J'avoue que je connais pas le travail à la chaîne, mais t'as pas l'air de connaître le travail pas à la chaîne, toi.

C'est parce que globalement on choisit un métier 'manuel' parce que l'on a pas les capacités (intellectuelles ou financières, ou autres...) de faire un métier 'intellectuel'
Généralement un ingénieur aurait eu les capacités de devenir magasinier, mais un magasinier n'avait pas les capacités de devenir ingénieur.

Buckfast a raison, le travail à la chaîne c'est hyper aliénant. Soit ce sont des tâches répétitives et sans aucun intérêt, soit il n'y a rien à faire en dehors
de quelques rares interventions (i.e : remettre droit une palette, appuyer sur un bouton, etc). Bon c'est pas vrai, il y a d'autres cas.
Le cas où cela nécessite une très grande vigilance pour toujours s'assurer que la ligne de production ne soit pas obstruée. Dans ce cas c'est usant sans être
stimulant.
 
Les seuls moments de stimulations que j'ai observé dans le travail à la chaine, les seuls moments où l'intelligence des ouvriers  
a été sollicitée c'est à l'occasion de dysfonctionnements des machines qu'il fallait palier grâce au fameux "système D."  
Ce qui fait que, inévitablement, il y avait une inconsciente non-volonté de les résoudre.

 
Worst post ever.
c'est faux. En tous cas, pas tout le temps vrai, parce qu'il y a des passionnés chez les manuels. Un ébéniste, un alpiniste nettoyeur de tour Eiffel, un paysagiste, un éleveur...
Et surtout très con, parce que ton ingénieur, sans boulanger, il aura l'air bien con sans pain pour faire son sandwich.
 

LOL Mihi défend son bifteck et son mérite, so what?  
Ce pu... de mépris pour les métiers manuels, comme s'ils ne demandaient jamais expertise, rigueur, intelligence de la situation, avec les risques de casse à la clé, là où un mec planqué derrière son bureau va parfois dire n'importe quoi en se foutant des conséquences.
 
Faut dire que j'en suis à me demander si mes gamins ne devraient pas prendre (en plus) une expertise technique de ce type, transportable et valorisable quand ça va mal et que toutes les formations en droit et management ne vaudront plus un clou, vu la jolie crise durable qui va ptet nous tomber sur la gu...

 
Tu peux rire tant que tu veux, mais c'est le cas. Les métiers manuels sont les endroits où sont parqués tous les gens en échec scolaire dès le collège.  
Même si au milieu tu as 2/3 personnes qui font vraiment ca par vocation, ca reste les endroits où les gens n'ont pas eu mieux, pas eu le choix.  
 
Après tu peux considérer ca triste, mais ca n'empêche pas pour autant que c'est vrai.  
 
Si je prends mon exemple : j'adore cuisiner depuis tout petit, c'est mon hobby. Pourtant personne a jamais pensé à me foutre en CAP cuisine parce que j'avais de trop bonnes notes, et au final je les en remercie.  
Maintenant j'ai un bagage qui me servira toujours en cas de soucis, et si je songe à une reconversion à terme c'est en toute sérénité, en sachant que j'aurai mis de l'argent de côté, que je pourrai rechanger si ca ne me plait pas en fait... etc.  
L'inverse aurait été beaucoup plus complexe.  
 
 
Sans compter que, quand tu fais une formation de ce type, même par vocation, tu vas te retrouver dans un milieu où 90% des gens sont là par contrainte, en échec. Les conversations et rencontres extra-pro risquent de pas être forcément super stimulantes non plus.

Tu peux rire tant que tu veux, mais c'est le cas. Les métiers manuels sont les endroits où sont parqués tous les gens en échec scolaire dès le collège.  
Même si au milieu tu as 2/3 personnes qui font vraiment ca par vocation, ca reste les endroits où les gens n'ont pas eu mieux, pas eu le choix.  
 
Après tu peux considérer ca triste, mais ca n'empêche pas pour autant que c'est vrai.  
 
Si je prends mon exemple : j'adore cuisiner depuis tout petit, c'est mon hobby. Pourtant personne a jamais pensé à me foutre en CAP cuisine parce que j'avais de trop bonnes notes, et au final je les en remercie.  
Maintenant j'ai un bagage qui me servira toujours en cas de soucis, et si je songe à une reconversion à terme c'est en toute sérénité, en sachant que j'aurai mis de l'argent de côté, que je pourrai rechanger si ca ne me plait pas en fait... etc.  
L'inverse aurait été beaucoup plus complexe.  
Sans compter que, quand tu fais une formation de ce type, même par vocation, tu vas te retrouver dans un milieu où 90% des gens sont là par contrainte, en échec. Les conversations et rencontres extra-pro risquent de pas être forcément super stimulantes non plus.

