Reprise du message précédent :

Vous m'avez bien fait marrer : D

C'est ça, star wars c'est presque du fantastique pour moi, comme doctor who, du coup aucun problème. Dans d'autres films, si les incohérences sont bien dosés par rapport à l'univers créé et utiles à cet univers, sans que l'intrigue entière ne repose dessus, ça passe. Gravity en effet y'a rien qui va.
On l'a vendu comme hyper réaliste et quand tu dis que c'est débile on te dit ''roo ça va les images sont jolies''.

J'avais trouvé Contact très bon
Mieux que Interstellar bcp plus tard

En quelques minutes dans quel référentiel ?

 
Je n'ai pas précisé mais on parle bien de la bande équatoriale, en effet.
Ok, donc en fait comme je le pensais, c'est une simplification extrême de l'auteur d'assimiler cette fausse gravité à la gravité réelle pour placer son action comme si elle se passait sur Terre mais avec juste des distances extrêmement allongées.
Ça m'a fait pensé à un bouquin de Iain Banks où un type saute d'un vaisseau en étant équipé d'un système anti-G pour flotter dans l'air mais s'écrase comme une fiente au sol parce qu'il s'agissait d'un anneau-monde avec force centrifuge au lieu de gravitationnelle.

En série (et en livre bien sûr), vous avez "Le Problème à trois corps" qui se laisse regarder    

Masterclass Contact. Aussi bien le livre que le film.

mis à par écouter aux antennes directement avec un casque sur les oreilles ...

Certes mais ça a fait une très belle couverture de livre

Tout dépend des incohérences et leur nombre. Tout ce qui est hard sf, j'arrive à passer outre les quelques incohérences (tempête de sable dans seul sur mars, protomolécule dans the expanse, etc...).
Par contre la sf starwars, j'ai vraiment du mal
 
Mais j'aime bien Stargate (la série) par contre

Les incohérences dans Star Wars c'est pas un soucis (pas plus que dans Harry Potters ou le Seigneur des Anneaux).

Là ou ça me gêne c'est quand, par ordre d'énervement    :

1- y'a une revendication implicite au réalisme

2- voire une revendication très explicite  
3- que c'est vraiment très nimp, c'est à dire que ça fait penser à de l'analphabêtisme scientifique,  
4- qu'il existait une solution parfaitement conforme aux lois de la physique sans rien changer à l'histoire,    
5- voire qui aurait rendu la mise en scène vachement plus spectaculaire.  

Typiquement dans Gravity : revendication explicite au réalisme immersif. J'y vais comme ça  

Dans l'action nodale de la narration, là où tout bascule, le héros et l'héroïne sont accroché l'un à l'autre. Ils sont dans le vide en apesanteur, ils tournoyaient l'un autour de l'autre puis ils s'arrêtent, aucune force ne s'exerce plus sur eux.
Et c'est là que le metteur en scène choisit de placer le lacher prise déchirant du héros tiré vers le bas par...  RIEN DU TOTU PUTAIN ON EST EN APSANTEUR BORDEL §§§  

Il suffisait de lui faire lâcher prise quand ils tournaient sur eux même, c'était rien du tout à faire, ça changeait rien à l'histoire.

Là, c'est vraiment nimp. Je pardonne pas    

mouais, c'est des films hein, pas des reportages  

Je pense qu'on considérerait honteux dans un film (un roman, une BD, un jeu, n'importe quelle œuvre de fiction) que le narrateur évoque Victor Hugo, ce grand poète du XVIe siècle, ou Shakespeare, l'auteur immortel de L'Iliade, sans que l'erreur soit volontaire et joue un rôle quelconque dans la narration. On dirait que l'auteur est inculte, et que c'est pas permis de l'être à ce point.

Je ne vois pas bien la raison d'être moins exigeant quand il s'agit de sciences que quand il s'agit d'histoire ou de littérature.

Pour la même raison que les gens confondent la masse et le poids et qu'ils rse justifient en disant que c'est pareil.

C'est différent.
On parle dans un cas de la suspension consentie d'incrédulité qui répond à certaines règles de cohérence interne à l'univers de fiction.
Dans l'autre de deux grandeurs proportionnelles et liées (il me semble que masse gravitationnelle = masse inertielle) par coefficient constant pour 99.99999% des humains qui utilisent une balance.

 
 
Pète un coup... Et fait attention a la manœuvre orbitale résultante

dans gravity ya aussi le fait de passer de l'iss à la station chinoise en 10 minutes de jetpack

Alors que sur KSP c'est 15j de retry
(je suis très mauvais à KSP )

Oui, et déjà passer du HST à l'ISS vu que c'est pas la même inclinaison orbitale, le Δv est de 3 km/s. Donc avec un MMU (le fauteuil à réaction) c'est pas gagné  

Et puis dès le départ aussi, Kowalski (George Clooney) qui fait des tours avec le MMU juste pour s'amuser quand les autres bossent c'est tellement pas ça

3km/s si tu boosts au nœud ascendant en plus non ?

Chui pas expert en KSP    mais oui c'est dans le cas optimal.

