Reprise du message précédent :

 
Je me sens insulté. Du coup j'alerte qui pour alerter un modo ?    

 
J'étais à la piscine. J'ai regardé la définition d'idéal dans le dico. Effectivement, tu évites le déplaisir en n'idéalisant pas  

J'ai développé après  

Ce que tu mets dans croyance pourrait très bien convenir dans réalité ?

D'un certain sens, oui. Cette lucidité t'évite des moments de souffrances et de désillusions. Mais à côté de ça, tu passes aussi à côté de tout ce qui n'est pas rationnel: dans une rencontre par exemple. Mais à priori, c'est un choix assumé et tu as l'air de plutôt bien le vivre.

Non car le bonheur est pas vraiment quelque chose de réel, c'est un concept abstrait mal défini différent pour tout le monde. En fait c'est aussi une sorte de croyance, alors que dormir seul tous les soirs ou refuser des meufs parce que j'estime qu'elles me feront difficilement bander au lit sont des faits concrets.

Le légende

t'es plutôt meufs sales ou meufs malades ?

Les deux  

Combien de fois devrai-je le répéter ?  
Je n'aime que les filles out of my league

Là je suis en désaccord. Le bonheur est subjectif, bien évidemment, c'est une évidence. Mais il existe bel et bien, il est réel. Ce n'est pas un concept, c'est un truc que tu peux vivre, ressentir, reconnaître et apprécier.

Je te donne un exemple: après une balade le long de la plage, je me pose pour regarder le soleil couchant: Ce sera pour moi un moment de bonheur. Palpable. Indicible, certes mais réel.

Je cite Luc Ferry pour décrire ce sentiment:

"Chacun pourra à son gré retrouver le souvenir d'un de ces moments bienheureux de légèreté où nous éprouvons le sentiment que le réel n'est pas à transformer, à améliorer laborieusement, par l'effort et le travail, mais à goûter dans l'instant tel qu'il est, sans souci du passé, ni de l'avenir, dans la contemplation et la jouissance plus que dans la lutte portée par l'espoir de jours meilleurs."

Ca me parle beaucoup et ça décrit parfaitement le sentiment de bonheur à mes yeux.

le truc que je vois comme un mythe après lequel on court toute une vie c'est le bonheur durable, qui serait un état stable.
ça perso j'y crois pas.
mais des petits moments de bien-être comme tu décris bien sûr que ça existe.
après c'est des histoires de définitions perso, pour moi bonheur c'est un bien grand mot pour un coucher de soleil qu'on savoure

Les sensations/émotions/sentiments sont réels je suis d'accord, mais ce que tu décris pour moi c'est une forme de plaisir, toujours éphémère, rien de plus. Il n'y a pas de définition du bonheur, pour certains c'est l'absence de souffrance, pour d'autres il faut  de l'amour, de l'excitation, etc...
Ce n'est pas réel car c'est juste un concept, une abstraction qu'on intellectualise à partir de sensations ou d'événements bien réels. Libre à toi de te dire heureux si tu gagnes 100€ au millionnaire mais concrètement ce sera juste une poussée d'adrénaline/endorphine dans ton corps.

Bethod dit vrai, le bonheur ça sert qu'à vendre du livre et des conférences bidons

Si si mais bon ... Ça serait comme demander "la joie de vivre, ça existe ?" sur le topic dépression  

Je renvoie au livre de Christophe André (vivre heureux) qui décrit différentes manières d'approcher le bonheur, il n'y a pas qu'un bonheur. Mais généralement, le bonheur est un sentiment, c'est donc quelque chose de durable qui provoque de la joie, et procure un bien-être durable lui aussi.

Les émotions/sensations sont une conséquence du bonheur et non l'inverse ? Il ne faut pas confondre le plaisir et le bonheur. L'un englobe l'autre.

