Reprise du message précédent :
super,

j'ai ma pote qui m'écrit un sms pour prendre de mes nouvelles, elle m'appelle plusieurs comme toujours, comme toujours je ne décroche pas soit parce que je n'ai pas mon portable sur moi (comme ici) soit parce que mon putin de téléphone sur vibreur ne vibre pas ! Ou alors, elle m'écrit un sms mais je ne lui répond pas parce que je n'ai jamais de crédit généralement

et là elle m'envoi un deuxième sms, "ok j'ai compris je te laisse tranquille"

bon, je vais rattraper la mise, mais je pense qu'il est temps que j’arrête de vouloir des amis à tout prix (et "attendre qu'un jour mon prince viendra" éventuellement) et que j'apprenne à vivre seule affectivement. De toute façon, on meurt seul, et logiquement, je mourrai seule et vieille fille

Comment tu fais pour ne pas avoir de crédit alors que tu dis ne pas parler à grand monde ?

je ne prends que des recharges, et quand j'en ai besoin

'tin, desfois je me dis qu'est ce que je fout encore dans cette vie

T'as envie de lui parler/la voir, ou c'est plus par "devoir" ?
De toute façon dans la vie y a toujours des contraintes, si on veut tirer quelques bénéfices, c'est la balance entre les deux qui compte.
Des fois ça m'arrive d'avoir envie de voir des gens, prendre un verre, discuter. Franchement c'est pas souvent.. Mais dans ce cas t'es content d'avoir gardé quelques contacts
 
Tu fais quoi Sweet-Memories ? études, boulot ?

Ça te revient moins cher qu'un forfait à 2€ chez free ou chez les concurrents ? C'est pratique pour la socialisation quand même de pouvoir avoir du forfait et des sms disponibles à tout moment, et puis c'est cool aussi de pouvoir spammer de la merde aux compagnons de galères genre comme moi en ce moment en stage

C'est vrai que là tu te mets un peu des bâtons dans les roues

Perso j'ai envie de continuer à la voir, même si on n'a pas tout en commun.  En fait, c'est surtout les contraintes et les concessions que j'ai du mal à supporter, et ma gloutonnerie affective qui est sérieusement épuisante, j'attends trop des autres et je ne suis jamais satisfaite. J'ai l'impression que dois toujours faire des efforts de mon coté pour accepter leur personnalité, leurs défaut, leur façon de penser, etc. et qu'eux ne le font jamais pour moi. Mais ça doit surement n'etre qu'une impression, juste parce que j'attends trop des autres justement.

sinon, je suis étudiante, je fais un bts tout pourri que je vais bientot passer.

franchement non, je suis chez sfr   mais depuis quelques temps, je suis en train de penser au forfait 2€ de free, mais j'ai peur que ça déconne

En tout cas, à vous entendre tous les deux, j'ai l'impression que l'Homme est un animal sociable finalement, et que cette sociabilité avec ses congénères lui permet en réalité de survivre au monde qui l'entoure. Rien à voir avec ce que m'a toujours fait comprendre ma mère.

Bon, ma pote ne m'a toujours pas répondu, je relance ? au passage, je lui écrit "euh ça va ? je viens juste de me réveiller, je ne t'ignore pas tkt"

je sais, je le fait toujours, je reproduis à chaque fois le meme schéma   Genre, il y a des gens avec qui j'ai fini par couper les ponts alors que je m'entendais bien avec eux

Bah après, même si on est un peu des blairos niveau socialisation sur ce topic   faut pas  t'enfermer non plus dans cette case, parce que tu sais que t'as du mal de ce côté là. Sinon ça va devenir assez redondant et difficile à supporter effectivement!

C'est pas la fin du monde là, tu recharges ton tel et 2/3 textos ça ira mieux t'auras encore ce contact.

"Associal" ne veut pas forcément dire reclus dans ta grotte pour toujours. Y'a des degrés différents chez tout le monde  

je suis d'accord, je sais que mon cas est particulier, ça relève plus d'une combinaison de névroses que de ma personnalité elle-meme. Mais bon, après, tu ne sais plus faire la différence entre tes névroses et ta personnalité et à la fin, quand tu reproduis à chaque fois le même schéma et que ça fini toujours pareil, ça devient épuisant   Desfois, tu te demandes si tu vas vraiment t'en sortir un jour, du coup, tu penses à refaire ta vie en fonction de ça.

Par chance, mon tél est rechargé, je lui ai répondu, mais pour l'instant, rien

 
Et t'as pas de passions?

sinon chez virgin pour 10eural t'as 4hsmsillimitésinternet3gbsansengagementsignezici /pub

 
non
 
et merci pour la pub

il serait peut-etre temps, que je me prenne en main et que j’arrête d'obéir à ma mère qui me met des batons dans les roues
 

spas possible  
trouves en une

 
Ah bon? Et en quoi le fait t'elle?  
 
