Reprise du message précédent :

Oui je suis très mauvais pour exprimer mes idées mais c'est bien à ça que je pense.
 
Mais je trouve qu'il y a un côté "réconciliation" aussi, toi tu le vois du point de vue de l'homme, qui a ses angoisses, ses crises existentielles, ses protections, sauf que justement cette image me fait penser qu'on est pas seulement un petit humain seul et perdu au milieu du vaste monde, mais qu'on est une partie d'un tout, qui observe ce tout. Et tous les humains sont dans le même cas. ça amène un certain détachement rassurant, et en même temps un attachement à la vie parce que pour moi c'est une raison fascinante de continuer à vivre.
 
enfin ce n'est que ma façon de voir.  
 
d'ailleurs avant de poster j'ai relu un peu les débats qu'on avait eu sur le sujet et j'apprécie beaucoup tes posts même si on a pas exactement le même point de vue.

je l'adore ce smiley

 
tu dis ça paske t'as une copine  

 
Ah, je vois qu'on partage à peu près le même historique ...

 
peut-être même qu'on a servi dans le même corps    

 
Je vois ce que tu veux dire  
 
Je suis d'accord avec ton constat sur le côté fascinant de la vie. L'intérêt vient de la singularité même de notre condition. Cela dit, je pense qu'il est difficile de se maintenir dans un état de "contemplation" de l'existence sans sombrer ici et là dans la manie qu'a notre esprit de chercher des raisons à tout. C'est dans ces instants que l'on ressent de la mélancolie et de la pitié pour notre sort. Il est un moment où il faut savoir poser les armes de la raison en reconnaissant ses limites, mais cela va à contre-courant de ce que notre cerveau cherche à faire naturellement. C'est une sorte de tension qui me semble-t-il est parfois difficile à tenir.
 
Le rapport aux autres constitue l'autre dimension un peu ardue. Nous somme certes tous dans le même cas, mais nous n'avons pas les mêmes façons de composer avec notre condition. Or, il me semble que s'écarter des méthodes usuelles de protection auxquelles ont recours les hommes donne lieu à un rapport de force individu/groupe. Cela sous-entend moins un sentiment de supériorité de l'individu vis à vis du groupe qu'une volonté intime de vivre sa condition individuellement et, dans le cas présent, sans recourir aux mécanismes de protection courants. C'est une autre tension qui me semble être source de pessimisme.
 
Enfin, c'est ma vision des choses

Je me fais tellement chier que je me fais un repas    
ça part souvent en vrilles mes jours de libre.
j'ai fait une machine, du bois et une belle balade avec la beyte, y'a que ça qui a sauvé la journée.

je me tape de plus en plus de ce que les gens pensent de moi et j'ai plus peur de dire ce que je pense
je deviens alpha ..

Pareil.
Ce matin, 3 heures de travail avec 2 brésiliens, j'ai géré.

Dont une brésilienne.

tu exagères en réduisant la raison à une remontée causale comme le littéraire de base le fait.

 
Un, une ... c'est comme les thaï et les escargots ces ptites bêtes tu sais

Ma mère qui m'appelle à l'instant pour me dire que je peux partir 2 mois en Irlande dès mars pour mon expérience à l'étranger. Merci le client irlandais de papa.
La boîte dans laquelle je vais bosser se situe dans un petit village à une heure de Dublin, j'ai bien peur que l'isolement soit quasi-total.
Enfin je pourrai toujours aller en ville le weekend pour essayer de rencontrer des gens mais avec la barrière de la langue le garysme risque d'être ultra-puissant. Bon d'après le mec les irlandais sont très sympa et j'aurai pas de mal à trouver de jolies filles, bref y'a de l'espoir.
Première fois de ma vie que je pars tout seul à l'étranger, ça va faire drôle. 2 mois sans le PC fixe.

c'est un des pays qui me plairaient de visiter, l'Irlande.
deux mois, presque jaloux

tu sais pas parler anglais ?

Si mais déjà en français avec des gens que je connais c'est parfois un défi.
J'espère être rémunéré, sinon la location de bagnole pour me balader pendant 2 mois va faire mal aux fesses...

 
Qu'est-ce qui te fait penser ça?

arrange toi pour être payé et tu vas au pub siffler de la binouse de kklité tous les soirs  

heu les slags d'IE, ouais ou pas  

Sinon, je suis déjà allé au sud-ouest de l'Irlande et j'en garde une expérience formidable.
 
A l'étranger, c'est le coin où les gens m'ont paru le plus sympa.
Notez quand même le degré de généralité et in fine de boullechitage de ce genre de "constat".

J'ai habité (et bossé) 4 ans en Irlande pendant la période 2005/2010. Pays parfait pour soigner son garyme à mon avis. T'es sur que papa n'essaye pas de t'offrir une thérapie mine de rien?
Les irlandais sont effectivement très sympa et   talkactive , de plus Français c'est une nationalité bien vue là-bas. Pour ce qui est des filles, l'Irlande a une population jeune pour un pays développé. Donc tu vois des jeunes filles tout le temps (plein d'étudiantes habillées en survêt, mais bon).
Après je crois que tu fais des études dans l'informatique, si tu veux rester tu auras forcément des opportunités là-bas, il y a un tas de boites dans ce domaine.
Franchement je t'envie.

