Borloo annoncera l'installation obligatoire des toilettes électroniques à la japonaise, pour que l'incident ne soit jamais reproduit et cela permet des économies considérables de PQ.

Mais elle consomment de l'électricité, donc du nucléaire!

http://www.lemonde.fr/sciences-et- [...] _3244.html
 

Donc une très faible contamination, ca mérite un article de presse ?  

Gugus2000 :  
Peux tu me dire quel est le rapport ? Si tu ne sais pas, tu la fermes.

J'ai travaillé dans la radioprotection. Au début, j'étais spécialisé dans les rayonnements ionisants des services radiologie d'hôpitaux. Puis, j'ai été inspecteur dans des centrales nucléaires. En France... ou pas
 
Dès que l'on pénètre ces sites, l'impression qui domine est tout le contraire de la "transparence" !
 
Mes visites étaient programmées et annoncées à l'avance. En dépit de cela, j'arrivais toujours comme un cheveu sur la soupe. Personne ne semblait prévenu de ma visite ou plutôt si, et tout était fait pour entraver ma mission. Sur les quelques heures consacrées à mon contrôle, 1 était perdue pour passer la sécurité à l'entrée. Puis 1 autre où l'on me laissait poireauter seul dans un bureau.
 
Sur mon avis de passage, j'exigeais la présence de certaines personnes. Celles-ci prenaient donc soin de s'absenter ou de se faire remplacer par des interlocuteurs que je ne connaissais pas. Impossible de parler deux fois à la même personne. Dur d'avoir un suivi dans le temps dans ces conditions. Quant aux techniciens des entreprises de maintenance convoqués, ils n'étaient jamais là.
 
Je demandais à être accompagné dans les bâtiments mais la personne que l'on missionnait à cet effet était toujours un sous-fifre non qualifié, un vigil chargé de me fliquer voire une secrétaire, jamais un responsable de la sécurité ou un directeur technique. Enfin, quand on m'envoyait quelqu'un ! Une fois, la personne qui m'accompagnait n'avait pas son passe donc nous nous sommes contentés du circuit visiteurs et à chaque porte, il fallait faire un appel et attendre 20 minutes.
 
Même problème pour les différents registres de sécurité, relevés de mesures et autres carnets d'entretien que j'ai besoin de consulter. Je prévenais avant de venir que j'aurai besoin de les consulter mais jamais ils n'étaient tenus à ma disposition. Cachés, perdus... ? C'est tout aussi grave. Au bout d'un moment, j'avais compris le truc : je me procurais tout ce que je pouvais directement auprès des sociétés extérieures intervenant sur le site. Le jour où quelqu'un s'en aperçut, ceci devint impossible. Pour me prouver sa complète coopération et surtout se payer ma tête, un technicien m'avait ouvert sa salle archives, une pièce avec des armoires de 4 m de haut remplies de boîtes d'archives triées par numéro
 
L'ambiance lors des contrôles était bizarre : lieux déserts comme si les employés m'évitaient et avaient interdiction de me parler, beaucoup de personnes en congé le jour où je venais, employés anciens remplacés par un nouveau ou un intérimaire le jour de ma venue, etc.
 
J'avais l'impression que tout était mis en scène pour moi. J'allais seulement où l'on voulait bien que j'aille et je voyais uniquement ce que l'on voulait bien me montrer. On mettait des petits panneaux çà et là "en travaux" pour m'empêcher d'entrer. Une fois, j'avais demandé à voir un dispositif, on m'avait refusé l'accès à celui-ci sous prétexte qu'il était "hors service" et qu'on ne pouvait le mettre en marche. L'année suivante, lorsque je demandais à le voir, on me répondit qu'il était en marche donc qu'on ne pouvait l'arrêter pour "impératif d'exploitation"
 
Encore deux perles pour la route :
- Devant un bâtiment, je vois un agent de propreté vider un seau de produits chimiques dans un égoût pour eaux pluviales. Je demande à voir quels produits contenait son seau et pour quelle entreprise il travaille. Il me dit qu'il va chercher ses produits dans sa camionnette et ne revient jamais. Personne dans la centrale ne pourra me fournir le nom de son entreprise...
- Je relève un risque sérieux pour la sécurité des travailleurs. Je le signale mais comme dans tous ces grands groupes, on ne sait jamais à qui s'adresser, les services se renvoient entre eux, les mails restent sans réponse ou alors un mail automatique "je suis en congés jusqu'au...", les correspondants ne sont jamais joignables par téléphone. Bref, l'année suivante, quand je suis revenu, le problème était toujours là.
 