 

 
et comment ?

bin je sais pas moi
ya bien des trucs que t'adores faire, à part mater violongay

 
Perso je vois une psychanalyste depuis quasi 3 ans pour essayer de sortir de mes névroses. J'ai dit beaucoup de choses, creusé beaucoup, compris des trucs, analysé, tout ça. Mais dans le fond ça reste superficiel, je fais pas confiance, jme livre pas, tout est sous contrôle, je rationalise..; Aucun vrai changement de fond. Là j'ai présenté ma décision de stopper pour une durée indéterminée les séances, je sens que ça ne sert à rien depuis un bon bout de temps, enfin peut-être que j'accumule du potentiel de changement mais il y a un cap à franchir peut-être lié à la maturité...  
 
Jpense que le jour où j'en chierai réellement dans ma vie à cause de mes problèmes, je retournerai à cette analyse pour rentrer vraiment dans le lard, parce que ce sera devenu un enjeu vital.
 
Mais là, plus envie d'essayer de gratter avec mes petits ongles pour monter une pente verglacée.
J'attends de développer un moteur, et c'est pas les 200€/mois en psy qui vont me le donner.
Trop focalisé sur mes "problèmes"... Besoin de s'aérer, se décharger de cette auto-critique constante, cette pression d'évolution.
Jvais aller à mon rythme, avec des phases de rien-foutre, pas de forcing, attendre que l'envie revienne... Par exemple au niveau musical je veux plus me culpabiliser parce que je suis inactif/fainéant, jme suis aperçu qu'avec cette logique j'avais même plus envie de jouer. Parfois ça fait du bien de lâcher prise, assumer les moments où on stagne voire régresse. Et puis quand il y a un élan, en profiter dans la mesure de ce dont on est capable, sans se forcer.
 
D'ailleurs depuis que j'ai adopté plus ou moins ce mode de pensée il y a moins de dégoût de tout, je suis plus positif, plus serein.
 
Bref.. Essayer de se comprendre, oui, mais vouloir obligatoirement se "corriger", avec une pression de timing et une obligation de rentabiliser sa vie, c'est mauvais.

Je crois que c'était une signature de Poutrella (ce Poutrella) il y a un moment :  
"comme la diarrhée jveux me la couler douce". Bon ben c'est un peu ma philosophie là  
 
Je pense aussi à m'initier à une discipline de zen ou autre... Faire le vide.
Le kyudo ça me plaît bien par exemple (étant déjà familier du tir à l'arc)

 
 
Le truc c'est qu'en réalité, ya pas de pression... Seulement, tout le monde aveugle tout le monde maintenant, et il suffit d'être perturbé par un élément à un moment donné de sa vie, ou même d'être un tantinet différent (sans pour autant être névrosé ou blablabli ou blablabla) et la pression revient, car il faut à tout prix , être dans une case, pour avoir réussi.
 
La réussite "normée" mène à l'échec (oah c'est beau)
 
Faut juste réussir à se trouver soi même en somme et non essayer de se trouver par rapport aux autres, mais là j'ai l'impression que c'est plus du tout en rapport avec le topic    

je ne sais pas, il faut que je trouve mais à vrai dire, je ne suis pas super motivée, car durant l'enfance et l'adolescence, je m'étais plus ou moins inscrite à des activités que je lâchais au bout d'une à trois séances. En fait, je ne supportais l'exigence et je ne m'y trouvais pas avec les autres.

Le seul truc que je n'ai pas lâché, c'était le permis de conduire. Et pourtant, j'avais toujours envie d'abandonner vu la galère que c'était

Si je dois avoir un loisirs, je pense que a sera d'abord en solitaire avant peut-etre faire un truc groupé.

Pendant longtemps, j'ai consulté une psychologue, pour guérir mon anxiété sociale (oui avant j'étais pire, j'avais peur des autres au sens propre du terme, genre je ne pouvais pas aller chercher du pain à la boulangerie ). Fort heureusement, il y a eu des changements, et même si je suis toujours un peu asociale, aujourd'hui, je me considère comme timide. ça fait 1 an que je n'ai pas consulté, pour les mêmes raisons que toi. Mais là, j'ai envie de reprendre car je me sens vraiment paumée, depuis que j'ai passé le cap de vingtaine, je sens que ça bloque dans ma vie, un peu comme lorsque tu te retrouves dans un cul-de-sac après avoir marché longtemps dans une direction. Mais bon, je ne sais pas, depuis que ma psy m'a fait une séance de relaxation (elle est un peu bobo-truc-bio-herboristerie machin, m'étonnerai pas qu'elle soit végétarienne ), je suis comme "traumatisée" bon, elle est sympa, mais il faut que je lui dise clairement qu'elle ne me fasse plus ça, ce n'est pas mon truc

