Reprise du message précédent :

 
Je l'ai d'ailleurs trouvé bien plus WTF cette dernière série Star trek que The orville.    
Franchement on dirait du doctor Who, Discovery. ><

 
Avec cette dose normalement il ne devrait pas y avoir de souci pendant le voyage, par contre il faut s'attendre à ce que les astronautes aient des sérieux pépins de santé après leur retour sur Terre.
 

 
Le système de protection contre les radiations permet de limiter les dégats, ça a d'ailleurs été observé en culture de cellules humaines l'année dernière avec une réduction des dégats liés aux rayons X d'environ 40%. C'est à la fois énorme et totalement insuffisant. Perso je doute que le système des tardigrades soit adapté aux organismes à grands génomes (l'homme est à 3000 Mbp contre 60 Mbp pour le tardigrade), ça limitera un peu les dégats mais je ne suis pas certain que ça puisse aller plus loin parce que le mécanisme de réparation du tardigrade introduit des mutations. C'est mieux que de l'ADN taillé en pièce mais c'est pas parfait.

La protéine RecA de Deinococcus radiodurans c'est assez puissant aussi.

 
C'est carrément plus puissant, c'est une réparation sans erreur et c'est donc a priori bien plus compatible avec un gros génome. Par contre le seul détail c'est qu'il faut des copies multiples du génome dans chaque cellule, quand on voit les dégats avec seulement 3 copies d'un chromosome au lieu de 2...

Faut juste qu'on mute notre génome pour que nos cellules deviennent polynucléaires, pas bien compliqué.    
Tout ça pour dire qu'il y a bien des possibilités et que c'est loin d'être tranché pour terminer le HS.

c'est sur, faut pas oublier le pilote RAID

 
Surtout pas malheureux, si c'est polynucléaire RecA ne pourra rien faire. Le principe c'est que que les dégats dus à rédiation provoquent des dégats chimique sur un ou deux brins d'ADN, les pires étant les cassures double brin où comme le nom l'indique les deux brins sont cassés au même endroit. Le taridgrade gère ce problème en attrapant les deux extrêmités cassées, recolle le truc comme il peut avec le risque qu'il ne réapparie pas les bons brins entre eux. Chez radiodurans, les deux brins se dissocient, se réapparient avec une autre copie du génome qui elle est restée intacte parce qu'elle était un peu plus loin le noyau, RecA intervient alors, repère lequel des deux brins est endommagé et utilise le brin intact comme matrice pour réparer. Il est donc indispensable que les différentes copies du génome soit dans le même compartiment.
 
Bon ok j'arrête le HS même si amha ça fait partie des problématiques qu'il faudra bien affronter si on veut réellement coloniser l'espace (et pas juste envoyer des personnes faire des tours de manège en haut).

 
Je disais ça parce que chez les eucaryotes il y a forcément un noyau alors que pour une bactérie tout baigne dans le cytoplasme de la cellule. Difficile d'imaginer du matériel en plus dans le noyau sans un problème d'expression des gènes. Faudrait aussi inibé le second noyau bref de la bonne SF.

Pour se remettre dans le sujet :
La NASA réveille les propulseurs de la sonde Voyager 1, inutilisés depuis 37 ans

Une chouette rétrospective sur les stations spatiales soviétiques :
 
SALIOUT ET LA MITRAILLEUSE SPATIALE
 
 
 

il donne la solution, il suffit de faire voler des trucs plus lourd pour pas se faire griller par les rayonnements  

Il y a la place sur la BFR. Il suffit de mettre une couche de protection de 2 mètres d'eau, et réduire le nombre de places de 40 à 4...
Sinon je ne sais pas ce que valent les structures gonflables de Bigelow niveau protection des rayonnements...

Plus simple : tu reserves la place du milieu & t'as les autres voyageurs (plein d'eau) qui font bouclier  

On peut pas imaginer générer un champ magnétique protecteur comme sur Terre ?

si si, y en a qui on deja eu l'idée d'ailleurs....
 

C'était une question que je me posais également quand j'entendais parler du danger du rayonnement cosmique pour les astronautes. Mais une sphère d'une centaine de mètre ça fait encore gros    
Il faut tant de puissance que ça pour créer un bouclier magnétique ?

vu que ca décroit en 1/r² si je ne m'abuse, ouais

true

Mais on s'y fait à la longue. Perso j'accèlère à x1.1 ou 1.2 la vitesse de lecture, ça passe mieux.

