Reprise du message précédent :

 
Peut-être qu'il n'aime pas l'alcool, ou je ne sais quoi. Pourquoi devrais-t-il boire de l'alcool pour socialiser? Donc si tu le monde fume, si tout le monde pratique du sexe à volonté ou autre chose, je devrais au nom de la socialisation faire de même?
 
 

 
 
Et celui des aigris aussi    
 

Salut la gueusaille ! Ça va ti les gueux de la cours des miracles ?
 

 
Ce ne sont pas les « asociaux » qui gâchent leur vie, mais une société un système merdique et kafkaïen qui pourrit l'existence de « marginaux » se trompant de planète en venant au Monde.
Au moins, les asociaux (voir « sociophobes ») peuvent se glorifier de n'avoir parti prenant ni aucune responsabilité dans l'état actuel des choses...

alcool :
je suis entièrement POUR une utilisation de l'alcool à condition qu'elle soit ponctuelle. Je pense que comme les anxiolytiques, ça permet d'avoir des expériences positives de sociabilisation qui s'impriment dans le cerveau.
A force d'expériences positives les "réflexes neuronaux" d'anxiété social s'estompent et on finit par comprendre que la peur panique n'est pas une réponse appropriée dans nombre de situations.
en tout cas ça a marché comme ça pour moi

 
jme dis pareil pour trouver un peu de positif  

Perso, quequ'un qui ne boit pas, tant qu'il est fun pendant la soirée, ca ne me gène pas.    
 
Par contre si c'est le genre casse couille "ils me saoulent ces gens qui boivent blabla"   la ca passe pas

 
L'usage de l'alcool, c'est bien pour être un peu gai dans une soirée, faire ou dire des trucs qu'on oserait pas dans un état normal...Après, quand ça commence a partir à la gerbe, aux trucs lourdingues, c'est nul.
 
A utiliser avec Parcimoni&Abonessian    
 

Bah l'alcool aide à socialiser, c'est pas une obligation mais c'est un gros plus. Si vous voulez rajouter un handicap social de plus à tout ceux que vous avez juste pour un principe à la con, vous faites bien ce que vous voulez hein

Méwi, buvez quelques bières, prenez des tek-pafs, partagez des joints avec les autres invités, vous allez voir que vous allez prendre des initiatives pour aller parler voire draguer les gens, arrêtez avec vos principes de bonne soeur. Après si vous aimez pas boire bah... vous avez intérêt à être cools et drôles au naturel  

Maiwais.  
Je suis tellement cool personnellement que comme dans Sunday Morning Coming Down je vais prendre une bière pour le petit déjeuner. Et une autre pour le dessert.

Moi j'en démords pas que ce qui "rend cool" au naturel c'est de s'accepter soi même.
 
Et tant pis si être solitaire ça fait partie du packaging

Cool dans le sens tu t'acceptes toi-même, t'es souriant, tu montres que ça te fait plaisir d'être là et t'as envie de t'amuser, c'est ce que je voulais dire.  
 
Et c'est pas toujours facile d'arriver à une soirée où on connait pas grand monde, une bière ou deux aide déjà plus à parler aux autres. On parle pas de se mettre une mine au bout d'une heure.

 
Jamais eu besoin de picoler pour m'amuser pour ma part, d'ailleurs mes potes me reprochent assez souvent de ne pas pochtronner autant qu'eux, mais sincérement l'impossibilité de prendre la bagnole, le lit qui tourne, la tête dans la cuvette et la gueule de bois ça ne m'a jamais intéressé outre mesure.
 
D'ailleurs étrangement plus les années passent et plus eux aussi ont tendance à délaisser ces soirées arrosées à outrance au profit d'une consommation modérée à base de quelques bières uniquement... comme quoi j'étais un précurseur  

 
 
Nan mais une bière ou deux ça détend, je sais très bien que tu ne parlais pas de se mettre une mine au bout d'une heure. Seulement, la personne qui a dit que fallait "forcément" boire pour être accepté dans un groupe, bah, je trouve que c'est pas forcément vrai .  
 
Ceci dit, je reconnais que ça dépend des âges. Quand t'es ado, ça peut servir de faire valoir les comportements tels que le binge drinking (ça s'écrit bien comme ça?   ) ou la nénette qui va se tuer la tête à la vodka. Mais plus on vieillit, moins c'est le cas, du moins j'en ai un peu le même constat que Morgul sur ce coup
 
Après ça permet aussi de trier les gens. Avec ma tendance "louve solitaire", je préfère de loin, être tranquille chez moi plutôt qu'entouré de saoulards, qui "s'amusent". Du coup, j'en ai trié beaucoup des gens

Les cognitions
C'est l'approche des TCC qui constituent à mon sens LA solution thérapeutique si on a envie de consulter pour régler un problème d'anxiété sociale. La pratique et l'usure, y'a que ça qui marche, quelqu'un qui ne maîtrise pas le jeu social et qui en souffre doit apprendre à le faire à l'âge adulte, y'a pas d'autre solution pour maîtriser ses angoisses et se débarrasser de ses réflexes d'interprétation semi-délirante de la réalité... si on veut une solution "rapide" par rapport aux 5 ans d'analyse.
 
