Reprise du message précédent :

 
   Voilà, je suis pas là pour draguer mes potes, je l'avais eu fait par le passé il y a longtemps, dans d'autres circonstances. Et dans tous les cas je n'ai jamais touché à un mec prit.
 
La dernière fois, j'avais des places gratos pour un match, grâce à mon boulot. J'avais 6 places, moi je voulais y aller, j'ai donc proposé aux 10 garçons, 5 ont donc pu venir, 2 célibataires et 3 en couples (qui vivent en concubinage). C'était un samedi soir.
 
Les 3 nanas étaient tellement perdues sans leurs mecs et pouvaient tellement pas restées seule une soirée ou s'occuper qu'il a fallut qu'elles se regroupent chez l'une pour attendre notre retour (en mangeant un bout et regardant une série quand même). Tout le long c'était messages et appels avant, pendant la mi-temps, après. Elles auraient voulues aussi venir au match, au point que certaines voulaient presque que je laisse ma propre place alors que c'est quand même moi qui ai eu les places, même si le sport concerné ne les intéressaient pas + que ça. J'ai privilégié mes potes ayant une appétence pour ce sport en question. Les garçons essayaient de faire passer leurs gonzesses aussi pour les places, pour les 3 en couples, j'ai dis vous préférez pas être avec vos potes pour un truc comme ça ? Que de toute façon j'avais que 5 places, je pouvais pas mettre 3 couples et en + les 2 célibataires je vois pas pourquoi ils seraient passés après tout le monde.
 
A la fin on avait droit au cocktail et tout mais non fallait vite rentrer car les nanas attendaient.

Ouais mais ça c'est pas TON problème, enfin ça le devient parce que ça pourrit ta relation avec tes potes mais à la base c'est eux qui acceptent ça.
Que les nanas soient relous bah c'est pareil, c'est eux qui sont avec donc toi t'as pas d'autre choix que d'accepter ou changer de potes

Là c'est sur qu'elles sont reloues si elles peuvent pas passer une seule soirée sans leur mec, le truc vite étouffant au bout d'un moment.
Après si le couple est super fusionnel et que ça ne gène aucun des deux tu pourras rien y faire !
Même si toi tu n'as aucune intention de draguer, la meuf en face pourra gamberger et faire culpabiliser son mec.
Il y avait une fille avec qui j'avais des rapports strictement amicaux, sans être une amie de longue date. On buvait parfois des coups ensemble. Le jour où je me suis mis en couple elle a vite ragequitté et je l'ai plus revu

 
Ce sont des semis "GSNALF" pour certains, ils ont peur de se retrouver célib, ceci expliquant peut-être cela. Si ça ne les dérange pas + que ça ce côté sangsue je ne sais pas comment ils font, personnellement je trouve ça horrible, que ce soit de la part d'un mec ou d'une nana    
 
Mais je ne me vois pas changer de potes, pour ce groupe là, ça fait 6 ans qu'on se côtoie, à part un couple ensemble depuis 5 ans qui ont 2 petites de quelques mois (jumelles) les autres couples ont maxi 3 ans, min 2 mois, et les 3 couples les + "relous" de ce point de vue là ont respectivement 2 ans, un an et 3 mois. Vu la durée de vie des couples de nos jours, avec un couple sur 2 qui se sépare, et y'a un nombre incalculable de couples qui ne passent pas la barre des 7 ans, ce serait con de changer de potes    même si je ne leur souhaite pas, c'est la réalité des choses, faut être réaliste, les amitiés durent bien + longtemps que les couples au jour d'aujourd'hui.
 

Nan mais c'était une façon de parler le changement de potes. Mais dans tous les cas tu peux rien y faire Quelles que soit les raisons (gsnalfs ou pas), si le mec dit rien bah t'es baisée.

 
Je trouve pas ça super sain moi perso comme fonctionnement de couple d'être collés comme des sangsues h24 sans avoir de moments pour soi  
C'est souvent des couples qui explosent car s'étouffent beaucoup trop. Je crois que ça gêne un peu les mecs mais ils acceptent par peur que les gonzesses se cassent et de se retrouver seul.
 