Et là on imagine que le réa ait vraiment respecté son sujet, il imaginait un moyen extraordinaire MAIS physiquement correct pour faire le transfert. Par exemple : Kowalski bricole un réacteur intact de la navette spatiale il fait les calculs orbitaux à l'arrache sur son petit calepin : angle de départ, quantité de carburant, toussa, le visage en sueur, ils bricolent une solution à deux, ça marche pas une fois, deux fois et paf ça décolle, bref y'avait vraiment de quoi faire un chouette truc.

Ce n'est pas tout à fait pareil, là tu opposes langage courant et langage spécialisé -qui en fait ne le sont pas.

Et dans pirates des Caraïbes, quand les gars marchent au fond de l'eau EN PORTANT UNE PUTAIN DE BARQUE RETOURNÉE SUR LEUR TÊTE POUR FAIRE RESERVE D'AIR ON EN PARLE?
Les pirates poissons, les malédictions, les cascades de Depp, le kraken je veux bien mais cette scène me rend tellement dingue bordel.

 
bah ouais, la barque est bien trop lourde, elle leur tomberait dessus

 
Je ne m'en rappelle plus trop, mais je crois que c'était sur la planète, mais le truc surtout, c'est pourquoi le trou noir aurait plus d'impact sur la planète que l'étoile, de toute façon dans Stargate, y a plein de délires avec les trous noirs    

J'adore Stargate SG-1 et Atlantis, et les incohérences me font marrer bizarrement. Les jaffas qui sont sensés avoir mis la galaxie à genoux tirent aussi bien que les storm troopers, toutes les technologies alliés sont compatibles USB/windows... J'aime bien

Et cette incohérence orthographique, on en parle ?
 

Mon correcteur a essayé de m'avertir en plus mais j'ai empiré les choses
Désolé ma langue natale c'est le Galactique Standard

Les lances Jaffa ne sont pas des armes de guerre mais des armes de terreur
 

La guillotine aussi pourtant elle ne ratait pas deux coups sur trois

Une question sur les étoiles à neutron.
 
La plus proche connue est à 400 al. Cependant étant donné la distribution de masse des étoiles en vie, je m'attendrais à ce qu'il y ait des étoiles à neutron qui soit beaucoup proche de nous.
 
Pourtant contrairement aux trous noirs, les étoiles à neutron ne sont pas "invisibles". Donc qu'est ce qui fait qu'on ne connaisse pas d'étoile à neutron à 50 al de chez nous ?

j'ai trouvé que c'était moins cher que dans les parcs ( disney et universal )
il n'y avait pas de décollage de prévu pendant mon séjour, puis surprise j'ai pu en voir une ! il y avait même des dauphins pendant l'attente du décollage gros kiffe  

Peut être que 50al est une distance trop proche pour survivre à une supernovae ?

 
 
Static fire qui a mal tourné ?

starlink group 10-12

 
Même si c'était le cas (je ne sais pas) les étoiles ne sont pas immobiles. En comptant un mouvement relatif de l'ordre de 1 al tous les 10 000 ans, ça fait qu'au bout d' 1 million d'année ton étoile à neutron s'est déplacée de 100 al. Donc la supernova peut se produire suffisamment loin, puis l'étoile à neutron peut se retrouver proche de nous.
 

En prenant un disque de 50 kal de rayon et de 1 kal d'épaisseur, et un nombre approximatif de 300M d'étoiles à neutron, la distance moyenne serait de 30 al ~ 10 pc. On devrait donc être en moyenne à 5 pc d'une étoile à neutron  

Si on n'en voit pas à cette distance, je pense que c'est qu'elles brillent peu de temps.

L'évolution de la température de surface est très mal contrainte voir ci-dessous (ça date de 2008).

source

mais on va dire qu'au delà de 300 ka on passe grosso modo en dessous de 1000 K aet avec ce petit calculateur on voit que ça donne une magnitude apparente de 35 à 5 pc donc invisible même pour le VLT (il a une senisbilité qui permet d'atteindre une magnitude 30 au bout d'1h).

Sur le graphique, au bout d'1M d'année même la courbe la plus basse est au-dessus de 100 000 K.
 
Et comme leur surface est plus petiet que celle d'une naine blanche, ça me semble logique qu'elles refroidissent plus lentement.

Ah ah oui, c'est moi qui ne sait pas lire lire le graph (je comptais une puissance de dix par graduation   )

Donc faut plus longtemps, disons 10, 100 Ma ? mais je pense que c'est bien la baisse de luminosité rapide qui fait qu'on en voit si peu.

Par rapport aux naines blanches les étoiles à neutron ont un mode de refroidissement "express" par émission de neutrinos (processus Urca).

 
Maintenant que j'y réfléchis, une étoile à neutron doit être facile à détecter tant qu'elle tourne rapidement sur elle-même mais une fois qu'elle a fortement freiné ça doit être beaucoup plus coton même si elle est à proximité  

La courbe de refroidissement ça donne juste le rayonnement de corps noir. Mais la fréquence de rotation suit également une pente décroissante car l'émission du pulse radio est pris sur le moment cinétique de rotation. La dérivée de la période (le ralentissement) est proportionnel au carré du champ magnétique :

B² ~ dP/dt

Et quand la période de rotation dépasse qq secondes, dépendant du champ magnétique (death line) l'émission des pulse s'interromp et le pulsar est "éteint"

source
 

Les astrophysiciens et leur unités toutes nulles