Là où ça devient compliqué, c'est si on se fait ordinairement chier avec les gens, et qu'une soirée par mois constitue la dernière limite acceptable avant le surmenage. Même si à la longue on finit par crever d'isolement au point de flipper d'aller acheter du pain ou considérer un échange de politesses avec son voisin de palier comme l'évènement social de la semaine.
 
Sinon y'a les bêtabloquants, ordinairement prescrits pour les problèmes cardiaques type hypertension artérielle, qui ont un effet relaxant très intéressant pour atténuer les symptômes physiques de l'anxiété. Je crois pas qu'un psychologue puisse les prescrire, par contre... dans la mesure où il ne peut pas fournir d'ordonnance.
 

Ce qui est quand même tendu quand on se sent mis à l'écart en permanence, tu en conviendras.
 

Tain rien que cette phrase me stresse  
On m'a trop dit de montrer que j'avais envie d'être là (maintenant que tu me le dis, ça me rappelle que je serais vachement mieux chez moi en effet), avec cette injonction stupide "sois naturel, spontané, rigole et profite hihi" alors que t'as bien malgré toi un balai de dimensions astronomiques dans le fondement dès qu'on t'adresse la parole...
 

Le problème de l'asocial qui utilise l'alcool comme déshinibant, c'est qu'il ne sait pas toujours doser sa consommation. Et, je parle d'expérience, se retrouver raide bourré au bout d'1h après 4 Triple Karmeliet en attendant que l'aisance arrive magiquement avec les grammes dans le sang, ça marche pas. Tout ce qu'on y gagne c'est être lourd et/ou rentrer vomir chez soi à 22h en marchant de traviol. Les soirées où j'ai le mieux géré du point de vue social, c'est celle où j'ai fourni le relativement petit effort d'approche au début. Après si le courant passe, le reste vient tout seul. Chez quelqu'un qui a en permanence le cerveau qui marche à 100 à l'heure alors qu'il est en train de converser sur la pluie et le beau temps, le "ça vient tout seul" est à nuancer, ça va sans dire. C'est la fête du slip non plus, mais bon, ce modus operandi est quand même le plus viable sur le long terme (et pour le foie). Après, y'a plus qu'à doser raisonnablement sa consommation à l'échelle de la durée de la soirée pour entretenir un état légèrement euphorique sans passer par la case tournis et gerbe. Je parle pour ceux qui ont passé l'âge des soirées bourrage de gueule collectif

 
Rien à ajouter . Tu te "sens", tu ne l'es pas forcément. Moi aussi pendant longtemps j'étais persuadée d'être mise de côté H24 et c 'est quand j'ai décidé d'accepter ce que je suis, que petit à petit ça s'est mis à s'améliorer.
 

je dis pas qu'il faut systématiquement boire de l'alcool mais que si on a le choix entre rester chez soi en alimentant sa frustration et accepter une sortie aidé d'un coup d'alcool, je pense que la 2e solution est nettement plus salutaire et mènera plus surement à la guérison.
 
c'est pour déculpabiliser ceux qui s'aident parfois de l'alcool.
 
sinon je voulais aussi partager que j'ai connu un grand saut qualitatif lorsque:
- j'ai arrêté de considérer les "grandes gueules" comme des agresseurs. C'est juste un moyen pour eux de s'affirmer, les considérer comme agresseurs c'est les poser d'emblée en êtres dominants, ce qu'ils ne sont pas.
- j'ai décidé de me réjouir pour les autres lorsque qu'ils sont heureux où le paraîssent, plutôt que de me rappeler que je suis malheureux.
 
au bilan c'est surtout des efforts pour être moins égocentrique..

C'est un revival du topic losers c'est ça?  

Bah personnellement quand je me sens à l'écart c'est pas qu'une impression mais un fait
Et je reconnais très bien les gens avec le même profil et le même comportement donc quand j'en vois un je me rends compte que la gêne est vraiment visible de l'extérieur, pour peu que tu sois attentif. Après les gens ont pas toujours un jugement péjoratif là-dessus voire en ont pour la plupart rien à foutre, c'est sûr.

Ce que je voulais dire c'est que c'est toujours mieux de sortir et de prendre du bon temps que de sortir et de vomir dans une poubelle, en termes de retour sur investissement c'est incomparable
Sinon +1 au reste.

 
 
En général quand tu te sens à l'écart, c'est que tu l'es quand même un tout petit peu...  
 
 
...Après, ça ne veut pas dire que ce n'est pas un peu de ta faute...
 

Au fait Simius, t'avais réussi à te dépuceler avec ta chinoise y a 2 ou 3 ans?  

 
Belle mémoire !
 
