Reprise du message précédent :
putain... rien fait hier soir, couché tôt, rien à faire/personne à voir aujourd'hui et c'est férié. et puis après y'a le weekend, rien à faire/personne à voir. je déteste cette vie de merde, putain

Autant la soirée d'hier était pépère, je regrette juste d'avoir bouffé trop de crêpes. Mais là ce qui me fout le cafard c'est de réaliser que je suis incapable de me déstresser, j'voulais profiter de ces vacances sans exams à réviser, au final le stress s'est reporté sur autre-chose  
Et ce con de pharmacien qu'a refusé de me renouveler mon ordonnance d'anxio. Faut dire j'ai vraiment été négligeant à procrastiner pour reprendre rdv. Le bilan, c'est encore des vacances de merde, et je vais attaquer le semestre avec le moral à zéro  
Sérieux ça devient insupportable.

0 mail, 0 sms reçu même pré écrit    
 
Prochain contact social : lundi matin au boulot et j'appréhende déjà ce moment (rituel de la bise à tout le monde ou pas? Souhaiter plein de bonnes choses à la con tout en sachant que ça vaut rien)  

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t'en penses quoi sim de voir un psy ?
c'est ta première ? des résultats, même minces ? ça fait du bien de lui parler ?

non, plutôt me faire des potes... je préfère larguer mon boulot et bouger et me faire des potes, que me recroqueviller
faut juste que je me sorte les doigts du cul pour le faire

Ben y a l'effet vidage de sac, déjà, dans ma problématique je suis tellement persuadé depuis un sacré paquet d'années d'être anormal et de ne pas mériter de vivre que ça fait du bien. A pondérer suivant les cas je suppose. Après le gras du truc c'est un travail qui parfois me semble vain (se comprendre, s'accepter, voir là où ça merde pour éviter de reproduire les schémas destructeurs etc   ) donc parfois jme demande pourquoi je continue surtout que c'est pas gratos.

Mais dans le fond, je pense que sans ça jme serais foutu en l'air déjà.
Donc ptete que ça vaut le coup (oupa, suivant le point de vue   )

L'ennui c'est que je sens que ça n'est qu'une façon de retarder l'issue inévitable  
Bon je gagne sûrement 2-3 moments sympas au passage. Les stats de fin de partie ont quelques chances de pas être au zéro absolu.

Les psy peuvent aussi prescrire des médicaments qui permettent de supporter le quotidien, et çà c'est appréciable, même si l'on se considère incurable.
 
ps: et merci sylphide

L'avantage de pas avoir d'amis c'est que c'est rapide de présenter ses vœux.
 
Lundi au boulot, je vais dire "bonne année" et tout-le-monde va me répondre "meilleurs vœux" comme si c'était plus classe
 
Les seuls vœux qui me toucheront sont ceux de mon patron car mon vœu 2015 le plus cher est de me casser de cette boîte de cons

Ouais. Prochaines vacances je prévois les anxio, c'est net  

Après j'ai beaucoup de mal avec l'idée de traitements longue durée, déjà ceux que j'ai essayés n'ont pas amélioré grand-chose, et niveau effets secondaires dégueu à long terme ça rebute. Pis j'aime pas savoir que je chie / pisse des molécules bizarres à l'année  

 
Bizarre que ça soit pas remboursé intégralement par la mutuelle et la sécu. A tout hasard, t'as pensé à déclarer ton medecin traitant ?

Il faut différencier psychiatre de psychologue / analyste

Il y a quelqu'un qui utilise périodiquement des bêta-bloquants?

oui pourquoi

Juste un mail tir groupé de... mes parents.
'tain en plus j'ai usine demain, ça va pas y couper. Bon c'est pas la mort mais déjà que j'ai pas envie d'y aller...
Sinon en parlant de traitement à vie, j'ai des collyres à mettre 2x/jour car suspicion de glaucome (à mon âge ) à l'époque ça m'avait anéanti, et depuis il y a du y avoir un mécanisme de protection de mon cerveau qui fait que j'ignore. Les pensées défaitistes, de vie pas longue toussa aidant, ça me préoccupe presque plus au point d'oublier de mettre les gouttes parfois, mais bon j'ai quand même des gros coup de blues quand je me dis que je pourrais perdre la vue avant que le reste déraille...