Voyons la définition:  "État essentiellement moral atteint généralement par l'homme lorsqu'il a obtenu tout ce qui lui paraît bon et qu'il a pu satisfaire pleinement ses désirs, accomplir totalement ses diverses aspirations, trouver l'équilibre dans l'épanouissement harmonieux de sa personnalité"

Tu vois qu'au delà d'un simple concept, il répond à des actes, des objectifs clairs bel et bien fixés dans le réel. Un exemple: je souhaite construire ma maison moi-même. J'y arrive. Je serais heureux, j'aurai répondu à cet état de bonheur. Du moins concernant cette partie

Le problème principal réside dans la subjectivation du bonheur. "J'ai vu en mon temps cent artisans, cent laboureurs plus sages et plus heureux que des recteurs d'université, et lesquels j'aimerais mieux ressembler" Montaigne.

L'alcoolique sera heureux en compagnie d'une bouteille. Le gamer sera heureux dans une pièce dédiée au gaming. Le philosophe sera heureux dans "l'amour de la sagesse" etc....

Il y aussi le livre de Laurence Devillairs : Un bonheur sans mesure.

+ réceptif à Cioran je crois  

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Je vois pas du tout le lien logique entre les 2 phrases.
 
 
Je ne comprends pas cette phrase.
 
Il n'y a pas de définition objective universelle du bonheur, ta définition correspond à un certain modèle. S'il n'y a pas de définition claire la phrase en gras n'est pas forcément vraie.
Sur l'exemple de la maison je ne suis pas non plus d'accord. Je ne peux pas prédire le futur, si une fois la maison construite je trouve qu'elle est mal foutue, moche ou que j'ai trop trimé pour un résultat décevant je ne serai pas heureux. Je peux aussi tout simplement changer d'avis et me dire que c'était une perte de temps meme si elle est très réussie. Les idées et les pulsions qui me poussent à agir à un certain moment peuvent changer à un moment ultérieur, rien n'est figé.
 
Ces exemples ne correspondent pas à la définition que tu donnes. Ils décrivent un plaisir passager, si l'alcolo est sdf son réveil dans la rue se fera pas dans la joie, si le gamer est un geek asocial sa victimisation au college lui fera perdre toute sérénité. Pour le philosophe ok à la rigueur car son hobby est plus stable, plus permanent.

Pour moi le bonheur c'est juste se dire que globalement ça va plutôt bien.

J'te réponds demain Bethod.
 
Ils sont partis, j'suis très alcoolisé. Mieux vaut pas poster.
 
A plus tard.

Si t'as trempé le biscuit c'est même pas la peine  

On était entre couilles donc non
 
Pause week end en campagne: reprise des débats, Lundi.

Si mon dossier est accepté je vais peut-être déménager bientôt, et j'aurai un peu moins d'espace qu'actuellement dans la "pièce de vie".
On est d'accord que prendre un lit simple serait vu par les autres comme un "il a abandonné" ?  

Il n'aime pas les grosses  

Prend un 140cm. C'est suffisamment grand pour dormir à deux sans prendre beaucoup de place.

oué un 140, même tout seul c'est bien mieux d'avoir un grand matelas

+1

le grand matelas en plus si tu dors au milieu il s’affaisse  
 
mois je dors sur le coté de mon 160cm

   
Mais le 160 cm reste un must: ne perdons jamais l'espoir d'un 3-some.

je pionce au milieu de mes 80 c'est très agréable  

Bah autant être réaliste.
 
Et il faut apprécier l'ensemble. Mes premiers apparts étaient tellement pourris que peu importe le lit, j'aurais invité personne...

4 jours à tuer, j'aurais bien aimé dégommer un JV pour m'aider à tuer le temps...  
plus trop le gout à rien.
du coup je sieste sans avoir sommeil.

ça fait juste. Plutôt 180 cm mini

Quand j'ai emmenagé, j'avais acheté un lit 2 places, j'étais pleins d'espoir et d'illusions à l'époque. Maintenant je ne vois que de la place perdue.

Mais tu as un grand lit.

ça laisse tjs flotter le doute quand tu reçois de la famille chez toi

ça va, j'en reçoit jamais