Après moi je suis pas juste une "copine avec qui ils boivent des coups de temps en temps" je fais partie des meilleur(e)s amis les + proches depuis 6 ans, je connais toutes leurs familles j'ai été aux enterrement des gens de la famille etc...
 

Le truc que tu mets de côté, c'est que les amitiés peuvent évoluer, et ce pour plein de raisons. Tes potes qui ne mettent pas de limite à leurs nanas, ils peuvent avoir envie de passer un max de temps avec elles, et ce sans doute encore davantage si ce sont des GNALF qui n'ont jamais eu l'occasion d'intégrer leur copine à un groupe d'amis. Donc ce groupe que tu appréciais est peut-être simplement révolu.

Dans le genre, en définissant l'amitié à mon petit garçon "un ami est quelqu'un qui te fait te sentir bien", j'ai réalisé que j'avais perdu une amie.
Quelqu'un qui a énormément compté pour moi, avec qui j'avais mis des distances à un moment de notre relation qui devenait malsaine à mes yeux et qui s'était rééquilibrée depuis. Puis il y a eu une cassure, pas franche mais cassure tout de même, il y a 4 ans.
Et je prends conscience qu'elle ne me fait pas ou plus me sentir bien. En écrivant ce message et en repensant à la genèse de notre amitié je reprends un peu espoir en me disant que finalement, c'est peut être une troisième voire une quatrième crise dans notre relation.
Et puis je me dis que si je n'ai plus confiance en elle, ce n'est peut-être simplement plus mon amie. Ça me fait beaucoup de peine d'avoir compris qu'on s'éloigne peut-être durablement alors qu'elle a été si importante dans ma vie.

C'est triste mais ça arrive malheureusement.
Les trucs du genre "l'amitié c'est pour la vie ou l'amitié c'est plus fort que tout" c'est bien sur les panneaux Facebook postés par tata Ginette mais sinon dans la vraie vie c'est pas comme ça.
Comme toutes relations humaines, c'est fluctuent, pour des raisons qu'on peut maîtriser ou non.
Par exemple sur mes bons potes d'avant mes 20 ans (j'en avais peu des "vrais" ), un seul est resté en contact avec moi.
Depuis j'ai rencontré d'autres amis que je considère "fiables", et même si on se voit qu'une fois par an pour certains, ça dure depuis des années.

 
   c'est triste pour toi et ton amie je trouve.
 

 
Oui c'est sur.
 
Après attention, à part le fait que leurs gonzesses sont un peu trop pots de colle en mode sangsues et que du coup, je les voit moins souvent seuls, car il y a souvent leurs nanas, il n'y a aucun problème dans nos relations. Quelque part ça me fait relativiser le problème car c'est vraiment minime comme soucis. Sachant qu'en +, j'apprécie les nanas en question, que j'ai pas de soucis relationnel avec elles, ça va du coup.
 
C'est simplement une question d'arbitrage relationnel des amitiés lorsque les personnes sont également en couple (ce qui est quand même courant), pas un soucis au sein de l'amitié en elle-même en soit.
 

Des fois je me dis que l'idéal serait de n'avoir aucun ami(e)s pour éviter toute déception mais c'est très compliqué de rester seul sans personne pour qui compter.

 
Sinon achète-toi un chien.

Un chien déjà il faut de la place et du temps pour s'en occuper.
 
Et puis si c'est vraiment le seul être a qui tu es attaché je te dis pas le mal quand il mourrira.

L'une des copine de l'un de mes potes dont je parle dans les posts précédent à la palme je crois, c'est pathologique à ce niveau là : un autre pote à demander au pote en question de venir l'aider pour aller chercher une table d'extérieur en pierre mega mega lourde à 1h de route achetée docc, un dimanche. Elle ne peut rien porter car soucis de dos. Elle a fait tout un patafouin pour absolument venir se taper l'aller retour, alors qu'il n'y avait pas de place dans le véhicule, tout ça parce qu'elle ne veut pas rester seule et veut absolument être avec lui.  
 
Notamment elle et 2 de ses comparses, si elles pouvaient aller avec leurs mecs au boulot la journée je pense qu'elles le feraient.  
 
