Reprise du message précédent :

 
C'est peut être à cause de la course à la publication. La peur de se faire doubler par une équipe de 10 chercheurs chinoi qui bossent 15h par jour sur le même sujet..

Niveau boulot, j'ai trouvé la perle rare...
 
Dernier exemple ce matin, mon boss me convoque. Je pensais qu'il avait remarqué que ça fait une semaine que je joue à Spider Solitaire toute la journée. J'entre dans son bureau, tout minable. Il me dit que mon embauche a été "la bonne surprise RH de sa carrière", m'augmente alors que je n'ai rien demandé et me donne un tupperware de petits fours qu'il m'a mis de côté en disant combien il était déçu que je n'ai pu venir aux 50 ans de l'entreprise (ça me faisait chier). J'ai été très touché.
 
J'aime mon boulot, mon patron et mes collègues. Mais il y a ma flemme, et je ne peux lutter contre. Même quand les conditions idéales sont réunies pour que je bosse, je n'y arrive pas. Ou alors 2 ou 3 heures par jour tout au plus

 
Tu devrais créer un nouveau topic : je suis un gros glandeur et ça passe inaperçu.  Entre avoir un emploi et faire son boulot, il y a un écart

Tant que tu fais ce pour quoi tu es payé en temps et en heure, tu n'as pas à culpabiliser.  
 

 
 
no life ?

 
M. Kissa, vous êtes viré (mais rassurez-vous, il me reste encore un tupperware de petits fours pour vous)  

 
+1

Mon travail est plus qu'intéressant, il est formateur, épanouissant, stabilisant, en un mot, émulsifiant !  
 
Ma vie tourne autour de ma petite entreprise, qui j'espère, se détournera de la crise... pour l'instant croisons les doigts ensemble, compagnons heureux du boulot !
Car oui, nous avons tous un but dans la vie, le labeur nous donne le droit d'être debout, fier et vivants. Tous autant que nous sommes, nous avons été conçus pour nous lever et agir.  
Par notre sueur versée, saint élixir - nous, honnêtes - pouvons gagner notre pain. Acheter. Consommer. Nous reposer de temps en temps ; quelques instants avec la famille c'est important. C'est un peu comme prier ! Le système est si magnifiquement huilé !
 
Que celui qui songe un instant à réfléchir - c'est déjà trop longtemps - se meure ! Ils sont bien là. Une armée de dépités du "trepalio", fumistes qui ont le temps de se pencher sur les sciences mortes, dont l'étymologique ; les dégoutés du réveil. Les démotivés aigris. Pourquoi leur a-t-on mit dans le ciboulot qu'il fallait se remuer les neurones quand il fallait, évidence, appliquer les consignes ? Ralentir, voilà ce qu'ils s'imposent. La méthodologie, les processus, les procédures multiples - tous ces outils géniaux par leur simplicité ont pourtant été pensés pour que nous n'ayons pas à fournir d'effort de ce type. Voyez où ça mène. Au syndicalisme    
 
Prenez exemple sur l'abeille laborieuse :
Je suis heureuse quand j'enfile mon patelot gris et ma jupette noire plissée, pimpante et légère, me dirige vers le métro et la lumière de ma vie ; le bureau !
Car oui, là bas, je suis en famille, enfin remplie d'utilité. Complète. Mes amis sont mes collègues, c'est un peu comme la classe verte ! On me respecte en tant qu'individu, on me choie, on oublie que je suis femme, car mes petites mains sont aussi efficaces (ah ah, si ce n'est plus !) que celles de mes hommes-modèles.
Voilà les féministes qui rappliquent ! Oui, et malgré mon salaire inférieur - mais baste, à ce qu'il paraîtrait, nous autres, sexe faible, nous sommes absentes plus souvent que nos maris. Voilà la raison ; nous compensons par solidarité, le manque à gagner. Ah les hormones ! Vous connaissez bien nos faiblesses messieurs les patrons
D'ailleurs, jamais, O grand jamais, on ne m'a fait une seule réflexion lorsque mon brushing tombait un peu à plat. Aucune remarque blessante, malgré mes fréquents écarts esthétiques. De véritables gentlemans !
Faut-il que je rappelle que nous avons à affronter le péril de ne pas plaire au patron ?
Ce grand homme ! Nous ne sommes que pauvres techniciens, mais avec quelle grandeur d'âme il nous soutient.  
Il nous a promis que bientôt, dans une petite année, peut-être, nous auront droit à des tickets restau ! Evidemment, la mutuelle, c'est pour ces faignants de chômeurs. Après tout, eux, ils ont bien le temps de tomber malade, les veaux    
 