Si je prends mon exemple : j'adore cuisiner depuis tout petit, c'est mon hobby. Pourtant personne a jamais pensé à me foutre en CAP cuisine parce que j'avais de trop bonnes notes, et au final je les en remercie.  
Maintenant j'ai un bagage qui me servira toujours en cas de soucis, et si je songe à une reconversion à terme c'est en toute sérénité, en sachant que j'aurai mis de l'argent de côté, que je pourrai rechanger si ca ne me plait pas en fait... etc.  
L'inverse aurait été beaucoup plus complexe.

 
Tu peux rire tant que tu veux, mais c'est le cas. Les métiers manuels sont les endroits où sont parqués tous les gens en échec scolaire dès le collège.  
Même si au milieu tu as 2/3 personnes qui font vraiment ca par vocation, ca reste les endroits où les gens n'ont pas eu mieux, pas eu le choix.  
 
Après tu peux considérer ca triste, mais ca n'empêche pas pour autant que c'est vrai.  
 
Si je prends mon exemple : j'adore cuisiner depuis tout petit, c'est mon hobby. Pourtant personne a jamais pensé à me foutre en CAP cuisine parce que j'avais de trop bonnes notes, et au final je les en remercie.  
Maintenant j'ai un bagage qui me servira toujours en cas de soucis, et si je songe à une reconversion à terme c'est en toute sérénité, en sachant que j'aurai mis de l'argent de côté, que je pourrai rechanger si ca ne me plait pas en fait... etc.  
L'inverse aurait été beaucoup plus complexe.  
 

Sans compter que, quand tu fais une formation de ce type, même par vocation, tu vas te retrouver dans un milieu où 90% des gens sont là par contrainte, en échec. Les conversations et rencontres extra-pro risquent de pas être forcément super stimulantes non plus.

 
tu serais ptete chef 2 étoiles au Michelin aujourd'hui, ou  gérant d'un resto à la mode à NY    
 

tu serais ptete chef 2 étoiles au Michelin aujourd'hui, ou  gérant d'un resto à la mode à NY  

D'un autre côté ça te place quasiment d'office dans le haut du panier. Tu avais peut être plus de chance d'être un Gagnaire ou un Bocuse plutôt qu'un grand ce que tu fais et feras

Tu comprends tout à l'envers. Les métiers manuels regroupent plein de gens pour qui c'est la vocation, et 2 ou 3 qui sont en échec

D'un autre côté ça te place quasiment d'office dans le haut du panier. Tu avais peut être plus de chance d'être un Gagnaire ou un Bocuse plutôt qu'un grand ce que tu fais et feras
Sans taper dans le gagnaire, je pense qu'il n'y a pas beaucoup à regretter quand on est un grand chef, ni sur le plan de l'épanouissement (même intellectuel) ni sur le plan matériel.
 

 
Voilà, rien d'autre à rajouter pour balayer vos idées préconçues.

 
Encore une fois, je me rapproche de cette façon de voir  

Ouais enfin tu le demandes aussi parce que tu sais / tes profs te font comprendre que tu n'as rien à faire en général  

Ca, je suis tout à fait d'accord. Mais il aurait été dans le haut du panier parce qu'il avait plus de capacités que 99% des autres élèves.

C'est pas seulement le fond du propos qui pose problème, c'est plutôt la forme.

C'est assez étrange d'affirmer à quelqu'un qu'on exerce un métier que l'on a choisit parce que l'on a pu, alors que lui le subit parce qu'il ne pouvait pas trouver mieux.
Chais pas, c'est étrange comme approche de l'autre, de mettre en lumière ses points forts tout en pointant les faiblesses de son interlocuteur.
C'est comme revenir de vacances du bout du monde et s'esclaffer devant son voisin parce qu'il revient du Périgord.
Je trouve ça juste...minable ?

Par contre, pour la fin de ton intervention, plus il y a de crise et de problèmes, plus on a besoin de juristes  

Vous avez le droit d'assumer votre erreur, vous ne perdrez pas la face hein...

La vérité peut être minable, ça n'en reste pas moins la réalité
Après évidemment ça n'est pas une raison pour la tartiner à la face de tous les gens que tu croises...

 
c'est pourtant ce qu'il se passe ici...
 

On va prendre un élève en échec total, avec moins de 5 partout. Il ne va pas demander de passer en Seconde générale pour faire une première S hein; dans la mesure où il est obligé de continuer ses études, il va s'orienter vers les seules formations qui donnent un diplôme facilement et qui surtout l'accepteront.  
 
C'est un choix par défaut.

 
Voilà, rien d'autre à rajouter pour balayer vos idées préconçues.

Bon allez, ça suffit de parler de ça, j'ai un autre sujet :  
 
Je viens de voir btbw03 poster sur le topic couple !  

Je le comprends comme "36.8% des 37.5% ont demandé l'orientation pro". Parce que bon, la différence entre 37.5% et 36.8% n'est pas exactement l'ecart significatif dont il est question dans la phrase d'après