Reprise du message précédent :

non la pancréatite c'était à 24 ans (30 aujourd'hui) à cause d'une vésicule biliaire pourrie qui créait des calculs boueux qui migraient via le colédoc et bouchait le pancréas, pas la picole  , j'ai fini avec une vésicule biliaire grosse comme une balle de tennis, pour la retirer les toubibs ont du la faire façon moyenâgeuse, d'où les douleurs en plus de la pancréatite plutôt costaud.
je m'en suis pété les molaires. pendant mes crises de douleurs les plus importantes, pour préserver les dents, je portais un protège dent.

la morphine était nécessaire afin de pouvoir supporter les douleurs, et même a des doses importantes, les médecins m'avaient bien expliqué les risques, mais c'était sans compter sur mon "expérience" de la défonce. et je me suis voilé la face, prétextant des douleurs importantes, les toubibs ne pouvaient que me croire.
mes deux passages à l'hosto + charcutage de l'abdomen m'ont fait plonger en pleine dépression, et ça tombait pendant une période bof au boulot + vie personnelle au plus bas, donc j'ai bien plongé, et me suis planqué derrière mes pillules.
sans compter en plus de la morphine j'avais la panoplie anti-dépresseurs.
j'étais suivi par un psy, et c'est lui qui a tirer la sonette vis à vis de la morphine. l'arrêt total et brutal ne pouvait se faire de toute façon à cause des douleurs résiduelles (douleur pancréas+post op) qui ont perduré assez longtemps. et pourtant c'est pas faute d'avoir testé, la panoplie complète de tous les antalgiques.

la technique ça a été une diminution des doses extrêmement progressive sur quasi 3 ans, remplacé progressivement par feu di-antalvic (pour la partie antalgique) et gros suivi psy pour le global.

je n'ai eu par chance aucune période de manque hard core à tout pêter vis à vis de la morphine, par moment il m'est arrivé de vouloir en reprendre, mais dans ces cas là un gros joko bien tassé + un bon jack et au dodo

edit : le manque était plutôt psychique que physique

 
c'était plus que des grincements  

 
La machoire moi qui a morflé avec les amphét    

 
Un pote s'est pété une dent durant la soirée ecsta, heureusement qu'on est assez défoncé pour pas s'en rendre compte, mais l'état de sa dentition fait peur.
 
Les grincements de certains font peur parfois

 
non non mais moi c'était que les douleurs hein, en aucun cas les prods    
 
les dentistes font vraiment du bon boulot de nos jours
en plus si tu leur dit que tu flippe à fond, y'en a même un qui m'avait prescrit du xanax une fois  

il serait les dents  

doux jésus,  
t'as du en chier lordbubu,  
le coup du protège dents contre les crises de douleurs je pensais que c'était révolu depuis la découverte de la morphine  

 
Yep, ça a pas dû être une promenade

 
c'est moi qui a eu l'idée du protège dent    
et ça m'évitais de me mordre les joues, avec la morphine tu sens pas la douleur et t'as la pateuse

ben en fait tu flotte dans le coton complet, et des fois t'as du mal à savoir si t'es en train de réellement dormir, ou dans un état de pseudo conscience plongé dans du coton moelleux.
 
et les doses de cheval ils limite par rapport au danger de surdose, mais morphine via la perf ça te fait une montée de maboule      
les toubibs couplent ça avec du paracétamol en perf, et c'est vraiment plus puissant qu'un efferalgan, mais bordel les deux combinés tu transpires comme vache qui pisse    
 
j'ai souvenir d'avoir mâté du derick sous morphine, trop stressant ça allait trop vite  

le plus dingue c'est que le paracétamol peut être plus nocif  
 
un coup à se flingué le foixx à trop haute dose

Oui à partir de 4 g théoriquement /jour.
 
Toxique à 8g/jour

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Bin j'pense qu'on a tous été dans la même config.

Tant qu'y en a........

J'ai arrêté quand y a eu la psychose du verre pilé dans la beuh. M'a fortement aidé. Puis il était temps, la parano était omniprésente et j'toussais comme un tubard tous les matins.

Dans la C aussi, le verre pilé. Ca faisait méchamment raisiner la truffe

Y a encore quelques mois j'avais toujours de la beuh ou du shit sur moi, je fumais quasiment tous les soirs 2-3 pets avec des potes, et j'ai fait de nouvelles rencontres, j'ai changé de fréquentations, et un autre pote qui a souvent de la beuh est allé faire ses études dans les Yvelines donc j'ai arrêté d'en acheter.

