Reprise du message précédent :

 
 
Leur.... ????    
 

Humanité ? Ça doit être ça le mot manquant, btbw n'arrive pas à l'écrire !

Edith me signale à l'oreille que le mot humanisme serait sûrement plus approprié.

Oui enfin je parlais pas non plus de s'enfermer dans un truc inextricable On dirait le bagne ton truc là, c'est l'exemple à la con quoi.  
Mais créer une première expérience quitte à devoir aller dans un autre bled pendant un an et demi sur un dossier pas totalement passionnant, bah déjà ça rentre de l'oseille, tu fais ton métier et puis tu peux prétendre à un peu moins pourri la fois d'après et ainsi de suite.  
Bon y'en a qui attendent là où ils veulent vivre et qui trouvent. D'autres qui ont pas eu à attendre.

Bin c'est-à-dire que je suis en région parisienne, autant dire que si je trouve pas à cet endroit, je trouverais pas ailleurs hein...

 
Bah non justement, quand je donne 100€ pour une cause c'est pour qu'ils reçoivent 75 ou 40€ in fine et que cela engraisse un système qui professionnalise l'action humanitaire.

 
+1

 
Moi je vois ça autrement.
Si je donne rien, le mec en face il a 0.
Si je donne 100, le mec en face il peut bouffer pendant 1 mois, envoyer son gamin à l'école, ou ce que tu veux, et c'est beaucoup.
Et oui il n'y a pas que des bénévoles dans l'humanitaire, mais c'est pas en ne donnant rien que je vais aider les gens en difficulté.
Enfin c'est comme ça que moi je vois les choses.

Tu peux aussi filer 100€ a un pauvre direct. Y'a  pas de perte.

T'as aussi ceux qui donnent rien parce que "il va le dépenser en boisson et en cigarettes"...

 
 
Et sinon, les grosses ong publient une partie de leurs comptes, on peut savoir la proportiond'argent récoltée qui part en fonctionnement / frais de collecte.

 
C'est pour cela que je n'aide pas les causes éloignées car tu ne sais jamais où va l'argent et que cela contribue essentiellement à nourrir un système au lieu d'une cause.
Tu peux également aider (et pas que financièrement) des gens dans ton quartier et t'engager dans une cause au lieu de faire comme le français moyen à donner occasionnellement pour se donner bonne conscience.

Cause

Ah bah ça...  
T'as pas tort mais si il y avait un ptit poste sympa à Toulouse ou Lyon, c'est pas déconnant de skyper un entretien et de tester.  
Si il te prenne... Bah t'as tout gagné !  
Mais spa facile de bouger hein, yaka fokon je sais. Ça des vertus mais on les apprécie une fois le mouvement fait

 
D'accord  
 
Merci pour vos conseils (en MP aussi) !

Certains te draguent déjà en mp?    
Des noms!

 
Oui oui je sais faut mettre une espace avant les ponctuations doubles, on en a déjà causé  

On a rentré un "NS" en cdd à... 1600 euros de moins que moi en net mensuel. Personnellement je juge le gars tout à fait valable, à embaucher d'urgence en cdi et au tarif qui va bien. J'ai fait passer le message au dessus, à plusieurs reprises.
Mais "c'est pas le moment" (ce qui est peut être bien vrai).
D'un autre coté, les gars de valeur, faut les motiver à bosser et à rester.
+1 pour génération chahutée sur le marché du boulot

message supprimé par son auteur

J ai fait le test sur plusieurs annees dans une ville de province de moins de 100 000 habitant pour un appartement d environ 80 m2  en centre ville, une berline confortable, des equipements moyens de gamme, des vacances moyens de gamme.mais en france, de la boulle de qualité, un resto par mois, une quinzaine de spectacles vivant par mois, cinema, fringues de qualité sans tomber dans l arnaque du luxe fabriqué en chine. Pour avoir tout ca, il faut compter hors impots dans les 1350  euros par mois, et a condition d optimiser ses depenses (le clampin de base ca lui coutera probablement plutot dans les 1800). Le cout est ramené a 1250  avec une citadine au lieu de la berline. Impossible de se separer de sa voiture dans une ville de ce gabarit.

message supprimé par son auteur

Par an, faut de frappe !

Chacun voit midi à sa porte, le dialogue de sourd est à cet égard très instructif.
 
Tout ce que vous voyez de la génération des BB, c'est un confort matériel. Que cette génération ait été élevée dans le souvenir bien lourd de la guerre,osef. Moi pas, c'est un sujet qui n'existe pas pour la jeune génération, ou alors c'est ailleurs, à la télé, ou dans les livres d'histoire. Mes parents m'en parlaient de temps en temps, ça fait peur, c'est la vie de ta famille, tu peux le ressentir, sur le tard ma grand-mère déraillait avec l'âge et se croyait revenue à cette époque et elle était terrorisée et moi, j'y assistais, gamin. Même après la reconstruction, on a mis pas mal de temps à acquérir un mode de vie un rien confortable, changer de frigo c'était un événement dans la classe laborieuse, les bagnoles fallait les faire durer, les vêtements idem sachant que perso je pense que j'ai plus de manteaux ou pantalons donnés par les cousins qu'achetés neufs. Mes parents ont été locataires toute leur vie.
 
Je pense que globalement, ma génération a bossé; certes, il était plus facile de trouver un job à âge équivalent, mais on ne rechignait pas à prendre des jobs pas toujours bien payés, avec pas mal de contraintes en tous genres. Toucher des alloc chomdu, c'était stigmatisant, mal vécu, le sentiment d'être un parasite, donc tu faisais tout pour ne pas y rester.
 
