mustafa Kemal Ataturk", a dénoncé Erkal Onsel, dirigeant local du Parti des travailleurs, formation nationaliste de gauche.
 
Massés devant l'université Bilgi, les manifestants ont repris en choeur des slogans dénonçant la trahison des organisateurs du colloque.
 
Un siècle pratiquement après la mort de centaines de milliers d'Arméniens, la question arménienne reste extrêmement sensible en Turquie.
 
L'Arménie et nombre d'historiens occidentaux affirment que l'armée ottomane a délibérément déporté et massacré jusqu'à 1,5 million d'Arméniens entre 1915 et 1923.
 
Ankara reconnaît que de nombreux Arméniens ont été tués sur le sol turc pendant et après la Première Guerre mondiale mais, réfutant catégoriquement le terme de "génocide", affirme qu'un nombre plus grand encore de Turcs musulmans ont péri dans le conflit qui s'est produit alors que l'Empire ottoman s'effondrait.
 
Une première tentative d'organiser ce colloque, en mai dernier à l'université du Bosphore, à Istanbul, avait échoué à la suite des accusations lancées par le ministre de la Justice, Cemil Cicek, évoquant un "coup de poignard dans le dos de la Turquie".
 
Cette fois, un oeil rivé sur Bruxelles alors que les négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne doivent débuter le 3 octobre, le gouvernement turc a apporté son soutien à la tenue de cette conférence.
http://fr.news.yahoo.com/050924/290/4lmvl.html

n°6660438
mnemosine_​64
Posté le 30-09-2005 à 10:57:39  profilanswer
 

Alors que vont débuter les négociations d'adhésion, Ankara reste maître des règles politiques.
Le rendez-vous manqué turc.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=326369
 
Sur la question turque, «le Parlement se montre désormais plus prudent»
Les députés européens ont exigé mercredi qu'Ankara reconnaisse, préalablement à son accession, le génocide arménien de 1915 et durci le ton sur Chypre. La réaction de l'UDF Marielle de Sarnez, défavorable à l'adhésion de la Turquie.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=327166
 
 

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