Puis nos bureaux. Equipés du meilleur matériel. Ecrans plat superbement contrastés, souris à bille du dernier cri, gain de place, gadgets de design brut, chaises ergonomiques, promiscuité qui encourage la saine compétition ! Car oui, écouter les conversations de nos collègues avec les clients mécontents, ne peut que nous faire progresser vers la digne perfection que nécessite notre métier.
Puis lorsqu'un commercial nous fait l'auguste honneur de sa présence, nous lui proposons un fauteuil entre deux tables. Comme à la chambrée ! La camaraderie entraîne le rouage de la productivité ! Pour cela, on veille à ce que nous sourions souvent. Mais revenons à ceux qui nous font vivre ; les éclaireurs, les commerciaux.
Leur présence est du pain béni. Voyez leurs techniques abouties ! Le patron fait bien de nous le rappeler ; nous devons être humble devant leur célérité, leur charisme, leur bagout et leur teint hâlé.
Sans eux, nous ne sommes rien. Nos gamelles seraient vides.
 
Un jour peut-être je devrais me tourner vers ma prime nature, celle d'enfanter. Car oui, vous le savez, nous autres femmes, nous agissons en harmonie avec nos hormones. C'est "comme ça" ! Les collègues me taquinent de temps en temps. Je ne leur en veux pas, voir une femme sans enfant à mon âge... ils ont raison de s'inquiéter
Mon rêve : je continuerais à travailler, de chez moi. Oui messieurs, prenez-en de la graine. Eduquer mes bambins, et continuer à porter fièrement le flambeau de ceux qui gagnent leur vie honnêtement, oui ! Cent fois oui !
Les commerciaux m'ont apprit à me montrer sous mon meilleur jour, et je ne doute pas qu'en quelques semaines, et avec des prix compétitifs, je parviendrais à me former un capital d'interlocuteurs privilégiés. De partenaires qui m'auront méritée ! Certes, dans mon métier-passion, la concurrence est rude. Nous cassons nos prix pour être sollicités, car le danger vient de l'est... C'est la guerre du marché, il faut l'accepter ! Je donnerais davantage de sueur, des heures par milliers ! Puis l'avenir de mes enfants sera le moteur.
 
Oui, oui, la vie est belle. Sans travail que devient-elle ?    
Que serions-nous ?

Joli post

Xeen? Je t'aime

 
Ahhhn. Joie, le créateur du sujet me félicite.

  euh... .. umph
(tu as vu le virage... fiou)

 
Même si l'exposé est un rien antinomyque avec le sujet du topic, le post est si bien écrit qu'il mérite des félicitations.
Mais il aurait tout de même plus sa place dans le sujet de Mur²

... ok, j'ai cru que tu avais cru que c'était cuit, paf, et grillé le premier degré  
 

Je ne suis pas si naif rassures toi

Pourtant vu le sujet...    
 
Bon c'pas tout ça, mais le travail étant ce qu'il est, j'n'arrive plus à voir clair. Bonne nuit les chanceux...

 
on n'est pas vendredi

je drapalise parceque j'aime mon travail

Une question pour les extras terrestres du topic qui aiment leur travail : si on vous proposait d'arreter de travailler en echange d'une remuneration égale à votre salaire, est ce que vous accepteriez?

question dépendante de l'age et donc de la situation familiale etc...La même chose pour les volontaires qui taffent pour rien (voire perdent de l'argent pour taffer) dans un contexte enrichissant, ça va un temps mais t'élèves pas une famille dans cette situation

 
Bien sûr que non !  
En ce qui me concerne ce n'est pas l'argent qui me motive pour travailler sinon j'aurais fait autre chose.

bah tu eleves plus facilement une famille de chez toi que du bureau non?

   
Donc entre faire tout ce que tu voudrais ou ton travail, tu choisis ton travail. Wow.
Je pensais que les gens qui se disaient heureux de travailler s'etaient trouvé un job qui, quitte à etre obligé de travailler, etait le moins penible possible...

Cela vient du fait que travailler, c'est surtout pour moi l'envie de développer une activité et une entreprise, d'embaucher du monde et donc de contribuer à leur épanouissement professionnel et personnel, d'oeuvrer dans le domaine social afin de loger des personnels en difficultés, etc...

Impressionant  
 
On dirait la sorte de jargon pipotron DRH que j'essayais de sortir aux entretiens d'embauche, mais ca devait se voir que moi, je mentais sur toute la ligne...

Mais pour moi c'est la vérité, c'est totalement sincère. Il faut arrêter de croire et de dire que les patrons sont les odieux exploitateurs de la misère humaine, avides de profits gagnés sur le dos de la misère humaine.
Un patron, je précise un entrepreneur, il vise avant tout à développer son activité et à s'entourer des personnes compétentes pour cela, abuser de son personnel est contradictoire avec cet objectif.
Et la majorité des PME sont plutôt dans cette dynamique, heureusement.

 
tiens, le point intéressant sur lequel je suis d'accord et qui explique pas mal de choses :  
s'entourer des personnes compétentes
 
Au final, tant que la hiérarchie n'est pas énorme et le patron proche, la boite reste sympa et conviviale (sauf si le patron est un con, y'en a aussi ).
 