Et merci pour la réouverture.

Le cerveau s'adapte à (presque) tout  
 
Si dans 10 ans j'apprends que j'ai un cancer (ce qui ne serait pas bien étonnant vu ce que j'intériorise   ), il y a des chances pour que je m'accroche malgré tout, stupidement, parce qu'il faut "vivre", on est câblé comme ça  

 
Tous les jours depuis 22ans

 
Putain le risque de glaucome à cet âge là
 

 
Vous le prenez pour des problèmes cardiaques ou pour des problèmes d'anxiété sociale?
Si c'est une prise quotidienne, ça doit être pour des problèmes cardiaques
 
J'aimerais bien savoir ce que ça donne pour l'anxiété sociale.
 
Je ne fais pas de crises ou de malaises en société mais putain, souvent mon cerveau se "bloque" et je n'arrive pas à développer un discours sans me perdre dans les détails ou me rappeler des faits pourtant bien ancrés dans ma mémoire. Je dis même parfois l'inverse de ce que je voulais dire. Pérennisation de lapsus en somme
Après, je suis bien conscient que les médocs ne sont pas une solution miracle, sans compter l'accoutumance et les effets secondaires.
 
Déjà rien qu'en ayant une hygiène de vie un peu serrée avec temps de sommeil régulier de 8-9h et une dose minimale d'activités, je réduis pas mal les nuisances.
Mais si les bêta-bloquants peuvent m'aider ponctuellement, c'est toujours ça à prendre.

Allez, petit bilan du 31.
 
Pour (re)poser le contexte, depuis que je bosse (soit 18 mois alors que j'ai 28 ans), j'ai décidé d'entamer une démarche de resocialisation (après 8 années en mode ours des cavernes, entre présence fantomatique à la fac, coupage de pont avec mes derniers potes que je connaissais depuis le primaire, et chômage interminable), et de ne pas refuser les rares occasions de socialiser qui pourraient se présenter, à défaut de les susciter moi-même.
 
Pour le 31, une ex-collègue qui est devenue une bonne amie après m'avoir ratalisé et s'être trouvée un copain ( ), m'a proposé de venir à une soirée chez une connaissance commune du taf célib. Fidèle à ma résolution, j'accepte.
 
Après une heure de rer-métro, j'arrive donc au lieu-dit, avec quelques victuailles.  
 
Etat des forces en présence : 2 couples, dont ma bonne amie venue avec son copain, l'organisatrice célib, et 2 mecs (dont moi) en mode solo.
 
 
Au programme, de 20h à 6h, discussions en roue libre et jeux type time's up  . Des bons moments, musique agréable, on mange et on picole, on se marre bien, j'arrive même à rebondir quelques fois de façon pertinente, mais tout ça a un arrière goût de pisse, une voix de plus en plus forte me dit "à quoi bon cette comédie ?", l'impression de jouer un rôle, enfin vous connaissez.
 
Vers 3h, l'ambiance retombe, tout le monde est bien imbibé, et je sens poindre en moi un malaise grandissant à la vue des 2 couples qui commencent à faire étalage de grandes marques d'affection pendant que moi et l'autre mec solo nous regardons façon    
 
Le couple que je ne connaissais pas est d'ailleurs constitué d'une bombasse et d'un mec qui ressemble absolument à rien, très moche, corps flasque, petit, pas d'allure, fait 10 ans de plus que son âge, 0 conversation. La meuf : 1.75m, joli minois, et un corps de mannequin des pages la redoute. On apprendra au cours de la soirée que c'est elle qui lui a mis le grappin dessus. Tout va bien. Aigreur maximale.
 
 
Pendant ce temps, l'organisatrice de la soirée, qui apparaît très appétissante à mes yeux lubriques (et objectivement elle l'était, mini-robe et collants faisant effet jarretière), semble dans un autre monde. On aura quand même pu apprendre qu'elle n'avait jamais vu de film porno, un autre monde je vous dis    
 
La soirée va s'éteindre de façon interminable, entre vaines tentatives de relance et vannes pourries.
 
Vers 6h on se barre après le rangement de rigueur, "tchao, à la prochaine", ouais ouais on y croit.
 
 
 
 
Finalement j'aurais été bien mieux devant mon pc, à visionner Marco Polo avec du bon cidre et un gâteau glacé.  
 