Oui je suis plus au stade de la pussalitude.
Mais incapable de tisser de vrais liens sociaux, alors c'est encore plus la merde niveau sentimental.
 
Bref d'un côté c'est cool de pouvoir se dire qu'on est relativement "pootrable" du point de vue des nanas (même si en live les idées de merde sur soi sont toujours là).
De l'autre, c'est triste de penser qu'on connaîtra peut-être jamais une vraie relation avec des sentiments et tout.

On peut être asocial et réussir sa vie
 
Et même avoir une meuf canon

Ca dépend de ce qu'on appelle être asocial aussi, moi je sais qu'à chaque fois que je dois sortir en public ça m'emmerde profondemment, mais d'un autre coté quand je suis au boulot/à l'école je n'ai pas spécialement de problèmes pour créer du lien social... même si ça me prend souvent pas mal de temps

Je suis de retour sur HFR après presque 3 ans d'absence.
J'ai multiplié le nombre de filles avec qui j'ai couché par 6  

6 x 0 ?  

voila, c'est exactement ça
 
j'ai l'impression que les sorties entre amis et l'amitié en général sont plus motivés par le désir individuel de fuir l'ennui et une solitude mal supportée que par le réel plaisir de se voir, la curiosité de l'autre, l'envie de partager des centres d'intérêt communs, d'échanger... pour preuve, je connais plein de gens qui se retrouvent régulièrement sans but précis et disent "on fait quoi maintenant ?" le simple fait de manger ou boire un verre ensemble les contente.
 
pour moi, quand on met plusieurs gens qui s'ennuient ensemble, ça n'annule pas leur ennui, ça l'ajoute
 
comme je ne m'ennuie pas quand je suis seul, bien au contraire, je ne vois pas l'intérêt d'avoir des amis... parfois ça me manque mais quand j'en ai, ils sont trop envahissants

s'ennuyer quand on est avec les autres c'est certainement un problème de sociabilité au même titre que ne pas arriver à tisser des liens

En fait on attend généralement que les autres disent sérieusement "on baise"

salut salut , Crapouillot

Putain mais 100% en accord avec ce que je pense... et ce que je vis.

Par contre, après avoir lu tes autres interventions, il est clair qu'il faut apprendre à relativiser et il faut te mettre à la méditation.

Asocial à tendance misanthrope reporting in !  
 
La plupart de mes anciens potes de lycée ne conçoivent pas une soirée sans boire : il faut "être joyeux" et il faut profiter de la vie. Autant dire que quand je vais à leurs soirées, jprends un bière, voire deux, et jme casse avant que tout le monde roule sous les tables.
 
Après, faut pas se voiler la face, y a un souci avec l'alcool chez les beaucoup de jeunes, et se mettre des cuites 2 fois par semaine c'est pas anodin, et je pense qu'ils vont le payer cher d'ici 10-15 ans.

 
je vois pas ce qu'il y a de mal à ça

L’asociabilité est juste un niveau social supplémentaire, le niveau ultime inatteignable par 99% de péons.
 
Chui un peu associal, dans la famille on m'a donné comme surnom "Hitler".  
Oui l'alcool est un GROS problème pour les jeunes, ça devient obligatoire de se murger pour soit disant passer une bonne soirée.Combien seront devenus accro dans quelques années?
 
Je bois pas une goutte, je supporte pas.

rien, mais il n'y a rien de bien non-plus
 
donc autant rester chez soi peinard

 
Chalut Quiet!!
 
 
Perso, je trouve que l'immense majorité des rapports humains est décevante/inutile/ennuyeuse...Autant je défend l'idée que pris individuellement, même le dernier des derniers à toujours quelque-chose d’intéressant a faire partager, autant dés que les gens sont en groupe, ils deviennent souvent affligeants de connerie/conformisme/superficialité...A croire qu'il faudrait se regrouper en picolant, raconter des niaiseries pitoyables et être obsédé par le sexe, le paraitre et le fric pour "s'éclater", comme ils disent...
 
En fait, je discute souvent avec des gens en aparté, et bien souvent même quelqu'un de supercon en groupe arrive a être intéressant, émouvant ou instructif...Mais en général, dés que trois bipèdes partagent le même espace vital, il faut croire qu'un gaz de connerie invisible endort instantanément tout le monde, et que tout le monde se force à jouer un rôle/une comédie...
 
Du coup pour préserver l’intérêt d'échanger quelques palabres avec un autre être humain, je préfère l'aborder seul à seul et si possible sorti du contexte habituel ou je le croise, c'est le seul moyen d'en tirer quelque-chose de potable, et de retarder l'heure à laquelle il va finir par me décevoir pour de bon...
 
Autrement je préfère rester tout seul...
 

 
j'ai trouvé la parade : j'ai rien contre passer un petit moment avec des connaissances et généralement ça se traduit par une bouffe le soir chez moi , chez eux ou au resto , et bin recta sur le coup de 22h 30 je commence à pioncer à table  
pas con , hein ?