Autre exemple 2 d'entre-eux ont reprit une formation et sont allés boire un coup en sortant avec 2 autres de la formation (hommes). Il a absolument fallut qu'elles les rejoignent.  

C'est trop.

Comment on se fait des amis ?  

 
Je vas te répondre plutôt par comment faire pour ne pas en avoir ou très peu même quand on a une très bonne situation professionnelle.
 
La vie n'est plus comme le lycée ou les soirées étudiants. Les ami(e)s se perdent au fur et à mesure de chaque fin de cycle (collège, lycée, étude, 1er Job, déménagement dans une autre ville-région-département, exapt, éclatement familiale, conflits de famille...)
 
La vie est clairement difficile, les gens bougent beaucoup pour leur emploi.
 
A l'époque, tu avais un CDI et tu restais dans ta boite toute ta carrière. Donc tu avais ton cercle de collègue, d'ami(e)s, de voisins, de parents (quand tu amène le petit à l'école).
 
Le travail d'aujourd'hui est fatiguant, ambiance de taff impersonnelle et fade, le soir quand on termine à 18h00, bah on est crevé, on reste chez soi à lire ou devant la TV. Tout le monde ne peut pas en profiter. Suis-je à penser que seul les gens qui ont un ptit job, ou de l'intérim sont les plus heureux ? car ils peuvent couper par des vacances, un voyage, n'ont pas de compte à rendre au boulot ? c'est bien possible qu'ils soient plus heureux car libre pour sortir et passer du temps entre pote. Un directeur, un responsable, un chirurgien, un cadre de banque, ils font toujours des heures supps. Donc les sorties....c'est à oublier hors période ordinaire de vacances.
 
L'esprit d'époque était moins individualiste, on était encore dans le partage (début 2000). La technologie étaient encore inexistantes pour les réseaux sociaux, on était dehors au lieu d'être devant son écran Il n'y qu'à observer, il n'y a plus de gamins à jouer dans les rues après l'école, ils sont tous sur tablette ou pc !
 
Début 2010 a été un changement radicale d'époque. Clairement  
 
Me concernant, je vais changer de boulot et tout perdre. L'autre fois c'est mes ami(e)s qui ont redéménagés ailleurs et c'est moi qui suis resté  

Je me donne pas vraiment d'excuses.

Mais c'est vrai qu'à la fac c'était plus "facile". C'était moins le parcours du combattant même si j’étais loin d'avoir 20 potes.

Au taf ça marche pas. Les seuls "jeunes" de mon âge qu'il y a ne sympathisent pas avec moi je suis leur n+1 ou n+2 ils mettent eux mêmes des barrières (moi je m'en tape perso). Les autres ont 50+ ans, leur vie, s'en battent les couilles d'ici après le taf ce que je peux comprendre, j'ai moi aussi envie de rentrer après le taf, pas me taper les collègues.

Mais bon, en salle de sport je voyais les gens tisser des liens, j'en suis incapable. Ou bien entre voisins, alors que je connais pas leur nom me concernant (dans un village où les gens se connaissent).

C'est vraiment un truc surréaliste pour moi. Je m'en accommode très bien, mais par moment ça me fait un peu chier quand même.

J'ai eu un peu le même soucis au début de ma vie professionnelle. J'ai fait pas mal de rencontres avec des sorties OVS (on va sortir).
Je faisais pas mal d'aprem et soirées jeux de société par exemple et certains sont devenus des copains que je voyais en dehors des organisations ovs. Bon depuis on s'est perdus de vue parce que je ne prends plus trop le temps de jouer, mais ça peut donner des pistes

Quand j'ai changé de région, j'ai rencontré pas mal de monde en participant à des randos organisées. Certains sont devenus des amis.
J'ai pas une personnalité qui demande à être beaucoup entouré, donc j'en ai peu et que je vois pas si souvent, mais les liens sont solides je pense.
Avoir un gros point commun de départ aide beaucoup (passion commune : sport, musique, loisir ...).

 
J'ai pratiqué beaucoup de sport individuel ou semi collectif (badminton, escalade, basket, natation, gymnastique)... clairement on discutait plus ou moins dans le cadre du badminton et de l'escalade. Mais une fois le cours terminé, tout le monde se barre chez lui regarde tes voisins, une fois le boulot terminé, ils referment la porte derrière eux. Les seules fois ou un se cause c'est quand je récupère mon courrier, sort ma poubelle. Ca reste des causettes de banalités sans intérêt.
 