Je me dis, les mêmes textes mais avec la voix de Jean Claude Ameisen (sur les épaules de Darwin, je conseille aussi ce podcast) ce serait le bonheur absolu.

"Et vint alors à nous ce neutrino, particule fermionique émise depuis un pulsar aux confins de notre galaxie. Il voyagea durant des milliers d'années, une particule dont la masse de 0.12 electronvolt parcouru les infinis glacés d'entre les monde pendant que sur Terre, vivait, naissait et mourrait Galilée, Voltaire...et Aragon...Comme disait ce poème sanskrit de l'époque Râmâyana "l'infini est UN et UN...est l'infini" et le neutrino en est la plus parfaite des conjugaisons..."

 
En supposant le champ magnétique constant dans cette zone, le rayon de courbure de la trajectoire est en E/qB où E est l'énergie de la particule, q sa charge et B l'intensité du champ magnétique. Sur Terre B est très faible mais comme le champ magnétique est très étendu (la magnétopause est à 60000 km dans la direction du soleil), il y a la place de défléchir les particules avant qu'elles atteignent le sol (ou même l'ISS) à part pour les plus énergétiques d'entre elles. Si tu veux atteindre le même niveau de protection que sur Terre avec un champ magnétique de 100m (donc 600 000 fois moins étendu) il te faut un champ magnétique 600 000 fois plus puissant, soit de l'ordre de quelques teslas. C'est un champ magnétique extrêmement intense.
 
Evidemment j'ai fait plein d'approximations mais ça permet de situer la difficulté.

 
pour donner un ordre de grandeur de ce qu'on sait générer et de ce que ça demande en puissance électrique :  
 
électro-aimant hybride (supraconducteur + refroidissement liquide - début du xxi e siècle) consommant une puissance de 20 MW = environ 45 Teslas

Et quid des répercussions sur l'organisme d'un champ magnétique aussi puissant ? Bref c'est pas gagné cette histoire  

 
En aimant permanent (donc sans consommation d'énergie) tu montes à environ 1 tesla pour du néodyme, je pense que c'est là-dessus qu'ils se basent pour arriver à une centaine de mètres.

 
bah, un bracelet magnétique à 5€ pour tout le monde et c'est bon, en plus ça protège des maladies et c'est anti stress  

bon, plus qu'à trouver un moyen de propulsion efficace maintenant
 
mais vraiment efficace... (pour aller sur d'autres planètes habitables )

uniquement si il y a un hologramme dessus.

EM drive

 
et fabriquer par apple

 
faudra songer à envoyer le gars de primitive technology en éclaireur. Le mec nous terraforme la planète en quelques années, et nous prépare toute l’hôtellerie nécessaire pour nous loger quand on fera le déplacement.

 
En restant plus raisonnablement à 1 T faut pas utiliser de couverts en acier à table , mais pour l'organisme c'est sans danger. Par contre pour toute l'électronique faudrait faire gaffe à la conception.

et quid de l'électronique dans ces champs magnétiques la ?

faudrait faire gaffe à la conception.

Finalement, pour les voyages habités dans le système solaire, la solution la plus "simple" reste encore d'accélérer le trajet.
Moteur nucléaire    

propulsion Alcubierre  

 
Avec 1T de champ magnétique il faudra prévoir autre chose que des haltères en acier pour l'entretien de la forme physique des astronautes  

+1 pour le podcast.

Drap

http://www.brucegary.net/ts5/
 

 

 
éviter la redondance  

 
Pas tout lu mais se serai une étoile avec des anneaux, non?
 

Figure 2.2. Brown dwarf with a ring system extending 0.2 AU across and tilted ~ 9 degrees from edge-on which can account for the Kepler and HAO observations.  
 
Also, check out this YouTube animation of the transit:
link
 
   

Métrique
Par contre ça nécessite d'utiliser de la matière avec de la masse négative... reste plus qu'à en trouver quelques masses solaires.  

Oui, un large disque d'accrétion. Et incliné de 9°
Mais il me semblait que cette explication ne résistait pas aux observations IR