Justement pour la 2e partie, peut être que tu vas ramer en n'utilisant pas les "mécanismes de protection courants", mais ce que m'inspirait l'image c'est que c'est une bonne voie à suivre que d'essayer de se libérer de tous ces mécanismes, de tout le côté animal, pour prendre pleine conscience de notre singularité, s'observer et observer l'univers ( ) ça conforte dans cette démarche en gros. Et tu sais aussi que tu n'es pas le seul sur cette voie ce qui peut rassurer.

 
Bah en l’occurrence c'est le principe de causalité qui est en jeu, c'est à dire chercher à trouver des causes, cause première et cause finale par exemple, à tout. Cela dit, des exemples qui montrent les limites de la raison au sens large foisonnent, surtout en science
 

 
Je vois ce que tu veux dire, man  

 
Avec les collègues je me gêne pas non plus, le soucis c'est qu'on est dans un cadre "semi-formel", genre proximité imposé.
 
Comme je bosse dans une petite structure, je ne peux pas me permettre de me mettre mon patron dos, alors j'essaye d'être diplomate.
 
 
 
C'est le soucis. Si je mens trop ouvertement, je provoque, si je mens sournoisement mais que ça ne passe pas, je vais passer pour pipeauteur, ce qui peut m'entraîner loin à moyen terme (licenciement).

ta  bagnole te lâche le jour du resto et voila

Je bosse en élec, l'Irlande je crois que c'est un peu le désert dans ce domaine. Et papa a un très bon client Irlandais, c'est simplement pour ça que ça s'est fait.
Vos récits m'ont excité, vivement.    
Y'a que le boulot qui risque d'être un peu chiant puisque ça sera probablement du travail ouvrier, qui je l'espère ne va pas empirer l'intensité de mes acouphènes.

En fait on enchaîne directement boulôt ==> 30kms de route ==> laser quest ==> 30 kms de route ==> restau.

Si ma bagnole me lâche, un collègue m'amenera. J'ai bien pensé à venir bosser en vélo, car je vais bosser à vélo la plupart du temps en fait, en pretextant un oubli, mais dans ce cas un collègue m'amenera  ET je passerais pour un profiteur.

Ca me fait d'ailleurs bien chier de devoir prendre la bagnole, surtout que le stationnement à proximité du restau sera une épreuve.

Heureusement j'habite pas très loin du restau, je me garerais chez moi et irait au restau en vélo. J'arriverais à cette occasion un peu en retard, mais bon, si ca leur convient pas TANT MIEUX JE VIENS PAS, mais malheureusement ça passera  

La chance des crapules

Tous ces scénarios que tu t'es faits dans ta tête

cette violence gratuite  
 
met du laxatif dans la buvette commune qqes heures avant le rdv pour toucher assez de monde, mais tu devras y passer toi aussi pour éviter les soupçons.    
 Il faut souffrir pour être un gary  

roh la belle soirée de merde en perspective

 
Nan mais si tu ne veux vraiment pas y aller...... L'excuse "j'ai une urgence familiale" marche très bien. Genre milieu d'après midi ou matin au boulot tu fais mine d'avoir un appel téléphonique, tu t'isoles en mode panique pour faire style appel perso super important. Et direct après tu dis à tes collègues, "ce soir, c'pas possible, grosse urgence familial". Je connais pas ta boite ni ton boss, mais si c'est tranquille, tu peux allonger ton excuse, allez voir ton bosse, lui demander si tu peux pas sortir plus tôt car ta mère/père/grand mère/grand père est aux urgences de l’hôpital.
 
Ou alors (tout dépend si tu t'entends bien avec tes collègues (même si c'est juste hypocrite ou pas)). Le matin t'arrives et direct tu dis, ce soir je pourrais pas. J'ai un rendez-vous et je peux absolument pas manquer ça (sous entendu tu vois une femme), tu passeras pas pour un gary mais bon ça c'est si tu sais extrêmement bien mentir.
 
Après la solution si tu te branles de tes collègues le matin tu arrives et tu dis "désolé au final je peux pas venir". Point. Si on te demande pourquoi tu réponds "je peux pas c'est tout".

 
Ca parait être la meilleure solution au final.

 
Moi je me verrais jamais sortir un truc comme ça mais bon...

 
Ah pourquoi ça? Je veux dire, c'est ta vie, tu fais ce que tu veux, tu n'as pas à te justifier    Après si tes collègues sont aussi tes meilleurs amis dans ta vie sociale... en effet. Mais bon sur ce topic je pars du principe qu'on est asociaux.
 
Dans mon ancien taf, on me demandais 1/2 fois par an de venir à un repas d'entreprise. Jamais eu envie, donc direct quand on me demandait si je venais, je disais "non je ne peux pas". La première fois on m'a demandé pourquoi, j'ai direct répondu d'un ton assez sec "je peux pas c'est tout". Les autres fois on me demandait juste par politesse, et un simple non je ne viens pas suffisait.
 
Et je "m'entendais plutôt bien" (hypocrite powa, j'en avais rien à foutre surtout mais bon) avec mes collègues mais uniquement au boulot. Je les ai jamais vu en dehors, et j'ai bien fait comprendre que ça resterais toujours comme ça. Du coup c'était cool, ils savaient que j'étais un "bon" collègue, sympa au boulot et tout le tralala, mais dès qu'il était 18h, c'était terminé, j'étais plus là

Dans certaines cogip, c'est plus compliqué que ça et tu peux te griller très rapidement si tu n'es pas "corporate"