Bref, toujours le même tiraillement. Soit rester dans ma zone de confort, tranquille chez moi, où je maîtrise tout mais sans aucune perspective d'évolution.
Soit forcer ma nature et jouer le jeu, et voir des plats défiler devant mes yeux sans être en mesure d'y goûter, d'où une frustration sexuelle exacerbée.
 
Plus j'essaie de me sociabiliser, ce qui passe par un malaise important (je crois avoir autant stressé pour cette soirée que pour un entretien d'embauche, c'est dire), et plus je ressens la difficulté d'atteindre des choses pourtant tellement basiques : avoir une femme et des amis. Et surtout être capable d'entretenir ça sans que ça représente un effort considérable et couteux en énergie psychique.
 
 
Et bonne année !  

je sais pas si c'est l'effet remise à zéro du topic mais y'a + de nouveaux participants, ça change  
chapeau de t'être forcé à sortir de ta zone de confort winchett, même si tu dois te dire à quoi bon.
en multipliant ce genre d'effort tu multiplies les possibilités de rencontres et de gagner doucement en décoinçance j'pense.

perso j'ai décliné 2 opportunités, mais c'était que des propositions venant de gentils mecs relous pour soirée sans meuf  
préfère me faire chier seul dans ce cas là.

et les potes de longue date que j'avais revu récemment m'ont déjà zappé visiblement, sinon ça m'aurait interessé.

Sympa ce rex winchett!
Pourquoi t'as pas tenté un rapprochement avec l’hôte?

 
Très bien raconté   . Je pense que t'as bien fait d'y aller mais bon à terme je pense que pour pas dépenser une énergie incroyable pour des résultats minables il faut vraiment cibler les évènements et les contextes favorables... Je sais pas exactement lesquels mais bon   ...

Moi pour un problème cardiaque
Je ne peux pas franchement avoir un avis sur l'effet des bêta-bloquants sur l'anxiété sociale.
Cela fait trop longtemps que j'en prends, je ne sais plus vraiment comment s'était avant.
Au début cela produit un effet c'est sûr. Mon cousin a dû en prendre une fois, il avait l'impression d'être un zombie.
En ce qui me concerne, mon corps s'y est habitué, et j'ai moi aussi l'impression de ne bénéficier que de 20% de mes facultés intellectuelles en société, même avec des bêta-bloquants.

Drap

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Tout le problème est de multiplier ce genre d'efforts. Je pense pas avoir assez d'énergie pour ça. ça me coûte trop.
 
J'y suis allé parce qu'il y avait de la meuf évidemment, mais je pensais qu'il y en aurait davantage et célib.  
 
 
 
Je ressens exactement la même chose. Je vais essayer de persister mais à un moment il faudra qu'il y ait un retour sur investissement, sinon autant ne pas se torturer    
 
 
 
 
J'ai bien essayé à un moment dans la cuisine mais pas réceptive. Et je l'ai plus ou moins snobée pendant 1 an au taf, donc bon    
 
 
 
 
Je prends ce qui passe, y a pas de ciblage, de toute façon c'est pas comme si j'étais invité à 3 soirées différentes tous les w-e.  
 
Mais assurément hier le rapport coût/bénéfice a été très défavorable, il faudra essayer d'améliorer ça  
 

 
Je fais ça matin et soir pour le taf, ça me fait pas peur  

Tu as quel age ?
Passé un certain age je crois que c'est plus trop possible  

Drap.
 
 
 
 
Idem.

 
Et en partant a 3h du mat' ?

ça doit en bouffer pas mal d'attendre le RER de 5h30 sur un banc par -2°C  

Dis-toi que ça marche, j'en suis la preuve vivante. Il me reste beaucoup de chemin à parcourir mais c'est déjà beaucoup moins la galère pour parler à mes camarades de promo, aller en cours me fait donc moins chier. C'est pas folichon mais c'est déjà pas mal je trouve.
Je fais même marrer les meufs.