Là j'ai un sachet de beuh par exemple, j'en ai acheté pour 20 euros en début de semaine (histoire de faire les vacances), la dernière fois c'était pour noël et le nouvel an (il y a deux mois), et la fois d'avant devait être en septembre. Bref j'ai quasiment arrêté d'en acheter dès que j'en avais plus, maintenant c'est tous les deux mois, sauf quand d'autres potes en ont et font tourner. Et j'ai moins la gueule dans le cul quand je me lève le matin, j'suis plus motivé, et ça m'arrive de faire de bonnes nuits même sans fumer... et surtout le porte-monnaie et les poumons m'en remercient. C'est là que tu te rends compte des thunes que tu dépenses là dedans, c'est ingérable si t'as le malheur d'avoir d'autres passions à côté...

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

La beuh-shit-canna... j'ai ai fumé beaucoup, à m'autofinancer par la vente/plantation, et puis ça m'a passé comme ça avec le temps j'ai baissé ma conso au fur et à mesure que j'ai changé d'environnement amical.
Plus tu traînes avec des smokeur plus tu fumes.
 
Pas que mes amis de l'époque n'était pas sympa, au contraire, mais à rester dans un milieu avec des gens qui ne font que ça, forcément les occaz vont faire que tu vas fumer.
 
Je ne voulais pas y croire à l'époque, mais quand tu fumes moins tu te lève le matin , t'es réveillé, ta mémoire fonctionne bien mieux, moins irritable.
Après je ne rejette pas complètement le produit, j'aime bien de temps en temps et j'en ai toujours un peu, mais disons que j'en fais une conso plus comme un apéro.
 
Genre le week end avec une bonne bière, ou un très bon sky ça passe bien  

Pas cru, état d'alerte lancé par l'OMS y a 5 ans environ. Et particulièrement dans ma région.

Et même si mon revendeur à l'époque était également un pote et que j 'pouvais soi-disant lui faire confiance, j'l'ai jamais  revu depuis

 
+1 Ils fument beaucoup de trucs boostés à fond là-bas, poussant dans des caves en hydro sous soleil artificiel.  
Perso j'apprécie pas non plus et je préfère ce qui pousse tranquillement en extérieur.

 
Parmi les trois mots en gras, se sont glissés deux intrus. Sauras-tu les retrouver ?
 

Ouaip, ouaip j'en ai fait les frais

Je viens de lire Junky de William Burroughs et je ne peux que le conseiller à tous ceux qui ont eut ou ont encore une forte attirance pour els narcotiques. Il décrit précisément certains états selon moi. Alors soit ça remémorera des souvenirs à certains ou ça découragera certains de tomber aussi bas.  

 
ah tiens connait pas, ça va aller rejoindre L'herbe bleue et Flash

L'herbe bleue, le roman écrit par une psy se faisant passer pour une gamine droguée ?

C'est d'un autre niveau que l'herbe bleue hein, là c'est du réel et du vécu, ancien pote de Ginsbergh et inspirateur de la beat génération.  

 
Tu peux rajouter l'oeuvre entière.
 
Par contre qu'est-ce que c'est casse-couille à lire. Du charabia de drogué  

J'avais lu "le festin nu" de Burroughs. Je confirme que c'est vraiment spécial à lire. Mais ça vaut le coup.
 
Sinon il y a aussi "Les chemins de Katmandou" de Barjavel. La scène ou la jeune fille et son frère, qui voulaient voir du pays et des éléphants roses, se font violer au Népal avant que leurs violeurs ne leur écrasent la tête avec une grosse pierre, donne moyennement envie d'aller faire le con là-bas

nan je connaissais pas juste Junky,  
 
c'est pire que le festin nu ?  

 
Oui. Mais rassure-toi. Y'a encore pire  

Le pire étant je pense de se rendre compte que ce qu'il y a dans le livre ne choque pas vraiment/qu'on a connu des gens comme ça/ voire des potes sur ce chemin. Là je pense que soit on se béni d'être encore en vie, soit on se demande ce qu'on fout encore là et pourquoi on a pas écrit un bouquin pour se faire plein de thunes.

on a pas fait Harvard option littérature, et surtout/heureusement on en a pas pris assez/trop  

Excuse de perdant.  

 
j'ai jamais réussi à le finir celui là, je préfère flash de duchaussois sur le népal et l'époque où les pharmaciens faisaient les shoots aux clients.
le bouquin donne envie de voyager, on aurait parfois presque envie d'y être et de se défoncer  
par contre quand on s'intéresse un peu à la vie de duchaussois et surtout après son retour en France ça calme un peu.

 
Je l'ai pas fini non plus