Vous l'aurez compris, j'étais un pénible. Un bon inspecteur est un inspecteur qui arrive en retard, prend le café 2h, discute voitures et vacances avec le responsable du site, prolonge le déjeuner et part en avance le soir afin de ne pas être chez lui trop tard.

J'ai travaillé dans la radioprotection. Au début, j'étais spécialisé dans les rayonnements ionisants des services radiologie d'hôpitaux
...
Vous l'aurez compris, j'étais un pénible. Un bon inspecteur est un inspecteur qui arrive en retard, prend le café 2h, discute voitures et vacances avec le responsable du site, prolonge le déjeuner et part en avance le soir afin de ne pas être chez lui trop tard.

Tain, ca fait froid dans le dos ce que tu dis.

J'ai travaillé dans la radioprotection. Au début, j'étais spécialisé dans les rayonnements ionisants des services radiologie d'hôpitaux. Puis, j'ai été inspecteur dans des centrales nucléaires. En France... ou pas
 
Dès que l'on pénètre ces sites, l'impression qui domine est tout le contraire de la "transparence" !
 
Mes visites étaient programmées et annoncées à l'avance. En dépit de cela, j'arrivais toujours comme un cheveu sur la soupe. Personne ne semblait prévenu de ma visite ou plutôt si, et tout était fait pour entraver ma mission. Sur les quelques heures consacrées à mon contrôle, 1 était perdue pour passer la sécurité à l'entrée. Puis 1 autre où l'on me laissait poireauter seul dans un bureau.
 
Sur mon avis de passage, j'exigeais la présence de certaines personnes. Celles-ci prenaient donc soin de s'absenter ou de se faire remplacer par des interlocuteurs que je ne connaissais pas. Impossible de parler deux fois à la même personne. Dur d'avoir un suivi dans le temps dans ces conditions. Quant aux techniciens des entreprises de maintenance convoqués, ils n'étaient jamais là.
 
Je demandais à être accompagné dans les bâtiments mais la personne que l'on missionnait à cet effet était toujours un sous-fifre non qualifié, un vigil chargé de me fliquer voire une secrétaire, jamais un responsable de la sécurité ou un directeur technique. Enfin, quand on m'envoyait quelqu'un ! Une fois, la personne qui m'accompagnait n'avait pas son passe donc nous nous sommes contentés du circuit visiteurs et à chaque porte, il fallait faire un appel et attendre 20 minutes.
 
Même problème pour les différents registres de sécurité, relevés de mesures et autres carnets d'entretien que j'ai besoin de consulter. Je prévenais avant de venir que j'aurai besoin de les consulter mais jamais ils n'étaient tenus à ma disposition. Cachés, perdus... ? C'est tout aussi grave. Au bout d'un moment, j'avais compris le truc : je me procurais tout ce que je pouvais directement auprès des sociétés extérieures intervenant sur le site. Le jour où quelqu'un s'en aperçut, ceci devint impossible. Pour me prouver sa complète coopération et surtout se payer ma tête, un technicien m'avait ouvert sa salle archives, une pièce avec des armoires de 4 m de haut remplies de boîtes d'archives triées par numéro
 
L'ambiance lors des contrôles était bizarre : lieux déserts comme si les employés m'évitaient et avaient interdiction de me parler, beaucoup de personnes en congé le jour où je venais, employés anciens remplacés par un nouveau ou un intérimaire le jour de ma venue, etc.
 