Quand j'étais en Amérique du Nord (pas trop longtemps non plus). Les gens sortent te voir et discutent naturellement, c'est génial disons que c'est agréable, c'est quelque chose d'assez impressionnant et fabuleux. Les gens veulent tout savoir de toi. Tu te fais inviter. Une fois je suis rentré dans un BAR, le gars à la table d'à côté m'a invité à boire le café à sa table et à discuter de tout et de rien. (c'est superficiel clairement, car les liens ne tiennent pas en fait ). Le lendemain, tu n'as plus personne. (ils restent dans leur cercle d'amis ou famille donc pas besoins qu'ils aient d'autres ami(e)s). Mais il y a majoritairement de la solitude sur ce continent, c'est culturel, c'est aussi leur vie la mobilité ils déménagent 2-3 fois par ans (c'est pour cela qu'ils ne prennent même pas le temps de bien meubler et personnaliser leur intérieur de maison...). Les distances n'aident pas non plus, parfois ta baraque est espacé de 50 mètres avec ton voisin. En ville, ça bouge tellement entre les étudiants, les expats et le reste. Ceux qui ont beaucoup d'ami(e)s sont ceux qui habitent à un endroits ou ils ont étudiés, travaillés et crées des amitiés. De nos jours, on nous dit qu'il faut bouger parce que c'est bien et c'est signe d'ouverture... (après... on voit comme on veut).
 
J'ai été au Portugal également (c'est comme l'Espagne), c'est une culture chaude les gens vivent dehors, s'entraident et se font des ami(e)s facilement. En Italie, au Canada, en UK et en France (les pays Nordiques aussi) il y a beaucoup de solitude, nous sommes très individualistes et donc les liens sont plus durs à créer. Mon collègue aux USA me dit la même chose. En France, on connait surtout son collègue que son voisin Pour les pays Nordiques le climat n'aide vraiment pas. Tu taperais la causette par - 10 degrès ? non !
 
C'est terrible mais c'est comme ça. J'ai remarqué une culture pays chaud vers pays froid.
 
Il y a bien un ministre de la solitude au Japon et en Angleterre.
 
Me concernant, je vais voir les gens et leur parler quand on se connait plus ou moins. Résultat on obtient, des discussions interésantes, on s'échangent des conseils, on s'invitent au resto et l'amitié se créée mais ça reste superficiel aussi . (je vais re tout perdre à mon changement de taff ). Au Portugal, j'ai même commencé à sympathiser et à parler régulièrement avec les même personnes. C'est marrant quand même. Le fait d'être à l'étranger peut te rendre plus libre, une coupure avec tes emmerdes en France. Comme si tout recommencer changé ta personnalité aussi (je ne sais pas comment l'expliquer).
 
Altered, tu peux être aussi hypersensible, surdoué, ça peut jouer des tours et compliquer les relations sociales (angoisses, légères peurs, ruminations avant de tester quelque chose). Les normaux-pensants eux, se lancent et réfléchissent après (voir pas du tout)    
 
Altered tu es timide ? en couple, des enfants ?
 
Une fois en famille (pas mon cas    ), tu reste en général dans ta sphère familial. Mais faut pas s'attendre à avoir 30 ami(e)s de qualité, il faut parler de connaissances. Notre vie ne sera jamais celle des stars et des américains faisant des pool-party.
 (je n'ai quasi pas de famille de mon côté alors le cercle familial...faut pas compter dessus).
Les séries TV, les journaux, youtube, les films nous montrent ces scénarios :
 

 

 
Et la vérité :
 

 

 
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Nous n'aurons jamais la mobilité des millionnaires et des vedettes avec leur interminable carnet de contacts (et encore ils ont de faux ami(e)s dignes de rapaces, quand tu n'as plus de succès, tu n'as plus personne...).
 
Les vrais ami(e)s sur qui tu peux compter quand tu es malade ou dans la merde se comptent même pas sur une seule main (hors famille).