Par contre, quand le collaborateur commence à être tellement éloigné du patron (employé -> chef -> sur-chef -> directeur -> DG -> patron par exemple) que le patron ne le voit plus, il devient un employé (un grouillot quoi).
et là on peut avoir des abus :
les intermédiaires ont leurs objectifs et peu importe que cela fâche des grouillots, y'en a d'autres que l'on peut recruter à la place.

Je partage ton analyse sur les dérives de la délégation

Oui mais je travaillerai à mon compte  

oui. même si ce ne serait peut être pas assez, car on ne s'en rend pas forcément compte, mais ca coute souvent plus cher de "ne rien faire".. ou alors je me lancerai dans une création d'entreprise.

 
la seule alternative au travail, c'est d'élever une famille ??

non il y'a la glande, la vie associative, les activités artistiques, le sport, tout ce qu'il y'a de bon dans la vie
mais je crois que j'avais mal interpreté sa reponse, et toi de meme pour la mienne

 
Ca fait 2 mois que je ne bosse pas, et j'apprécie énormément. mais le truc con, avec l'hiver qui arrive, je préférai travailler car fini les sorties/ballades/glandouilles dehors au soleil ou à la plage... S'occuper seul toute la journée à l'appart, ce n'est pas très drôle (ca va un moment, mais ca lasse le manque de liens sociaux. Et la journée es autres ont tendance à bosser..).

Franchement pas le rôle d'un entrepreneur moderne. Pour le début du siècle précédent, ça pouvait encore passer, mais là, c'est plus qu'une perle rare que tu nous propose.  
Le seul que je connaisse, c'est celui là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean- [...] 3%A9_Godin  
qui a fait ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/Familist%C3%A8re  
Mais aujourd'hui, c'est surtout je te file une paye (trop grosse avec les taxes et les cotisations que tu devrais payer toi même) et démerden sie sich.  
   
 

Un entrepreneur, il est là pour faire grossir le capital de son entreprise.  
Si elle est en bourse, son rôle est de faire monter ses actions qui représentent ce capital.  
On attirre pas les mouches avec du vinaigre ou les capitaux avec des bons sentiments.  
 
CQFD.  
   

Pour cracher ton venin il y a ce topic :
 
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2393_3.htm

Est ce que pour autant ca veut dire qu'il veut rabaisser tous ses collaborateurs, etc ?

Ca m'énerve ce raisonnement bas du front "patrons=salops".

Je ne fait qu'exposer les faits sans y intégrer de sentiments. Qu'on me dise que le boulot d'un patron n'est pas de faire croitre son entreprise et je ne tiendrai plus ce raisonnement de base.  
 
Après, il peut arriver qu'il existe des dirigeants d'entreprise qui ont  conscience que le bien-être de sa ressource humaine est une force pour croitre plus, mais ce n'est pas la majorité des patrons qui viendra à refaire un familistère ou qui prendra conscience des difficultés de logements ou du bien être psychologique de son personnel de production. Il n'y a vraiment plus beaucoup de partisans du socialisme utopique pré-marxiste.  
 
C'est un peu plus flagrant cette nécessité de faciliter la vie des salariés quand il s'agit de producteurs d'idées, de concepts ou de procédures qui ont besoin de 100% de leur temps de cerveau disponible pour travailler. Il n'y a qu'à voir la google city.  
Par contre, j'ai du mal à voir un masseur dans les chaines de productions alimentaires, par exemple.  
 
Gardons nos mesures dans les deux sens et les prolos seront biens gardés.

ce n'est pas toi qui parlait de prendre ta retraite dans 10 ans (donc bien avant les 60 ans habituels...) ?

surtout que tu es plus proche (dans la hiérarchie) des patrons que des employés de base

perso, je ne resterais pas à la maison même si on me payait plus.
 
comment veux tu apprécier ta vraie valeur si tu restes à glander toute la journée ?
 
sans parler des liens sociaux.
 
je suis dans une grosse PME, et le patron, il est dans le bureau à l'étage en dessous. Tu as un problème ? il est prêt à t'écouter (bon, faut pas lui parler de ton chat malade non plus...).
 
Et j'essaie de recréer cette ambiance au sein de mon équipe. C'est mon principal challenge. je recrute pas des gens qui recherchent du fric, mais que le poste proposé intéresse (ils seront de toute facon payés assez pour ne pas partir s'ils sont bons)

J'boycotte votre post moi !
 
 
 

c'est incohérent d'aimer ce qu'on fait, mais vouloir s'arrêter assez tot (apres 20-25 ans) pour pouvoir en profiter ?
 
perso, j'aimerais bien ouvrir ma propre boite après 50 ans.