J'avais l'impression que tout était mis en scène pour moi. J'allais seulement où l'on voulait bien que j'aille et je voyais uniquement ce que l'on voulait bien me montrer. On mettait des petits panneaux çà et là "en travaux" pour m'empêcher d'entrer. Une fois, j'avais demandé à voir un dispositif, on m'avait refusé l'accès à celui-ci sous prétexte qu'il était "hors service" et qu'on ne pouvait le mettre en marche. L'année suivante, lorsque je demandais à le voir, on me répondit qu'il était en marche donc qu'on ne pouvait l'arrêter pour "impératif d'exploitation"
 
Encore deux perles pour la route :
- Devant un bâtiment, je vois un agent de propreté vider un seau de produits chimiques dans un égoût pour eaux pluviales. Je demande à voir quels produits contenait son seau et pour quelle entreprise il travaille. Il me dit qu'il va chercher ses produits dans sa camionnette et ne revient jamais. Personne dans la centrale ne pourra me fournir le nom de son entreprise...
- Je relève un risque sérieux pour la sécurité des travailleurs. Je le signale mais comme dans tous ces grands groupes, on ne sait jamais à qui s'adresser, les services se renvoient entre eux, les mails restent sans réponse ou alors un mail automatique "je suis en congés jusqu'au...", les correspondants ne sont jamais joignables par téléphone. Bref, l'année suivante, quand je suis revenu, le problème était toujours là.
 
Vous l'aurez compris, j'étais un pénible. Un bon inspecteur est un inspecteur qui arrive en retard, prend le café 2h, discute voitures et vacances avec le responsable du site, prolonge le déjeuner et part en avance le soir afin de ne pas être chez lui trop tard.

J'ai travaillé dans la radioprotection. Au début, j'étais spécialisé dans les rayonnements ionisants des services radiologie d'hôpitaux. Puis, j'ai été inspecteur dans des centrales nucléaires. En France... ou pas
 

J'ai expliqué que personne n'a envie de coopérer avec un inspecteur, pas seulement dans le domaine du nucléaire, mais aussi dans tous les domaines. Ce n'est pas pour empécher les inspecteurs de travailler, mais quand un inspecteur exige la présence de certaines personnes ou la mise à disposition des documents, forcément on voit çà comme un donneur d'ordres, ca met mal à l'aise et ne donne pas envie de coopérer...
 
EDIT : et à la fin, l'inspecteur ne dit pas merci et se barre.    
Je fais comment pour justifier ma journée perdue avec l'inspecteur ?  

 
Inspecteur de l'ASN ?  
 
C'est bizarre parce que je les ai déjà vu partout à n'importe quelle heure  genre au milieu de la nuit tu crois en être débarrassé et bin nan
 
et généralement ils font pas les malins avec eux vu que c'est eux qui ont les "clés" pour redémarrer  

Ah mais sur un forum, on peut se faire passer pour n'importe qui. Tellement facile de propager une intox.

C'est possible, à moins qu'il apporte une preuve...

Ceci étant il ne faut pas prendre son témoignage comme une généralité...Les inspecteurs d'après ce que j'ai vu sont toujours assez bien accueillis. Par rapport aux documents qu'ils demandent, d'après ce que j'ai vu le personnel se plie en 4 pour les mettre à disposition...D'ailleurs on n'a pas trop le choix, vu qu'au final c'est l'ASN qui donne les coups de baton.
Faut arrêter de croire que l'exploitant s'amuse à balader et gruger les inspecteurs qui d'ailleurs aiment bien les inspections inopinées, genre visite à 2h du mat lors d'un arrêt de tranche...Enfin je précise que théoriquement, les inspecteurs peuvent aller dans n'importe quelle partie des installations et n'ont besoin de personnes pour les accompagner.

Enfin partout.... Peut-être pas dans le coeur d'une réacteur en activité......

Il voulait aller à la piscine qui est juste à coté  

Intervenir dans le BR tranche en marche c'est pas agréable quand tu passes dans le sas tu te crois dans doom

Oui tous les salariés d'Areva sont des Space Marines qui sont entrainés dans le plus grand secret à faire pâlir Fox Mulder et Dana Scully.  

Enfin partout.... Peut-être pas dans le coeur d'une réacteur en activité......

Intervenir dans le BR tranche en marche c'est pas agréable quand tu passes dans le sas tu te crois dans doom

oué et les ARI avec les bouteilles en résine sont réservés aux SPR et toi tu te tapes ceux de 200 kg en acier  

Y'a déjà des mini centrales nucléaires dans les sous marins nucléaire par exemple.
 
Y'a même eu des bateaux de marine marchande équipés.