Je pense que c'est pas mal de prendre une pause, si tu le sens. Mais peut-être qu'il faut changer de thérapie et en prendre une avec plus de pratique. Personnellement c'est justement ce que je cherche, les séances m'ont permis de m'auto-analyser, mais maintenant je veux passer à la vitesse supérieure, avoir des techniques pour communiquer correctement (verbalement comme non-verbalement), me comporter comme il faut selon la situation, savoir gérer le relationnel, etc. Je pense que c'est ce qui nous manque, un savoir-être. Avec le temps, je me dis que c'est terrible de ne pas avoir reçu d'éducation (je parle de transmission de valeurs, de savoir-etre, de l'apprentissage de l'autonomie, etc.). En gros, on m'a juste nourri et pouponné mais c'est tout

Et tu as raison d'aller à ton rythme, ne te donne pas de pression, ça prend des années pour s'améliorer, voire toute une vie. En gros là, on ne fait que survivre au lieu de vivre Et puis, on n'a pas d'obligation de résultats et de délai, c'est long, c'est chiant, c'est vrai, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie Si tu veux, tu peux profiter de ton temps pour les lire des livres sur la psychologie, et pourquoi pas, tout ce qui est sur la communication et la psycho-sociologie. J'ai trouvé des fiches de cours intéressantes

http://www.cterrier.com/cours/menu_communication.htm

(Partie A, le reste c'est de la communication écrite et visuelle professionnelle niveau BTS    )

Exactement, on en avait parlé sur le topic chilfree. J'avais vu aussi un bon commentaire sur youtube, que cette normalité n'est finalement qu'un mythe ne faisant que nous diviser, alors que les particularités des uns et des autres peuvent être complémentaires. J'adhère à cette idée mais mon inconscient garde encore des séquelles du collège, lieu de gamins cherchant absolument une normalité car sans repère face aux changements que provoquent leur puberté.

Je pense pas que ta dernière phrase soit HS, il y a plusieurs types d'asociabilité dont les névrosés qui veulent se soigner Et ça aborde aussi la place de l'asocial dans la société, qui n'est pas évidente.

Comme tu dis, il faut se trouver soi-meme avant tout et non rapport avec la société, mais ce n'est pas facile, surtout si tu n'a jamais su assumer tes différences.

Je suis pas sûr d'avoir des problèmes en matière de codes sociaux, enfin adopter les comportements qui font que ça fonctionne bien; C'est un truc que je saisis facilement. Je n'ai pas de problème à la base pour discuter, échanger, m'intégrer à une conversation.. Non le gros souci c'est qu'intérieurement je ne supporte pas la confrontation aux autres, ça fait surgir un gros tas immonde de pensées négatives et d'émotions que j'ai du mal à contenir en façade. Je me débrouille, mais au prix d'une dépense énergétique très importante. Le seul moyen pour que ce truc qui me pourrit la vie s'éclipse c'est l'alcool, si il n'y avait pas d'effets nocifs et d'accoutumance j'aurais depuis longtemps pris le parti d'être constamment à 2g    
 
Tous les anxiolytiques c'est pareil : la prise doit être ponctuelle..  
Peut-être qu'un jour ils trouveront un traitement continu sans atténuation de l'effet ni danger pour la santé ? On peut rêver.
 
J'ai commencé l'analyse dans l'espoir de détricoter ce qui ne va pas, pouvoir enfin profiter de l'adaptabilité sociale dont je ne manque pas, sans que dans ma tête ce soit un genre de Homs ... L'absence de vrai résultat m'a découragé, mais paraît que ça prend plus que 3 ans pour décoincer les choses, je sais pas, je doute  
Y a des gens qui sont malléables au changement, perso j'ai trop modélisé un refus de faire confiance et d'exprimer ses pensées/émotions (thanks Dad);  
Je crains que ce soit trop ancré pour bouger un jour

Célibataire et libre comme l'air :  
Autiste en société :  
Autiste à la maison :  
Autiste ailleurs :  
Alcolo :  
Aucun centre d'intérêt autre que le sport et les jeux type demineur :  
Applique la règle des 50/40/10 (PC/Dodo/Autre) le weekend  :  
 
 
 
   

 
edit : mon meilleur score au démineur : 89s

Drap'

Y'a beaucoup d'asociaux qui sont alcolos? (Simple curiosité )

On peut être asocial le lundi, et être très sociable le mardi ? J'suis hyper lunatique moi  

Présent    
 
Suis pas particulièrement asocial ceci dit, mais j'aime bien la solitude

 
ça dépend des périodes

 
Un alcolo, c'est un asocial qui n'assume pas...  
 