Pour faire "court", je crois que vous vous prenez 3 phénomènes dans la tronche:

• la pression démographique qui met l'immo, les jobs et les infrastructures publiques sous tension, et son corolaire la "démocratisation" pernicieuse qui dévalorise des formations que vous imaginez avoir la même valeur de sélectivité, contenu ou prestige qu'il y a 20 ans; la faute en partie aux parents et pour une bonne part aux politiques à courte vue
• la mondialisation, c'est à dire du confort matériel au prix de ...vos jobs; en d'autres termes, l'explosion de murs bien protecteurs et la confrontation avec des types qui en veulent et sont pas plus bêtes que nous. L'institut d'Ahmedabad en Inde, c'est 1000 places. Sauf qu'il y a 100.000 candidats, acharnés au travail, prêts à en découdre. La faute à... l'exploitation du genre humain? le progrès technique? osef, c'est comme ça.
• le ramollissement dû au confort qu'ont gagné vos parents et qui vous tombe tout cuit, comme un dû, sans les leçons qui vont avec, sans la responsabilisation/ses actions ou la valorisation du courage, pire, avec un environnement obsédant axé sur la conso et un discours ambiant victimisant, sauf qu'il n'y a pas à chercher de compensations, ou alors une spoliation dont l'effet, hors les horreurs de ce genre d'action, sera de courte durée, car personne n'aura tiré les conclusions qui s'imposent pour la suite.

Je suis bien préoccupé par cet état de fait pour mes gamins, sauf qu'ils ont compris (sur le tard, vu qu'on ne parlait jamais de pognon à la maison et qu'on n'est pas dans le bling bling) que notre bien-être matériel, je l'avais obtenu par le travail, l'analyse personnelle et une anticipation et acceptation des réalités, enfin par des efforts sur la durée. Je les ai incités à aller chercher des formations solides et (actuellement) reconnues et je crois qu'ils ont accepté l'idée que ça ne s'arrêtait pas là, qu'ils devraient se bouger, probablement à l'international si la France n'offrait pas de perspectives et qu'ils auraient des concurrents redoutables qui les obligeraient à faire usage de toutes leurs capacités; enfin, qu'une formation intellectuelle, des réponses toutes faites, l'Etat et le sentiment commun n'apportent pas toujours les réponses appropriées à toutes les situations, notamment en période de crise. Résultat, ils sont parfois en décalage avec leurs potes, français en tout cas.^^ C'est pas l'école qui doit vous éduquer, ce sont vos parents et je crois que notre génération n'a pas bien fait son taf à cet égard, certains ayant vogué sur la vague de la croissance en ayant la chance d'éviter les écueils et en attribuant avec légèreté ces succès à leurs capacités, avec l'idée qu'il suffit de faire pareil, ce qui ne veut rien dire en l'espèce.
 
Purée, le pavé.  

 
Encore une fois, parce qu'en regardant sur des centaines d'années, ce n'est pas la cas ?

Parce qu'aujourd'hui être au chômage c'est bien vécu ??...

Ce n'est pas stigmatisant ? On n'entend pas parler d'assistanat tous les jours dans les médias à la con ?

Ca sent encore le "moi j'ai bossé toute ma vie"

Surtout que le chômage, ils sont surtout découverts ça à 40 ans...

le BB qui cherche à justifier les avantages injustifiables des BB aujourd'hui .... you made my night    
 
la génération des BB à vécu à crédit, grâce à un Etat généreux, et cette vie à crédit retombe sur la gueule des générations actuelles, point barre.  
 

Ben justement, t'as un débat, les uns stigmatisent, les autres s'en défendent; dans le passé, t'avais pas débat, c'était un truc à cacher, mec, tu comprends, la honte. T'étais prêt à faire des boulots pas top, juste pour éviter ça; ça se vivait par les intéressés comme du parasitisme. J'ai pas l'impression que les chômeurs d'aujourd'hui se terrent, ou soient prêts à n'imp pour en sortir. Suffit de traîner sur les topocs chomdu pour voir, sans parler des c...qui t'expliquent qu'ils ont cotisé donc que ça leur donne des droits qu'ils comptent bien exploiter pleinement.
 
Le "ça sent" ceci ou cela, je sais bien qu'on juge vite ici, mais bon tu peux m'épargner ce genre d'insinuation.

 
Tu confonds partage de richesse et évolution du niveau de vie de la classe moyenne.  
 
A t'écouter, ca fait des générations que "la masse" a le confort de vie qu'a obtenu les BB.

Elle l'est depuis un bon moment.

Le mec le plus fort que je connaisse en maths et en info bosse pour une SSII

 
C'est pas fait, mais les US sont en train de regarder pour mettre une loi qui empêcherait les patrons de se faire plus de x fois plus que leurs employés.  
 
Mais encore une fois, c'est ironique/hypocrite. Tu penses en souffrir alors que tu en profites énormément, et je doute que les gens soient prêts à sacrifier quoi que ce soit.

 
Tu parles de quelle époque là ?

Ca me rappelle, faudrait que j'aille voir Élysium ... ou pas

Pardon pour cette dernière phrase

Quand aux chômeurs, oui cotiser ouvre des droits, je vois pas ce qu'il y a à dire à cela...

dans mon esprit, mid 60s à fin 80s.

 
 
 
 
 
Faut savoir, c'est une exception ou pas  cette génération
 
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