 
 
Je pense que t'as bien fait d'y aller. Avec l'expérience, je me dis que vers 3H du matin quand tu sens que ça retombe, c'était le moment de te barrer tout simplement. De cette façon ça rend les socialisations moins lourdingues, tu fais un petit effort mais ça reste gérable et léger. Tu te tapes pas l'interminable soirée reloue. Tu restes tant que c'est agréable pour toi, dès que ça devient désagréable tu te barres. Il y a des chances pour qu'en faisant ça, d'autres personnes te suivent car souvent si tu trouves que ça devient lourd, les autres aussi généralement. Sauf que personne n'ose se barrer pour pas "créer de malaise" et tout le monde se force à passer une soirée à la con.
 
Après j'ai pas de leçons à te donner, j'ai passé le réveillon seul, mais j'ai refusé des invit' avec des gens que je connais par coeur, sans perspectives de rencontres nouvelles. J'ai remarqué que je me suis un peu asocialisé du fait que j'en avais marre de cotoyer toujours les mêmes personnes, passer les mêmes soirées planplan, les potes qui t’appellent parce qu'ils se font chier. A un moment ça n'apporte rien non plus ce genre de fréquentations, donc je les sollicite rarement et je m'en tiens au stricte minimum. Car sinon ça conforte dans le sentiment d'échec car toutes les expériences de socialisation seront chiantes et feront stagner dans ce contexte.
 
C'est d'ailleurs ma résolution pour 2015, rencontrer de nouvelles personnes, élargir le cercle de mes connaissances et esquiver les plans relous.

J'avais loupé cette ouverture.
Drapal

 
Rien de grave, ça manquait juste de coco et de ghb.
Prévois les réserves pour l'année prochaine.      

 
Y'a plein de gens super intéressants aussi, hein.
Faut juste trouver les bons.
Parfois certains potes (connaissances on va dire plutôt) me demandaient si je voulais venir à une de leur soirée. Evidemment, ce type de truc me fait chier.
Mais faut avouer quand meme que parfois tu te marres bien et tu passes un bon moment pendant quelques heures.
Je parle pas des post-ado qui sont encore au stade de se la mettre le plus rapidement possible pour dégueuler. Mais ceux qui justement savent se marrer sans ça, et sont fins. Bah oui, ça existe.
Perso j'y vais plus, et donc je suis de moins en moins invité car je refuse souvent. Et je refuse car ça me fait chier d'être sociable car c'est pas tellement dans mon caractère. Mais concrètement, faut pas penser qu'on est plus intelligent que tous ceux là.
C'est juste que ce topic est rempli de gens qui n'aiment pas faire l'effort de socialiser, sinon ils le feraient.

 
Je ne suis pas un inconditionnel de la vie en société, loin de là, mais je ressens quand même un malaise à lire ce genre de jugements sur des personnes. Ou alors il faut le dire face à la personne, au nième degré et encore . Je ne dis pas que les jugements ne se font pas, ça vient souvent automatiquement et inconsciemment, mais je pense qu'il faut que ce soit régulé et contrôlé consciemment.  
 
C'est d'ailleurs l'une des choses qui me dérangent lors de mes brèves escapades en société, la rapidité et la confiance en soi totale des personnes qui émettent des jugements (je ne te vise pas personnellement, ça me permet juste de souligner un comportement qui me semble-t-il revient souvent )

 
 
 
 
C'est vrai    
 
Mais je pense pas que le fait de partir à 3h aurait fondamentalement changé mon appréciation de la soirée : quelques bons moments sur fond de malaise global et de difficulté à maintenir la façade sociable, et retour sur investissement quasi-nul.
 
Sans oublier la bises à des inconnus en lançant un "bonne année !!!" je m'en foutiste et hypocrite, ce grand moment  
 
 

 
C'est seulement l'impression que j'en ai eu, dans l'absolu il est peut-être formidable j'en sais rien. Après, on peut comprendre qu'en tant que mec casé avec une bombasse qui lui est tombée du ciel, il soit en mode rien à branler et ne fasse aucun effort, c'est possible.
 
Mais si on ne peut plus laisser parler son aigreur sur ce forum, où va-t-on  

Si le mec savait ou s'en est rendu compte, intérieurement il a du faire une tête comme ça:

C'est tellement chiant.
Et même avec des personnes de confiance (famille proche, rares amis), je me sens bridé de ce côté.
Et quand le stress intense s'en mêle, je perds vraiment facilement mes moyens.

c'est normal
de toute manière aucun médecin ne te préscrira des betabloquant pour de l'anxiété, tu auras des anti dépresseurs pour ça ..