'taing simius c'est fou comme je me reconnais dans ce que tu écris.
 
ce qui me marque dans tous les commentaires c'est l'honnêteté intellectuelle. plus de faux semblant, arrêter de se voiler la face, pour partir sur une base saine. c'est le 1er pas pour reconstruire durable je pense, donc les gars (et les filles) vous êtes sur la bonne voie (et moi aussi j'espère).
 
perso je pense que mon mal s'appelle l'anxiété sociale, ce qui est différent de la timidité. et j'ai peut-être une tendance de fond à la dépression, mais pas trop coriace, juste assez pour avoir l'impression d'être souvent désagréable pour mon entourage.
 
certains se reconnaitront peut-être dans la description de cette "maladie": http://christopheandre.com/anxiete_sociale.pdf
 
j'ai l'impression d'avoir en moi le poison de la société moderne, habitué à l'abondance et à l'immédiateté, ce qui fait que j'attends LA méthode imparable contre mon mal. certaines pratiques portent des fruits extrêmement prometteurs mais je ne trouve pas l'envie de les pérenniser... mauvaises habitudes...
 
mais pour ne pas que ce message reste une vague plainte inutile, j'ai un bon tuyau pour ceux:
- qui croient en la valeur de l'humilité, l'honnêteté intellectuelle, la non violence:
- qui croient que le changement du monde EST le changement personnel
- qui sont prêts à aller au delà des préjugés sur les pratiques spirituelles
 
http://villagedespruniers.net/
 
sur  ce bon courage, et sachez que vous avez les yeux plus ouverts que beaucoup de nos congénères, et cette étincelle de conscience peut devenir qqch de grandiose pourvu qu'on trouve les bonnes recettes.

Le topic des sans amis est revenu

c'est connu, l'alcool désinhibe

Il y a aussi des personnes qui sont devenues associables parce qu'elles n'aiment pas l'alcool et les gens alcoolisés.
 
Pour les 15/30ans en 2012, l'alcool est le centre de tous (absolument tous) les moments de convivialité ou de rencontre entre individus. Il est au centre de toutes les discussions et celui qui ne boit pas est clairement vu comme un être à-part dont il faut se méfier.

faut pas exageré non plus

 
Dans certains milieux effectivement, mais dans ce cas faut en changer  
 
Je pense pas que ça représente une majorité.

 
 
Euh... là , je te conseillerai de mettre de l'eau dans ton vin ( )
 
C'est peut être le ressenti que t'as eu sur le moment ou alors t'étais avec des cons.

cela dit, quand je vois le nombre de cassos qui sont tout fous dès que la discussion porte sur l'alcool, ca fait flipper

Un très bon ami décide de me faire sortir de chez moi > il organise une fête et m'y convie.
Lui : "Pas d'alcool, je suis musulman, je ne bois évidemment pas, tu sais, et c'est pas vraiment mon style les soirées picole".
Moi : "Bon ben OK    "
 
Je l'aide à faire les provisions pour la petite fête. "Bon, faut quand même un peu d'alcool pour l'ambiance, ce genre de truc, mais c'est pas une soirée défonce, hein". Résultat : l'équivalent d'un caddie plein d'alcools divers.
Et à la fête, deux-trois types finiront totalement éméchés.
3615mylife OFF.
 
Bon, je ne m'attendais pas à une soirée où on allait jouer au Bingo et faire du macramé, mais quand même.
L'alcool est omniprésent. C'est un fait.  

Et pourquoi tu refuses de boire ? L'alcool c'est pas le mal absolu hein, on est pas obligé de se mettre des caisses et finir dans le coma, à dose raisonnable ça aide entre autre à socialiser.

Personnellement, je ne bois pas d'alcool, et n'aime pas faire ce qu'il faut faire pour être intégrer. Être seul ne me dérange pas, au moins c'est moi qui décide comment je vie. (Je fais du sport, j'aime débattre avec les gens, s'amuser..).
Ce musulman, est malheureusement q'un prisonnier de la vie qu'il mène.

L'uniformisation culturelle à de beaux jours devant lui.

 
Peut-être qu'il n'aime pas l'alcool, ou je ne sais quoi. Pourquoi devrais-t-il boire de l'alcool pour socialiser? Donc si tu le monde fume, si tout le monde pratique du sexe à volonté ou autre chose, je devrais au nom de la socialisation faire de même?